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HUMA Rapport du Comité

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Les données du Recensement de 2016 ont été publiées par Statistique Canada durant l’étude du Comité. Les données sur l’âge et le sexe sont parues au printemps 2017. D’autres données concernant le revenu, le logement, l’immigration et la population autochtone ont été publiées à l’automne de 2017[48]. Le présent chapitre donne un aperçu de ces importantes données tirées du Recensement de 2016.

A. Population âgée de 65 ans et plus en situation de faible revenu

Le Recensement de 2016 présente les revenus des Canadiens tels qu’ils ont été mesurés en 2015. Le revenu des aînés a augmenté au cours des 10 dernières années, mais, en tant que groupe, le taux des Canadiens âgés de 65 ans et plus en situation de faible revenu a lui aussi augmenté, passant de 12% en 2005 à 14,5 % en 2015 (voir la figure 2.1 pour obtenir des précisions)[49]. La hausse était particulièrement prononcée chez les hommes âgés, mais les femmes âgées demeuraient dans l’ensemble plus susceptibles d’être en situation de faible revenu en 2015[50].

[C]ertaines personnes risquent plus que d’autres de se retrouver dans le groupe à faible revenu, notamment les femmes âgées (de plus de 85 ans) qui vivent seules, les Autochtones âgés et les immigrants récents âgés.

Figure 2.1 : Incidence du faible revenu par année d’âge: 2005 et 2015

Source :    Statistique Canada, Recensement de 2016, Le revenu des ménages au Canada : faits saillants du Recensement de 2016, 9 septembre 2017, Infographie 2.

1.  Sous-populations vulnérables

Un autre aspect important concernant le faible revenu tient au fait que, comme l’ont expliqué des témoins, certaines personnes risquent plus que d’autres de se retrouver dans le groupe à faible revenu, notamment les femmes âgées (de plus de 85 ans) qui vivent seules[51], les Autochtones âgés[52] et les immigrants récents âgés[53].

La figure 2.2 montre le nombre et le pourcentage d’aînés en situation de faible revenu en 2015 par groupe d’âge et sexe. Les aînées entre 65 et 74 ans étaient un peu plus susceptibles de vivre en situation de faible revenu que les hommes du même âge, mais les femmes de plus de 75 ans étaient beaucoup plus susceptibles d’avoir un faible revenu (losanges jaunes). Plus précisément, 20 % des femmes de plus de 75 ans vivaient avec un faible revenu en 2015, comparativement à 12 % des hommes.

Figure 2.2 : Nombre et pourcentage d’aînés en situation de faible revenu par groupe d’âge et sexe : 2015

Title: Figure: Numbers and Percentages of Seniors in Low-income by Age Group and Gender - Description: This is a bar chart that represents the number and proprotion of men and women in Low-income in two age categories : 65 to 74 years and 75 years and older. The number of men in low-income shrinks from close to 200,000 in the younger group to just over 100,000 in the older group. The proprtion, however, remains the same.The absolute number and propotion of women in low-income is higher than men in both age groups. In both age groups, around 250,000 women live in low-income, but this proportion rises from 14.5%in the younger group to 20% in the older group.

Note :        Le pourcentage du faible revenu est calculé au moyen de la mesure de faible revenu après impôt (MFR‑ApI).

Source :    Figure produite par les auteures à partir de données tirées du Recensement de 2016 de Statistique Canada, Tableaux des données : Indicateurs de faible revenu, numéro au catalogue: 98‑400‑X2016126, 13 septembre 2017.

L’incidence des aînés des Premières Nations, Inuits et Métis à faible revenu est supérieure à celle de la population non autochtone. Le Recensement de 2016 a dénombré plus de 1,6 million de membres des Premières Nations, d’Inuits et de Métis au Canada, ce qui représente environ 4,9 % de la population totale. L’âge moyen des membres des Premières Nations, des Inuits et des Métis est de 32,1 ans, soit presque 10 ans de moins que l’âge moyen de la population[54] non autochtone[55]. Par comparaison, la population d’aînés autochtones est relativement petite, se chiffrant à 121 670 personnes (parmi lesquelles 53,6 % sont des femmes et 46,4 % sont des hommes)[56].

