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2023-11-29 16:01 [p.19217]
Monsieur le Président, les verts sont d'accord pour que le résultat du vote précédent s'applique et ils voteront non.
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2023-11-23 14:00 [p.18919]
Madame la Présidente, il y a à peine 24 heures, nous nous sommes réunis dans cette enceinte, secoués par la nouvelle d'une explosion sur le pont Rainbow qui pouvait être un acte de terrorisme. Nous étions inquiets. Le premier ministre nous a dit qu'il était temps de poser des questions afin de comprendre ce qui s'était passé.
Le mot « terrorisme » était dans l'air, et certains ont tenté d'en tirer un avantage partisan en s'emparant de ce mot et en essayant de marqué des points pour leur candidat républicain aux élections présidentielles…
Des voix: Oh, oh!
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2023-11-23 14:01 [p.18919]
Madame la Présidente, il y a exactement 24 heures, nous entrions à la Chambre, secoués par la nouvelle d'une explosion sur le pont Rainbow diffusée à la télévision et à la radio. Des allusions au terrorisme étaient dans l'air, des accusations aussi. Nous ne savions pas grand-chose, mais, alors que nous étions réunis à la Chambre, j'ai été heureuse d'entendre le premier ministre dire qu'il cherchait à obtenir des réponses et que les autorités tentaient de découvrir ce qui s'était passé.
Pendant ces moments où la possibilité d'un acte terroriste n'était qu'une rumeur, certains ont choisi de s'emparer de ce mot pour en tirer un avantage partisan. Je parle ici, bien sûr, de M. Ramaswamy, candidat à l'investiture républicaine en vue de la présidentielle américaine. Une fois de plus, il a attisé le mécontentement aux États-Unis en faisant une fausse accusation de terrorisme et en blâmant le Canada.
Alors que nous sommes réunis à la Chambre aujourd'hui, soyons conscients de l'importance et de la sagesse des dirigeants qui attendent d'avoir des réponses et qui cultivent le calme, la paix, la compassion et la justice, comme nous devons tous le faire.
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2023-11-22 15:23 [p.18851]
Monsieur le Président, imaginons l'horreur, le cauchemar de devoir quitter son chez-soi avec un nouveau-né en pleurs sur la banquette arrière, et de devoir trouver son chemin à travers la fumée qui rend la visibilité presque nulle afin d'échapper aux flammes. C'est la situation qu'ont vécue des milliers de résidants des Territoires du Nord‑Ouest, l'été dernier. Or, compte tenu de l'inaction en matière de lutte contre les changements climatiques et du manque de financement pour les infrastructures essentielles dans le Nord, les collectivités canadiennes devront faire face à ce genre de situation plus souvent.
Quand le premier ministre va-t-il donner suite à ses engagements par rapport aux infrastructures essentielles, notamment en ce qui concerne les capacités d'évacuation et de lutte contre les incendies dans le Nord?
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2023-11-22 15:52 [p.18854]
Monsieur le Président, c’est un honneur pour moi de prendre la parole aujourd’hui pour présenter une pétition de citoyens de Saanich—Gulf Islands et de plusieurs autres personnes qui s’inquiètent énormément du sort des forêts anciennes. Il s’agit de la pétition électronique 4277, qui compte près de 2 000 signataires. Les pétitionnaires demandent que des mesures soient prises pour protéger les forêts anciennes et soulignent que la Loi sur les espèces en péril prévoit la protection des écosystèmes et des habitats des espèces considérées comme menacées.
Les pétitionnaires soulignent que ces espèces sont particulièrement menacées par l’exploitation industrielle des forêts anciennes. La pétition décrit en détail les types particuliers d’espèces de la liste bleue que l’on ne trouve que dans les forêts anciennes de cyprès jaunes et de thuyas géants de haute altitude, ainsi que certains types de lichen.
