Madame la Présidente, à écouter parler mon collègue, le secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes, il semblerait que tout va bien et que le gouvernement libéral fait les choses à la perfection. Je me demande d'ailleurs pourquoi la Fondation Nobel ne s'est pas encore penchée sur l'idée d'attribuer l'ensemble des prix Nobel de l'année au Parti libéral formant l'actuel gouvernement, tellement les choses vont bien.
Tout à l'heure, j'ai entendu mon collègue dire à quel point les entreprises se portaient bien au Manitoba et je suis vraiment content de l'apprendre. C'est encourageant.
Au Québec, par contre, on vit une épouvantable pénurie de main-d'œuvre et on a de la misère à trouver des travailleurs. De plus, quand les entreprises se tournent vers l'embauche de travailleurs étrangers pour pourvoir les postes, elles rencontrent des embûches épouvantables. Les retards s'accumulent de plus en plus et ce sont ces entreprises qui sont pénalisées par l'incurie du gouvernement et son laxisme, en particulier en matière d'immigration.
J'ai également entendu mon collègue parler de consensus. Or, les premiers ministres des provinces et du Québec en ont un, sur les transferts en santé: tous demandent de hausser les transferts jusqu'à couvrir 35 % des dépenses. Le problème actuel dans les systèmes de santé est le manque de financement. Le fédéral ne fournit pas sa part et veut plutôt s'ingérer dans la gestion des systèmes de santé, laquelle relève des provinces.
Quand le gouvernement va-t-il comprendre cela? J'attends avec impatience la réaction de mon collègue à ce sujet.