Ressources humaines, développement des compétences, développement social et condition des personnes handicapées
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Madame la Présidente, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 1446, 1453, 1455 et 1456.
[Texte]
Question no 1446 — M. Eric Melillo:
En ce qui concerne les subventions gouvernementales versées à Volkswagen (VW) et l'annonce faite à St. Thomas: a) quelle est la chronologie des décisions prises concernant VW ainsi que des offres envoyées ou reçues; b) le gouvernement a-t-il envisagé de verser les subventions à d’autres entreprises et, le cas échéant, quelles (i) déclarations d’intérêt a-t-il reçues par d’autres entreprises à cet égard, (ii) exigences de nature monétaire ou non a-t-il reçues pour chaque déclaration d’intérêt; c) quels facteurs le gouvernement a-t-il pris en compte lors de son engagement avec VW; d) quels autres engagements non monétaires a-t-il pris envers VW; e) le gouvernement a-t-il imposé à VW des conditions liées à l’approvisionnement en minéraux critiques et autres matières premières valorisées au Canada et, le cas échéant, quelles sont les conditions?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement ne peut pas divulguer des détails commercialement sensibles du projet Volkswagen, ou PowerCo., y compris des détails concernant les négociations, au-delà de ce qui a déjà été rendu public. Voici des informations complémentaires en réponse aux différentes parties de la question.
En réponse à la partie a) de la question, en règle générale, le gouvernement doit franchir plusieurs étapes avant de pouvoir financer un projet. Il doit d’abord procéder à une vérification technique, financière et commerciale de tous les projets présentés. Après l’étape de la vérification de la diligence raisonnable, les représentants communiquent avec les demandeurs pour déterminer les conditions du financement convenu, puis créent deux documents: une feuille de modalités et un accord de contribution. Dans le cadre de ces discussions, le gouvernement et le demandeur conviennent de la description des caractéristiques fondamentales d’un projet et précisent les engagements et les retombées de celui-ci, comme la création d’emplois, les investissements en recherche-développement, ou R-D, et en capitaux, la réduction des émissions de gaz à effet de serre, ou GES, la préservation de la propriété intellectuelle, ou PI, et les objectifs d’emploi cibles liées au genre, à la diversité et à l’équité.
En ce qui concerne les principaux jalons du projet de PowerCo., Volkswagen a annoncé le 13 mars 2023 qu’elle avait choisi le Canada pour y établir la première giga-usine de fabrication de batteries outre-mer de sa société PowerCo SE. Le gouvernement du Canada a présenté cette nouvelle, qui se trouve à la page intitulée Le Canada et l’Ontario saluent un investissement historique de Volkswagen.
À la suite de cette annonce, le 21 avril 2023, Volkswagen, PowerCo., le gouvernement du Canada et la Province de l’Ontario ont publié des renseignements supplémentaires à propos du projet et du niveau de soutien convenu pour garantir cet investissement. On trouvera de plus amples renseignements sur le projet de PowerCo. à la page intitulée La nouvelle usine de batteries pour véhicules électriques de Volkswagen permettra de créer des milliers d’emplois.
Au sujet de la partie b) de la question, avant de donner suite à un projet, le gouvernement évalue plusieurs éléments importants de celui-ci, comme les retombées qu’il peut avoir relativement à la croissance des entreprises, des grappes industrielles et des chaînes d’approvisionnement canadiennes, ainsi que le risque financier et commercial des promoteurs et leur capacité à respecter la demande du marché justifiée.
À ce jour, le Canada a attiré 110 projets qui ont généré des dépenses totales de 62,6 milliards de dollars. Sur ces 110 projets, 24 sont dans les secteurs de l’automobile et des batteries et 21 sont dans le secteur de la fabrication avancée. Ces renseignements sont accessibles au public à la page intitulée Projets - Fonds stratégique pour l’innovation.
