Merci, monsieur le président.
Monsieur le ministre, je vais vous lire un extrait de votre lettre de mandat. J'imagine que vous la connaissez, mais je vais vous rafraîchir la mémoire:
Améliorer la transparence et les communications afin que les vétérans et leurs familles puissent jouir d'une clarté et d'une prévisibilité à l'égard des prestations et des services disponibles.
Monsieur le ministre, en décembre, à la Chambre des communes, je vous ai posé une question précise au nom d'un ancien combattant dont l'épouse a été informée par son médecin au cours d'un rendez-vous en santé mentale que le versement de ses prestations cesserait l'année suivante. Vous m'aviez répondu que la politique n'avait pas changé et que cette femme continuerait de toucher des prestations si l'ancien combattant en bénéficiait. Croyez-moi, les anciens combattants reçoivent beaucoup d'aide de leur famille lorsque les problèmes de santé rendent leur vie très difficile.
Ce qui me préoccupe, monsieur, est de vous entendre dire que la politique n'a pas changé, alors que l'ombudsman des vétérans a révélé que de nouvelles restrictions avaient été ajoutées non pas par suite d'une révision de la politique mais, et c'est beaucoup plus subtil, en raison d'une nouvelle interprétation des règles bureaucratiques existantes.
Monsieur, cela me trouble énormément, tout comme les anciens combattants. Vous savez que de plus en plus de personnes s'indignent et se disent préoccupées du discours alambiqué autour de cette question.
Pouvez-vous me dire qui a décidé que cette politique devait être examinée?