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SVET Réunion de comité

Les Avis de convocation contiennent des renseignements sur le sujet, la date, l’heure et l’endroit de la réunion, ainsi qu’une liste des témoins qui doivent comparaître devant le comité. Les Témoignages sont le compte rendu transcrit, révisé et corrigé de tout ce qui a été dit pendant la séance. Les Procès-verbaux sont le compte rendu officiel des séances.

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SUB-COMMITTEE ON VETERANS AFFAIRS OF THE STANDING COMMITTEE ON NATIONAL DEFENCE AND VETERANS AFFAIRS

SOUS-COMITÉ DES AFFAIRES DES ANCIENS COMBATTANTS DU COMITÉ PERMANENT DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

TÉMOIGNAGES

[Enregistrement électronique]

Le mercredi 28 novembre 2001

• 1530

[Traduction]

La greffière du comité: Honorables membres, je vois que nous avons le quorum. Le premier point à l'ordre du jour est l'élection d'un président. Je suis prête à recevoir les motions à cet effet.

M. Carmen Provenzano (Sault Ste. Marie, Lib.): J'aimerais proposer la candidature de Colleen Beaumier comme présidente du Sous-comité des anciens combattants. J'aimerais souligner que la création de ce comité est une idée de Mme Beaumier.

(La motion est adoptée)

Mme Elsie Wayne (Saint-John, PC/RD): Madame la greffière, j'aimerais dire que bien que je respecte immensément Colleen, j'éprouve aussi un respect énorme pour Bob Wood, parce qu'il a travaillé en étroite collaboration avec chacun de nous auparavant en tant que secrétaire parlementaire. Il a fait un superbe travail la dernière fois. Bien que j'apprécie beaucoup Colleen, j'aurais aimé voir Bob assumer la présidence du sous-comité, à cause de son expérience.

La greffière: Je déclare Mme Beaumier dûment élue présidente du sous-comité et je l'invite à prendre le fauteuil.

Nos félicitations, madame Beaumier.

Des voix: Bravo, bravo.

La présidente (Mme Colleen Beaumier (Brampton-Ouest—Mississauga, Lib.)): Voulons-nous traiter les autres points à l'ordre du jour, poursuivre la séance à huis clos ou avoir une séance privée pour discuter de notre orientation? J'ai préparé deux textes mais je ne pense pas en avoir de copies. Comment voulez-vous procéder aujourd'hui?

Mme Elsie Wayne: J'ai déjà dit que je dois partir à 16 heures.

M. Roy Bailey (Souris—Moose Mountain, Alliance canadienne): Madame la présidente, dans l'introduction qu'a faite M. Provenzano, il a dit que ce sous-comité était né de l'un de vos rêves, ou de vos aspirations. Je suis tout à fait d'accord. Sans sous-comité, les affaires importantes relatives aux anciens combattants peuvent parfois se perdre dans la pagaïe des activités du ministère de la Défense nationale. Permettez-moi d'être le premier à dire que je suis d'accord avec vous sur ce plan. Permettez-moi aussi d'exprimer l'espoir que nous pourrons vraiment nous réunir plus régulièrement pour traiter de ces affaires. Je vous remercie.

La présidente: Merci, monsieur Bailey.

Madame Wayne, j'espère ne pas vous décevoir, mais j'ai été très active dans ma région, en ce qui concerne les anciens combattants. Je suis l'un des rares députés à l'avoir été. Je suis intervenue au sujet de certaines questions relatives à la santé à Sunnybrook, et j'ai été extrêmement, vraiment extrêmement frustrée par le manque de réponse en ce qui concerne les anciens combattants. J'ai un monument des anciens combattants de la guerre de Corée dans ma circonscription, et j'ai travaillé très fort pour les aider à obtenir un financement pour son entretien. Je ne manque donc pas de connaissances considérables dans le domaine. J'espère ne pas vous décevoir. Si je le fais, je ne doute pas que vous me le direz, et peut-être pourrons-nous résoudre cela en essayant un autre président.