Relativement à la partie c) de la question, les facteurs de prise de décision propres aux accords conclus avec PowerCo. sont assujettis au secret du Cabinet, et la diffusion de ces renseignements aurait une incidence négative sur les futures négociations. Chaque projet est évalué en fonction des priorités du gouvernement du Canada et de sa capacité à profiter à l’économie canadienne et à l’ensemble des Canadiens. Par exemple, dans le segment Croissance et innovation en entreprise, le Fonds stratégique pour l'innovation, ou FSI, met l’accent sur le financement des projets d’innovation qui concernent des activités de R-D et de commercialisation de produits, de processus ou de services novateurs; soutiennent l’élargissement ou l’amélioration importante d’installations industrielles ou technologiques existantes; et soutiennent l’établissement de nouvelles installations ou font entrer de nouvelles entreprises et capacités de production au Canada.
Comme indiqué précédemment, le Canada souhaite également obtenir des avantages économiques, publics et en matière d’innovation lorsqu’il conclut un accord de financement avec une entreprise, y compris des avantages sur le plan de la création d’emplois, de la R-D, des investissements en capitaux, de la réduction des émissions de GES, des cibles en matière de genre, de diversité et d’équité ainsi que de préservation de la PI au Canada. On trouvera des renseignements supplémentaires à la page intitulée Guide du programme - Fonds stratégique pour l'innovation - D) Quels sont les coûts admissibles?.
En ce qui concerne PowerCo., la décision de soutenir les dépenses en capital et la production suit l’engagement public du gouvernement visant à faciliter la transformation industrielle du secteur de l’automobile en vue de créer un avenir carboneutre et à prendre les mesures requises pour demeurer concurrentiel.
En ce qui a trait à la partie e) de la question, comme indiqué, le gouvernement précise les engagements et les retombées prévus au moment de négocier les accords de financement, y compris, mais sans s’y limiter, la création d’emplois, la R-D, les investissements en capitaux, la réduction des émissions de GES, s’il y a lieu, la préservation de la PI et les cibles en matière de genre, de diversité et d’équité.
Question no 1453 — Mme Stephanie Kusie:
En ce qui concerne les prestations de maladie de l’assurance-emploi, ventilées par mois depuis avril 2020, et par province et territoire: a) combien de demandes a-t-on reçues de personnes touchées par les effets à long terme de la COVID-19; b) combien de demandes en a) ont été approuvées?
M. Irek Kusmierczyk (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l'Inclusion des personnes en situation de handicap, Lib.):
Monsieur le Président, il n'y a aucune exigence en vertu de la Loi sur l'assurance-emploi de fournir la nature d'une maladie afin de recevoir des prestations de maladie et Service Canada ne demande pas cette information. Ainsi, ces informations ou données ne sont pas disponibles.
Question no 1455 — M. Michael Barrett:
En ce qui concerne la déclaration formulée à la Chambre par la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social le 25 avril 2023, soit « La loi dicte quels services sont essentiels, et délivrer des passeports n’est pas un service essentiel aux yeux de la loi. »: quelle loi et quel paragraphe en particulier dictent que la délivrance de passeports n’est pas un service essentiel?
Mme Ya’ara Saks (secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Lib.):
Monsieur le Président, la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral définit un service essentiel comme suit: Définitions 4(1) - Les définitions qui suivent s’appliquent à la présente partie:
Services essentiels: Services, installations ou activités du gouvernement du Canada qui sont ou seront nécessaires à la sécurité du public ou d’un segment du public.
Entente sur les services essentiels: désigne une entente entre l’employeur et l’agent négociateur d’une unité de négociation indiquant: (a) les types de postes compris dans l’unité de négociation qui sont nécessaires pour permettre à l’employeur de fournir les services essentiels; (b) le nombre de ces postes qui sont nécessaires à cette fin; et (c) les postes spécifiques qui sont nécessaire à cette fin.
