Madame la présidente, je remercie mon collègue de Saint‑Hyacinthe—Bagot, qui a été très réceptif et très impliqué dans notre conversation lorsque j'ai tenté de le convaincre de voter pour moi lors de l'élection à la présidence. Comme on l'a vu, je n'ai pas été élu. J'accepte la situation car, en politique, il faut gérer nos déceptions. C'est ce que j'ai fait la semaine passée et je commence enfin à avaler la pilule.
Pour ce qui est des solutions, il faut toujours se trouver un pouvoir de négociation. Présentement, j'ai l'impression que le Canada est à genoux devant les États‑Unis. Le Canada n'est pas en position de négocier. Il est toujours en train de quémander de l'aide à l'international et c'est gênant. Tout à l'heure, un collègue du Bloc québécois mentionnait que le Canada était de retour. En fait, le Canada ne fait que reculer au lieu d'avancer. C'est ce qui est insécurisant.
On parlait tantôt d'un accord de partenariat avec différents pays. C'est le gouvernement conservateur qui avait mis cela en place et les ficelles ont été attachées à l'arrivée du gouvernement libéral. Toutefois, le modèle avait été élaboré par le gouvernement conservateur. C'est une bonne chose et je remercie le gouvernement libéral de continuer dans ce sens, parce qu'il est important d'avoir des clients et un bon réseau sur le plan économique.
Il faut trouver la solution. Je n'ai pas la science infuse, mais j'ai donné une piste de solution. Je veux travailler avec tous les parlementaires dans l'intérêt de l'économie canadienne.