Mme Elsie Wayne: J'en suis sûre, madame la présidente.

Comme vous le savez, j'ai aussi un hôpital du MAC dans ma circonscription. En fait, nous avions un énorme hôpital des anciens combattants, que nous aurions dû garder mais votre gouvernement, malheureusement, l'a fermé, et maintenant nous n'avons qu'un petit hôpital alors qu'il y a tellement d'anciens combattants dans le besoin. Nous avons une centaine d'anciens combattants qui ont besoin d'être hospitalisés, et on n'a que 34 chambres pour une centaine d'hommes. Il y a donc beaucoup à faire. Nous avons un travail énorme à faire pour nos anciens combattants.

La présidente: Je suis d'accord avec vous.

[Français]

Monsieur Plamondon.

M. Louis Plamondon (Bas-Richelieu—Nicolet—Bécancour, BQ): Madame la présidente, je suis arrivé un petit peu en retard.

[Traduction]

La présidente: J'aimerais tellement pouvoir comprendre, et il arrive que j'aie l'impression de comprendre.

• 1535

M. Louis Plamondon: Est-ce que ce n'est que de la causerie?

[Français]

Je suis arrivé en retard et j'ai entendu parler...

[Traduction]

La présidente: Eh bien, nous n'avons même pas encore déclaré la séance ouverte. Nous ne faisons encore que discuter de la façon dont nous voudrions procéder aujourd'hui.

[Français]

M. Louis Plamondon: Ah, bon. Est-ce que je peux intervenir tout de suite? Pendant la réunion, on ne fera que nommer la présidente, n'est-ce pas? C'est déjà fait? D'accord.

Je suis satisfait qu'un tel sous-comité soit formé, mais je voudrais qu'on regarde cela sous un angle particulier.

Dans mon comté, il y a une filiale de la Légion royale canadienne. Ces gens manquent tellement d'argent qu'ils en font pitié. Une maison leur a été donnée. La ville enlève la neige, mais ils doivent payer leurs taxes et leurs assurances. À chaque année, ils arrivent à peine à joindre les deux bouts. Dans mon comté, il y a une trentaine d'anciens combattants qui sont membres de cette filiale de la Légion canadienne. Ce n'est pas beaucoup, mais il y a environ 150 personnes qui en sont membres à titre de sympathisants.

Le fait d'avoir un lieu où on rappelle le souvenir de ceux qui sont morts pour défendre la liberté et la démocratie est très important. Mais il n'y aucun budget de prévu où que ce soit pour aider les filiales de la Légion canadienne à survivre. Dans certains coins du pays et du Québec aussi, il y a beaucoup d'argent parce qu'il y a de grands donateurs. Ces filiales sont situées dans des quartiers riches et reçoivent des dons. Chez nous, les gens doivent organiser des veillées de quilles et toutes sortes de choses pour pouvoir simplement exister.

Quand je suis allé déposer la couronne de fleurs, je leur ai promis que lors des séances du nouveau sous-comité qui serait formé, j'essayerais de convaincre mes collègues de faire quelque chose. Il n'y a pas lieu d'étudier chaque filiale de la Légion, mais on pourrait aider celles qui en ont besoin, ne serait-ce qu'en payant l'électricité et les taxes de la bâtisse. Il pourrait y avoir un montant minimum selon la situation économique de chacune des filiales.

Remarquez que je ne sais pas combien il y en a au total au Canada. Je ne sais pas s'il peut s'en former encore et je ne sais pas si les territoires sont délimités, mais j'aimerais que le comité se penche sur cette réalité difficile que vivent certaines filiales de la Légion en termes financiers.

Merci.

[Traduction]

La présidente: Monsieur Price

M. David Price (Compton—Stanstead, Lib.): J'aimerais faire un commentaire là-dessus, moi aussi. Je pense que nous connaissons tous la même situation, mais c'est un problème vraiment sérieux, comme l'a dit M. Plamondon. Les territoires sont limités. On ne construit pas de nouvelles filiales de la Légion, c'est certain. Malheureusement, beaucoup d'entre elles ferment leurs portes. Plusieurs, dans ma région, ne survivent que de justesse.

