Madame la Présidente, je suis très heureux d'avoir l'occasion de prendre la parole au sujet des importants progrès accomplis par mon collègue l'honorable député d'Edmonton Mill Woods en matière d'infrastructure, ainsi qu'au sujet de notre plan visant à créer des emplois de qualité, à générer de la croissance économique au pays et à soutenir les Canadiens de la classe moyenne.
Comme mes collègues l'ont dit avant moi, l'infrastructure est un maillon important des efforts de notre gouvernement pour faire croître l'économie. D'ailleurs, c'est pour cette raison qu'un ministre y est dédié. Si on consultait les Canadiens et les Canadiennes, on comprendrait que, après 10 ans de négligence de la part des conservateurs en matière d'infrastructure, il était grand temps d'avoir un ministre dédié aux infrastructures. J'ai traversé le pays pour écouter les Canadiens et les Canadiennes, ce qui s'est peu fait au cours des 10 dernières années. Les gens nous ont félicités et nous ont dit avoir besoin d'infrastructures.
À ce titre, le budget de 2016 contient un plan d'infrastructure qui prévoit des investissements stratégiques et judicieux visant à renforcer l'économie canadienne et à améliorer la vie des Canadiens d'un océan à l'autre. Notre plan vise à accélérer les investissements fédéraux à court terme en fournissant du financement pour des projets de remise en état et de modernisation d'infrastructures publiques. Nous y arriverons en collaborant avec nos partenaires provinciaux et municipaux, qui sont les mieux placés pour cerner rapidement les priorités de financement.
Plus tôt, mon collègue l'honorable secrétaire parlementaire du ministre de l’Infrastructure parlait justement de ce dialogue qui n'a pas eu lieu depuis 10 ans et dans lequel les différents paliers de gouvernement placent l'intérêt des Canadiens et des Canadiennes au centre de leurs préoccupations et de leurs actions.
C'est donc un vent de fraîcheur d'entendre mon honorable collègue parler de cette collaboration renouvelée avec nos homologues provinciaux, municipaux et territoriaux, visant à cibler avec eux l'ensemble des infrastructures dont on a besoin au pays.
Nous acheminons les fonds le plus rapidement possible, afin que les projets puissent commencer immédiatement. J'ai écouté avec énormément d'intérêt mes collègues du NPD qui disaient ne pas vouloir manquer une saison de construction. Les députés de ce côté-ci de la Chambre sont animés par la volonté d'avoir des projets judicieux qui peuvent profiter à l'ensemble des Canadiens et de s'assurer de ne plus manquer de saison de construction, comme cela est arrivé au cours des dernières années.
De plus, nous travaillons davantage en collaboration en vue de réduire tout fardeau administratif inutile et de simplifier le processus d'approbation. D'ailleurs, c'est l'une des choses dont les gens nous ont parlé. Les gens veulent que le gouvernement prenne de nouvelles mesures afin d'éviter les délais comme ceux que l'on a connus au cours des dernières années et d'être efficace lorsqu'il s'agit de donner aux Canadiens et Canadiennes d'un océan à l'autre les infrastructures dont ils ont tant besoin.
Mon collègue a fait un commentaire fort intéressant. Il a parlé d'investir non seulement dans nos régions urbaines, mais aussi dans nos collectivités rurales et semi-urbaines. J'ai le privilège de représenter la circonscription de Saint-Maurice—Champlain, une circonscription plus grande que la Belgique. Alors, lorsqu'on parle d'infrastructure, les gens de chez nous comprennent ce que cela veut dire.
Pour profiter de l'économie du XXIe siècle et être entrepreneur, on a besoin d'infrastructures. Je me mettrai peut-être en porte-à-faux avec mon collègue du NPD, mais au XXIe siècle, les gens ne parlent pas seulement de ponts et d'autoroutes, on parle aussi d'infrastructures digitales. C'est pourquoi notre gouvernement a investi 500 millions de dollars pour connecter nos collectivités, afin qu'elles puissent elles aussi participer à l'économie d'aujourd'hui.
L'affectation du gouvernement du Québec au titre du Fonds pour l'infrastructure de transport en commun s'élève à 923 710 000 $, une somme fort importante. Le financement sera réparti de façon à ce que chaque réseau de transport en commun reconnu reçoive un montant minimal de base de 50 000 $. Le reste des fonds sera réparti en fonction du nombre d'usagers de chaque réseau de transport en commun.
L'affectation du gouvernement du Québec au titre du Fonds pour l'eau potable et le traitement des eaux usées s'élève à 363 774 400 $.
Ce fonds soutiendra principalement les investissements qui répondent aux priorités immédiates en matière d'eau potable et d'eaux usées afin de soutenir un environnement plus sain et plus propre dans nos collectivités.
