Vous m'avez certainement rappelé un souvenir. En 1994, à Toronto, il y avait un jeune agent de police brillant appelé Todd Baylis. Les membres du comité se souviennent peut-être de lui, et certainement la population en général, surtout dans la région du Grand Toronto. Il avait 25 ans et il était à la poursuite d'un trafiquant de drogues nommé Clinton Junior Gayle, qui avait tenté d'entrer au Canada à plusieurs reprises et qui avait fini par réussir.
Malheureusement, pendant cette altercation, il a sorti son arme de poing semi-automatique chargée et a tué le gendarme Baylis d'une balle dans la tête. Il s'agit d'un exemple probant de la façon dont une personne qui a un casier judiciaire criminel dans son pays d'origine peut être identifiée par l'entremise d'un processus biométrique.
Il est important que nous étendions le plus possible la portée du programme de biométrie pour veiller à identifier le plus grand nombre de cas possible, en plus, évidemment, des cas évidents pour protéger non seulement notre sécurité, mais également l'intégrité de notre système d'immigration.
Pouvez-vous nous parler du plan consistant à mettre en oeuvre des programmes de biométrie à l'échelle mondiale? Certains pays feront-ils l'objet d'une collecte de données biométriques avant les autres?