La figure 2.3 illustre que l’incidence la plus élevée des personnes à faible revenu parmi les aînés autochtones est observée chez les femmes qui s’identifient comme membres des Premières Nations (27,2 %) et les femmes qui indiquent appartenir à plusieurs groupes autochtones (27,0 %). C’est plus de deux fois l’incidence de faible revenu des hommes non autochtones (12,0 %) et considérablement plus que les femmes non autochtones (16,7 %).

Figure 2.3 : Incidence des aînés inuits, métis et des Premières Nations en situation de faible revenu selon l’appartenance à un groupe autochtone et le sexe : 2015

La figure 2.3 illustre que l’incidence la plus élevée des personnes à faible revenu parmi les aînés autochtones est observée chez les femmes qui s’identifient comme membres des Premières Nations (27,2 %) et les femmes qui indiquent appartenir à plusieurs groupes autochtones (27,0 %). C’est plus de deux fois l’incidence de faible revenu des hommes non autochtones (12,0 %) et considérablement plus que les femmes non autochtones (16,7 %).

Note :        Le pourcentage de faible revenu est calculé au moyen de la mesure de faible revenu après impôt (MFR‑ApI).

Source:     Figure produite par les auteures à l’aide de données tirées du Recensement de 2016 de Statistique Canada, Tableaux des données : Identité autochtone, numéro au catalogue : 98‑400‑X2016173, 25 octobre 2017.

De même, on retrouve davantage de personnes à faible revenu chez les aînés qui sont nés à l’extérieur du Canada. Selon le Recensement de 2016[57], environ 7,5 millions de personnes, dont environ 1,68 million a 65 ans et plus, sont nées à l’extérieur du Canada. La probabilité que des aînés se retrouvent en situation de faible revenu est plus élevée parmi les immigrantes que les immigrants. On observe des différences importantes dans l’incidence de faible revenu parmi les aînés immigrants selon le moment où ils ont immigré[58]. La figure 2.4 illustre que l’incidence la plus élevée de faible revenu pour les aînés immigrants est observée parmi ceux qui sont arrivés au Canada entre 1991 et 2000.

Figure 2.4 : Incidence des aînés à faible revenu selon la période d’immigration et le sexe : 2015

Source :    Figure produite par les auteures à l’aide de données du Recensement de 2016 de Statistique Canada, Tableaux des données : Immigration et diversité ethnoculturelle, numéro au catalogue : 98-400-X2016206, 25 octobre 2017.

B.  Besoins impérieux en matière de logement

Les données récentes du recensement décrivent les principaux indicateurs du logement, comme le taux de propriété et le pourcentage de personnes ayant des « besoins impérieux en matière de logement », c’est-à-dire les personnes qui vivent dans des logements non convenables, inadéquats ou inabordable et qui, faute de revenu, ne peuvent se permettre un autre logement dans leur collectivité. Les besoins impérieux en matière de logement sont en corrélation avec le lieu de résidence au Canada, le mode d’occupation, la situation dans les ménages et l’âge[59].

Plus de 1,3 million d’aînés, soit près de 25 % de la population d’aînés, éprouvent des besoins impérieux en matière de logement.

Plus de 1,3 million d’aînés, soit près de 25 % de la population d’aînés, éprouvent des besoins impérieux en matière de logement. L’abordabilité est le facteur qui contribue le plus aux besoins impérieux du logement. Environ 78 % des aînés qui éprouvent des besoins impérieux en matière de logement peinent à se trouver un logement à prix abordable et consacrent plus de 30 % du revenu du ménage avant impôt pour se loger[60]. La figure 2.6 illustre la répartition géographique des personnes âgées de 65 ans et plus qui ont des besoins impérieux en matière de logement dans les régions métropolitaines de recensement au Canada[61].


1.  Les aînés locataires ou détenteurs d’une hypothèque sont plus vulnérables

Statistique Canada emploie le terme « mode d’occupation » pour désigner si le ménage est locataire ou propriétaire. En 2016, le taux de propriété était à son maximum, soit 76,3 %, parmi les personnes âgées de 55 à 64 ans, mais légèrement inférieur à 74,6 %, dans la population de 65 ans et plus. Selon les données, les aînés étaient plus susceptibles d’être propriétaires en 2016 que 10 ans auparavant. Le taux de propriété dans la population de 65 ans et plus était de 72,2 % en 2006[62]. Le graphique 2.5 montre les proportions de la population âgée de 65 ans et plus qui sont propriétaires et celles qui sont locataires.

