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Je déclare ouverte la 25
e réunion du Comité permanent des comptes publics.
Chers collègues, la sonnerie d'appel se fait entendre, et nous nous sommes entendus pour que j'aborde brièvement quelques points. Après quoi, nous allons tout de suite passer à l'exposé du vérificateur général, M. Ferguson. Je suspendrai ensuite la séance pour que nous nous rendions à la Chambre. Après avoir voté, nous reviendrons ici et nous poserons des questions en suivant l'ordre habituel.
Les membres du comité sont-ils d'accord?
Des voix: D'accord.
Le président: Bien.
Chers collègues, vous vous rappelez sans doute que nous voulions reporter l'étude du chapitre 8 à lundi ou à mercredi prochains. En fin de compte, mercredi est la meilleure journée pour tous les partis. Nous allons donc tenir ce jour-là une séance publique sur le chapitre 8, « L'aide aux producteurs en cas de catastrophe — Agriculture et Agroalimentaire Canada », du rapport du vérificateur général de l'automne 2013.
J'aimerais également mentionner que nous nous occuperons des travaux du comité le lundi 12 mai. Il y a un certain nombre de questions non réglées.
La dernière chose dont je vais parler est l'invitation à la conférence nationale annuelle des comités des comptes publics qui aura lieu cette année à St. John's, Terre-Neuve. On vous a envoyé l'invitation, et j'ai demandé à Joann de jeter un coup d'oeil à une ébauche de budget et à d'autres documents préparatoires en prévision de notre réunion de lundi pour que nous puissions prendre certaines décisions sur ce que nous voulons faire à ce sujet.
S'il n'y a rien à ajouter, monsieur Ferguson, je vous prie de lire votre exposé sur votre rapport. Comme je l'ai dit, nous allons ensuite suspendre la séance, revenir ici et poursuivre nos délibérations.
Vous avez la parole, monsieur.
[Français]
Monsieur le président, j'ai le plaisir de vous présenter mon rapport du printemps 2014, qui a été déposé, hier, à la Chambre des communes.
Je suis accompagné aujourd'hui des vérificateurs généraux adjoints Jerome Berthelette et Wendy Loschiuk ainsi que de John Affleck, directeur principal.
Ce rapport touche plusieurs domaines différents. Il illustre combien il est important, pour les fonctionnaires, de considérer le long terme et le court terme lorsqu'ils planifient les programmes. Quand l'attention se fixe sur les besoins immédiats, la planification à long terme peut passer au deuxième plan, avec des conséquences qui peuvent devenir apparentes seulement plus tard.
Le premier de nos audits a examiné comment le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, la Gendarmerie royale du Canada, le ministère de la Défense nationale et le ministère des Finances ont exercé des responsabilités clés quant à la gestion des régimes de retraite des fonctionnaires fédéraux.
Le passif net du gouvernement fédéral pour ces régimes de retraite dépasse 150 milliards de dollars. Nous avons constaté que les entités vérifiées ont exercé les responsabilités que leur confère la loi, mais que personne n'est responsable d'évaluer, de façon régulière et systématique, la viabilité à long terme des régimes de retraite du gouvernement du Canada.
[Traduction]
En ce moment, les taux d'intérêt des régimes de retraite sont bas, et les retraités vivent plus longtemps. Il est important que ces régimes soient conçus et gérés non seulement en tenant compte de la conjoncture, mais aussi de manière à protéger les intérêts des travailleurs et des contribuables d'aujourd'hui et de demain.
Nous avons aussi examiné comment le Service correctionnel du Canada a planifié et exécuté l'agrandissement de ses établissements de détention. L'agence ajoute plus de 2 700 cellules dans 37 établissements. Elle s'attend à ce que le surpeuplement dans les prisons fédérales soit en grande partie soulagé lorsque ces travaux seront finis en 2015.
