Merci, monsieur le président.
Je vais commencer par Mme Deif.
Vous avez évoqué des enjeux consulaires dans une région du monde dont nous ne parlons pas souvent au Comité et dans l'espace public.
Cela me ramène aux cas de quelques Canadiens, il y a plusieurs années. Je parle de cas comme ceux de Maher Arar, d'Abdullah Almalki, d'Ahmad Abou-Elmaati, de Muayyed Nureddin et d'Omar Khadr. Toutes ces personnes devaient composer avec des étiquettes extrêmement lourdes. Il y avait un nuage au‑dessus d'elles.
En même temps, je pense aux instruments relatifs aux droits de la personne, aux valeurs de la Charte et à la primauté du droit pour tous, même lorsque c'est difficile.
Vous avez soulevé la question des services consulaires dans le Nord-Est de la Syrie. J'aimerais connaître votre opinion. Vous avez fait une comparaison avec les services consulaires en général, mais j'aimerais faire une comparaison avec les services qui se sont retrouvés dans des situations analogues — avec des gens ayant des étiquettes lourdes, comme dans le Nord-Est de la Syrie.
Voyez-vous une distinction entre les services consulaires offerts à ces personnes et à d'autres qui ont des étiquettes lourdes, comme celles auxquelles font face aujourd'hui les gens du Nord-Est de la Syrie?