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Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 836, 837 et 842 à 844.
[Texte]
Question no 836 — M. Martin Shields:
En ce qui concerne la taxe fédérale sur le carbone ou prix sur le carbone: a) quel est le montant cumulatif des revenus générés par la taxe sur le carbone et provenant des producteurs agricoles au cours des exercices (i) 2019-2020, (ii) 2020-2021, (iii) 2021-2022; b) quel est le montant prévu des revenus générés par la taxe sur le carbone qui devrait avoir été remboursé aux producteurs agricoles au cours des exercices (i) 2019-2020, (ii) 2020-2021, (iii) 2021-2022; c) quel est le montant cumulatif des revenus provenant de la taxe sur le carbone qu’on s’attend à percevoir auprès des producteurs agricoles au cours des exercices (i) 2022-2023, (ii) 2023-2024, (iii) 2024-2025; d) quel est le montant cumulatif prévu des revenus générés par la taxe sur le carbone qui devrait être remboursé aux producteurs agricoles au cours des exercices (i) 2022-2023, (ii) 2023-2024, (iii) 2024-2025; e) quels sont les détails de la façon dont les montants en a) ont été calculés, y compris une ventilation des revenus provenant du gaz, de l’électricité et d’autres éléments touchés par la taxe sur le carbone; f) quelle est la ventilation de a) à d) par province où la taxe fédérale sur le carbone est en vigueur?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, la redevance fédérale sur les combustibles n’est généralement pas payée directement par les consommateurs de combustible. Plutôt, elle est généralement versée à l’Agence du revenu du Canada au moyen de déclarations mensuelles produites par les producteurs ou les distributeurs de combustible. Ces rendements ne représentent que des montants totaux. En règle générale, une fois que la redevance sur le carburant a été payée par un producteur ou un distributeur de combustible, il n’y a pas d’autre rapport sur qui, au bout de compte, assume directement le coût de la redevance fédérale sur les combustibles.
La Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre apporte aux agriculteurs un allègement initial important de la redevance sur les combustibles. Cette loi offre notamment aux agriculteurs un allègement de la redevance sur les combustibles pour l’essence et le mazout léger, par exemple, le diésel, utilisés dans les tracteurs et autres machines agricoles. L’allègement est accordé au moyen de certificats d’exemption lorsque certaines conditions sont remplies. Comme le distributeur enregistré ne verse pas la redevance sur les combustibles à la livraison lorsqu’un certificat d’exemption s’applique, aucun montant n’est déclaré pour cet allègement.
De plus, conscient que de nombreux agriculteurs utilisent du gaz naturel et du propane dans leur exploitation, notre gouvernement a récemment mis en place un crédit d’impôt remboursable pour qu’une partie du produit de la redevance sur les combustibles soit retournée directement aux entreprises agricoles œuvrant dans les provinces où s’applique le filet de sécurité fédéral pour la tarification de la pollution, actuellement l’Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan et l’Alberta, à compter de l’exercice 2021-2022 de la redevance sur les combustibles. Le crédit vise à aider les agriculteurs à passer à des modes de production agricole à faible émission de pollution, tout en maintenant le signal de prix pour réduire les émissions.
On estime que les agriculteurs recevront environ 100 millions de dollars pour la première année, ce montant passant à environ 122 millions de dollars pour l’exercice 2022-2023 de la redevance sur les combustibles. Les montants remboursés pour l’exercice 2023-2024 de la redevance sur les combustibles et au-delà devraient encore augmenter à mesure que le prix de la pollution continue d’augmenter. Les montants réels remboursés dépendront du nombre d’agriculteurs demandant le crédit et de leurs dépenses admissibles. Comme il s’agit de la première année de mise en œuvre, de plus amples renseignements sur le montant réel remboursé aux agriculteurs par ce biais ne seront pas connus avant le prochain exercice.