Nous avons constaté que le Service correctionnel a répondu à ses besoins immédiats, mais qu'il n'a pas tenu compte de l'incidence des agrandissements sur les infrastructures de soutien. De plus, il n'a pas envisagé de façons d'atténuer les pressions dans les régions ou de satisfaire les besoins à long terme de la population carcérale. Les décisions relatives aux agrandissements ont été guidées par la disponibilité de terrains et le fait que les travaux pourraient être rapidement terminés. Par exemple, nous avons constaté que 8 établissements sur 20 ont été agrandis alors qu'ils devaient fermer. L'agence a promis d'élaborer d'ici 2015 un plan à long terme pour guider la modernisation des établissements correctionnels.
Passons maintenant au Programme des services de police des Premières Nations, qui a été mis en place en 1991 pour répondre à des préoccupations concernant les services de police des collectivités des Premières Nations. Il ne fonctionne pas comme prévu, et de nombreux problèmes persistent. Par exemple, le programme était censé fournir aux collectivités des Premières Nations des services de police autres que ceux qui relèvent des provinces. Pourtant, nous avons constaté qu'il sert parfois à remplacer des services de base habituellement fournis par les provinces. Nous avons aussi constaté qu'en Ontario, le programme ne garantit pas que les services de police dans les réserves respectent les normes imposées aux autres services de police de la province.
Ce rapport présente aussi les résultats de notre audit du processus suivi pour attribuer le contrat de 2009 du Programme de réinstallation intégré. Nous avons constaté un manque de planification initiale par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, la Défense nationale, la Gendarmerie royale et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada. Ce manque a resserré les échéances, ce qui a eu une incidence sur des décisions que les organisations devaient prendre et sur des mesures qu'elles ont prises. Les responsables du processus d'approvisionnement ont posé des gestes pour supprimer certains obstacles à la compétition, mais cela n'a pas été suffisant. En conséquence, le processus suivi pour attribuer le contrat de réinstallation n'a pas facilité l'accès au marché ni encouragé la concurrence, et une seule soumission a été présentée.
[Français]
Étant donné la complexité du contrat du Programme de réinstallation intégré et son importance, un processus d'approvisionnement de ce type exigeait une surveillance et une contribution considérables de la part des hauts dirigeants des organisations concernées.
Travaux publics et Services gouvernementaux Canada devrait travailler avec ses clients pour s'assurer que le processus d'approvisionnement en services de réinstallation comporte des mécanismes de surveillance et de reddition de comptes suffisants.
Parlons maintenant de notre audit de la surveillance, par Travaux publics et Services gouvernementaux Canada, au sujet de la conformité du fournisseur externe de services de gestion d'immeubles aux modalités des contrats. Nous avons constaté que les contrôles ont été bien conçus, mais qu'il y a des faiblesses sur le plan de la mise en oeuvre.
Par exemple, Travaux publics et Services gouvernementaux Canada n'a pas appliqué son programme de surveillance de la qualité, qui est pourtant un élément clé de la surveillance de la conformité, à plus de 230 édifices loués, lesquels représentent 8 % de la superficie gérée en vertu de contrats. Les faiblesses que nous avons notées ont diminué le niveau d'assurance que le ministère peut obtenir quant à la conformité du fournisseur de services aux modalités des contrats.
Notre audit de la planification fiscale abusive a montré que l'Agence du revenu du Canada a un programme adéquat pour détecter, corriger et décourager certaines stratagèmes abusifs. Par contre, l'agence doit continuer son travail pour améliorer la gestion de l'information qui appuie le programme de planification fiscale abusive, et pour mesurer le succès du programme.
[Traduction]
Dans le cadre d'un autre audit qui portait sur la façon dont l'Agence canadienne de développement économique du Nord gère et offre certains programmes de paiements de transfert, nous avons constaté que CanNor ne fait pas de suivi adéquat par rapport aux subventions qu'elle verse. L'information que l'agence demande aux bénéficiaires ne lui permet pas de déterminer dans quelle mesure ceux-ci respectent les conditions énoncées dans les accords de contribution. Par conséquent, l'agence ne sait pas à quel point les objectifs de ses programmes sont atteints, ni dans quelle mesure l'argent qu'elle dépense a une incidence sur le développement économique dans le Nord.
