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FAAE Rapport du Comité

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STIMULER LA CROISSANCE ÉCONOMIQUE INCLUSIVE : RÔLE DU SECTEUR PRIVÉ DANS LE DÉVELOPPEMENT INTERNATIONAL

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Au cours de la dernière année, le Comité permanent des affaires étrangères et du développement international de la Chambre des communes (le Comité) a mené une étude sur le rôle du secteur privé dans la réalisation des intérêts du Canada en matière de développement international. Il a entendu les points de vue et les recommandations de nombreux Canadiens et d’autres personnes sur un sujet vaste, complexe et important. Les témoignages reçus couvraient de nombreux sujets, mais le Comité a articulé son rapport autour des principaux thèmes qui se rapportaient à l’étude.

Le présent rapport fait état, en premier lieu, de l’évolution récente du contexte du développement. On y explique que même si les objectifs fondamentaux de développement international n’ont pas changé, il en va différemment des opinions sur les moyens à prendre pour bien les atteindre.

On considère de plus en plus que le secteur privé joue un rôle important dans le développement. Il stimule la croissance économique par des investissements, par la création d’emplois et d’entreprises, par l’innovation et par le transfert des connaissances, sans parler de l’effet multiplicateur de leurs opérations et activités. Cependant, pour que cette croissance contribue à réduire la pauvreté chronique, l’entreprise privée doit intégrer les pauvres parmi les producteurs, les fournisseurs, les employés et les consommateurs. Dans des circonstances favorables, les partenariats public-privé qui reposent sur la détermination des compétences complémentaires et des intérêts commerciaux et de développement partagés peuvent également servir à mettre à contribution l’entreprise privée pour stimuler la croissance inclusive dont il vient d’être question.

Le rapport précise également que le secteur public exerce des fonctions clés dans la poursuite de la croissance économique inclusive. En effet, le lien entre les institutions de gouvernance et de développement est un thème qui revient tout au long du rapport. Les institutions publiques créent des conditions et des règles permettant au secteur privé de stimuler la croissance économique inclusive de façon soutenue. Au-delà de cet environnement favorable, il faut de solides moyens d’action publics pour que les autorités soient en mesure de fournir des services et de s’acquitter de leurs responsabilités réglementaires et autres avec transparence afin de resserrer les liens entre eux et les citoyens en matière de reddition de comptes. Le message principal du rapport est que la clé du succès réside principalement dans les activités accrues du secteur privé conjuguées à de bonnes politiques publiques et à de solides institutions.

Le Canada s’y connaît peu dans l’utilisation de partenariats public-privé pour les activités de développement, mais pour certains intervenants, les pratiques exemplaires requises pour garantir l'impact du développement et des résultats durables n’ont pas de secret. Le Canada peut s’inspirer des exemples qu’ils offrent et dont il sera question plus loin dans le rapport.

Le rapport comprend également deux études de cas détaillées sur les secteurs dans lesquels un certain nombre de témoins ont fait valoir que le Canada possède des atouts et des compétences importantes qui lui permettraient d'exercer une influence positive sur les résultats du développement. Le premier secteur est celui des services financiers (voir pages 61-71), et le second, le secteur des ressources naturelles (voir pages 71-92). Bien que chaque étude de cas traite des enjeux et des défis qui lui sont propres, toutes deux insistent sur l’agencement nécessaire d’activités responsables du secteur privé et de fonctions réglementaires et autres du secteur public.

En prenant en considération les divers intervenants et activités du secteur privé qui pourraient contribuer à la réalisation des objectifs de développement, le Comité a cerné quelques domaines, dont la mobilisation des diasporas, où il estime que d’autres travaux s’imposent.

Le rapport se termine par un certain nombre de recommandations pour le gouvernement du Canada, qui reflètent le large éventail de témoignages présentés au Comité. Le Comité estime que ces recommandations peuvent déboucher sur une approche canadienne efficace à l’égard du développement international dans ce nouveau contexte.