Encore une fois, les problèmes concernant ArriveCAN, ses lacunes, ses effets et ses répercussions économiques dévastatrices, non seulement sur nos corridors commerciaux, mais aussi sur notre économie touristique, remontent au début de l'année 2021. Encore une fois, j'ai soulevé la question pour la première fois le 7 décembre 2021, en ce qui concerne les problèmes qui touchent une électrice de ma circonscription.
Malheureusement, le gouvernement aurait pu agir, et ce, bien plus tôt, pour régler les problèmes. Nous aurions pu tout éviter et faire en sorte que le rapport de la vérificatrice générale ne contienne pas les observations dévastatrices que nous voyons aujourd'hui. Hélas, ce n'est pas ce qui s'est passé.
Le 19 mai 2022, madame la présidente, ma collègue, la députée de Thornhill, a déposé une motion de l'opposition afin qu'elle soit débattue à la Chambre des communes. Étant donné l'importance qu'a l'industrie du tourisme dans ma collectivité, j'ai naturellement consacré du temps à la question. Je vais vous lire ce que j'ai dit.
Madame la Présidente, je vais partager mon temps de parole avec ma collègue de Surrey-Sud—White Rock.
Je suis honoré de prendre la parole aujourd'hui au sujet de cette question urgente touchant les voyageurs canadiens et étrangers qui se présentent aux divers points d'entrée du Canada, notamment aux aéroports, aux postes frontaliers terrestres, aux ponts frontaliers et même aux sites de déclaration de l'ASFC pour les petits bateaux.
Ma collègue de la circonscription de Thornhill a présenté aujourd'hui une excellente motion qui tombe à point nommé et que j'appuierai sans réserve. Cette motion demande au gouvernement de « rétablir immédiatement les règles et les niveaux de service qui étaient en vigueur avant la pandémie en ce qui concerne les voyages ». Bref, les protocoles désuets du gouvernement relatifs à la COVID‑19 en place dans les aéroports et d'autres points d'entrée entraînent des retards exagérés, des engorgements et des pertes de correspondance pour les voyageurs.
Encore une fois, on parle de problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement. Je poursuis.
Pire encore, ces mesures ont un effet dissuasif sur les voyageurs qui souhaitent venir au Canada.
Bien que la motion de l'opposition présentée aujourd'hui porte surtout sur les aéroports, il est très important d'y ajouter d'autres points d'entrée internationaux, car ils sont tous reliés à notre écosystème économique. Ces points d'entrée soutiennent les entreprises et favorisent les occasions d'affaires dans de nombreux secteurs, notamment celui du tourisme, qui est très important dans ma circonscription, où se trouvent les villes de Niagara Falls, de Niagara‑on‑the‑Lake et de Fort Erie.
Ma circonscription, Niagara Falls, compte quatre ponts internationaux qui sont gérés, respectivement, par la Commission du pont de Niagara Falls et la Buffalo and Fort Erie Public Bridge Authority. Il s'agit du pont Lewiston-Queenston, du pont des rapides Whirlpool, du pont Rainbow et du pont de la Paix. Ces ponts ont tous été durement frappés par la pandémie de deux ans et le gouvernement fédéral n'a rien fait pour les soutenir, malgré les graves difficultés financières causées par la perte de trafic durant les fermetures prolongées des frontières.
Il s'agissait de problèmes liés à la chaîne d'approvisionnement. J'ai dit ensuite:
L'un des pires problèmes dont j'entends parler à nos ponts internationaux, ce sont les retards dans le traitement des demandes présentées au moyen de l'application ArriveCAN. Dans un courriel daté du 24 mars 2022, le directeur général de la Buffalo and Fort Erie [Peace] Public Bridge Authority a prévenu les élus locaux que, d'après son analyse, l'utilisation obligatoire continue de l'application ArriveCAN entraînerait des délais de traitement beaucoup plus longs et de longues attentes à la frontière, ce qui réduirait considérablement la circulation transfrontalière en ce début de la saison touristique de l'été 2022.
