Merci, monsieur le président.
Je remercie également les témoins d'être venus nous donner leur point de vue sur les commémorations qui vont avoir lieu aux Pays-Bas.
Major-général Rohmer, j'aimerais d'abord vous dire, ainsi qu'à mes collègues du comité, que j'ai eu l'occasion de participer aux commémorations du 69 e anniversaire du débarquement de Normandie il y a deux ans. La délégation canadienne d'anciens combattants n'était pas nombreuse. Il n'y avait qu'une dizaine ou une quinzaine de personnes.
Or ce qui m'a le plus frappé et touché, c'était de voir que les Français étaient aussi chaleureux envers les vétérans. On les traitait comme de vraies vedettes. Des gens de tous les âges, aussi bien 20, 25 que 50 ans, voulaient leur parler, être photographiés à leurs côtés et leur exprimer leur reconnaissance du fait qu'ils avaient libéré leurs parents ou grands-parents et qu'ils leur avaient sauvé la vie. Cela m'a vraiment beaucoup touché.
Comme vous l'avez dit, major-général Rohmer, en dispensant vos sages conseils au ministre, à l'occasion du 70e anniversaire de la libération des Pays-Bas, il faudra entièrement mettre l'accent sur les anciens combattants puisque ceux-ci sont vieillissants et que nous perdons malheureusement certains d'entre eux d'une année à l'autre. Ce sera probablement pour plusieurs la dernière occasion d'aller en voyage là-bas.
Vous nous avez dit avoir participé à quelques commémorations aux Pays-Bas. J'imagine que dans ces situations les anciens combattants sont traités de la même façon, c'est-à-dire avec une très grande reconnaissance, et que les gens les invitent même à partager un repas chez eux. J'ai été témoin d'invitations de ce genre. Si j'étais un ancien combattant, je crois que de tels témoignages seraient pour moi la plus belle marque de reconnaissance.
Pourriez-vous nous parler brièvement de votre expérience auprès des citoyens néerlandais et nous dire s'ils étaient aussi chaleureux et reconnaissants que l'étaient les citoyens français, il y a deux ans?