Merci, madame la présidente. Je vous remercie de me donner cette occasion.
Messieurs les ministres, mesdames et messieurs les témoins, je tiens à vous dire à quel point je vous suis reconnaissant d'être ici aujourd'hui, d'autant plus que la réunion a lieu en soirée.
Ma question s'adresse aux deux ministres, mais il serait peut-être logique de commencer par vous, monsieur Virani, étant donné vos antécédents au sein de ce comité.
Je siège au Comité depuis peu. En fait, c'est ma troisième réunion. Vous avez dit que vous gardez un bon souvenir de votre temps au Comité. J'ai hâte au jour où je pourrai en dire autant, mais malheureusement, comme nous venons de le voir, ce comité est devenu très politisé et s'est égaré.
Concernant la Loi sur les mesures d'urgence, il y a deux choses: ce comité et la commission royale, qui ont tous deux été mis en place à des fins différentes et précises. L'une est d'examiner les conditions qui prévalaient et qui ont poussé le gouvernement à invoquer la Loi, et l'autre — qui est le rôle du Comité — consiste à examiner ce qui s'est passé pendant que la Loi sur les mesures d'urgence était en vigueur.
Nous sommes à deux jours du deuxième anniversaire de l'invocation de la Loi et à quelques jours du deuxième anniversaire de sa révocation. Je dirais que ce comité a largement outrepassé son rôle et son mandat, et j'aimerais entendre votre point de vue à ce sujet et peut-être aussi celui du ministre LeBlanc.