[Français]

Vous avez mentionné les taxes. Dans mon cas, il y avait une filiale de la Légion et une filiale de l'Army, Navy & Air Force Veterans in Canada dans le territoire de la ville dont j'étais maire. Nous donnions une ristourne sur la taxe. C'est ce que nous faisions pour les aider, mais même à cela, ils avaient de la difficulté à vivre. Ils ont tous des bars. Anciennement, le bar les aidait beaucoup, mais actuellement, les gens ne boivent pas autant qu'avant. Malheureusement pour eux, leurs revenus ont beaucoup diminué.

[Traduction]

C'est donc un problème dont nous entendons parler. Je suis sûr que tout le monde, ici—mais aussi, tout le monde, à la Chambre, a une filiale de la Légion pas très loin—entend parler de ce problème tout le temps, et c'est quelque chose que nous devrions probablement examiner. Je ne sais pas exactement ce que nous pouvons faire, mais les chiffres sont constamment à la baisse.

Certaines légions ont modifié leur charte pour pouvoir accueillir au sein de leurs membres des civils...

M. Carmen Provenzano: Les membres associés.

M. David Price: Oui, les membres associés.

Certains ont essayé d'avoir des membres réguliers, comme des gens qui ont été membres des réserves, comme moi-même—je suis membre régulier, avec droit de vote—mais en ce moment, ils doivent recourir aux membres associés. C'est le seul moyen pour eux de survivre. Même alors, ils ont de gros problèmes, alors je pense que c'est un sujet qu'on devrait certainement examiner.

La présidente: Madame Wayne.

Mme Elsie Wayne: À ce propos, madame la présidente, j'ai sept filiales de la Légion. Je suis vice-présidente honoraire de deux d'entre elles, et membre honoraire d'une autre. Le bureau de direction de la province est aussi dans ma circonscription.

• 1540

Le plus gros problème, comme le disait M. Price, est celui des membres associés. Il est difficile d'amener les gouvernements à dire clairement qu'ils vont faire des concessions pour eux. Même s'il y a encore des anciens combattants—il y en a beaucoup—beaucoup de gens ne font qu'acheter une carte de membre et restent des membres associés, et cela cause un peu de problèmes. La direction nationale de la Légion royale canadienne a envoyé une lettre—j'ai reçu un appel à son sujet aujourd'hui, j'en obtiendrai une copie pour vous la montrer à la prochaine réunion—au sujet des problèmes dont s'inquiète la direction nationale.

La présidente: Oui, j'aimerais que nous puissions produire un rapport substantiel. Je pense que, parmi les problèmes qui ont dégénéré en crise, il y a notamment les soins aux anciens combattants qui ne sont plus autonomes ou qui vivent en foyer; les anciennes combattantes donc les installations d'hébergement ne sont pas appropriées; et les Casques bleus qui sont revenus souffrant de troubles psychologiques. Personne n'a jamais, non plus, traité du problème des viols dans l'armée, ou de la façon dont il faut traiter ce genre de problème.

Avant la prochaine réunion, j'aimerais envoyer un document à tout le monde, que je vous demanderais d'examiner. C'est quelque chose que j'ai rédigé, et sur quoi j'ai fondé mes arguments pour obtenir la création de ce comité. Tout le monde devrait le lire, et je vous invite tous à fournir, vous aussi des documents d'information. D'ici une semaine, j'espère que nous pourrons vraiment décider de l'orientation que nous prendrons relativement au rapport que nous aimerions produire. Nous devons aux anciens combattants un rapport substantiel. Nous sommes un petit groupe de gens intéressés au bien de nos anciens combattants, alors je pense que nous pouvons probablement rédiger un assez bon rapport.

Monsieur Price.

