Comme nous l'avons déjà entendu, en particulier pendant la première partie, ce qui me préoccupe, c'est que si la motion est trop générale, elle va devenir trop abstraite. Étant donné la COVID et les sommes astronomiques consacrées à l'approvisionnement, en particulier les dépenses faites sous le prétexte de l'analyse comparative entre les sexes, l'ACS+, je suggère que nous limitions pour le moment ce rapport à la COVID. Il s'agit d'une très courte période, et je m'attends à ce que le délai d'exécution soit également court même si, dans quelques semaines, si je me fie à nos témoins, je risque d'avoir comme réponse qu'il va leur falloir 800 ans ou quelque chose comme cela. Limitons cela à cette période particulière, et j'espère que nous pourrons ultérieurement, avec le Comité, examiner cela plus généralement.
En ce qui concerne l'amendement, je dirais simplement que je suis d'accord, mais qu'il faut être prudent, car je crois qu'au Comité, nous devons avoir des débats approfondis au sujet de l'équilibre entre le respect de la confidentialité des documents confidentiels du Cabinet et le privilège parlementaire et notre capacité d'avoir accès à l'information. Je suis toujours très hésitant à cet égard, mais pour les fins de cette motion, je vous le concède et j'espère que nous pourrons ultérieurement réinviter les témoins d'aujourd'hui ainsi que des experts de la jurisprudence constitutionnelle afin de vraiment approfondir ce qu'on peut considérer comme étant des documents confidentiels du Cabinet.
Monsieur le président, comme vous le savez, entre autres tactiques, il s'agirait simplement d'inscrire chaque rapport à un ordre du jour du Cabinet et de prétendre qu'il s'agit d'un document soumis au secret professionnel. Le rapport serait alors exclu à jamais. Je suis impatient de donner suite à cette motion.