Question no 837 — Mme Melissa Lantsman:
En ce qui concerne la décision du gouvernement de n’inscrire que l’une des cinq sections du Corps des gardiens de la révolution islamique de l’Iran (CGRI), soit la force Al-Qods, comme entité terroriste: a) pourquoi le gouvernement refuse-t-il d’inscrire l’ensemble de l’entité CGRI en tant qu’entité terroriste; b) y a-t-il un critère ou un seuil que le gouvernement juge ne pas avoir satisfait et qui l’empêche d’inscrire l’ensemble de l’entité CGRI en tant qu’entité terroriste et, le cas échéant, quel critère ou quel seuil n’a pas été satisfait?
Mme Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement a adopté des mesures fermes pour veiller à ce que l’Iran et le Corps des gardiens de la révolution islamique, ou CGRI, doivent répondre de leur appui au terrorisme. Entre autres, ses sanctions contre l’Iran comptent parmi les plus sévères et exhaustives au monde.
Au cours du dernier mois, on a annoncé la prise de sanctions contre 42 particuliers et 12 entités supplémentaires, dans le cadre des Règlements sur les mesures économiques spéciales visant l’Iran. Ces particuliers et ces entités s’ajoutent aux 202 entités et particuliers inscrits antérieurement. Ces mesures interdisent les transactions liées aux entités et aux particuliers figurant sur la liste. Certaines de ces entités et certains de ces individus ont participé à des violations flagrantes des droits de la personne, notamment contre les femmes iraniennes, et ont perpétué des activités de désinformation pour justifier la répression du régime iranien et la persécution de ses citoyens, ou ont permis à ces violations d’être commises. Les biens que ces particuliers et ces entités pourraient avoir au Canada seront effectivement gelés.
Le 7 octobre 2022, le premier ministre a annoncé l’intention d’inscrire le régime iranien et ses principaux dirigeants – plus de 10 000 officiers et hauts fonctionnaires – afin qu’ils soient interdits de territoire à perpétuité au Canada en raison de leur participation au terrorisme et à des violations flagrantes et systémiques des droits de la personne, en obtenant une désignation aux termes de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés, ou LIPR. Cela inclut des chefs d’État, des hauts représentants du CGRI, des officiers du renseignement, des hauts fonctionnaires, des diplomates et des membres de la magistrature.
En plus de ces récentes mesures, l’Iran continue d’être désigné comme un État soutenant le terrorisme en vertu de la Loi sur l’immunité des États du Canada.
En outre, la Brigade al Qods du CGRI fait toujours partie de la liste des entités terroristes en vertu du Code criminel. En plus de la Brigade al Qods, le gouvernement inscrit sur la liste plusieurs entités terroristes actives sous ce régime et ayant bénéficié de son parrainage, en plus d’avoir aidé à promouvoir les intérêts de l’Iran ainsi que sa politique étrangère. Ces entités sont le Hezbollah, le Hamas, le Jihad islamique palestinien, les Brigades al Ashtar, ouTalibans, Harakat al-Sabireen et la Division Fatemiyoun. Le Code criminel établit un régime d’inscription des entités terroristes afin de contribuer à prévenir l’utilisation du système financier du Canada pour financer des activités terroristes et d’aider à mener des enquêtes sur les infractions de terrorisme et à intenter des poursuites.
Le processus d’évaluation menant à l’inscription d’une entité terroriste sur la liste en vertu du Code criminel consiste en une analyse continue pour veiller à ce que le processus et les outils utilisés soient rigoureux et fondés sur des données probantes, le renseignement et le droit national et international.
Le gouvernement utilise tous les outils à sa disposition, et il collabore avec des pays d’optique commune pour continuer à maintenir la pression sur l’Iran afin que ce pays mette fin à son comportement illégal et terroriste. Le gouvernement adopte des mesures pour veiller à ce que toute personne responsable des actes honteux de l’Iran ne puisse mener des activités au Canada. Les Canadiens peuvent avoir confiance aux efforts menés par nos organismes chargés de la sécurité, qui sont à l’affût des menaces en constante évolution et qui n’hésiteront pas à prendre les mesures nécessaires.