Qu'on me laisse par contre revenir sur ce que nous avons entendu des Canadiens et des Canadiennes. J'ai eu l'occasion, et même le privilège, d'aller entendre les Canadiens de Moncton à Yellowknife pour justement comprendre, au cours de la phase prébudgétaire, ce que les Canadiens voulaient de nous pour s'assurer d'avoir de la croissance économique au pays. Dans ma tournée, j'ai aussi eu la chance de rencontrer le ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, à Edmonton. J'ai vu combien c'était un homme respecté dans sa communauté. Il a parlé ici, devant la Chambre, de son passé, de son historique, qui fait de lui un grand ministre de l'Insfrastructure qui comprend bien l'intérêt des collectivités parce qu'il en a vécu l'expérience. Il a été conseiller municipal et chauffeur d'autobus. C'est un homme qui comprend, un homme d'une intégrité qu'on ne peut mettre en doute ici, dans cette Chambre. C'est un homme qui travaille pour sa communauté.
Qu'on me laisse dire ce que les Canadiens et les Canadiennes nous ont dit. Je sais que du côté conservateur on essaie de ramener cela à un petit débat. Or nous sommes ici à la Chambre pour regarder les grands débats de notre société. Quel est le grand débat de notre société aujourd'hui? Lorsque nous sommes allés partout au pays, les gens nous ont demandé de les aider, eux et leur famille, et de faire croître l'économie. Alors au chapitre d'aider les familles, le gouvernement a livré la marchandise. La première chose que nous avons faite, c'est réduire l'impôt pour la classe moyenne, depuis le 1er janvier de cette année. La deuxième chose, c'est introduire la mesure sociale la plus importante depuis l'universalité des soins de santé au pays. L'Allocation canadienne pour enfants va permettre de sortir des centaines de milliers d'enfants de la pauvreté, d'aider neuf familles sur dix au Canada et rendre cela plus simple. C'est cela que les Canadiens nous avaient demandé, de leur donner une prestation qui serait non imposable et, justement, de soutenir l'économie.
J'aimerais revenir à la question des infrastructures parce que, lorsque les gens nous demandaient de faire croître l'économie, ils nous parlaient d'infrastructures. La première chose que nous avons faite, c'est d'annoncer dans le dernier budget un montant historique de 120 milliards de dollars en investissements en infrastructures. Pourquoi? C'est simple, c'est parce qu'il y a eu un désinvestissement historique de la part des conservateurs en infrastructures, et nous avons été obligés de faire du rattrapage parce que nous croyons, comme l'ensemble des députés de la Chambre, que les infrastructures vont permettre justement aux Canadiens et aux Canadiennes d'avoir la croissance économique dont ils ont besoin.
Lorsqu'on parle d'infrastructures, le ministre a été judicieux. Il comprend bien les infrastructures. Il a décidé de procéder en deux phases. D'abord, dans la première phase de 11,9 milliards de dollars, un montant de 3,4 milliards de dollars sera investi dans le transport public. Pourquoi? C'est parce que nous avons besoin, dans nos grands centres urbains, entre autres, de pouvoir déplacer les gens et les biens de façon plus rapide. Je vais donner un exemple concret. Lorsque j'étais à London, en Ontario, j'ai eu l'occasion de rencontrer des gens de la communauté qui nous parlaient d'un problème. La ville s'est tellement étendue qu'il n'y a plus de lien pour amener les gens qui habitent d'un côté de la ville vers l'autre côté de la ville, là où se trouvent des emplois. Alors imaginons: en 2016, on a un problème d'infrastructures justement dans une ville où on n'est pas capable d'amener les travailleurs qui veulent travailler du côté de la ville où on offre les emplois et où on est en pénurie de main-d'oeuvre. On peut imaginer combien ce besoin-là en infrastructures se fait sentir.
Il y a un coût économique à tout cela, un coût au fait que les gens, par exemple, passent deux heures par jour dans leur voiture pour se déplacer dans nos centres urbains. C'est pour cela que nous avons fait des investissements historiques. Pour parler des investissements qui ont été faits par mon collègue le ministre, alors qu'il ne me reste qu'une minute, je vais donner quelques exemples concrets. De l'autre côté, on parle beaucoup d'inaction, mais je vais dire à quoi ressemble l'action d'un gouvernement.
Depuis qu'il a entrepris son mandat, le ministre de l'Infrastructure et des Collectivités a déjà fait des investissements, dont voici des exemples.
À Yellowknife, nous avons investi 14,8 millions de dollars dans une infrastructure à large bande. À Saskatoon, nous avons déjà investi près de 15 millions de dollars dans la promenade Boychuck et l'échangeur de l'autoroute 16. Pour ce qui est de Sudbury, nous avons investi jusqu'à présent 26,7 millions de dollars dans le projet de prolongement de la promenade Maley.
Passons à Halifax, une ville aimée de tous les députés. On a annoncé la construction d'un terminal d'autobus de la promenade Lacewood, où 6 millions de dollars ont déjà été investis.
Je vais conclure avec la ville de Québec, puisque je viens de cette province, où on a annoncé un financement de 11,2 millions de dollars pour l'achat de 32 minibus hybrides par le Réseau de transport de la Capitale. Voilà ce qu'est un gouvernement responsable.