Merci beaucoup, monsieur le président.
Chers collègues, je suis bien heureux de vous retrouver aujourd’hui.
Madame l'ancienne première ministre Campbell, je vous offre mes salutations distinguées. Je tiens à vous féliciter pour la qualité de votre français. La prochaine fois que vous quitterez l’Afrique, je vous invite à vous arrêter à Ottawa, qui est sur le chemin, plutôt que de vous rendre à l’autre bout du pays.
D’abord, je tiens à dire que je suis très honoré de participer à cette séance du Comité aujourd’hui. Comme le stipule l’article 10 du protocole d'entente, le ministre doit consulter les partis de l’opposition. Ma collègue Lisa Raitt m'a invité à la représenter lors de ces consultations, un honneur que j’ai accepté avec beaucoup d'humilité. Là s’arrêtent mes commentaires à ce sujet, puisqu'on ne peut pas dire où, avec qui ni comment les choses se sont passées. En effet, tout cela doit demeurer confidentiel.
Monsieur le ministre, dans votre déclaration préliminaire tout à l'heure, vous avez bien mentionné l’importance de respecter la confidentialité et de s’assurer qu’il n’y a aucune fuite, de quelque nature que ce soit.
Comme vous le savez, il y a eu une fuite concernant un aspirant juge à la Cour suprême au cours de l’exercice précédent. Le 11 avril dernier, ce comité s’est réuni à ce sujet. Or, le groupe parlementaire dont vous faites partie a refusé que le Comité se penche sur la question et qu'une enquête soit tenue.
Comment pensez-vous que les Canadiens peuvent être rassurés, si votre groupe parlementaire refuse qu'une enquête soit menée sur un sujet aussi délicat, à savoir une fuite concernant la nomination d’un juge à la Cour suprême?