Question no 842 — M. Bob Zimmer:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement aux forces de police extraterritoriales ou à des types semblables d’entités étrangères en activité au Canada: a) selon les informations dont disposent le gouvernement, de quels pays proviennent les forces de police qui sont en activité au Canada; b) selon les estimations du gouvernement, combien de personnes actuellement présentes au Canada font partie de chacune de ces forces, ventilé par pays; c) le gouvernement a-t-il pris des mesures précises pour empêcher que des citoyens canadiens subissent du harcèlement, de l’intimidation ou d’autres formes de mauvaise inconduite de la part des membres de ces forces?
Mme Pam Damoff (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne le Service canadien du renseignement de sécurité, ou SCRS, ), en réponse à la partie a) de la question, compte tenu de son mandat et de ses exigences opérationnelles précises, le SCRS ne divulgue généralement pas de détails sur les activités opérationnelles. Au sujet de la partie b) de la question, compte tenu de son mandat et de ses exigences opérationnelles précises, le SCRS ne divulgue généralement pas de détails sur les activités opérationnelles. Pour ce qui est de la partie c) de la question, les Canadiens ne devraient jamais être sujets de ’harcèlement ou d’intimidation de la part d’acteur étranger. C’est pour ceci que le SCRS est déterminé d’accomplir son mandate d’enquêter sur les menaces envers la sécurité du Canada et de la population canadienne. Cela inclut les activités influencées par l’étranger qui sont préjudiciables aux intérêts du Canada, et qui sont d’une nature clandestine ou trompeuse ou comportent des menaces envers quiconque. Par contre, compte tenu de son mandat et de ses exigences opérationnelles, le SCRS ne divulgue généralement pas de détails spécifiques sur les activités opérationnelles.
En ce qui concerne la Gendarmerie royale du Canada, ou GRC, au sujet de la partie a) de la question, tout organisme d’application de la loi étranger qui souhaite enquêter au Canada doit en informer le Bureau central national d’INTERPOL à Ottawa et demander l’autorisation en vertu du Protocole concernant les enquêteurs criminels étrangers au Canada.
Ledit Protocole fait état des exigences en matière d’avis et d’autorisation régissant l’entrée et la surveillance d’enquêteurs étrangers qui souhaitent mener des enquêtes au pays. Il vise à préserver la sécurité, la souveraineté et l’intérêt public canadiens tout en veillant à ce que les enquêteurs criminels étrangers respectent les lois et politiques canadiennes lorsqu’ils poursuivent une enquête criminelle au Canada, notamment le Code criminel du Canada, la Charte canadienne des droits et libertés et la Loi sur la protection des renseignements personnels. En date du 17 octobre 2022, aucun organisme d’application de la loi étranger n’enquête au Canada en vertu dudit Protocole.
Cela dit, la GRC est au courant d’allégations de présence policière non autorisée au Canada et fait actuellement enquête à cet égard. Comme l’enquête est en cours, la GRC n’émettra aucun commentaire pour le moment.
Au sujet de la partie b) de la question, comme il est précisé en a), aucun organisme d’application de la loi étranger n’enquête au Canada en vertu du Protocole concernant les enquêteurs criminels étrangers au Canada. Cela dit, la GRC est au courant d’allégations de présence policière non autorisée au Canada et enquête actuellement à cet égard. Comme l’enquête est en cours, la GRC n’émettra aucun commentaire pour le moment.
Au sujet de la partie c) de la question, dans le cadre de son Programme des agents de liaison de la Police internationale, la GRC donne régulièrement des séances d’information aux partenaires étrangers présents sur le sol canadien pour s’assurer qu’ils sont au courant des lois et des exigences légales canadiennes.
Au chapitre des mesures prises, la GRC collabore de près avec ses partenaires au Canada et à l’étranger à la répression d’activités hostiles qui pourraient être menées par des États étrangers.
L’ingérence étrangère, ou IE, survient lorsque des États étrangers ciblent les institutions démocratiques, les systèmes économiques et les diasporas au Canada en vue de promouvoir leurs intérêts politiques, économiques et en matière de sécurité au détriment de ceux du Canada.