La solution proposée par les pétitionnaires est que le gouvernement du Canada, au moyen d'outils existants tels que la Loi sur les espèces en péril, prenne des mesures pour protéger les espèces rares de lichen qui jouent un rôle important dans les écosystèmes, et qu'il exige immédiatement que la Colombie‑Britannique respecte et applique les mesures de protection pour ces espèces partout sur les terres de la Couronne.
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2023-11-21 15:46 [p.18813]
Monsieur le Président, nous étudions le projet de loi C‑52 à l'étape de la deuxième lecture. Dans son titre, le projet de loi fait référence au transport de passagers, mais il ne s'applique, comme nous le savons, qu'au transport aérien et à certaines formes de transport maritime. Le transport ferroviaire de passagers est constamment négligé au Canada.
Maintenant que nous sommes à l'étape de la deuxième lecture, mon collègue serait-il d'accord pour que le comité traite spécifiquement de la question du bruit des aéronefs et des avions à réaction, de même que de ses effets sur les circonscriptions de l'ensemble du pays?
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2023-11-21 18:09 [p.18832]
Monsieur le Président, je remercie tous mes collègues à la Chambre. Après avoir pris connaissance de cet important énoncé économique de l'automne et comme plusieurs de mes collègues de l'opposition, en particulier le député d'Elmwood—Transcona, je suis déçue. L'occasion que nous avons de faire des choses importantes et urgentes est en ce moment ignorée, oubliée. Pourquoi? Je ne comprends pas. Comme les autres députés l'ont déjà dit, nous en avons pourtant la capacité. Une bonne position fiscale nous permet de le faire, mais c'est ignoré.
Nous sommes déçus que cet énoncé économique de l'automne ne prévoie pas plus de mesures en réaction aux crises urgentes qui affligent les Canadiens dans les domaines des soins de santé, du logement, de l'abordabilité et, surtout, de la crise climatique, qui nous coûte cher à bien des égards. L'énoncé économique de l'automne mentionne que l'une des raisons pour lesquelles le prix des aliments augmente est le fait que de multiples phénomènes météorologiques extrêmes ont entraîné la perte de récoltes. Évidemment, l'invasion de l'Ukraine par Poutine a également fait monter le prix de l'énergie.
Cela dit, l'une des principales raisons de la hausse du prix des aliments est que les phénomènes météorologiques extrêmes entraînent une baisse de la production agricole dans les greniers du monde. En effet, les endroits qui produisaient beaucoup de nourriture en produisent maintenant moins. Il y aurait eu moyen de mettre à profit cette période d'austérité pour améliorer notre bilan en matière de lutte contre les changements climatiques.
C'est peut-être ma dernière chance d'aborder en profondeur la situation climatique avant de ne plus pouvoir prendre la parole en cet endroit. Ce n'est pas en raison d'un problème de santé, mais plutôt parce que nous ne pouvons participer par vidéoconférence depuis l'étranger. Je ne pourrai donc pas participer à distance depuis la COP 28, qui se tiendra à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre. En général, elle dépasse le calendrier prévu, alors elle durera peut-être jusqu'au 13 décembre.
Le gouvernement du Canada devrait vraiment profiter de ce moment pour faire un examen de conscience. D'habitude, nous limitons nos comparaisons aux autres pays du G7, parce que le Canada a le pire bilan du G7 au chapitre de la lutte contre les changements climatiques. Toutefois, les Nations unies viennent de publier, à la veille de la COP 28, un rapport dans lequel elles évaluent le bilan et le rendement de tous les pays du monde en matière de climat, ainsi que l'écart entre les beaux discours et les mesures concrètes. Or, de tous les pays du monde, et pas seulement du G7, le Canada affiche le pire bilan. C'est horrible. Selon le « Rapport 2023 sur l'écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions » des Nations unies, il existe un écart de 27 % entre les promesses et la réalité au Canada. C'est le plus grand écart. Viennent ensuite les États-Unis, avec un écart de 19 %, puis la Corée du Sud, avec un écart de 18 %, et le Royaume‑Uni, avec un écart de 11 %. Quant aux pays du monde en développement, que l'ONU appelle le G20, ils ont tous un écart de 4 %.