[Français]
Quand l'agence a été fondée en 2009, le gouvernement avait annoncé que son administration centrale serait située à Iqaluit. L'agence n'a pas été en mesure de combler certains postes clés dans le Nord, et des fonctions critiques de l'organisation se trouvent toujours au bureau de liaison d'Ottawa. L'agence met à jour son plan de ressources humaines pour guider le recrutement dans l'avenir, mais elle ne s'est pas dotée d'un plan qui lui permettra de ramener les fonctions de l'organisation à Iqaluit.
Notre audit de Statistique Canada a montré que l'agence respecte son cadre d'assurance de la qualité de ses produits de données. En tant que principale source de données statistiques du pays, Statistique Canada génère de l'information clé sur la conjoncture socioéconomique au Canada. Cette information sert aux administrations publiques, aux chercheurs, aux universités, aux entreprises commerciales et aux organisations non gouvernementales.
Nous avons constaté que Statistique Canada a besoin de mieux comprendre les besoins des usagers qui ne font pas partie du gouvernement fédéral. L'agence doit aussi mieux comprendre comment répondre à leurs besoins, en particulier le besoin de données sur les petites régions géographiques et les sous-populations.
En 2013, notre bureau a effectué des examens spéciaux de l'Administration de pilotage des Laurentides et de la Société du Musée canadien des civilisations. Nous n'avons pas relevé de défauts graves dans ces examens, mais nous avons recommandé des améliorations aux pratiques des deux sociétés. Comme nous le faisons depuis plusieurs années, notre rapport du printemps reprend les points saillants des rapports que nous avons remis aux conseils d'administration de ces deux sociétés d'État.
[Traduction]
Comme le démontrent certains de ces audits, les gouvernements sont parfois prisonniers d'un cycle qui consiste à réagir aux pressions, qu'il s'agisse de régler des problèmes d'espace dans les prisons ou de respecter les échéances des programmes. Les gouvernements devraient s'efforcer d'offrir des programmes et des services aux Canadiens dans des délais raisonnables, mais ils ne devraient pas se limiter aux besoins de l'heure. Une meilleure planification à long terme est possible dans bien des domaines abordés dans notre rapport. On obtiendrait ainsi de meilleurs résultats pour les Canadiens, et les deniers publics seraient mieux utilisés.
Monsieur le président, voilà qui conclut ma déclaration liminaire.
[Français]
Nous serons heureux de répondre à vos questions.
Je vous remercie.
En règle générale, nous fixons un objectif de vérification. Par exemple, dans le chapitre sur la planification fiscale abusive, l'objectif de l'audit était de déterminer comment le ministère des Finances gérait les demandes de l'Agence du revenu du Canada visant à apporter des modifications à la loi pour traiter de certaines stratégies fiscales.
Nous aurions demandé au ministère des Finances de nous fournir des renseignements sur son processus. Il nous aurait expliqué comment son processus fonctionnait, mais il ne nous aurait pas transmis de renseignements montrant comment il réalisait ce processus dans les cas visés. Nous lui aurions expliqué ce que nous voulions exactement et le type de données probantes dont nous avions besoin. Ensuite, le ministère aurait fouillé ses dossiers et examiné les renseignements disponibles, puis déterminé s'il s'agissait de secrets du Cabinet. Dans le premier cas, le ministère avait jugé qu'il s'agissait de secrets du Cabinet, et donc que nous n'y avions pas accès. Je crois que la situation était similaire dans l'autre cas.
Les renseignements auxquels nous avons ou non accès sont désignés dans une entente. Les ministères traitent nos demandes, lorsque nous leur demandons un renseignement qui se trouve dans certains types de documents en particulier, pour déterminer s'il s'agit de secrets du Cabinet. Lorsque c'est le cas, nous n'avons évidemment pas accès à l'information.
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Je vous remercie beaucoup, monsieur le président.
Je souhaite la bienvenue à M. Ferguson et à toute son équipe. Vous faites un travail particulièrement important en soulevant les problèmes d'administration, de planification et de mauvaise gestion des différents ministères et du gouvernement tout en proposant les correctifs à apporter.
Comme beaucoup de Canadiens, les gens que je représente payent leurs impôts et il est important que l'argent soit dépensé avec intelligence et sans gaspillage.
