Merci, monsieur le président. Je voudrais questionner d'abord Mme Pégeot.
Je vous remercie de votre participation. Vous avez souligné la nécessité de clarifier les catégories de vols, qui sont énumérées dans l'article 86.11 de la Loi sur les transports au Canada. Comme vous l'avez dit, elles sont au nombre de trois. Une grande partie du comportement des transporteurs découle d'une faille dans cet article, qui leur permet d'attribuer presque tous les problèmes entraînant des retards ou des annulations à un défaut de sécurité. Dans un avion en plein vol transportant des centaines de passagers, il est certain que beaucoup de choses dépendent de la sécurité.
La démarche de l'Union européenne est très différente. Elle range les perturbations dans seulement deux catégories. Une pour les perturbations ordinaires, celles que le transporteur aurait pu éviter grâce à la diligence raisonnable, comme rassembler un équipage suffisant, un nombre suffisant d'avions, assurer leur maintenance convenable. L'autre pour les circonstances extraordinaires, comme le terrorisme ou les défauts de fabrication signalés par l'avionneur.
Pourquoi le Canada a‑t‑il...? Ce n'est peut-être pas la question à poser à l'Office, parce que tout ça remonte à l'origine du Règlement, mais croyez-vous qu'il serait plus fécond pour nous d'adopter la classification simplifiée à deux catégories de l'Union européenne? Elle est considérée comme détentrice de l'étalon de référence des règlements sur la protection des passagers aériens.
Voilà la question que je vous pose et que je poserai peut-être aux fonctionnaires de Transports Canada.