La journée du 1er juillet 2017 marque le 90e anniversaire de l’inauguration de la Tour de la Paix. L’achèvement de cette structure néogothique de 91 mètres a été le point culminant de la reconstruction de l’édifice du Parlement, entre 1916 et 1927, sous la direction de l’architecte John Andrew Pearson.
La Tour de la Paix est un campanile — un clocher indépendant — rattaché à l’édifice du Centre par une entrée couverte. Elle abrite un carillon de 53 cloches dédié à la mémoire des Canadiens qui ont pris part à la Première Guerre mondiale. À l’intérieur se trouve la Chapelle du Souvenir, lieu dédié à la mémoire de ceux qui ont sacrifié leur vie pour le Canada.
Dans une lettre au premier ministre Mackenzie King, peu avant l’ouverture de la Tour, John Andrew Pearson écrit ceci à propos de l’impression que dégagerait la Tour pour les visiteurs s’approchant de la Colline du Parlement :
« La paix prédominait toutes mes pensées sur la Tour. Il s’en dégage une dignité calme et sereine. C’est ainsi que je la vois, peu importe les conflits et les désaccords qui ont lieu dans cet édifice. À mon avis, nul ne pourra remonter l’allée centrale vers l’édifice sans entendre son appel silencieux à la tolérance, à la modération, à la dignité et à la paix. »
La Tour de la Paix et le carillon ont été inaugurés le 1er juillet 1927, lors du jubilé de diamant de la Confédération. Cet événement majeur, qui a attiré des milliers de spectateurs sur la Colline du Parlement, a été marqué par la première radiodiffusion nationale et internationale au Canada. Il s’agissait des discours du gouverneur général et du premier ministre, de même que d’un récital donné par Percival Price, premier carillonneur du Dominion.