Merci beaucoup, monsieur le président.
Je suis ravi d'être de retour au comité des comptes publics. J'ai commencé à siéger à ce comité au cours de la 42e législature, avec Mme Shanahan. C'est merveilleux d'y revenir.
J'espérais dire que cela ferme la boucle, mais j'ai l'impression que c'est plus une porte tournante qu'une boucle. Lorsque je siégeais à ce comité il y a sept ans, la Défense nationale travaillait en fait à la mise en œuvre d'un meilleur système de gestion des stocks. Nous sommes maintenant sept ans plus tard. À l'époque, le vérificateur général avait indiqué que le ministère envisageait un système plus moderne de balayage et de codes à barres.
En tant que député, je pense que nous connaissons tous très bien le suivi des stocks. Dans mon bureau parlementaire, tout, de la photocopieuse à la cafetière, porte un code-barres, car les biens publics sont extrêmement importants. Les contribuables canadiens s'attendent à ce que nous dépensions leur argent judicieusement et que nous veillions à ce que leurs actifs soient bien utilisés et suivis.
Et nous y voilà.
Je regarde le paragraphe 52, madame la vérificatrice générale, sous la rubrique « Observations récurrentes nécessitant des mesures supplémentaires ». Vous avez examiné les quantités, les valeurs et le classement des stocks et des éléments d'actif dont dispose notre armée. Dans votre échantillonnage, vous avez constaté que 17 % des articles enregistrés comportaient des erreurs. Il s'agit d'une augmentation par rapport aux 15 % relevés en 2021‑2022, ce qui signifie que la situation s'est aggravée.
Madame, avez-vous espoir que ce problème, qui dure depuis deux décennies, pourra être résolu?