À ce titre, les services essentiels ont été identifiés et un accord sur les services essentiels a été conclu avec les agents de négociation concernés, conformément à la définition de la Loi sur les relations de travail dans le secteur public fédéral mentionnée précédemment.
Les services essentiels restent disponibles pour les clients aux États-Unis et à l'étranger, ainsi que pour les clients nationaux qui se trouvent dans des situations humanitaires ou d'urgence, notamment: les clients titulaires d'un passeport qui risquent de connaître des difficultés financières; les clients titulaires d'un passeport qui dépendent du voyage comme source d'emploi et dont la sécurité du revenu est menacée; les clients titulaires d'un passeport qui doivent voyager pour des raisons médicales, ou qui ont eu un décès ou une maladie dans leur famille; et les clients titulaires d'un passeport dont la situation est jugée urgente pour des raisons de compassion.
Les demandes qui ne répondent pas à la définition des situations humanitaires ou d'urgence ne sont pas considérées comme essentielles car elles ne sont pas nécessaires à la sécurité du public ou d'un segment du public.
Question no 1456 — M. Adam Chambers:
En ce qui concerne les affirmations faites par la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social à la Chambre au sujet de la garde d’enfants: a) sur quelles données et informations s’est-elle appuyée exactement pour affirmer le 16 novembre 2022 que « 92 % des garderies agréées de l’Ontario adhèrent au programme »; b) sur quelles données et informations s’est-elle appuyée exactement pour affirmer le 30 janvier 2023 que les provinces et les territoires « avaient presque tous réduit leurs tarifs de 50 % »; c) sur quelles données et informations s’est-elle appuyée exactement pour affirmer le 6 février 2023 que « 20 000 places supplémentaires qui seront créées dans les services de garde de l'Alberta. Ces places s'ajoutent aux 42 500 places que nous avions déjà annoncées »; d) quelle est la liste des services de garde qui (i) ont signé, (ii) n’ont pas signé, l’entente en Ontario pour supporter l'affirmation en a)?
Mme Ya’ara Saks (secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, dans son budget de 2021, le gouvernement du Canada s’est engagé à fournir aux provinces et aux territoires plus de 27 milliards de dollars sur cinq ans afin de concevoir un système d’apprentissage et de garde des jeunes enfants, ou AGJE, à l’échelle du Canada. Dans le cadre de ce système, le gouvernement du Canada a négocié une série d’accords sur l’AGJE avec chacune des provinces et des territoires, y compris un accord asymétrique avec le Québec, qui fourniraient un financement fédéral pour aider les provinces et les territoires à atteindre les objectifs du Cadre multilatéral canadien d’AGJE dans leur administration.
La mise en œuvre de ces accords d’AGJE relève des pouvoirs législatifs des provinces et des territoires, conformément à leurs propres systèmes d’AGJE. Par exemple, l’Ontario a offert aux fournisseurs de services de garde agréés le choix d’adhérer à une série de règlements élaborés par la province afin d’être admissibles au financement dans le cadre du système d’AGJE. La date limite pour les exploitants de garderies agréés en Ontario pour adhérer à ce système provincial était initialement le 1er septembre 2022, puis a été reportée par la province au 1er novembre 2022.
Après la date limite du 1er novembre, dans le cadre de discussions régulières entre les fonctionnaires, le ministère de l’Éducation de l’Ontario a informé le Secrétariat fédéral responsable de l’AGJE qu’environ 92 % des fournisseurs de services de garde agréés dans la province avaient choisi d’adhérer au volet ontarien du système d’AGJE à l’échelle du Canada. Bien que ce soit cette communication directe du gouvernement de l’Ontario qui ait constitué la base des connaissances de la ministre des Familles, des Communautés, et du Développement social, il convient de signaler que ce chiffre de 92 % a également été rapporté par La Presse canadienne le 7 novembre 2022, plus d’une semaine avant la déclaration du ministre à la Chambre. Depuis ce temps, l'Ontario a également publié son rapport annuel sur la petite enfance et la garde des jeunes enfants pour 2022, ce qui confirme qu'au 1er novembre 2022, 92 % des fournisseurs de services agréés avaient rejoint le volet ontarien du système d’AGJE à l’échelle du Canada.