Figure 2.5 : Aînés canadiens selon le mode d’occupation : 2016

Statistique Canada emploie le terme « mode d’occupation » pour désigner si le ménage est locataire ou propriétaire. En 2016, le taux de propriété était à son maximum, soit 76,3 %, parmi les personnes âgées de 55 à 64 ans, mais légèrement inférieur à 74,6 %, dans la population de 65 ans et plus. Selon les données, les aînés étaient plus susceptibles d’être propriétaires en 2016 que 10 ans auparavant. Le taux de propriété dans la population de 65 ans et plus était de 72,2 % en 200662. Le graphique 2.5 montre les proportions de la population âgée de 65 ans et plus qui sont propriétaires et celles qui sont locataires.

Source :    Figure produite par les auteures à l’aide de données tirées du Recensement de 2016 de Statistique Canada, Tableaux des données : Tableau sur le logement, numéro au catalogue : 98‑400‑X2016234, 25 octobre 2017.

Figure 2.6 : Besoins impérieux en matière de logement parmi les aînés de 65 ans et plus au Canada : 2016

Carte préparée par la Bibliothèque du Parlement en 2017 à l’aide de données de Statistique Canada, Recensement du Canada de 2016. Tableaux du Profil du recensement. Au moyen de CHASS (consulté en novembre 2017) et de Statistiques Canada, Recensement de 2016 — Fichiers des limites, Ottawa, Statistique Canada, 2016; Statistique Canada et Société canadienne d’hypothèques et de logement, Besoins impérieux en matière de logement, Recensement de 2016, Ottawa, Statistique Canada, 2016; Statistique Canada, Recensement du Canada de 2016, Tableaux de données: Logement, No au catalogue 98 400-X2016234. Le logiciel suivant a été utilisé : Esri, ArcGIS, version 10.3.1. Contient de l’information visée par l’Entente de licence ouverte de Statistique Canada.

Source : Carte préparée par la Bibliothèque du Parlement en 2017 à l’aide de données de Statistique Canada, Recensement du Canada de 2016. Tableaux du Profil du recensement. Au moyen de CHASS (consulté en novembre 2017) et de Statistiques Canada, Recensement de 2016 — Fichiers des limites, Ottawa, Statistique Canada, 2016; Statistique Canada et Société canadienne d’hypothèques et de logement, Besoins impérieux en matière de logement, Recensement de 2016, Ottawa, Statistique Canada, 2016; Statistique Canada, Recensement du Canada de 2016, Tableaux de données: Logement, No au catalogue 98-400-X2016234. Le logiciel suivant a été utilisé : Esri, ArcGIS, version 10.3.1. Contient de l’information visée par l’Entente de licence ouverte de Statistique Canada.

Dans la figure 2.7, on peut voir le pourcentage (losanges jaunes) et le nombre d’aînés (colonnes vertes) ayant des besoins impérieux en matière de logement selon le mode d’occupation. Les données indiquent que, même si, globalement, les aînés locataires sont moins nombreux, ils sont plus susceptibles d’éprouver de tels besoins. Plus précisément, plus de 120 000 aînés locataires recevant une forme d’aide au logement éprouvent des besoins impérieux en matière de logement, soit près de 56 % de la population d’aînés locataires vivant dans un logement subventionné. Environ 39,0 % des aînés propriétaires détenteurs d’une hypothèque ont de tels besoins. Par comparaison, seuls 9,0 % des propriétaires sans hypothèque[63] sont dans cette situation.

Figure 2.7 : Nombres et pourcentages d’aînés ayant des besoins impérieux en matière de logement selon le mode d’occupation : 2016

Title: Figure: Numbers and Percentages of Seniors in Core Housing Need by Housing Characteristics in 2016 - Description: This is a bar chart that shows the number of seniors in various groups with core housing need, and the proportion of seniors in each of these groups with core housing need. The four groups are homeowners with a mortgage, homeowners who are mortgage free, renters in subsidized housing, and renters who have no subsidy. The graph shows over 1.3 million seniors with core housing need. The two largest groups, homeowners with a mortgage and renters who have no subsidy,  each have a count of over 400,000. Over 50% of both gropus of renters are in Core Housing Need. The same is true of around 40% of homeowners with a mortgage, and around 10% of homeowners who are mortgage free.

