Merci, monsieur le président.
Messieurs, je vous remercie d'être parmi nous aujourd'hui. C'est très apprécié.
La première question que j'aimerais poser s'adresse autant aux représentants de la Légion royale canadienne qu'à ceux du groupe Equitas.
On peut s'entendre pour dire qu'il y a un grand enjeu en ce qui a trait au partage de l'information entre le ministère de la Défense nationale et le ministère des Anciens Combattants. C'est d'autant plus malheureux pour les anciens combattants qui doivent eux-mêmes tenter d'enrayer cette difficulté lorsqu'ils doivent prouver que leurs blessures physiques ou mentales sont dues à leur service militaire.
J'ai souvent posé cette question en comité et j'aimerais vous la poser à vous également. On m'a dit à plusieurs reprises qu'aux États-Unis le fardeau de la preuve du vétéran, c'est-à-dire le fait de prouver que ses blessures sont reliées au service, était à la charge du ministère responsable des anciens combattants. C'est donc le ministère des anciens combattants qui doit prouver si, oui ou non, les blessures sont reliées au service du vétéran. Si on fonctionnait de cette façon aussi au Canada, n'est-ce pas que, au lieu que ce soit l'ancien combattant qui doive travailler pour faire en sorte que l'information soit transmise, ce serait le ministère, avec toute sa force et sa vigueur, qui travaillerait pour aller chercher cette information?
Je vous cède la parole.