Merci, monsieur le président. J'aimerais effectivement intervenir sur le même sujet.
Nous pouvons attendre que les analystes proposent certaines recommandations, mais il reste que nous sommes devant un fait accompli: une décision a été prise.
Pour ma part, à mon bureau, j'ai rédigé une lettre dans les deux langues. J'aimerais que nous écrivions autant à la ministre des Finances, Mme Freeland, qu'à la ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, Mme Bibeau, concernant le fait que des certificats d'exportation visant les produits ukrainiens ont été accordés le jour après que nous avons terminé notre étude. À défaut d'employer d'autres qualificatifs, je dirais que c'était une très grande surprise pour moi. Peut-être que je suis trop nouveau dans le monde des comités de la Chambre, mais, quand on a ce genre de comité, normalement, c'est pour s'informer et prendre en considération l'ensemble des facteurs.
La lettre que nous avons préparée contient quelques recommandations, bien qu'elles ne soient pas si larges que cela, puisque nous sommes devant un fait accompli, c'est-à-dire que des certificats d'exportation ont déjà été accordés par l'Agence canadienne d'inspection des aliments. Je vais quand même déposer la lettre, et j'aimerais qu'elle soit acheminée à la ministre des Finances et à la ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire dans les meilleurs délais.
Je comprends que cela peut se faire aussi à notre retour, à la fin janvier, mais il serait pertinent que nous traitions de ce dossier tout de suite, alors que c'est frais dans la tête de tout le monde. Nous avons reçu des témoins à la fin novembre, il y a moins de deux semaines.
Je peux transmettre des copies de la lettre à la greffière. Je ne sais pas si vous voulez en prendre connaissance et en discuter, mais il serait pertinent que le Comité signifie son point de vue aux deux ministres.