Bonjour, mesdames et messieurs. Je vous remercie de me donner l'occasion de faire le point sur la modernisation de l'Accord de libre-échange Canada-Ukraine, ou l'ALECU, et de discuter d'autres questions relatives à la crise actuelle en Ukraine.
Comme vous le savez, les négociations sur la modernisation de l'accord ont été lancées le 27 janvier de cette année. Les représentants canadiens et ukrainiens étaient prêts à tenir un premier cycle de négociations. Toutefois, parce que les dirigeants russes ont décidé d'envahir l'Ukraine à la fin de février, nos pourparlers commerciaux ont été interrompus et il est peu probable qu'ils reprennent à court ou à moyen terme. Lorsque les Ukrainiens seront prêts, nous serons disposés à travailler avec eux.
Dans l'intervalle, le Canada continue de manifester son soutien et sa solidarité à l'égard de l'Ukraine. Notre priorité est de lui fournir de l'aide militaire, humanitaire et financière. À la suite de l'invasion lancée par la Russie, le Canada a autorisé une aide militaire de plus de 160 millions de dollars à l'Ukraine sous forme d'équipement létal et non létal. Nous avons appuyé la résilience économique de l'Ukraine en lui consentant jusqu'à 620 millions de dollars en prêts.
En outre, le Canada a accordé 145 millions de dollars pour soutenir l'intervention humanitaire en Ukraine et dans les pays de la région, dont la totalité a été versée à des partenaires expérimentés de l'ONU, de la Croix-Rouge et d'ONG.
Le Canada demande aux dirigeants russes de mettre fin à leur guerre brutale contre l'Ukraine, de retirer tout le matériel militaire et les troupes du territoire souverain de l'Ukraine et de s'engager dans la diplomatie de bonne foi. Nous demandons à la Russie de respecter ses obligations en vertu du droit humanitaire international.
Nous déplorons le meurtre insensé de civils innocents en Ukraine. Les images et les rapports qui nous parviennent sur les opérations menées par les forces russes à Boutcha sont ignobles et profondément honteux. Nous soutenons fermement les efforts visant à ce qu'elles soient tenues pleinement responsables de ces atrocités.
Au début de mars, le Canada et un certain nombre de ses partenaires ont saisi la Cour pénale internationale de la situation en Ukraine. Cette mesure faisait suite à de nombreuses allégations selon lesquelles les forces russes avaient commis des crimes internationaux, notamment des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. Malheureusement, ces allégations n'ont fait que se multiplier depuis que la CPI a été saisie de la situation.
Le Canada appuie pleinement les enquêtes qui sont en cours au Conseil des droits de l'homme des Nations unies et à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe concernant les droits de la personne et les répercussions humanitaires de l'invasion russe.
Depuis le 24 février, nous avons imposé une série de sanctions économiques en étroite coordination avec nos alliés et nos partenaires internationaux. Parmi un large éventail de mesures, y compris celles qui visent des secteurs présentant une importance stratégique pour la Russie, le Canada a sanctionné plus de 700 personnes et entités en Russie, au Bélarus et en Ukraine.
Le Canada a également cessé la délivrance de nouvelles licences d'exportation et de courtage vers la Russie de marchandises et de technologies militaires, stratégiques et à double usage contrôlées, et a annulé des licences délivrées antérieurement.
Le Canada a fortement décrié l'agression militaire de la Russie et s'est engagé à prendre les mesures nécessaires pour protéger ses intérêts essentiels en matière de sécurité. À l'OMC, par exemple, le Canada a été le premier pays à retirer la Russie et le Bélarus du traitement tarifaire de la nation la plus favorisée. La Russie et le Bélarus ne bénéficient plus d'un accès préférentiel au marché canadien, et la plupart des importations en provenance de ces pays sont maintenant assujetties à un taux tarifaire général de 35 %. Le Canada a également soutenu une déclaration à l'OMC indiquant que l'on considère que le processus d'adhésion du Bélarus à l'OMC est interrompu.
Il y aura d'autres annonces dans les jours à venir.
Le Canada soutient le peuple ukrainien courageux et résilient qui continue de défendre une Ukraine indépendante et souveraine. Les Ukrainiens méritent de vivre en paix.
Merci, madame la présidente.
Good afternoon, committee members. Thank you for the opportunity to provide an update on the status of the modernization of the Canada-Ukraine Free Trade Agreement, or CUFTA, as we call it, and to discuss other matters pertinent to the current crisis in Ukraine.
As you know, modernization negotiations were launched on January 27 of this year. Canadian and Ukrainian officials were prepared to hold the first round of negotiations; however, due to the Russian leadership's decision to invade Ukraine in late February, our trade talks were informally paused and are unlikely to resume in the near to mid term. When Ukraine is ready, we will be willing and able to engage with them.
In the meantime, Canada continues to demonstrate its support for and solidarity with Ukraine. Our priority is to provide Ukraine with military, humanitarian and financial assistance. Following Russia's invasion, Canada has authorized more than $160 million in military aid to Ukraine for lethal and non-lethal equipment. We have backstopped Ukraine's economic resilience with offers of up to $620 million in loans.
In addition, Canada has allocated $145 million to support the humanitarian response in Ukraine and regional countries, all of which has been allocated to experienced UN, Red Cross and NGO partners.
Canada calls on the Russian leadership to stop its brutal war against Ukraine, withdraw all military equipment and troops from Ukraine's sovereign territory and turn to good-faith diplomacy. We call on Russia to uphold its obligations under international humanitarian law.
We deplore the senseless murder of innocent civilians in Ukraine. The images and reports of what Russian forces carried out in Bucha are vile and deeply shameful. We strongly support efforts to ensure full accountability for those atrocities.
In early March, Canada and a number of our partners referred the situation in Ukraine to the International Criminal Court. This action followed numerous allegations that Russian forces had committed international crimes, including war crimes and crimes against humanity. Sadly, these allegations have only become more numerous since the referral.
Canada fully supports ongoing investigations at the United Nations Human Rights Council and the Organization for Security and Co-operation in Europe on the human rights and humanitarian impacts of Russia's invasion.
Since February 24, we have imposed a series of economic sanctions in close coordination with our allies and international partners. Among a wide range of measures, including those that target sectors of strategic importance to Russia, Canada has sanctioned over 700 individuals and entities in Russia, Belarus and Ukraine.
Canada has also stopped the issuance of new permits for the export and brokering of controlled military, strategic and dual-use goods and technology to Russia, and cancelled previously issued permits.
Canada has strongly decried Russia's military aggression and has committed to taking actions necessary to protect our essential security interests. At the WTO, for example, Canada was the first country to withdraw the most favoured nation treatment for imports from Russia and Belarus. Russia and Belarus no longer have preferential access to the Canadian market, and most imports from those countries are now subject to a general tariff rate of 35%. Canada has also supported a statement at the WTO, indicating that it considers the accession process of Belarus at the WTO to be terminated.
Further announcements are coming in the days ahead.
Canada supports the brave and resilient Ukrainian people who continue to defend an independent and sovereign Ukraine. They deserve to live in peace.
Thank you, Madam Chair.