Source :    Figure produite par les auteures à l’aide de données tirées du Recensement de 2016 de Statistique Canada, Tableaux des données : Tableau sur le logement, numéro au catalogue : 98-400-X2016234, 25 octobre 2017.

2.  Importantes variations géographiques et régionales

Le fait d’éprouver des besoins impérieux en matière de logement semble être corrélé au lieu de résidence. À l’échelle des provinces et des territoires, les personnes de 65 ans et plus résidant au Nunavut et dans les Territoires du Nord-Ouest sont plus susceptibles de vivre dans un logement inadéquat, non convenable et inabordable. Au Nunavut, 48,3 % des aînés éprouvent des besoins impérieux en matière de logement. Dans les Territoires du Nord-Ouest, ce pourcentage est de 33,4 %. Plus de 27,0 % des aînés ontariens ont de tels besoins, ce qui est supérieur à la moyenne nationale, qui s’établit à 24,9 %[64].

En ce qui concerne les régions métropolitaines de recensement (RMR) et les agglomérations de recensement (AR), la RMR de Toronto affiche l’incidence la plus élevée d’aînés ayant des besoins impérieux en matière de logement, environ 34 %. La RMR de Toronto est suivie par les AR de Hawkesbury (Ont./Qué.) avec 33 %; de Timmins (Ont.) avec 31 % ainsi que de la RMR de Vancouver et de l’AR de Prince Rupert (C.-B.) avec plus de 29 %. Soulignons que, dans certains cas, les besoins de la population d’aînés (p. ex. à Hawkesbury, à Timmins et à Prince Rupert) peuvent différer de ceux de la population non aînée[65].

La variabilité régionale s’observe aussi dans les données de recensement sur les valeurs des résidences, estimées par les propriétaires qui les occupent, qui indiquent des différences importantes entre les RMR au Canada. En mai 2016, les propriétaires de Vancouver ont déclaré que la valeur estimée de leurs résidences était en moyenne de 1 005 920 $, comparativement à 734 924 $ à Toronto et à 366 974 $ à Montréal. En 2016, dans l’ensemble du Canada, la valeur estimée moyenne s’établissait à 443 058 $, par comparaison à 368 899 $ (en dollars constants) en 2011[66].

3.  Les aînés plus âgés vivant seuls sont les plus vulnérables

Enfin, les besoins impérieux en matière de logement semblent augmenter dans le cas des personnes vivant seules, ce qui est associé à l’âge. La figure 2.8 montre les pourcentages (losanges jaunes) et le nombre d’aînés (colonnes vertes) ayant des besoins impérieux en matière de logement selon la situation dans les ménages. Près de 600 000 personnes âgées vivant seules, soit environ 43 % de cette sous-population, éprouvent de tels besoins. Environ 540 490 personnes âgées mariées ou dans une union de fait ont déclaré avoir des besoins impérieux en matière de logement, ce qui ne représente que 16 % de cette sous-population. Moins de personnes âgées déclarent vivre avec d’autres personnes (un fils ou une fille, des parents ou autres) sans toutefois être en couple, mais ces personnes sont plus susceptibles d’avoir des besoins impérieux en matière de logement[67].

Plus les aînés avancent en âge, plus ils sont susceptibles de vivre seuls. En 2016, environ 29 % des personnes âgées de 75 à 84 ans vivaient seules. Par comparaison, ce pourcentage est de plus 43 % chez les personnes âgées de 85 ans et plus[68]. De plus, l’incidence des personnes âgées de 85 ans et plus ayant des besoins impérieux en matière de logement était de 31,7 %, alors que celle des aînés de 85 ans et plus vivant seuls dépassait 61 %[69]. Les témoins ont suggéré des alternatives au fait de vivre seul; il en sera question au chapitre sur l’inclusion sociale.

Figure 2.8 : Aînés ayant des besoins impérieux en matière de logement selon la situation dans les ménages : 2016

Source :    Figure produite par les auteures à l’aide de données tirées du Recensement de 2016 de Statistique Canada, Tableaux des données : Tableau sur le logement, numéro au catalogue : 98-400-X2016234, 25 octobre 2017.