À quoi correspondent ces écarts? Les engagements que nous avons pris à Paris en 2015, qui sont juridiquement contraignants, ne visaient pas une cible particulière de réduction de x % d'ici l'année x, parce que le gouvernement libéral nouvellement élu en 2015 a maintenu la cible fixée par le gouvernement Harper en mai 2015. La cible était peu ambitieuse, mais elle n'a pas été remplacée avant 2022. Par conséquent, cette cible peu ambitieuse a été maintenue pendant sept ans. Or, les libéraux ne sont même pas près d'atteindre cette cible trop timide établie par le gouvernement conservateur précédent.
On entend souvent à la Chambre que le Canada n’a jamais atteint un seul de ses objectifs en matière de lutte aux changements climatiques, mais je serai encore plus précise: nous n’avons jamais même été dans la bonne direction. Quand on dit que le Canada a raté la cible, cela donne l'impression que c'est comme si on jouait aux fléchettes et qu'on manquait le centre de la cible de peu. Or, si on jouait aux fléchettes, le barman ferait mieux de se cacher derrière son comptoir, parce que nous n'avons jamais même visé dans la bonne direction. Quand le Canada promet de réduire ses émissions, elles augmentent.
Ce qu'on vise avec l'Accord de Paris, c'est de préserver la civilisation mondiale. Nous en avons eu l'occasion dans les années 1980 et 1990, comme en a parlé mon collègue le député d'Elmwood—Transcona. Son père, l'honorable Bill Blaikie, siégeait à la Chambre et était le porte-parole du NPD en matière d'environnement lorsque je l'ai rencontré pour la première fois, dans les années 1980. Il parlait du réchauffement climatique et de ce que nous devions faire pour éviter de perdre nos glaciers et empêcher le réchauffement de l'ensemble de la planète. Nous avons eu l'occasion d'éviter tout cela, mais maintenant, il n'est plus possible de dire que nous pourrions éviter la crise climatique.
Notre dépendance aux combustibles fossiles et notre cupidité profitent aux grandes pétrolières, qui affirment être au courant des enjeux scientifiques, mais qui refusent d'en parler parce que tout ce qui leur importe, c'est de générer des profits pour les actionnaires. Or, les lois ne sont pas adéquates. Au Canada, la loi exige que les sociétés pensent à d'autres choses et que les administrateurs tiennent compte de tous les intervenants. Soit dit en passant, les générations futures devraient être prises en compte, mais nous avons perdu, au cours des dernières décennies, les occasions que nous avions autrefois d'éviter les changements climatiques et le réchauffement de la planète en raison de la cupidité, de la dépendance aux combustibles fossiles et de la détermination à développer ceux-ci et à continuer de verser des tonnes d'argent aux plus riches de ce monde. La classe des milliardaires a une priorité que nous ne comprenons pas quand on la compare à celle que sont nos enfants et nos petits-enfants.
Nous avions l'occasion de prêter attention à ce rapport des Nations unies à la veille de la COP 28 et d'en refléter l'urgence dans cet énoncé économique. Nous avons également laissé passer cette occasion. Je suis toujours partagée entre la colère et le chagrin. Comment puis-je encore en parler à mes enfants? Combien de nos enfants ne veulent pas avoir d'enfants à cause de ce qu'ils voient dans ce monde? La ministre des Finances avait la possibilité de réduire les coûts.
On doit utiliser les ciseaux verts. Il faut réduire les coûts et économiser des milliards de dollars qui sont actuellement partagés seulement entre les entreprises d'énergies fossiles.
