Merci, monsieur le Président.
Madame DeBellefeuille, je vous remercie de votre question.
Je profite de l'occasion pour mentionner que, pour la première fois, nous avons inclus dans le tableau de bord le graphique no 6. C'est un tableau qui comprend de l'information sur le nombre de témoins ayant comparu en personne devant les comités. On peut y voir que la tendance a changé au mois de décembre, ce qui s'explique par des raisons assez précises. D'abord, les comités étaient en train d'étudier des projets de loi, ce qui exige souvent la comparution de témoins provenant des ministères. Ensuite, quand les comités se penchent sur les crédits, ce sont souvent des fonctionnaires des ministères qui sont appelés à témoigner devant les comités. Nous avons donc observé une tendance et il sera intéressant de voir dans le prochain tableau de bord si elle se maintiendra ou non.
Pour répondre plus directement à votre question, je dirais qu'il y a plusieurs mesures possibles.
Nous sommes en train d'examiner les invitations envoyées aux témoins. Au début de l'invitation, on offre presque toujours aux témoins le choix de comparaître en personne ou en virtuel. Selon la motion qui a été adoptée à la Chambre le 6 avril 2022, les témoins ont encore ce choix et la décision définitive leur en revient, même si les comités peuvent indiquer à leur greffier qu'ils préfèrent inviter les témoins à comparaître en personne.
Souvent, il y a des raisons qui motivent le choix des témoins. Pour ceux qui se trouvent déjà dans la capitale nationale, il est beaucoup plus facile de se rendre au Parlement pour témoigner. Par contre, pour ceux qui habitent Vancouver ou d'autres endroits, les voyages sont plus longs. C'est un facteur à prendre en compte quand vient le temps de choisir entre aller à Ottawa, qui est toujours une possibilité, ou comparaître à distance.