[La députée s'exprime en inuktitut et l'interprétation en anglais de ses propos est traduite ainsi:]
J'aimerais obtenir par écrit une liste des ressources et conseillers inscrits à ce titre. Vous dites que la Société régionale inuvialuit a une liste des intervenants traditionnels. Elle nous serait très utile. Merci.
J'aimerais maintenant vous parler des personnes qui se déplacent pour obtenir des soins médicaux. Quels sont les accords à ce sujet?
J'ai entendu parler d'un aîné qui s'appelle Raymond Ningeocheak. Il est bien connu au Nunavut. Il était à la résidence Embassy West, à Ottawa, et souffrait de démence. Les médecins disaient qu'ils ne pouvaient le retourner à la maison parce qu'il n'y avait pas de soignants spécialisés pour traiter sa condition. La famille a demandé à ce qu'il puisse rentrer chez lui pour vivre ses derniers jours. Elle avait désigné un aidant au sein de la famille, qui pouvait s'occuper de lui selon un certain horaire. Elle avait tout organisé, mais les médecins refusaient quand même la demande. Les membres de la famille ont alors amassé plus de 20 000 $ afin d'obtenir un vol nolisé pour qu'il passe ses derniers jours à la maison. C'est ce qu'il a fait.
Nous savons qu'il est heureux. Il a de bons soignants dans sa famille. Cela nous démontre, à nous et au personnel médical, qu'un aîné qui n'allait pas bien lorsqu'il était loin de chez lui se porte mieux dans un environnement familier.
Comment pouvons-nous faire comprendre que nous sommes capables de prendre soin de nos aînés et de nos malades, qui souffrent encore plus lorsqu'ils sont arrachés à leur terre?