Acceptez, madame la ministre, mes félicitations pour votre nomination à ce poste. Ce n'est pas une tâche facile que vous avez là à cause de la multiplicité de ses volets. C'est une masse de travail énorme, et c'est certainement une lourde responsabilité.
Je veux revenir à l'une des questions soulevées par mon collègue, M. McCauley.
Lors de la semaine pendant laquelle nous fêtons la reine Victoria, j’ai rencontré un fonctionnaire. Il m’a dit être un ancien combattant. Je crois qu’il m’a dit avoir servi sous les drapeaux pendant 9 ou 10 ans, et cela fait maintenant quelques années qu’il est fonctionnaire.
Il m'a expliqué qu'on ne lui reconnaît plus maintenant ses 9 ou 10 années de services dans l'armée et, pour lui, cela fait une différence. Il vous incombe, ou au gouvernement du Canada, de veiller tout aussi bien à l’équité salariale qu'à la transparence des dépenses engagées par le gouvernement.
Ses années de services dans l’armée ne sont plus prises en compte et cela fait une différence pour lui. S'il avait 10 ou 15 ans d’ancienneté dans la fonction publique, il pourrait avoir droit à une semaine supplémentaire de vacances. L’ancienneté confère des avantages.
Je n'avais pas entendu parler de cette décision. Comme on me l'a dit depuis, il semble que le Conseil du Trésor l'ait approuvée. Vous avez probablement approuvé beaucoup de propositions, et ce n’est que l’une d’entre elles, mais nous voulons faire ce qui est en notre pouvoir. Tout le monde dit vouloir faire de son mieux pour bien traiter nos militaires et nos anciens combattants. On peut toujours critiquer ce que les autres ont fait, et se laisser aller à ce genre de dérives, mais il me semble que c'est là quelque chose d'important et que nous devrions faire tout notre possible pour soutenir les membres de nos forces armées qui ont pris leur retraite et sont entrés dans la fonction publique.
J'aimerais que vous vous penchiez sur ce sujet. Encore une fois, je pense que vous obtiendriez probablement le consentement unanime de tous les partis politiques si cette décision devait être inversée et que nous dirions alors: « Oui, d'accord, vous avez servi dans l'armée canadienne et le temps que vous y avez passé devrait être pris en compte dans la fonction publique ». Nous pourrions passer tout notre temps à nous critiquer les uns les autres, mais je pense que vous pourriez être d’accord avec moi. Je parie que si je consultais les personnes assises autour de cette table, toutes diraient: « Oui, si vous avez servi dans l'armée, vos années de service devraient être prises en compte. Vous devriez avoir droit aux avantages qu’elles devraient vous conférer. »
Je crois, monsieur Purves, que vous avez dit que vous alliez examiner la question, ou peut-être avez-vous des notes à ce sujet. Encore une fois, je ne parviens pas à laisser de côté un tel problème lorsque j’ai rencontré une personne concernée au premier chef. Lorsqu'il m’a raconté cela, j’ai commencé par dire: « Non, non, nous voulons prendre soin de nos militaires. Nous tenons à ce que ce qu’ils ont fait soit reconnu. » Cela dit, la situation actuelle pose problème et j'aimerais savoir ce que vous en pensez.