Cet énoncé économique de l'automne dit qu'on doit faire une gestion budgétaire responsable. En même temps, on continue de donner des fonds, des subventions de milliards de dollars aux énergies fossiles. Pourquoi ne pas arrêter le projet de l'oléoduc de Trans Mountain de 31 milliards de dollars utilisés contre les droits des peuples autochtones, contre l'avenir de nos enfants et de nos propres petits-enfants?
Nous pourrions réduire les coûts et disposer de plus d'argent pour les choses dont le gouvernement dit se préoccuper: le logement abordable, la réduction des coûts pour les Canadiens et la réduction des coûts des incendies de forêt d'un bout à l'autre du pays. J'ai noté une référence dans l'énoncé économique d'automne, à la page 7, au sujet de l'évolution de l'activité économique mondiale et de la contraction de l'économie canadienne. On peut y lire que « cette baisse [est] en partie attribuable à des facteurs temporaires, comme une saison record de feux de forêt ». Je ne pense pas que ce soit si temporaire que cela.
Nous n'avons pas atteint une nouvelle normalité. Certains tentent d'utiliser ce genre de formules. Nous vivons les signes avant-coureurs d'une situation qui ne fera qu'empirer. Comme j'avais commencé à le dire, l'engagement que tous les pays de la planète ont pris dans le cadre de l'Accord de Paris était d'éviter de dépasser une augmentation de la température moyenne mondiale de 2 degrés Celsius et d'essayer de s'en tenir à 1,5 degré Celsius. Or, le dernier rapport des Nations unies indique que nous sommes en voie de dépasser les 3 degrés Celsius.
Ce ne sont pas des engagements politiques. Il s'agit d'engagements moraux fondés sur des données scientifiques qui montrent que si nous n'agissons pas maintenant, nos enfants n'auront plus accès à un monde propice à la vie. De nombreux collègues à la Chambre parlent de leur crainte à propos de ce que feraient les conservateurs après les prochaines élections. Les gens m'en ont beaucoup parlé. C'est tellement extrême que les gens sont prêts à ignorer le fait que ceux qui condamnent nos enfants à vivre dans un monde invivable sont assis de ce côté-ci de la Chambre, dans le caucus libéral. Nous ne pouvons pas passer outre le fait que c'est arrivé sous leur gouverne, avec des gens qui prétendent être des chefs de file en matière de lutte contre les changements climatiques. Les libéraux devraient remercier les conservateurs pour la seule chose qui les fait bien paraître, c'est-à-dire toutes les fois où les conservateurs se sont prononcés contre la tarification du carbone.
On pourrait présenter un meilleur argument. Nous pourrions prendre d'autres mesures que la tarification du carbone pour réduire les émissions. Comme je l'ai dit, nous pourrions commencer à annuler le versement de milliards de dollars aux entreprises du secteur des combustibles fossiles. Nous pourrions mettre en place ce que le député de Kitchener‑Centre a proposé dans la motion no 92: un impôt sur les profits excessifs des grandes pétrolières et les profits qu'elles tirent de la guerre. Nous pourrions le faire, mais nous ne pouvons pas continuer à fermer les yeux.
Je sais que de nombreux députés conservateurs s'inquiètent de la crise climatique et de l'avenir de leurs enfants. C'est un sujet sur lequel ils aimeraient pouvoir prendre la parole, mais cela ne cadrerait pas avec l'image actuelle de leur parti. Je sais aussi que de nombreux députés néo‑démocrates souhaiteraient faire annuler le projet d'oléoduc Trans Mountain, mais que cela leur attirerait les foudres de Rachel Notley. Voilà la situation insensée dans laquelle nous sommes.
Je tiens à dire que certains éléments de l'énoncé économique de l'automne sont positifs et qu'on les attendait depuis longtemps. Je suis heureuse qu'on finisse enfin par s'attaquer à Airbnb et aux locations à court terme, qui limitent l'offre de logements abordables sur le marché. Je suis heureuse de constater que le gouvernement va enfin exempter de la TPS et la TVH les services de santé mentale dispensés par des psychothérapeutes et des conseillers en santé mentale. Il est étonnant de constater qu'il s'agit de la seule mesure de santé publique qui figure dans cet énoncé économique de l'automne.