Deux mois plus tard, nous y voilà. Sa prédiction était juste. J'ai signalé ce problème au gouvernement fédéral dès que j'ai pu. Qu'a‑t‑il fait pour anticiper ces arriérés à la frontière? Il a aggravé le problème en décidant de consacrer 25 millions de dollars de plus dans le budget de 2022 pour qu'il continue d'être nécessaire d'utiliser cette application.
Encore une fois, madame la présidente, en 2022, le gouvernement en a rajouté une couche et a consacré 25 millions de dollars supplémentaires à une application alors qu'il savait qu'elle ne fonctionnait pas dès 2021. En fait, grâce au rapport de la vérificatrice générale, nous savons — et le gouvernement n'a pas encore fourni d'autres documents — qu'il pourrait s'agir de 60 millions de dollars, voire plus. Voilà pourquoi nous sommes ici aujourd'hui. Voilà pourquoi nous essayons d'ajouter cette question à notre étude sur la chaîne d'approvisionnement.
Je vais continuer à lire ce que j'ai dit à l'époque.
Ma circonscription frontalière compte également plusieurs sites de déclaration de l'ASFC pour les petits bateaux. Je pense notamment au club de voile de Niagara‑on‑the‑Lake, au club nautique de Smugglers Cove, au club nautique Greater Niagara, à la marina de Miller's Creek, au club nautique Bertie et au club de canotage Buffalo. Parmi tous ces sites, un seul est en service. La marina de Miller's Creek dans le cours supérieur de la rivière Niagara est ouverte, mais tous les autres sites sont fermés.
Les députés peuvent en déduire que les plaisanciers qui naviguent sur le cours inférieur de la rivière Niagara, à Niagara‑on‑the‑Lake, par exemple, devront se rendre jusqu'à Port Weller, à St. Catharines, pour faire leur déclaration à l'ASFC. S'ils se trouvent sur le cours supérieur de la rivière Niagara, plus près de Chippawa et de Niagara Falls, ils devront alors faire l'aller-retour jusqu'à Fort Erie pour présenter leur déclaration à l'ASFC. Cela rallonge énormément le parcours des plaisanciers et leur fait perdre énormément de temps et d'argent, d'autant plus que le prix du carburant atteint des sommets inégalés.
Ces fermetures sont très problématiques pour les plaisanciers locaux, surtout à l'approche de la longue fin de semaine de mai et de la saison estivale de navigation de plaisance. Le gouvernement doit rouvrir ces sites immédiatement. Il n'y a pas de temps à perdre.
Cependant, le gouvernement a refusé d'agir.
Les entreprises touristiques de ma circonscription ont été les premières touchées, et les plus durement touchées. Elles sont celles qui prendront le plus de temps à se remettre de la COVID‑19. Les conséquences des politiques inefficaces des libéraux sur nos plaisanciers ne feront que retarder la reprise. Les entreprises touristiques de Niagara Falls, de Niagara‑on‑the‑Lake et de Fort Erie comptent sur les Canadiens et les étrangers qui viennent visiter nos villes, y séjourner, y dépenser leur argent et profiter de tout ce que la région de Niagara a à leur offrir. Les attractions, les sites historiques, les restaurants, les établissements vinicoles, les brasseries artisanales, les cidreries, les casinos et de nombreuses autres entreprises comptent sur eux.
Pensez‑y encore une fois — en 2019, l'économie du tourisme représentait 105 milliards de dollars. De ce montant, Niagara a généré à elle seule 2,5 milliards de dollars de recettes. Dans le budget de 2021, le gouvernement fédéral a prévu un programme économique de 100 milliards de dollars pour un secteur qui a généré... Excusez-moi, je crois que c'était 101 millions de dollars, alors qu'en fait, Niagara génère à elle seule 2,5 milliards de dollars.
Dans des villes comme Niagara, les visiteurs internationaux sont très importants. Même s'ils représentent environ 25 % de notre base de visiteurs, ils dépensent plus de la moitié de tout l'argent dépensé dans notre secteur touristique. Ces dépenses permettent de soutenir plus de 40 000 emplois qui dépendent d'une industrie touristique forte, ce qui était le cas à Niagara avant la pandémie. C'est pourquoi il est essentiel que nous accueillions à nouveau nos amis, nos invités et nos visiteurs étrangers. Commençons par leur faire vivre une expérience exceptionnelle, rapide et efficace à nos points d'entrée internationaux.
