Madame la Présidente, je tiens à féliciter le député et sa femme, qui font apprendre différentes langues à leurs enfants. Je crois que c'est merveilleux et que cela cadre exactement avec l'objet même du projet de loi. Il faut que les nouveaux arrivants connaissent l'histoire du Canada.
Pourquoi est-il si important, dans le serment de citoyenneté, de mettre l'accent sur ces mots précis, qui reconnaissent les droits des Autochtones précisés à l'article 35 de la Constitution?
Parce que, depuis plus de 150 ans, les gouvernements successifs ont fait fi de ces droits. Même aujourd'hui, je dirais que les gouvernements font fi de ces droits. Ils figurent peut-être noir sur blanc dans la Constitution, mais, concrètement, on n'en tient pas compte. Les gouvernements conservateurs et libéraux n'en ont pas tenu compte, alors nous entamons un nouveau chapitre, nous empruntons une nouvelle voie et nous allons enchâsser ces mots dans le serment de citoyenneté pour que tous les nouveaux arrivants comprennent qu'il ne s'agit pas de paroles en l'air, mais bien de droits qu'il faut prendre au sérieux et respecter.