Monsieur le Président, en toute franchise, je crois qu’il est très important d’offrir des services aux anciens combattants d’une façon qui leur est accessible. Chaque fois qu’un changement se produit, c’est difficile.
Je souligne que l’un des bureaux a rouvert dans ma province et que des anciens combattants sont venus me parler à ce sujet. Leur frustration venait du fait que personne ne leur a annoncé cette réouverture. On parle du gouvernement qui consulte sur tout. Les anciens combattants m’ont notamment mentionné que le gouvernement avait réinstallé le bureau au même endroit, c’est à dire au centre-ville, au milieu d’un quartier très achalandé. Il n’y a pas de stationnement et l’accès est difficile à cause des escaliers. Ils préféraient vraiment lorsque le bureau se trouvait dans un centre commercial avec Service Canada.
Dans le Nord, à Yellowknife, des anciens combattants m’ont demandé pourquoi on n’affecte pas quelqu’un à Service Canada pour qu’un expert soit présent sur place.
Pour ce qui est de la réouverture des bureaux dans le Sud, je n’ai pas encore vu combien elle a coûté au gouvernement ou quel effet positif elle a eu. Je sais qu’il y a encore des anciens combattants qui préfèrent les rencontres en personne, mais même dans ces bureaux, j’ai entendu dire que le service est habituellement fourni par téléphone.