La GRC est responsable, en vertu des lois canadiennes, l’article 2 de la Loi sur les infractions en matière de sécurité et une directive ministérielle, d’enquêter sur les menaces à la sécurité du Canada telles que définies à l’article 2 de la Loi sur le SCRS, sur les infractions en matière de sécurité définies dans la Loi sur les infractions en matière de sécurité et la Loi sur la protection de l’information ou sur toute autre infraction criminelle, ainsi que sur toute autre infraction aux lois fédérales ou au Code criminel qui pourrait avoir une incidence sur la sécurité nationale. En outre, la GRC intervient contre toute menace d’IE de nature criminelle ou illégale, y compris les actes impliquant le harcèlement, l’intimidation et la contrainte à l’endroit de personnes ou de groupes au Canada.
La GRC compte plusieurs équipes, groupes et initiatives qui participent à la répression de l’IE. Elle collabore aussi avec l’Association canadienne des chefs de police pour informer le service de police compétent des menaces d’IE et établir des mécanismes de signalement des incidents en la matière. La Police fédérale de la GRC participe à plusieurs initiatives inter-organismes pour réprimer l’IE, notamment le Groupe de travail sur les menaces en matière de sécurité et de renseignements visant les élections, initiative qui regroupe la GRC, le Service canadien du renseignement de sécurité, le Centre de la sécurité des télécommunications et Affaires mondiales Canada. La Police fédérale participe également au Mécanisme de réponse rapide, sous la direction d’Affaires mondiales Canada, une initiative établie en 2018 pour renforcer la coordination entre les pays du G7 en cernant les menaces aux démocraties du G7, en les prévenant et en y réagissant.
Il importe que toutes les personnes et tous les groupes vivant au Canada, peu importe leur nationalité, sachent qu’ils peuvent avoir recours aux mécanismes de soutien en place s’ils se sentent harcelés ou intimidés. Toute personne qui s’estime menacée en ligne ou en personne est priée de signaler l’incident au service de police local. En cas de danger immédiat, il est préférable de composer le 9-1-1 ou de communiquer avec le poste de police le plus proche. On peut également communiquer avec le Réseau infosécurité nationale de la GRC, au numéro 1-800-420-5805 ou à l’adresse RCMP.NSIN-RISN.GRC@rcmp-grc.gc.ca. Le service est offert dans les deux langues officielles.
Question no 843 — M. Stephen Ellis:
En ce qui concerne les employés de Santé Canada, en date du 29 septembre 2022: a) combien d’employés occupent un poste de directeur général ou supérieur; b) parmi les employés en a), combien sont (i) des médecins (MD), (ii) titulaires d’un doctorat dans un domaine médical, mais ne sont pas des médecins, (iii) titulaires d’un doctorat dans un autre domaine, ventilés par domaine; c) quels sont les détails de chaque employé occupant un poste de directeur général ou supérieur qui ont de tels antécédents, y compris, pour chacun, (i) leur titre, (ii) leurs diplômes universitaires pertinents?
M. Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et de la ministre des Sports, Lib.):
Monsieur le Président, la réponse à la partie a) de la question est 79 employés. Concernant la partie b)(i) de la question, la réponse est zéro employé. Notons qu’en plus des 79 cadres de la partie a), il y a 6 docteurs en médecine aux niveaux MD MOF-04 et 5 qui servent soit à titre de conseillers médicaux principaux au niveau DG ou plus, ou occupent des postes de direction au-dessous du niveau de DG; pour la partie (ii), la réponse est 1 employé; pour la partie (iii), la réponse est 5 employés. Au sujet de la partie c) de la question, des 79 DGs au niveau DG ou supérieur, et des 6 MD MOF-04s et 5s, la répartition est MD MOFs: 6; doctorat dans un domaine médical: 1; doctorat dans un autre domaine: 5. Notons que l'éducation étant une information personnelle, les détails sur le poste et le type de diplôme ne peuvent être divulgués.
Question no 844 — M. Colin Carrie:
En ce qui concerne l’achat de doses de vaccin contre la COVID-19 par le gouvernement: le gouvernement s’est-il procuré des doses avant que le vaccin soit homologué par Santé Canada et, le cas échéant, quelles sont les modalités de ces achats, y compris (i) le fabricant, (ii) le nom du vaccin, (iii) la date de l’achat, (iv) le nombre de doses achetées, (v) la date d’homologation par Santé Canada?
M. Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et de la ministre des Sports, Lib.):
Monsieur le Président, le Canada a constitué son portefeuille de vaccins par le biais d’ententes d’achat anticipé, garantissant un accès futur aux vaccins COVID-19 en cours de développement à un moment où l’on ne savait pas encore quels vaccins candidats recevraient l’autorisation de Santé Canada, et si oui, quand. Cela a été fait afin de s’assurer que le Canada soit en tête de liste pour recevoir des vaccins qui sauveront des vies au plus fort de la pandémie de COVID-19, tout en donnant aux fournisseurs la possibilité d’accélérer le développement des produits, la capacité de production et de s’engager dans le processus réglementaire. Les vaccins candidats ont été sélectionnés avec les conseils du Groupe de travail sur les vaccins contre la COVID-19, des experts qui ont aidé à identifier un portefeuille diversifié de différents types de vaccins qui étaient les plus susceptibles d’être efficaces et d’être délivrés le plus rapidement.
Les deux premiers accords, avec Moderna et Pfizer, ont été annoncés en août 2020, suivis d’accords similaires avec Janssen - Johnson & Johnson - Novavax, Sanofi et GlaxoSmithKline, AstraZeneca/Verity Pharmaceuticals et Serum Institute of India, et Medicago. Les ententes comprenaient des engagements fermes d’achat de doses ainsi que l’accès à des doses optionnelles en cas de besoin.
Les fabricants ont commencé à soumettre des données à Santé Canada pour un examen réglementaire dès septembre 2020. La possibilité d’examiner les données des premiers stades de développement pendant que les essais cliniques ultérieurs se déroulent permet d’accélérer le processus d’examen réglementaire.
Avant de déposer une demande d’examen continu, les promoteurs d’essais cliniques sont censés avoir réuni un certain niveau de preuves sur la sécurité, la qualité et l’efficacité de leur vaccin. Les demandes de vaccins sont examinées dans le cadre d’un processus indépendant et les produits sont autorisés sur la base de la rigueur scientifique et des preuves médicales. Les produits ne sont pas disponibles pour être utilisés sur le marché canadien tant qu’ils n’ont pas reçu l’approbation réglementaire.
Voici les détails sur les accords avec les fournisseurs de vaccins: pour le vaccin AstraZeneca Vaxzevria® COVID-19, le fabricant est AstraZeneca Canada Inc. L’accord initial a été annoncé publiquement le 17 mai 2020; le nombre de doses achetées est 20 millions; et la date de l’approbation initiale par Santé Canada est le 26 février 2021.
Pour COVISHIELD, le fabricant est Verity Pharmaceuticals Canada Inc. /Serum Institute of India, en collaboration avec AstraZeneca Canada Inc. L’accord initial a été annoncé publiquement le 26 février 2021; le nombre de doses achetées est 2 millions; et la date de l’approbation initiale par Santé Canada est le 26 février 2021. L’autorisation a expirée le 16 septembre 2021
Pour le vaccin Moderna Spikevax® COVID-19, le fabricant est Moderna. La date à laquelle l’accord initial a été annoncé publiquement est le 16 novembre 2020; le nombre de doses achetées est 44 millions — selon l’accord initial, après l’exercice de certaines options, amendement pour 2022-2024: jusqu’à 25 millions en 2022; jusqu’à 35 millions en 2023; et jusqu’à 35 millions en 2024; et la date de l’approbation initiale par Santé Canada est le 23 décembre 2020.