[49]                  Statistique Canada, Le revenu des ménages au Canada : faits saillants du Recensement de 2016, 13 septembre 2017.

[50]                  Ibid.

[51]            HUMA, Témoignages, 1re session, 42e législature, 17 octobre 2017, 1605 (Sébastien Larochelle-Côté, rédacteur en chef, Direction de la statistique de l’éducation, du travail et du revenu, Statistique Canada). Voir Annexe D pour avoir accès à une carte illustrant où vivent les hommes et les femmes de 65 ans et au Canada.

[52]            Mémoire présenté par l’Association nationale des centres d’amitié, 10 novembre 2017, p. 3-4.

[53]            Mémoire présenté par S.U.C.C.E.S.S., p. 6.

[54]                  Dans le Recensement de 2016, Statistique Canada désigne par le terme « Autochtone » à la fois les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis. Par conséquent, tout au long du présent rapport, le terme « Autochtone » désigne collectivement les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Dans les figures produites au moyen de données de Statistique Canada, on emploie le terme « Autochtone ».

[55]            Statistique Canada, La population autochtone au Canada, Recensement de la population de 2016, 25 octobre 2017.

[56]                  Statistique Canada, Recensement de 2016, Tableaux des données : Identité autochtone, numéro au catalogue : 98‑400‑X2016173, 25 octobre 2017.

[57]                  Statistique Canada, Population des immigrants au Canada, Recensement de la population de 2016, 25 octobre 2017.

[58]                  Statistique Canada, Thème du Recensement de 2016 : Immigration et diversité ethnoculturelle, 25 octobre 2017.

[59]            Statistique Canada, en collaboration avec la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL), a produit l’indicateur des besoins impérieux en matière de logement de la SCHL pour le Recensement de 2016. On dit d'un ménage qu'il éprouve des « besoins impérieux en matière de logement » si son habitation n'est pas conforme à au moins une des normes d'acceptabilité (qualité, taille caractère abordable ) et si 30 % de son revenu total avant impôt est insuffisant pour payer le loyer médian des logements acceptables (répondant aux trois normes d'occupation) situés dans sa localité. Un logement est de qualité convenable si, de l'avis des occupants, il ne nécessite pas de réparations majeures. Un logement est de taille convenable s'il compte suffisamment de chambres pour répondre aux besoins du ménage étant donné sa taille et sa composition, d'après les prescriptions de la Norme nationale d'occupation (NNO). Les besoins impérieux en matière de logement sont évalués uniquement pour les ménages privés non agricoles hors réserve, qu’ils soient locataires ou propriétaires. Voir aussi : Statistique Canada, Besoins impérieux en matière de logement, Recensement de 2016, 15 novembre 2017.

[60]                  Recensement de 2016 de Statistique Canada, Tableaux des données : Tableau sur le logement, numéro au catalogue : 98-400-X2016234, 25 octobre 2017.

[61]            Statistique Canada, Besoins impérieux en matière de logement, Recensement de 2016, 15 novembre 2017. Dans le Recensement de 2016, le terme « mode d'occupation » indique si le ménage possède ou loue son logement privé.

[62]            Statistique Canada, Besoins impérieux en matière de logement, Recensement de 2016, 15 novembre 2017.

[63]            Dans le calcul des frais de logement pour les propriétaires, la SCHL inclut « les versements hypothécaires (capital et intérêts), l’impôt foncier et les charges de copropriété, ainsi que les paiements effectués pour l’électricité, le combustible, l’eau et les autres services municipaux ». Pour plus d’information, voir SCHL, « Abordabilité et besoins en matière de logement », L’Observateur du logement au Canada 2014, p. 1-19.

[64]            Statistique Canada, Recensement de 2016, Tableaux des données : Tableau sur le logement, numéro au catalogue : 98-400-X2016234, 25 octobre 2017. Voir l’annexe D pour consulter une carte des municipalités avec les plus forts pourcentages d’aînés éprouvant des besoins impérieux en matière de logement.

[65]            Ibid.

[66]            Statistique Canada, Le logement au Canada : faits saillants du Recensement de 2016, 25 octobre 2017.

[67]            Statistique Canada, Recensement de 2016, Tableaux des données : Logement – 4, numéro au catalogue : 98-400-X2016234, 25 octobre 2017.

[68]                  Ibid.

[69]                  Ibid.