Encore une fois, sur toutes les tribunes et pendant de nombreuses campagnes électorales, le Parti vert a constamment exigé que l'on mette en place un régime national d'assurance-médicaments au lieu de simplement combler les lacunes pour les gens qui n'ont pas accès à des médicaments. Notre pays est le seul à offrir un régime universel de soins de santé qui ne couvre pas automatiquement les médicaments. Comme nous l'indiquent le rapport Hoskins ainsi que le rapport publié par plusieurs grandes universités, intitulé « Pharmacare 2020  », si nous prenions cette mesure, on économiserait des milliards de dollars par année dans le système de santé. On ne mentionne pas cela non plus.
Dans ce que nous voyons ici, on dit plein de bonnes choses sur l'importance des logements abordables et des coopératives, et on dit que les coopératives de logement font partie des solutions. Cependant, nous voyons des villages de tentes apparaître partout au pays. Les verts croient qu'il faut faire le genre d'efforts concertés qu'on déploie lorsqu'une catastrophe majeure se produit et que les gens doivent vivre dans des conditions difficiles. Que faisons-nous dans ces circonstances? Qu'avons-nous fait dans ce pays? Pouvons-nous nous en souvenir? L'explosion d'Halifax s'est produite il y a longtemps. Je sais que le député se rappellera les histoires de l'époque. Évidemment, il n'était pas là à l'époque, mais, dans les mois qui ont suivi cette explosion, le gouvernement du Canada et le gouvernement de la Nouvelle‑Écosse ont construit des maisons pour des milliers de personnes parce qu'il s'agissait d'une urgence.
Or, la situation actuelle est une urgence, et j'espère que nous allons faire mieux. La ministre des Finances a terminé son discours en disant qu'il est toujours possible de faire mieux. C'est possible, mais peu probable, à moins de remuer ciel et terre pour résoudre les crises auxquelles nous devons faire face.
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2023-11-21 18:26 [p.18835]
Monsieur le Président, je remercie mon collègue de Milton de ses bons mots. Au moment où j'ai eu un AVC, un certain nombre de députés m'ont envoyé de beaux messages et ont prié pour moi. Je leur en suis très reconnaissante.
Au sujet des coopératives, le budget de 2023 prévoit déjà une enveloppe de 1,5 milliard de dollars, de l'argent qui n'a pas encore été dépensé, si je ne m'abuse. Il est vrai que l'énoncé économique de l'automne annonce des sommes supplémentaires, mais pourquoi n'agit-on pas plus rapidement? Le modèle des coopératives d'habitation est parfait. À une certaine époque, la Société canadienne d'hypothèques et de logement en construisait beaucoup. Pourquoi n'en construisons-nous pas le plus rapidement possible? Pourquoi continuons-nous à permettre aux sociétés de placement immobilier de faire du logement un marché où les spéculateurs font de l'argent? Nous devons éviter le plus possible que les logements fassent l'objet de spéculations par des investisseurs; au lieu d'être des endroits où les personnes vivent, les logements sont utilisés comme un mécanisme par les sociétés pour accroître leurs profits. Je ne sais pas où je veux en venir exactement, mais je pense parfois qu'il suffirait de changer une lettre au mot « greed » pour lire « green », pour passer de la cupidité à la solidarité des verts. Nous avons besoin de politiques conçues pour les gens qui se soucient davantage de leur prochain que du 1 % ou du 0,01 % le plus riche. Les plus riches continuent de s'enrichir pendant que les gens à faible revenu sont en difficulté.