Dans les neuf chapitres de votre rapport, vous soulevez des problèmes majeurs de gestion et d'administration de la part de ce gouvernement. Il y en a un qui m'apparaît assez troublant.
Ce problème est soulevé dans le chapitre 2, qui porte sur le processus d'approvisionnement en services de réinstallation. Pour faire un bref rappel à cet égard, ces services visent la réinstallation des employés, entre autres les membres des Forces armées canadiennes, aux coûts les plus raisonnables possible pour l'État. Le gouvernement dépense approximativement 300 millions de dollars par année pour ce programme.
L'élément troublant est que, en 2006, vous avez présenté un rapport concernant ce problème et que vous aviez alors conclu que les contrats n'avaient pas été attribués de façon juste et équitable. Le Comité permanent des comptes publics de l'époque avait souscrit à vos conclusions. Le présent gouvernement avait accepté vos recommandations selon lesquelles les contrats devaient être attribués dans le cadre d'un processus d'appel juste, équitable, concurrentiel et, bien sûr, économique. Le but était d'économiser de l'argent.
Vous revenez en 2014 avec un autre rapport sur ce même programme et géré par ce même ministère. Encore une fois, vos conclusions sont que les mesures prises pour favoriser la concurrence dans l'attribution des contrats ont été insuffisantes, c'est-à-dire qu'il n'y a toujours qu'un seul fournisseur. Après huit ans, ce problème important n'a pas encore été réglé.
À l'intention des contribuables qui paient leurs impôts, comment expliquez-vous que malgré toutes vos recommandations antérieures, les gouvernements, qu'ils soient libéraux ou conservateurs, aient échappé le ballon et qu'il n'y ait toujours pas de concurrence dans ce domaine?
Cette fois-ci, on aimerait avoir un peu plus de punch pour savoir comment le gouvernement va enfin régler le problème, car huit ans pour régler un problème, c'est beaucoup de temps.
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Nous avons fait des recommandations dans le rapport.
Nous avons entre autres voulu faire cette vérification pour la raison suivante: s'il y avait des faiblesses dans le processus, nos recommandations permettraient peut-être de l'améliorer pour le prochain contrat.
Le processus utilisé en 2004 pour l'octroi du contrat n'est pas le même que celui utilisé en 2009, et je dirais que le processus de 2009 était meilleur que celui de 2004.
Nous avons constaté que le ministère avait pris du retard, ce qui signifiait qu'il devait réduire certains délais. Les responsables ont pris des décisions — par exemple, ils n'ont octroyé qu'un seul contrat au lieu de trois —, qui ont fait en sorte que le seul soumissionnaire était le fournisseur de services titulaire.
Aussi, ce que nous avons trouvé préoccupant, c'est que même lorsqu'il est devenu évident qu'il n'y aurait qu'un seul soumissionnaire et que Travaux publics a décidé d'appliquer ses processus pour examiner les coûts — le prix proposé — et a obtenu des renseignements qui donnaient à penser que certains éléments ne devraient pas être acceptés, il a cessé ses travaux sans ajuster le prix du contrat.
Nous avons tenu compte des éléments de décisions; nous comprenons que le ministère a pris ces décisions en fonction de son cadre et que par conséquent, il n'y a eu qu'un seul soumissionnaire. Ce qui nous dérange, c'est qu'il n'a pas appliqué les processus dont il disposait pour étudier le prix proposé par un seul soumissionnaire.
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Merci, monsieur le président.
Revenons au chapitre 8, à la section 8.50 pour être précis, dans laquelle vous parlez des données de l'enquête sur les postes vacants, données qui, d'après vos dires, comportent des limites.
Dans le paragraphe même, vous mentionnez, « par exemple, les postes vacants en Alberta... » Je sais que mes collègues qui vivent en Alberta me parlent toujours du grand nombre d'emplois offerts là-bas, et je ne doute pas que ce soit le cas. En fait, mon fils travaille là-bas. Donc, il ne fait aucun doute que des emplois sont disponibles en Alberta.