Les gens ne choisiront pas le Canada comme destination de vacances s'ils savent qu'ils devront faire la queue pendant des heures et des heures dans des files stressantes et frustrantes à l'aéroport ou à un poste frontalier. Notre économie souffre déjà de toutes les occasions ratées. Alors que le monde rouvre ses portes à la fin de la COVID‑19 et que d'autres pays lèvent leurs restrictions, le Canada semble coincé dans le passé et paraît complètement déconnecté de la réalité. Par exemple, l'Union européenne et les États-Unis n'obligent plus les passagers à porter le masque à bord des avions et dans les aéroports.
Alors que les pays du monde entier réduisent les formalités administratives et facilitent les déplacements de leurs citoyens, les libéraux à Ottawa continuent d'imposer des mandats désuets et injustifiés, ce qui cause des files d'attente plus longues et une reprise plus lente. Par exemple, les voyageurs entièrement vaccinés qui arrivent au Canada sont toujours soumis à des tests de dépistage aléatoires de la COVID‑19 et, dans certains cas, on ne leur dit même pas qu'ils doivent s'y soumettre, jusqu'à ce qu'ils reçoivent un appel téléphonique automatisé ou un courriel surprise de Switch Health quelques jours plus tard.
C'est arrivé à Kathryn et à sa fille, deux citoyennes de ma circonscription. Le 10 mai, elles ont passé la frontière par Nexus sans incident au pont Blue Water, à Sarnia. Personne ne leur a dit qu'elles avaient été sélectionnées pour subir un test aléatoire ou ne leur en a administré un à leur sortie de leur inspection Nexus. Trois jours plus tard, elles ont reçu de multiples appels téléphoniques et des courriels de Switch Health leur intimant de se soumettre à un test aléatoire d'une journée, sans quoi elles devraient payer des amendes pouvant s'élever à des dizaines de milliers de dollars pour avoir enfreint une ordonnance de la santé publique et se mettre en quarantaine obligatoire. Il est illogique de dire aux gens qu'ils doivent subir un test aléatoire, mais qu'ils doivent attendre que Switch Health le leur envoie par messager pour qu'ils l'effectuent plusieurs jours, voire plusieurs semaines plus tard. En quoi cela protège‑t‑il la santé publique du Canada? Vraiment, l'incompétence du gouvernement n'a pas de limites.
Encore une fois, dans le rapport de la vérificatrice générale, on indique que 177 changements ont été apportés à l'application, madame la présidente.
De nombreux experts ont réclamé que l'on mette fin à ces exigences ridicules. La Chambre de commerce du Canada a demandé que l'on prenne un peu de recul afin d'améliorer la réglementation pour rendre le Canada plus concurrentiel. Le président du Conseil des aéroports du Canada a demandé que l'on élimine les anciens protocoles de santé publique, soulignant que les tests obligatoires produisent des goulots d'étranglement et nuisent à la compétitivité du Canada.
Une fois de plus, c'est un problème lié à la chaîne d'approvisionnement.
Ces exigences étouffent notre industrie touristique, qui a déjà été durement touchée, et ils causent de longs retards pour les Canadiens qui cherchent simplement à faire un voyage après deux longues années de mesures de confinement imposées par le gouvernement.
Ces expériences désagréables que les gens vivent dans nos aéroports et à nos postes frontaliers nuisent à l'économie, à la compétitivité et à la réputation de destination touristique de choix dont le Canada jouissait dans le monde entier. Depuis que le monde a commencé à rouvrir ses portes il y a des mois, le Canada accuse un retard considérable par rapport à ses concurrents du domaine touristique à cause de ces mauvaises politiques du gouvernement fédéral. Ces torts s'étendent partout au Canada, car tous les points d'entrée au pays sont touchés négativement. Cet effet d'entraînement a des répercussions négatives sur toutes les circonscriptions de la Chambre des communes, en particulier sur celles, comme Niagara Falls, dont le tourisme est le principal moteur économique. Nous bénéficions tous d'une industrie touristique prospère, et nous sommes tous perdants lorsqu'elle est faible et chaotique, comme c'est le cas actuellement.