J'ai été très déçue de constater que l'énoncé économique de l'automne ne prévoit pas de programmes de déjeuners ou de petits-déjeuners scolaires. Les habitants des collectivités à faibles revenus doivent avoir l'assurance que si leur enfant se présente à l'école le ventre vide, quelqu'un lui donnera quelque chose à manger avant qu'il essaie d'apprendre.
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2023-11-21 18:29 [p.18835]
Monsieur le Président, il y a quelques enjeux, mais puisque je dois en choisir un, je dois dire que je suis étonnée que, dans cet énoncé économique de l'automne, il n'y ait aucune référence à la nécessité de consacrer plus de fonds à la Subvention canadienne pour des maisons plus vertes. C'est un programme pour augmenter l'efficacité énergétique de chaque maison avec la participation de chaque propriétaire. C'est bizarre, parce qu'avec les annonces récentes concernant le prix sur le carbone et le coût de chauffage d'une maison, il est évident que nous avons grand besoin de ce programme, mais, maintenant, les fonds sont presque déjà tous dépensés. La banque est vide. On doit avoir un programme pour que chaque propriétaire puisse rendre son logement plus vert grâce à l'efficacité énergétique. Ce programme n'était pas dans cet énoncé.
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2023-11-21 18:32 [p.18836]
Monsieur le Président, j'en serais honorée. Les verts s'engagent ici et maintenant à travailler avec le NPD pour s'assurer que les institutions publiques, comme l'Université Laurentienne, ne soient jamais confrontées à un risque d'insolvabilité ou de faillite ou à une mauvaise administration scandaleuse qui a laissé les étudiants en plan. Je me souviens de ce débat. Je me souviens très bien de ce qui a été fait. Enfin, il y a quelque chose dans l'énoncé économique de l'automne pour mettre fin à ce genre de pratique de faillites abusives.
Continuons à travailler pour que ce qui est public demeure public. C'est bien d'avoir un minimum de bon sens, et cela sonne bien, mais faisons à nouveau preuve d'un minimum de décence.
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2023-11-21 18:33 [p.18836]
Monsieur le Président, j'aimerais rendre hommage à mon collègue de Kitchener‑Centre, qui s'efforce inlassablement de faire de la prestation pour les personnes handicapées une réalité. Il travaille sans relâche afin que le gouvernement libéral tienne sa promesse à ce sujet.
Les libéraux ont également promis, dans le cadre de je ne sais plus combien de campagnes électorales, mais dès 2015, qu'ils allaient éliminer les subventions destinées aux combustibles fossiles. Ils en ont plutôt bonifié certaines. Ils ont promis de verser une prestation aux personnes qui vivent de façon disproportionnée dans la pauvreté ou qui ont un handicap. Il est temps d'offrir cette prestation pour les personnes handicapées. Il est temps qu'elle se concrétise. En toute honnêteté, je ne peux pas croire qu'elle ne se trouve pas dans l'énoncé économique de l'automne. Il faut la mettre en œuvre le plus rapidement possible afin qu'elle soit versée aux personnes qui en ont le plus besoin.
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2023-11-09 10:25 [p.18615]
Madame la Présidente, je présente aujourd’hui la pétition électronique e‑4375. Je crois que c’est la première fois que cette question est soulevée à la Chambre des communes, sous quelque forme que ce soit, et que c’est la première pétition à ce sujet.
Je tiens à remercier la personne qui a lancé cette pétition, Mary Ann Sjogren-Branch, celle qui l’a portée à notre attention, Julian Branch, ainsi que l’organisme Prévenir le cancer maintenant et d’autres réseaux de citoyens ordinaires. Les pétitionnaires s’inquiètent de la présence d’amiante dans l’eau potable. Il s’agit d’un problème sous-étudié et non réglementé. C'est difficile à croire, mais de nombreuses municipalités utilisent de vieilles conduites d’eau en ciment qui contiennent des fibres d’amiante pour approvisionner en eau des millions de Canadiens. Quand les conduites se fissurent, se brisent ou se détériorent lentement, des fibres d’amiante se retrouvent dans l’eau potable. D’après ce que nous savons et selon des études sur la santé, l’amiante est un produit très dangereux pour l’humain, qu’il soit inhalé ou ingéré, y compris quand il se retrouve dans l'eau potable.
