Merci, monsieur le président.
Je remercie M. Taylor de nous avoir rappelé que, a priori, selon le Code criminel, les comparutions se font en personne et que nous sommes en train de parler d'exceptions. Je ne partage pas l'optimisme d'autres collègues concernant cette pandémie ou les pandémies qui pourraient survenir à l'avenir.
Je suis également très pessimiste quant aux répercussions des changements climatiques, car ils touchent tous nos systèmes. Je pense que mettre en place à l'avance des dispositions exceptionnelles nous aidera grandement à l'avenir. Je suis convaincu que l'exigence d'obtenir le consentement des procureurs et de l'accusé offre une protection suffisante.
J'admets qu'il existe un cas où cela ne s'applique pas. Ensuite, je suis aussi rassuré par la partie qui porte sur la « comparution par audioconférence ou vidéoconférence » où l'on dit que « le tribunal doit estimer que la comparution par ces moyens est indiquée, eu égard aux circonstances ».
Par conséquent, je voterai contre la plupart des amendements au projet de loi S‑4. Je pense que les mesures de protection existantes sont simplement renforcées, et que nous créons certaines circonstances exceptionnelles pour faire face au monde dans lequel nous vivons aujourd'hui. Je voterai contre les amendements.