M. David Price: Madame la présidente, nous disons constamment le mot «légion», mais lorsque nous le mentionnons, je pense qu'il est important d'englober les anciens combattants de l'armée, de la marine et des forces aériennes. Deux groupes distincts représentent différents...

Une voix: Oui, et la marine marchande aussi.

M. David Price: Nous avons souvent tendance à l'oublier.

Une voix: Ils ont tous les mêmes problèmes.

La présidente: Monsieur Wood, voulez-vous ajouter quelque chose?

M. Bob Wood (Nipissing, Lib): Je pense que c'est une excellente idée, en fait. Je pense que nous devons le faire. Comme vous l'avez dit, madame la présidente, il y a aussi plusieurs autres problèmes, comme les problèmes relatifs à la santé, à divers hôpitaux, et le fait que nous sommes dans une situation commune avec les provinces. Ceci, c'est évident, pose une difficulté, pour ce qui est de s'assurer que tous les anciens combattants reçoivent des soins de santé appropriés. Je pense que le seul organisme où la province n'intervient pas est celui de Ste-Anne, en banlieue de Montréal. Mais nous devrions examiner tout cela. C'est quelque chose qui aurait dû être fait il y a longtemps, alors je pense que c'est fantastique.

Mme Elsie Wayne: À ce propos, madame la présidente, l'aile Ridgewood des anciens combattants, à l'Hôpital régional de Saint John, faisait auparavant venir une dame. Au lieu de passer leur journée couchés, les anciens combattants se levaient, certains prenaient leurs fauteuils roulants, et ils descendaient au salon faire de l'artisanat avec elle. J'avais l'habitude, pour chaque Noël, d'aller là-bas acheter divers objets; ils faisaient de merveilleuses choses, vous savez. Avec les mesures d'austérité qui ont été prises, l'hôpital a renoncé à faire venir cette seule personne pour faire de l'artisanat avec eux. C'est triste.

La présidente: Je pense que cela a été une décision régionale, parce qu'il se fait certainement beaucoup d'artisanat à Sunnybrook. Bien entendu, la situation n'est pas parfaite à Sunnybrook non plus. Beaucoup de choses ont besoin de changer, comme la façon dont nous assurons les soins aux aînés, peut-être.

Mme Elsie Wayne: Il y a eu des mesures d'austérité. Ils avaient l'intention de supprimer notre cuisinier et de faire venir les oeufs et le bacon de Toronto.

La présidente: Ils l'ont fait pendant un certain temps, mais plus maintenant.

Mme Elsie Wayne: Eh bien, ils ne l'ont certainement pas fait à Saint John, parce que j'étais prête à aller leur faire la cuisine. Je leur ai dit que je démissionnerais comme députée pour aller cuisiner les oeufs et le bacon des anciens combattants.

La présidente: Nous recevions des toasts de Winnipeg.

Mme Elsie Wayne: C'est vrai. N'est-ce pas horrible?

• 1545

M. Bob Wood: Peut-être voudrons-nous aussi examiner une autre question, madame la présidente. Je ne sais pas qui s'en chargerait, mais il y a certainement un moyen pour ce comité de faire passer le message aux anciens combattants qu'ils devraient demander une réévaluation. Il y a beaucoup de gens qui ont subi une perte auditive de tant de pour cent. Nous en avons parlé depuis des années, mais il n'y a jamais eu de réévaluation. Très souvent, lorsqu'ils vont se faire réévaluer, ils découvrent qu'ils sont admissibles à certaines prestations. Pour une raison ou une autre—je suppose que c'est un problème de communication—le message ne passe pas.

Très souvent, pour beaucoup de ces gens—vous le savez, et tout le monde ici le sait—l'orgueil joue un gros rôle dans la situation. Ce sont des hommes et des femmes qui ont beaucoup d'orgueil. Ils sont souvent trop orgueilleux pour se manifester et dire qu'ils ont besoin d'aide, même quand ils en ont vraiment besoin. Alors, lorsque nous examinerons toutes ces questions, nous devrions essayer de faire passer le message qu'ils devraient demander une réévaluation, parce qu'ils pourraient se priver d'une meilleure qualité de vie.