Les pétitionnaires demandent au gouvernement du Canada de prendre des mesures urgentes afin d’évaluer les risques pour la santé associés à la présence d’amiante dans l’eau potable, de mettre sur pied un comité fédéral-provincial-territorial chargé d’établir des lignes directrices relatives au lien entre l’eau potable et l’amiante, de faire un inventaire complet des conduites d’eau contaminées à l’amiante, de rendre ces données publiques et d’élaborer un plan pour remplacer les conduites d’eau contaminées à l’amiante. La pétition propose aussi d'autres mesures. Elle vise à attirer l’attention de tous les députés sur cette question parce que, s’ils s’informaient auprès des collectivités de leurs circonscriptions respectives, ils apprendraient peut-être que leurs concitoyens sont approvisionnés en eau potable par des conduites en ciment contaminées par des fibres d’amiante.
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2023-11-09 15:16 [p.18662]
Monsieur le Président, lorsque j'ai eu la chance de m'adresser à la Chambre à une autre occasion, j'ai dit que j'avais envie de courir dans tous les sens et d'étreindre tout le monde. Je n'ai pas encore étreint tous mes collègues, mais je suis très heureuse d'être de retour.
Ma question s'adresse au ministre de l'Environnement, qui ne sera peut-être pas très heureux de me revoir, et porte sur le rapport du commissaire à l'environnement et au développement durable. Il est clairement écrit dans le rapport que « [l]e Plan de réduction des émissions pour 2030 ne suffit pas pour atteindre l’objectif de réduction des émissions pour 2030 ». J'ajoute que l'objectif de réduction des émissions pour 2030 est trop faible pour que nous puissions nous acquitter de notre part de la responsabilité des pays du monde entier de réaliser les objectifs de l'Accord de Paris, à savoir limiter la hausse de température à 1,5 degré Celsius, ou, du moins, la maintenir aussi loin que possible de la barre des 2 degrés Celsius. Toutefois, le commissaire a dit qu'il restait à peine assez de temps pour en faire plus afin d'atteindre ce faible objectif.
Le gouvernement annulera-t-il l'oléoduc TMX, interdira-t-il la fracturation et mettra-t-il en place un impôt sur les bénéfices excessifs de l'industrie pétrolière et gazière?
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2023-11-09 15:54 [p.18668]
Monsieur le Président, c'est la première fois que j'ai l'occasion de m'adresser au député de Portage—Lisgar depuis sa victoire à l'élection partielle. Je tiens à le féliciter. J'ai hâte de travailler avec lui à la Chambre, comme je l'ai fait avec sa prédécesseure.
En ce qui concerne le projet de loi dont nous sommes saisis, je trouve très préoccupant que nous adoptions une nouvelle perspective à l'égard des investissements étrangers au Canada, tant du point de vue de la sécurité nationale que de la souveraineté nationale. Récemment, il s'est passé un incident avec une entreprise appelée Paper Excellence qui, au début, n'a inquiété personne. J'en ai déjà parlé à la Chambre. L'entreprise appartient à un milliardaire indonésien, qui a maintenant acheté la majeure partie du secteur des pâtes et papiers canadien: Produits forestiers Résolu, Catalyst Paper et Domtar. Comment pouvons-nous faire le suivi de ces acquisitions? Qu'est-ce qui déclenche une enquête quand des éléments de l'économie canadienne commencent à être achetés et détenus dans des pays comme l'Indonésie, avec lesquels nous n'avons pas encore établi de relation qui nous permettrait de faire un suivi?