Mais le dilemme auquel se heurteraient les habitants de Welland, par exemple, qui pourraient songer à se rendre là-bas... Selon ce que je lis ici, si l'on étudie cette enquête, on ignore dans quelle partie de l'Alberta les postes vacants sont offerts. Ils pourraient se trouver à Medicine Hat, à Fort McMurray ou à Grande Prairie.
J'habitais auparavant à Edmonton qui se trouve à un bout de la province, comparativement aux villes de l'autre bout de la province et de celle située au milieu.
Vous poursuivez également votre analyse et, vers la fin, vous parlez de classifications restreintes des types de professions, etc. Donc, en fin de compte, vous pourriez choisir par hasard le bon endroit, comme Grande Prairie, parce que vous avez pensé que l'enquête ne vous indiquait pas vraiment où aller, mais vous avez décidé d'aller à Grande Prairie et de visiter l'employeur, où vous découvrez que, malheureusement, il souhaite embaucher un tuyauteur, alors que vous êtes électricien. Vous vous seriez donc rendu en Alberta pour postuler à un emploi inexistant, parce que l'enquête ne pouvait pas vous aider à vous orienter; elle vous indiquait simplement que des postes étaient vacants là-bas. Est-ce que j'interprète correctement l'information que j'ai lue?
J'ai conscience d'avoir reformulé une partie du rapport qui est à la fois un peu précis et imprécis, si vous voulez, mais est-ce vraiment l'information que l'enquête m'a communiquée, à savoir qu'il y a des emplois vacants en Alberta, mais qu'il est impossible de savoir où ils sont offerts et en quoi ils consistent? Est-ce vraiment la teneur de l'enquête?
J'ai quelques questions à vous poser à propos du chapitre 6 et de l'agence CanNor. Pendant ma lecture du rapport, j'ai trouvé très inhabituel que vous ayez indiqué dans plusieurs sections que ses employés n'avaient pas suivi la procédure appropriée... Je ne sais pas s'il s'agissait de protocoles appropriés, mais ils ne prenaient certainement pas des mesures de suivi adéquates, et ils n'examinaient pas en détail certains des documents qu'ils recevaient. Certains rapports finaux étaient présentés en retard, et les paiements versés n'étaient pas appuyés par des documents appropriés. Il y avait un certain nombre de problèmes.
J'examine ces sections du rapport, et je constate que des paiements de 600 000 $, de 200 000 $ et de 31 000 $, pour un camion, n'étaient accompagnés d'aucun reçu. Selon moi, tous ces exemples prouvent clairement que cet organisme ou cette société d'État du gouvernement fédéral, qui est censé rendre des comptes aux contribuables avant d'accorder des fonds et de signer des chèques de ce genre, ne parvient pas à faire son travail convenablement.
Que recommandez-vous que le gouvernement fasse pour respecter de meilleures normes, de meilleurs règlements et un processus de reddition de comptes plus rigoureux avant de permettre que l'argent des contribuables soit versé à des organismes de bienfaisances ou des sociétés sans être accompagné des documents requis?
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Merci. Je suis désolé, mais votre temps de parole est écoulé. Oui, il passe très vite.
Chers collègues, nous avons approuvé un ordre du jour selon lequel, à la fin de notre tour de table habituel ou à 17 h 30, nous nous occuperions de la motion de M. Giguère. Même s'il reste quelques minutes avant 17 h 30, il me semble qu'il serait opportun de le faire maintenant. J'espère que nous n'allons pas passer beaucoup de temps à débattre de cette question. Peut-être une ou deux minutes, au plus. Ainsi, nous ne gaspillerons pas de temps à débattre de l'opportunité de consacrer du temps à cette motion. Toutefois, je m'en remets à votre décision.
Je me tourne vers M. Giguère. Vous souhaitez présenter votre motion, monsieur?
Un consentement unanime au début nous aurait permis d'approuver une motion officielle; pour décider de cette question, il faudra obtenir la majorité des voix, soit la moitié des votes, à laquelle s'ajoutera au moins un autre vote.
Nous sommes donc dûment saisis d'une motion. Quelqu'un ressent-il le besoin de parler?
Je vois que M. Woodworth a levé la main en premier, suivi de M. Albas.