Merci, monsieur le président.
Je vous salue de loin, chers collègues.
Je remercie tout d'abord la vérificatrice générale et son équipe, à qui je souhaite une bonne année.
J'aimerais soulever un point qui est peut-être important dans le cadre de la rencontre d'aujourd'hui. Lors de la publication du rapport de la vérificatrice générale, des commentaires de la ministre du Revenu national ont un peu démenti les chiffres qui avaient été développés, étudiés et présentés ensuite par la vérificatrice générale.
Je voudrais relire très rapidement ce qui avait été dit à la Chambre et qui va comme suit:
Monsieur le Président, l'Agence n'est pas d'accord avec le calcul de la vérificatrice générale concernant les bénéficiaires inadmissibles à la subvention salariale. Les vérifications réelles de l'Agence indiquent que la conformité aux subventions était élevée et que le chiffre de la vérificatrice générale est exagéré. Ce n'est pas la faute de la vérificatrice générale; nous savons tous qu'elle a été pressée par l'opposition à produire ce rapport.
Dans ce contexte, il y a des critères d'admissibilité. Une agence, un gouvernement efficace est en mesure de déterminer le nombre de personnes qui ont eu droit à la subvention et le nombre de celles qui n'y ont pas eu droit. C'est ce qui a été fait ailleurs dans le monde. Aux États‑Unis, on a réussi à déterminer le nombre de personnes et le montant du trop-perçu. C'est également le cas du Royaume‑Uni, où l'on a pu estimer le nombre de personnes qui avaient reçu des sommes en trop. Je trouve absolument incroyable que l'on ait, au Canada, deux versions de l'histoire. La question, ici, est de nature quantitative, et non qualitative, ce qui ne laisse aucune place à l'interprétation. Les critères sont stricts.
Voici donc ma première question, madame la vérificatrice générale. Comment expliquez-vous qu'aujourd'hui, en janvier 2023, on ne sache toujours pas établir le nombre de personnes et d'entreprises qui ont reçu des subventions en trop?