Merci, madame la présidente.
Avec tout le respect que je dois à tous les membres du Comité et à cette étude sur les collectivités intelligentes, je pense que nous pouvons faire venir tous les témoins pour connaître leur expérience. Plusieurs sont venus nous parler et Dieu sait que ce sujet est important, mais la priorité, avant même de penser aux villes intelligentes, devrait être d'entendre les collectivités qui n'ont pas accès présentement à la fibre optique, qui n'ont pas accès à la technologie. Présentement, une multitude de régions au Canada n'ont tout simplement pas accès à cela.
Le ministre a les pleins pouvoirs à cet égard, et il fait ses choix en ce qui a trait aux infrastructures. Un programme de 180 milliards de dollars a été annoncé et on dit que la Banque de l'infrastructure du Canada sera bientôt en place. Nous devrions en savoir un peu plus. Cette banque pourra peut-être même appuyer des projets pancanadiens visant à brancher tout le monde.
La semaine passée, nous avons appris, lors du Congrès de la Fédération canadienne des municipalités, qu'il y aurait une loterie concernant les collectivités intelligentes. Il semble donc que le gouvernement a déjà une bonne idée de ce qu'il veut faire à cet égard.
Je pense que les personnes que nous devrions entendre sont celles qui n'ont pas un tel accès. Que doit faire le gouvernement? Quelle est la recommandation du Comité au ministère des Finances et au gouvernement pour que ce dernier veille à ce que ce soit un service essentiel et à ce que tout le monde y ait accès?
Cela étant dit, je ne veux rien enlever à tout le reste, mais je pense que, comme on dit couramment, nous mettons la charrue avant les boeufs. Il est urgent de brancher tout le monde, partout au Canada, quel que soit l'endroit. C'est là-dessus que nous devrions tabler pour aider l'ensemble des municipalités.
Croyez-moi, Vancouver, Montréal, Toronto, bref, tous les grands centres y travaillent depuis longtemps. Depuis des années, les associations municipales rencontrent des experts de partout dans le monde et s'informent sur les meilleures pratiques. Elles sont déjà en action, elles connaissent les programmes, elles vont cogner aux bonnes portes pour obtenir le financement et mettre en place ces projets. Elles n'ont pas besoin d'une loterie.
Je ne pense pas que nous soyons en avant, je pense même que nous sommes en retard sur elles. Elles sont déjà devant nous.
Nous devrions nous questionner sincèrement, trouver des témoins qui vont faire des recommandations pour aider le gouvernement à prendre les bonnes décisions afin de veiller à ce que tout le monde soit branché.
C'est mon humble opinion sur ce sujet. Je pense que, autrement, nous allons parler pour rien.