La présidente: Monsieur Bailey.

M. Roy Bailey: Je voulais seulement mentionner quelque chose à propos du 11 septembre. Chose curieuse, c'est arrivé deux mois jour pour jour après le jour du Souvenir, qui était un dimanche cette année.

Je dessers une immense région rurale. Là où il y avait une bonne soixantaine de filiales de la Légion, il n'en reste probablement que 13 ou 14. J'ai travaillé de près avec la Légion royale canadienne, parce que nous n'avons pas d'anciens combattants de l'armée, de la marine et des forces aériennes dans ma circonscription. Je rôle qu'a adopté la Légion—et j'espère avoir pu fournir un leadership approprié—pour s'adapter au changement démographique, a été le rôle qu'elle a joué dans l'activation des programmes scolaires en même temps. Il est fantastique de voir que cela se réalise. Je me demande si le comité peut, en quelque sorte, avoir une certaine influence pour soutenir la Légion et intervenir dans le programme scolaire, bien que je pense que cela doit d'abord venir de la Légion.

J'ai passé ma vie dans le domaine de l'éducation. Je me suis battu avec le gouvernement provincial à ce sujet pendant, peut-être, autant d'années que l'âge de certains d'entre vous. J'ai connu des mauvaises périodes, dans les années 60 et au début des années 70, ou lorsque les choses n'allaient pas bien. C'est pendant les années 60 que ça n'allait pas bien pour les anciens combattants des États-Unis non plus. Nous aussi avons été touchés, ici.

Ce que j'essaie de dire, c'est que le moment est venu pour nous d'agir et de faire oublier ce qui a été négatif dans notre passé, notre programme, etc. Le moment est venu de faire un effort et de mettre l'épaule à la roue. Alors croyez-moi, je pense que le comité a un rôle à jouer dans le domaine.

La présidente: Je vous remercie.

[Français]

Monsieur Plamondon.

M. Louis Plamondon: Il y a un problème qui revient souvent chez moi: c'est la distance pour aller se faire soigner. On donnait 12 ¢ le kilomètre, mais je pense qu'on vient de rajuster cela à 15 ¢ le kilomètre.

Par exemple, un certain M. Larocque me disait qu'il devait parcourir à peu près 120 kilomètres pour aller recevoir ses soins. Il doit s'y rendre une fois par mois. On lui donnait 12 ¢ le kilomètre, et je pense que c'est maintenant 15 ¢ le kilomètre. Il me demandait pourquoi nous, les députés, avions 42 ¢ alors que lui n'avait que 15 ¢. Il me demandait aussi pourquoi les fonctionnaires avaient 35 ¢, alors que son auto lui coûtait autant que celles des autres.

Il y a un problème d'ajustement. Comme on a fermé quelques hôpitaux et que les hôpitaux pour anciens combattants sont rares, ces gens doivent souvent parcourir de longues distances. Ce qu'on leur donne pour se rendre là... De plus, le type dont je parle n'a qu'un bras et ne peut conduire. Donc, il donne les 12 ¢ ou 15 ¢ qu'il reçoit à celui qui veut bien l'accompagner quand son fils ne peut pas le faire. Il récompense son voisin en lui donnant un petit montant d'argent. Donc, il ne reçoit absolument rien pour la distance qu'il doit parcourir pour aller se faire soigner. Il y a peut-être une réflexion à faire là-dessus aussi.

J'aimerais bien que notre comité soit pratico-pratique et trouve des solutions concrètes aux problèmes des gens au lieu de discuter de médailles ou de grandes philosophies.

[Traduction]

La présidente: Je pense que c'est ce que nous avons l'intention de faire, dans un sens plus large.

Y a-t-il d'autres commentaires? Dans la négative, nous nous réunirons à nouveau... Oh! Allez-y, monsieur Price.

