Monsieur le Président, ce qui s'est passé à la Chambre la semaine dernière est honteux: la présentation d'un nazi comme héros, d'une personne contre laquelle nos anciens combattants se sont battus et qui faisait partie d'une division des SS qui a massacré des Juifs et des Polonais.
Ce qui est tout aussi honteux, c'est l'incapacité du premier ministre à réaffirmer sa détermination à combattre et à dénoncer le fascisme et le nazisme qui sévissent parmi nous. N'oublions pas que 1,1 million de Canadiens se sont battus et que 97 000 d'entre eux ont été tués ou blessés en combattant avec nos alliés afin de libérer le monde des nazis. N'oublions pas non plus que nous sommes un pays qui a refusé d'admettre des réfugiés juifs fuyant le nazisme dans les années 1930, mais qui a admis des combattants nazis membres des SS dans les années 1950.
Alors que le Canada et le monde assistent à la montée du néonazisme et du fascisme, le premier ministre ne dit rien. Comme l'a dit Santayana: « Ceux qui ne peuvent se rappeler le passé sont condamnés à le répéter. »
Au nom des victimes du nazisme, des Juifs, des Polonais, des progressistes, des membres de la communauté LGBTQ, des Roms et de millions d'autres personnes, souvenons-nous et tirons des leçons de l'histoire. Jamais plus.