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2023-11-09 17:36 [p.18682]
Monsieur le Président, j'aimerais prendre un instant pour dire à la Chambre combien j'apprécie les mots que vous avez prononcés, afin de nous rappeler pourquoi nous portons le coquelicot. N'oublions pas d'exprimer notre reconnaissance à nos anciens combattants ainsi qu'aux hommes et femmes qui portent l'uniforme.
Ce soir, dans le cadre du débat d'ajournement, je reviens sur une question que j'ai posée le 12 juin. Cette question s'adressait au député de Scarborough‑Sud‑Ouest, qui était, à l'époque, ministre de la Protection civile. L'urgence dont je parle est, bien entendu, la crise climatique que nous vivons.
Ma province, la Colombie‑Britannique, a traversé de nombreuses épreuves. Au cours de l'été 2021, la province a été frappée par un dôme de chaleur qui a entraîné la mort de 619 personnes en quatre jours. Puis, en novembre 2021, des rivières atmosphériques ont causé des milliards de dollars de dommages aux infrastructures. Les réparations sont d'ailleurs toujours en cours. Ensuite, le 1er juillet, si je me souviens bien, la ville de Lytton a été réduite en cendres. Aucune reconstruction n'y a encore été entamée.
En juin dernier, j'ai demandé à l'ancien ministre de la Protection civile comment nous pouvions mieux nous préparer. J'ai alors affirmé que nous n'étions pas prêts. J'ai indiqué dans ma question qu'en Californie, les compagnies d'assurance disent maintenant qu'elles n'offriront pas d'assurance contre les incendies et les inondations parce que ce ne sont pas des risques évitables. L'industrie de l'assurance est inquiète.
Le ministre a répondu à juste titre que le gouvernement travaille à l'élaboration d'un régime national d'assurance contre les inondations. Cependant, encore une fois, comment gérons-nous ces risques? Il y en a plusieurs: les décès directs dans les dômes de chaleur, la menace d'incendies, la menace d'inondations et la menace d'ouragans. Nous avons très certainement vécu l'ouragan Fiona.
Nous avons constaté, de manière indéniable, que les combustibles fossiles ont créé un climat mondial instable auquel nous ne sommes pas préparés. En soulevant cette question ce soir dans le cadre du débat d'ajournement, j'espérais entamer une discussion sur la façon de mieux nous préparer. De toute évidence, nous pourrions en faire beaucoup plus pour réduire les émissions et, en fin de compte, les répercussions que nous subissons.
Monsieur le Président, dans votre province, la Nouvelle-Écosse — j'en profite pour mentionner que j'ai déjà vécu au cap Breton — le mois de mai n'avait jamais été sec et chaud. La province a toutefois connu, ces dernières années, plusieurs mois de mai secs et chauds, qui ont mené aux feux de forêt ayant sévi dans la province l'été dernier. Tout le Canada a connu une saison des feux de forêt sans précédent.
Voici ma position. J'espère que le ministre pourra se prononcer à ce sujet pendant le débat d'ajournement et que le gouvernement y répondra. Il faut créer un comité permanent chargé de la préparation aux situations d'urgence, auquel participeront le gouvernement fédéral, les provinces, les municipalités et les gouvernements autochtones. Il faut se pencher sur les gestes à poser pour sauver des vies.
L'été dernier, j'ai rencontré la mairesse de la localité d'Ashcroft, en Colombie-Britannique, qui est aussi présidente du conseil régional. Elle constate que si on veut avoir recours aux autobus scolaires pour évacuer des résidences d'aînés, il faut s'assurer que le district scolaire maintienne sa police d'assurance pour les autobus pendant l'été, de manière à ce qu'ils puissent servir en cas d'urgence.
Il s'agit d'un enjeu aux multiples facettes. Nous obtiendrons de meilleurs résultats si nous créons un comité permanent qui travaille de façon collaborative avec tous les pouvoirs publics et tous les partis, en gardant bien à l'esprit que nous sommes dans une situation d'urgence.
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