Merci, monsieur le président.
Je vous remercie, messieurs Sabourin et Castonguay, de votre présence parmi nous à cette heure aussi tardive.
Je trouve cela intéressant et un peu décevant. Votre témoignage est intéressant, mais le constat que vous faites sur l'avenir de la langue française est décevant.
Une question me brûle les lèvres. Nous ne sommes pas des experts. Nous n'avons pas fait de recherches exhaustives sur le déclin de la langue française, plus particulièrement dans la région de Montréal. Nous sommes conscients de cela et c'est pour cela que nous avons agi. C'est pour cela que nous faisons cette étude aujourd'hui.
En tant que législateur, j'aimerais pouvoir poser des gestes concrets pour diminuer le déclin et renverser la courbe pour faire en sorte que le français reprenne sa place. Il faut comprendre que, dans l'histoire, nos ancêtres ont mené plusieurs batailles grâce auxquelles, aujourd'hui, nous pouvons échanger en français au sein du Comité permanent des langues officielles du Canada, un pays qui a deux langues officielles.
Ma question s'adressera à vous deux, messieurs Castonguay et Sabourin.
Si, demain matin, vous deveniez les décideurs de la rédaction de la nouvelle loi, quelles seraient vos cinq priorités pour renverser la courbe?