Merci, madame la présidente.
Je tiens à remercier Mme Gabriel de son témoignage.
En ce début d'étude, je tiens à dire que vous brisez la glace, madame Gabriel. Ces débuts d'étude sont d'ailleurs très stimulants, parce qu'on sait qu'on entendra des témoins de partout, qui fourniront chacun un point de vue différent.
Je suis ici au Comité en remplacement de ma collègue Marilène Gill, et je suis toujours heureuse d'y participer.
Ma circonscription regroupe le Nord du Québec. Elle représente 800 000 kilomètres carrés, donc la moitié du Québec. On y retrouve plusieurs Cris, Inuits et Anishinabes, ainsi que plusieurs communautés autochtones. Dans ma circonscription, il y a des problèmes de sécurité alimentaire et des taux de suicide en Eeyou Istchee, sans compter les changements climatiques, ce qui apporte des changements aux modes ancestraux et beaucoup d'isolement.
Il y a aussi beaucoup de problèmes liés au transport, autant terrestre qu'aérien. Je tiens à ajouter qu'il ne faut pas oublier de parler des femmes disparues et assassinées, et que les appels à l'action ne progressent pas beaucoup.
Les questions autochtones m'interpellent particulièrement en raison de ce que je viens de vous expliquer. Même si les enjeux sont différents dans votre communauté, l'éloignement pèse toujours très lourd dans ma région, comme je le disais. Il y a des difficultés liées aux coûts de la construction, aux transports et aux matériaux.
J'aimerais que vous me disiez quels sont les problèmes que vous vivez actuellement et que vous n'avez pas eu l'occasion de mentionner plus tôt.