Madame la Présidente, il y a un grand écart philosophique entre ceux qui considèrent les prisons comme des établissements correctionnels, avec l’espoir que les gens réintègrent la population, et les tenants de la notion de « répression de la criminalité », qui prévalait pendant les années Harper.
Comme mon collègue de Battle River—Crowfoot est mon ami, je vais lui poser la question suivante. Parmi les compressions qui ont eu lieu au cours des années Harper figurait l’élimination du programme d’aumônerie dans les prisons. Les compressions comprenaient également l’élimination du programme agricole, des fermes pénitentiaires, qui permettaient aux personnes reconnues coupables de crimes d’aller faire une bonne journée de travail dehors, tout comme le fait mon collègue, je le sais, sur sa ferme, dans les Prairies.
Les députés n’ont-ils pas tous l’obligation de permettre aux gens qui sont incarcérés d’essayer de revenir dans le droit chemin et de décrocher un emploi dans la société? Ne peut-on pas arrêter de dire que, puisqu’ils sont en prison, ils doivent vivre dans les pires conditions possible, afin de plutôt trouver les conditions nécessaires pour leur permettre de jouer un rôle utile dans la société? Pourquoi avoir annulé le programme d’aumônerie? Pourquoi s'être débarrassé des fermes pénitentiaires?