Pour le vaccin Pfizer-BioNTech Comirnaty® COVID-19, le fabricant est BioNTech Manufacturing GmbH. L’accord initial a été annoncé publiquement le 20 juillet 2020; le nombre de doses achetées est 51 millions — selon l’accord initial, après l’exercice de certaines options, amendement pour 2022-2024: jusqu’à 65 millions pour 2022; jusqu’à 60 millions en 2023; et jusqu’à 60 millions en 2024; et la date de l’approbation initiale par Santé Canada est le 9 décembre 2020
Pour le vaccin Janssen Jcovden® COVID-19, le fabricant est Janssen Inc. - Johnson & Johnson. L’accord initial a été annoncé publiquement le14 août 2020; le nombre de doses achetées est jusqu’à 38 millions; et la date de l’approbation initiale par Santé Canada est le 5 mars 2021.
Pour le vaccin Medicago Covifenz® COVID-19, le fabricant est Medicago Inc. L’accord initial a été annoncé publiquement le 23 octobre 202; le nombre de doses achetées est jusqu’à 76 millions; et la date de l’approbation initiale par Santé Canada est le 24 février 2022.
Pour le vaccin Novavax Nuvaxovid® COVID-19, le fabricant est Novavax Inc. L’accord initial a été annoncé publiquement le 14 août 2020; le nombre de doses achetées est jusqu’à 76 millions; et la date de l’approbation initiale par Santé Canada est le 17 février 2022.
Pour le vaccin Sanofi, le fabricant est Sanofi. L’accord initial a été annoncé publiquement le 29 juillet 2020; le nombre de doses achetées est jusqu’à 72 millions; et la date de l’approbation initiale par Santé Canada est en cours d’examen.
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De plus, monsieur le Président, si la question n
o 597, à laquelle le gouvernement avait répondu initialement le 20 septembre 2022, ainsi que les questions n
os 835 et 838 à 841 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
[Texte]
Question no 597 — M. Chris Warkentin:
En ce qui concerne l’application ArriveCAN: a) quelle somme le gouvernement a-t-il consacrée au développement de l’application; b) quelle est la ventilation détaillée de toutes les dépenses comprises en a); c) quelle somme a été consacrée à ce jour au maintien, à la mise à jour et à la promotion de l’application; d) quelle somme Services partagés Canada a-t-il consacrée initialement au développement de l’application; e) quelle est la ventilation détaillée de toutes les dépenses comprises en d); f) quels sont les détails relatifs à l’ensemble des contrats qui ont été signés par le gouvernement et qui concernent l’application de quelque manière que ce soit, y compris, pour chaque contrat (i) le fournisseur, (ii) la date, (iii) la valeur, (iv) les dates de début et de fin, le cas échéant, (v) la description des biens ou des services fournis, (vi) le fait que le contrat a été accordé à un fournisseur unique ou octroyé à la suite d’un appel d’offres; g) quel est le coût cumulatif total (i) encouru jusqu’à maintenant, (ii) prévu au budget de l’application?
(Le document est déposé.)
Question no 834 — Mme Rachel Blaney:
En ce qui concerne le Supplément de revenu garanti (SRG), ventilé par province ou territoire, région et année, de 2012 à aujourd'hui: a) combien de Canadiens ont reçu le SRG; b) parmi les Canadiens qui ont reçu le SRG, combien (i) ont perdu la prestation parce qu'ils ont produit leur déclaration de revenus en retard, (ii) sont des femmes considérées comme célibataires, veuves ou divorcées?
(Le document est déposé.)
Question no 835 — Mme Bonita Zarrillo:
En ce qui concerne les mesures destinées aux personnes handicapées au Canada et prévues dans le projet de loi C-30, Loi modifiant la Loi de l’impôt sur le revenu (majoration temporaire du crédit pour la taxe sur les produits et services/taxe de vente harmonisée) et le projet de loi C-31, Loi concernant des mesures d’allègement du coût de la vie relatives aux soins dentaires et au logement locatif: a) combien de personnes handicapées recevront la prestation ponctuelle pour le logement et verront leur crédit pour la TPS doubler; b) selon quels critères le gouvernement déterminera-t-il qui aura droit à la prestation ponctuelle pour le logement et au double du crédit pour la TPS; c) si le crédit d’impôt pour personnes handicapées est le seul critère utilisé, quelles mesures l’Agence du revenu du Canada prendra-t-elle afin que la prestation ponctuelle pour le logement et le remboursement de la TPS soient versés au plus grand nombre de personnes handicapées possible?
