Monsieur le président, avant d'aller plus loin, est-il possible d'interrompre mon temps de parole? J'aimerais proposer une motion dont l'avis a déjà été déposé. J'aimerais que le Comité se penche sur cette motion et qu'il prenne une décision à son égard aujourd'hui.
Que, étant donné que le gouvernement du Canada n'a pas réussi à protéger les emplois manufacturiers des Québécois et que des centaines de travailleurs de remplacement étrangers viendront au Québec pour travailler à l'usine de Northvolt, et considérant que ces emplois auraient dû être attribués à des Québécois, le Comité s'inquiète du fait que ces travailleurs étrangers pourraient ne pas avoir les compétences linguistiques suffisantes en français pour se conformer aux lois linguistiques en vigueur au Québec. Le Comité demande au ministre des Langues officielles, au ministre de l'Industrie et au lieutenant du Québec de comparaître devant le comité pour discuter de cette question, pendant deux heures chacun.
Je pense qu'il est important que ce comité puisse être le gardien des langues officielles. Considérant que le déclin du français est reconnu au Québec, on doit inclure, dans ces contrats et dans le cadre de ces investissements, des protections pour que la langue française soit respectée et pour qu'elle soit promue auprès de ces travailleurs étrangers. Comme je le disais tout à l'heure, la langue officielle la plus vulnérable est le français. On constate qu'il y a un déclin. Il faut donc se donner les moyens d'arrêter ce déclin, d'inverser la courbe, et de protéger et de promouvoir les deux langues officielles.
Je pense que cette motion est pertinente à la suite de l'entente que le gouvernement a signée. J'invite le Comité à se prononcer. J'espère que mes collègues ont la même sensibilité que moi pour ce qui est des langues officielles et du français au Québec. J'espère que le Comité prendra les mesures nécessaires pour obliger les travailleurs étrangers de remplacement à être sensibilisés à la langue française. C'est une belle occasion de promouvoir la langue de Molière.
Il faudra peut-être, comme on le demande depuis plusieurs jours, voir les contrats. Il y a peut-être des dispositions linguistiques, mais le gouvernement, jusqu'à maintenant, n'a pas voulu rendre publics ces contrats.
Mr. Chair, before going further, is it possible to interrupt my speaking time? I would like to move a motion for which notice was given earlier. I would like the committee to consider the motion and decide on it today.
That given that the government of Canada has failed to protect manufacturing jobs for Quebecers and that hundreds of foreign replacement workers will be coming to Quebec to work at the NorthVolt plant, and considering that these jobs should have gone to Quebecers, the committee expresses its concern that these foreign workers may not have adequate French language skills to comply with language laws in force in Quebec. And, the committee call on the Minister of Languages, the Minister of Industry, and the Quebec Lieutenant to appear before the committee to discuss this matter, for two hours each.
I think it is important that this committee be able to be the guardian of the official languages. Considering that the decline of French is recognized in Quebec, these contracts and investments have to include protections so that French is respected and so that it is promoted among these foreign workers. As I said earlier, the most vulnerable official language is French. We see that there is a decline, so we have to ensure that we have ways to stop the decline, reverse the curve, and protect and promote both official languages.
I think this motion is relevant to what follows from the agreement the government has signed. I urge the committee to take a position. I hope my colleagues feel the same as I do regarding the official languages and French in Quebec. I hope the committee will take the necessary measures to require that the foreign replacement workers be attuned to French. This is a great opportunity to promote the language of Molière.
We may have to see the contracts, as we have been asking to do for several days. They may contain language provisions, but so far, the government has not wanted to make the contracts public.