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COMMUNIQUé DE PRESSE

 

LE COMITé DE LA SANTé CHERCHE À FAIRE DOUBLER LE FINANCEMENT DE LA STRATéGIE CANADIENNE SUR LE VIH/SIDA

 

 

Ottawa, le 5 juin 2003 – Le Comité permanent de la santé a déposé aujourd’hui à la Chambre des communes un rapport intitulé Renforcer la stratégie canadienne sur le VIH/sida. Répondant aux préoccupations exprimées par les organismes non gouvernementaux, le Comité recommande une augmentation substantielle des fonds consacrés à celle-ci. 

 

Les membres du Comité ont dit souhaiter que le Canada accorde un financement suffisant aux efforts de lutte contre le VIH/sida et recommandent que l’on porte de 42 à 100 millions de dollars le montant annuel des crédits affectés à la Stratégie. Cette augmentation substantielle donne suite au témoignage de nombreux groupes qui réclament que l’on double le financement actuel. Elle permettra notamment de diriger des sommes additionnelles vers la recherche d’un vaccin et vers certains sous-groupes vulnérables parmi des populations qui relèvent des autorités fédérales comme les détenus, et les Premières Nations et les Inuits, et dont le sort inquiète le Comité. Le Comité recommande aussi l’établissement de buts et objectifs quinquennaux mesurables pour améliorer l’évaluation des résultats et la reddition de comptes relativement à la Stratégie renouvelée.

 

« Il faut modifier le niveau de financement de la stratégie afin de répondre à l’évolution de la situation du VIH/sida au Canada » a dit Bonnie Brown (députée d’Oakville), la présidente du Comité permanent. « On nous a fait part de deux observations. Premièrement, le virus lui-même est devenu plus résistant aux interventions connues. Deuxièmement, les taux d’infection ont augmenté dans certains sous-groupes de la population. »

 

La présidente a poursuivi en disant : « Les membres du Comité ont été profondément émus par les histoires de personnes touchées par le VIH/sida, entre autres des personnes victimes d’une transmission secondaire du virus et d’autres qui prenaient soin d’un proche malade, et ces témoignages n’ont fait que renforcer notre conviction qu’il faut absolument accroître le financement et intervenir vigoureusement. En améliorant les mesures de détection, de prévention et de traitement de la maladie, on allégera considérablement le fardeau que cette maladie fait peser sur les Canadiens. »

 

D’après Mme Brown, « le gouvernement fédéral doit agir sans tarder pour réduire la propagation de cette maladie évitable. Contrairement à d’autres maladies qui bénéficient de dons substantiels de la part d’organismes de bienfaisance ou de particuliers, cette maladie a particulièrement besoin de l’apport indispensable du gouvernement fédéral. Les témoins ont fait valoir combien les efforts de lutte contre le VIH/sida recevaient peu d’argent de sources non gouvernementales. »

 

Le Comité entend soutenir les efforts que déploie le gouvernement fédéral pour répondre aux besoins des Canadiens touchés par le VIH/sida. Les membres du Comité ont appris que 4 000 nouveaux cas d’infection sont signalés tous les ans, et que, parmi les nouveaux cas, beaucoup concernent des sous-groupes auparavant épargnés. Les membres du Comité réclament des interventions plus vigoureuses au sujet des sous-groupes vulnérables qui se retrouvent parmi les jeunes, les femmes, les Autochtones, les immigrants et les détenus.  Les membres du Comité soulignent également le besoin d’une meilleure coordination des actions des multiples partenaires du gouvernement fédéral.

 

 

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Pour de plus amples renseignements, prière de communiquer avec le greffier du Comité permanent de la santé par courriel (heal@parl.gc.ca) ou par téléphone au (613) 995-4108.