Merci, madame la présidente.
Je remercie chacun des invités d’être parmi nous.
Je ne poserai pas beaucoup de questions sur la valeur des projets que vous présentez, parce qu’ils parlent d’eux-mêmes, mais j’ai beaucoup de questions sur la façon dont vous percevez le programme et la façon dont il vous accompagne.
Je vais commencer par M. Hamilton.
Quand je lis la description du projet pour lequel vous avez reçu du financement, je trouve qu'il ressemble étrangement à des projets qui se sont faits à Trois-Rivières, entre autres.
Depuis le début de cette étude, une des remarques qui reviennent constamment est qu'il est difficile de rendre fluide chacun des corridors économiques. Or les projets qui sont présentés sont des projets d’entreprise. Dans le cas du port de Hamilton, par exemple, on parle de trouver des façons d'augmenter son efficacité, sa capacité, son rendement. Je ne vois pas de concertation entre les divers intervenants d’un corridor économique pour atteindre cette fluidité. Chacun semble travailler en vase clos, parce qu’il doit présenter un projet dans sa cour.
Ne serait-il pas préférable que des organismes ou des regroupements présentent des projets qui visent la fluidité, c’est-à-dire la capacité de la marchandise de se déplacer de façon rapide et efficace d'un bout à l'autre de la chaîne?