Après deux longues années de fermetures en général, de confinements, de fermetures des frontières et de restrictions rigoureuses sur les voyages imposés par le gouvernement, de nombreuses entreprises touristiques de ma circonscription comptent sur une reprise importante cet été. Malheureusement, en raison des restrictions de voyage et des problèmes aux aéroports et aux frontières, la politique gouvernementale vise à étouffer, au lieu de faciliter, une relance nécessaire de toute urgence de notre économie touristique en 2022. Par leur manque de préparation pour assurer la sécurité des Canadiens et préserver nos intérêts économiques, les libéraux et les néo-démocrates abdiquent leur responsabilité de gouverner.
À mon avis, avant la COVID, le Canada était le meilleur endroit à visiter et où passer des vacances. Nous pouvons le redevenir et nous ne devrions viser rien de moins, mais nous avons beaucoup de travail devant nous et cela commence par l'objectif de cette motion, soit de faire en sorte que le gouvernement fédéral revienne immédiatement aux règles et aux niveaux de service d'avant la pandémie pour les voyages. La région du Niagara a grandement besoin d'une relance de son économie cet été et cela ne se produira tout simplement pas si l'application ArriveCAN et les autres restrictions fédérales en matière de voyage et de santé sont maintenues dans nos aéroports et à nos frontières. Il semble que tout le monde souhaite la relance de l'économie après cette pandémie ainsi qu'un retour à la normale. Tout le monde, sauf le gouvernement libéral-néo-démocrate, mais ce dernier devrait savoir qu'il est encore temps de sauver la saison touristique de 2022 s'il agit rapidement et il devrait commencer par appuyer la motion pleine de bon sens qui est présentée aujourd'hui à point nommé.
Malheureusement, madame la présidente, les partis d'opposition ont voté contre la motion, dont les deux députés libéraux de la région de Niagara.
Cela n'a pas empêché les conservateurs de poser d'autres questions difficiles. En fait, le 2 juin 2022, j'ai posé la question suivante au gouvernement:
Monsieur le Président, le budget de 2022 alloue 25 millions de dollars au maintien de l'utilisation obligatoire de l'application ArriveCAN, mais il ne prolonge pas d'importants programmes de relance pour les entreprises touristiques qui ont toujours besoin d'aide. Le gouvernement a été prévenu que l'application ArriveCAN nuit aux voyages à destination du Canada.
Qu'est‑ce qui est le plus important aux yeux du gouvernement libéral-néo-démocrate: financer l'application ArriveCAN, qui crée un bouchon à nos frontières et dissuade les gens de visiter le Canada, ou éliminer cette application pour favoriser la relance touristique à Niagara et dans l'ensemble du Canada?
Malheureusement, le gouvernement a continué à faire preuve d'obstination.
Le 19 août 2022, le comité des transports a tenu une réunion spéciale. J'ai eu l'occasion de poser des questions au ministre des Transports de l'époque:
Monsieur le ministre, un voyageur canadien a récemment publié le commentaire suivant sur Tripadvisor: « Je rentre du Nevada, où je me suis rendu par un vol en partance de Buffalo. Et je viens de l'Ontario. L'aéroport est une merveille: aucune attente, les points de contrôle de l'Administration de la sécurité dans les transports sont rapides, l'aérogare est d'une propreté impeccable... On peut se rendre rapidement à l'aéroport en voiture. Aucun test de dépistage de la COVID‑19 n'est exigé. Il est facile de franchir la frontière américaine. Les agents demandent au voyageur seulement s'il est vacciné, sans exiger d'attestation (j'ai traversé la frontière à trois reprises ces deux derniers mois, et les formalités ont chaque fois été les mêmes). Au retour par le pont Rainbow, par contre, il y avait une dizaine de voitures devant nous, et il a fallu une éternité pour arriver à la guérite. Je dirais donc à quiconque souhaite éviter l'aéroport Pearson et passer par Buffalo qu'il sera bien avisé de le faire. Cela en vaut la peine. »
Monsieur le ministre, Niagara Falls est la destination récréotouristique la plus prisée au Canada. L'argent des contribuables que Destination Canada dépense sur les marchés étrangers, y compris sur le plus important, celui des États‑Unis, pour vanter nos collectivités frontalières, est une perte sèche, vu les manchettes qui ne cessent de présenter l'aéroport Pearson comme le pire au monde.