(Le document est déposé.)
Question no 838 — M. John Nater:
En ce qui concerne les contrats que le gouvernement a conclus avec des fournisseurs russes depuis le 1er janvier 2022, ventilés par ministère, organisme, société d’État et autre type d’organisation gouvernementale: a) quels sont les détails des contrats qui ont été conclus avec des fournisseurs basés en Russie ou dont l’adresse postale est en Russie, y compris, pour chacun, (i) la date du contrat, (ii) la valeur du contrat, (iii) le nom du fournisseur, (iv) la description des biens et des services fournis, y compris leur quantité, (v) la durée du contrat, s’il y a lieu, (vi) le numéro de dossier; b) pour chaque contrat en a), s’agissait-il d'un contrat attribué à un fournisseur exclusif ou d’un contrat attribué à la suite d’un appel d’offres; c) parmi les contrats énumérés en a), y en a-t-il qui ont été modifiés ou annulés en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie plus tôt cette année, et, le cas échéant, lesquels et quels changements y ont été apportés; d) y a-t-il d’autres contrats du gouvernement qui ont été modifiés ou annulés en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie plus tôt cette année, et, le cas échéant, quels sont les détails de chacun de ces contrats, y compris, (i) la date du contrat, (ii) la valeur du contrat, (iii) le nom du fournisseur, (iv) la description des biens et des services fournis, y compris leur quantité, (v) la durée du contrat, s’il y a lieu, (vi) le numéro de dossier, (vii) les changements qui ont été apportés au contrat?
(Le document est déposé.)
Question no 839 — M. Mark Strahl:
En ce qui concerne les règles, les règlements ou les politiques mis en place par le gouvernement depuis février 2020 en réponse à la pandémie de COVID-19, ventilés par ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale: quels sont les détails de chaque règle, règlement ou politique, y compris (i) la date de la mise en place, (ii) la date de l’annulation, ou la date prévue de l’annulation, (iii) le résumé détaillé de la mesure mise en place, (iv) le lieu ou les lieux où la mesure était ou est en vigueur?
(Le document est déposé.)
Question no 840 — M. Jake Stewart:
En ce qui concerne les primes forfaitaires à la signature versées aux représentants du gouvernement, ventilées par exercice depuis 2016-2017, et par ministère ou organisme: a) quel a été le montant total versé en primes à la signature; b) combien de personnes (i) au niveau exécutif (EX) et plus (ou l’équivalent), (ii) sous le niveau EX (ou l’équivalent), ont reçu des primes à la signature; c) quel a été le montant total versé en primes à la signature aux fonctionnaires (i) au niveau EX et plus (ou l’équivalent), (ii) sous le niveau EX (ou l’équivalent); d) sur les personnes visées en a) à c), combien étaient nouvelles dans la fonction publique et combien y étaient déjà; e) quels postes précis au sein de la fonction publique donnent droit à des primes forfaitaires à la signature?
(Le document est déposé.)
Question no 841 — M. Jake Stewart:
En ce qui concerne les dépenses et les autres transactions effectuées par le gouvernement au moyen du code objet 179 (rémunération à risque) ou de tout code semblable lié aux rémunérations à risque au cours de l’exercice 2021-2022, ventilées par ministère ou organisme: a) quel est le montant total payé au titre de rémunérations à risque; b) dans quelle proportion et combien de fonctionnaires qui occupent des postes (i) de niveau exécutif (EX) ou de niveau plus élevé (ou l’équivalent), (ii) sous le niveau EX (ou l’équivalent), ont reçu cette rémunération; c) quelles sont les sommes totales pour la rémunération à risque qui ont été versées aux fonctionnaires qui occupent des postes (i) de niveau EX ou plus élevé (ou l’équivalent), (ii) sous le niveau EX (ou l’équivalent); d) quelle est la ventilation de a) à c) par rémunération pour le travail effectué (i) au Canada, (ii) à l’étranger?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
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Enfin, monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
Les amendements à l'étape de l'étude en comité du projet de loi C‑228 — Décision de la présidence