• 1550

M. David Price: Je voulais seulement poursuivre sur ce que disait M. Bailey. Je pense qu'il a soulevé quelque chose de très important que nous pourrions faire.

Si nous regardons autour de nous, nous devenons... C'est la Légion qui allait, auparavant, dans toutes les écoles. Les légionnaires y faisaient des visites. Maintenant, il y en a beaucoup moins, alors ils ne vont pas dans les écoles comme avant. C'est pourquoi ce que disait M. Bailey est vraiment important. Qui pourrions-nous envoyer dans les écoles? Peut-être le temps est-il venu de... L'effet est beaucoup plus grand quand c'est quelqu'un en uniforme. Peut-être pourrions-nous concentrer les activités de nos cadets sur des domaines comme celui-là, particulièrement pendant cette période de l'année.

M. Roy Bailey: Ou même les membres des réserves.

M. David Price: Oui, les réserves. Absolument.

Mme Elsie Wayne: Je pense que c'est une excellente idée.

M. David Price: Aussi, à propos d'une plus grande participation des réserves, des mesures d'austérité ont aussi été appliquées, dans les réserves, aux activités du jour du Souvenir. Ils n'assistent pas à toutes les différentes activités. Il y en a 17 dans ma circonscription, et avec les compressions, ils n'ont pas suffisamment d'argent pour assister à toutes. C'est probablement la même chose dans de nombreuses circonscriptions, alors nous devrions peut-être examiner cela.

Mme Elsie Wayne: Je n'ai pas ce problème-là.

M. David Price: Moi, oui. Beaucoup d'entre nous l'avons.

Mme Elsie Wayne: Maintenant, plus que jamais auparavant, nos hommes de la Légion, nos anciens combattants, vont dans les écoles secondaires et primaires...

Une voix: Bravo, bravo.

Mme Elsie Wayne: ...et partout ailleurs pour leur parler.

La présidente: Exactement.

M. David Price: Ils ne viennent pas...

[Note de la rédaction: Inaudible]

Mme Elsie Wayne: Dieu merci, nous oui.

La présidente: Monsieur le secrétaire parlementaire, avez-vous...

M. Carmen Provenzano: Madame la présidente, j'ai seulement quelques réflexions, à propos de ce que nous avons entendu. De fait, nous allons fonctionner comme un comité directeur pour examiner des questions dont nous établirons la priorité, et auxquelles nous porterons beaucoup d'attention. Au moment de soumettre ces sujets, ce serait une bonne idée de tenir compte d'éléments particuliers. D'après mon expérience, lorsqu'on traite avec la Légion, avec les anciens combattants, ils ont une certaine sensibilité, et il y a une façon de les approcher. Roy a mentionné le fait qu'il faut y aller par la bande, avec la légion. C'est important—et je vais vous donner un exemple de ce à quoi je pense.

M. Plamondon parle des difficultés financières des filiales de la Légion. Pendant très longtemps—si j'ai bien compris l'histoire—la Légion ne voulait pas vraiment recevoir de financement d'autres sources. Elle ne voulait vraiment pas de l'aide du gouvernement, alors il nous faut être sensible à cet aspect de la question. Si nous devons trouver un moyen, ou penser à quelques possibilité pour aider la Légion, je pense qu'il nous faut penser au moyen de nous faire conseiller à ce sujet. Autrement, nous pourrions réellement faire un faux pas. Si nous abordons ces problèmes de la mauvaise façon, nous pourrions en prendre certains à rebrousse-poil et créer plus de frictions que le comité ne peut générer de bien. Quelles que soient nos idées, individuellement, sur la manière d'aborder cette délicate tâche—je pense que c'est quelque chose pour quoi nous avons besoin de la coopération et des idées de tout le monde.

La présidente: Je pense que c'est le genre de choses que nous examinerons.

Je sais que nous n'avons pas déclaré la séance ouverte, mais je la déclare néanmoins terminée.

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