Mon collègue vient de le dire. Soixante pays, dont la plupart de nos alliés européens, ont renoncé, dans le transport aérien, à toutes les restrictions liées à la pandémie. Pourquoi [c]e gouvernement continue‑t‑il de s'accrocher à ces restrictions qui ne font que décourager les voyages au Canada?
J'ai dit par la suite:
Chez moi, [plus de] 40 000 personnes travaillent dans le secteur du tourisme, et elles subissent les contrecoups. La COVID nous a fait perdre deux années d'activité touristique. Cette année, si la même chose se produit, c'est de notre faute, et il n'y a personne d'autre à blâmer que le gouvernement libéral. Quand allez-vous agir?
J'ai ensuite posé une autre question au ministre de l'époque:
Qui vous a dit, monsieur le ministre, qu'ArriveCAN n'avait pas d'impact sur les temps d'attente?
J'ai été tellement contrarié par la réponse que j'ai simplement déclaré au ministre des Transports de l'époque:
Monsieur le ministre, Buffalo va organiser un défilé en votre honneur. C'est sa chambre de commerce qui va vous l'offrir.
Enfin, lorsque le gouvernement a agi, j'ai fait une déclaration à la Chambre, le 24 octobre 2022.
Encore une fois, madame la présidente, nous parlons d'une question qui a été soulevée en mai, avant le début de la saison touristique, et le gouvernement n'a pas agi. Il n'a agi qu'une fois la saison touristique terminée. Il ne faut pas oublier que 75 % des revenus du tourisme sont générés sur une période de huit mois et que le gouvernement a empêché ces entreprises de saisir les occasions qu'elles souhaitaient saisir. Elles ne voulaient pas recevoir de l'aide gouvernementale. Elles ne voulaient pas qu'on mette en œuvre des programmes gouvernementaux. Elles voulaient être ouvertes, faire ce qu'elles font le mieux, c'est‑à‑dire accueillir des visiteurs de partout dans le monde.
Comme je l'ai dit, c'est une industrie d'exportation. Dans l'industrie du tourisme, on est passé de 105 à 80 milliards de dollars. L'objectif est maintenant de remonter à 130 milliards de dollars. Que pouvons-nous faire? Cesser d'entraver sa croissance.
Une fois de plus, j'ai dû m'arrêter pour faire une remarque. Nous revenons à 2022. Enfin, lorsque le gouvernement a annoncé qu'il mettait fin aux restrictions, j'ai dit ceci à la Chambre, le 24 octobre:
Moins d'un mois après les élections, les libéraux fédéraux ont jeté l'éponge et ont renoncé à défendre la désastreuse application ArriveCAN. Depuis de nombreux mois, les experts médicaux disent aux députés que l'on aurait dû éliminer ArriveCAN dès le printemps dernier. Au lieu de cela, les libéraux ont maintenu son utilisation obligatoire jusqu'à l'été 2022, écrasant toute chance de reprise économique pour notre secteur touristique, qui est le plus durement touché de tous. Non seulement cette application inutile a gaspillé des dizaines de millions de dollars des contribuables canadiens, mais elle a aussi coûté à notre économie des milliards de dollars en recettes touristiques perdues.
Avant la pandémie, l'industrie canadienne du tourisme était évaluée à 105 milliards de dollars. Aujourd'hui, elle ne vaut guère plus que de 80 milliards de dollars, en grande partie à cause des politiques inefficaces des libéraux face à la pandémie, comme l'utilisation obligatoire d'ArriveCAN.