Concernant la partie b) de la question, au 30 janvier 2023, quatre provinces et territoires offraient des services de garde réglementés à 10 $ par jour ou moins sur leur territoire. Cela comprenait le Nunavut, qui a atteint cette étape le 1er décembre 2022, Terre-Neuve-et-Labrador, qui l’a atteint le 1er janvier 2023, ainsi que le Yukon et le Québec, qui fournissaient déjà tous deux des services de garde à 10 $ ou moins par jour avant la signature de leurs accords avec le Canada.
Parmi les provinces et territoires restants, un seul n’avait pas obtenu une réduction moyenne des frais d’au moins 50 % au 30 janvier 2023. Voici une liste des moyennes de réduction des frais et leur date d’annonce publique, au 30 janvier 2023: Manitoba, réduction de 30 % en moyenne, 3 février 2022; Nouvelle-Écosse, réduction de 50 % en moyenne, 28 novembre 2022; Île-du-Prince-Édouard, réduction de 50 % en moyenne,16 décembre 2022; Nouveau-Brunswick, réduction de 50 % en moyenne, 25 avril 2022; Ontario, réduction de 50 % en moyenne, 19 décembre 2022; Alberta, réduction de 50 % en moyenne, 26 novembre 2021; Colombie-Britannique, réduction de 50 % en moyenne, 2 décembre 2022; Territoires du Nord-Ouest, réduction de 50 % en moyenne, 3 mars 2022; Saskatchewan, réduction de 70 % en moyenne, 11 août 2022.
Même si les méthodes utilisées pour obtenir les réductions de frais varient en fonction des caractéristiques uniques du système d’AGJE de chaque province et territoire, comme les plafonds de frais, les subventions directes aux parents ou une combinaison de méthodes, la détermination du niveau de réduction est fondée sur une comparaison avec les niveaux de frais en 2019 et en 2020 pour l’Ontario, conformément à son accord. Dans chaque cas, les provinces et les territoires fournissent des données au Secrétariat fédéral responsable de l’AGJE avant chaque annonce.
Au sujet de la partie c) de la question, le 31 janvier 2023, soit une semaine avant la date du 6 février citée dans la question écrite,, les gouvernements du Canada et de l’Alberta ont annoncé publiquement la réalisation fructueuse d’un cadre de contrôle des coûts pour soutenir l’expansion des services de garde de qualité en Alberta. L’information est disponible à https://www.canada.ca/fr/emploi-developpement-social/nouvelles/2023/01/un-nouveau-cadre-de-controle-des-couts-a-lappui-de-lexpansion-des-services-de-garde-de-qualite-en-alberta.html.
Ce cadre a été conçu pour élargir l’approche fructueuse courante de la province en matière de collaboration avec le secteur privé pour orienter la façon dont les fonds fédéraux seraient utilisés pour soutenir la création de 22 500 places supplémentaires en garderie parmi les fournisseurs de services de garde à but lucratif de l’Alberta, pour la période restant au titre de l’accord sur l’AGJE. L’Alberta s’est maintenant engagée à créer un total de 68 700 nouvelles places en garderie agréées d’ici la fin de mars 2026, ce qui améliorera considérablement la disponibilité de places en garderie abordables et de grande qualité dans la province. Le cadre se trouve dans la modification à l’Accord entre le Canada et l’Alberta sur l'AGJE à l’échelle du Canada, à https://www.canada.ca/fr/accord-apprentissage-garde-jeunes-enfants/accords-provinces-territoires/alberta-echelle-canada-2021/amendement.html#h2.03.
Relativement à la partie d) de la question, étant donné que l’AGJE relève de la compétence provinciale et territoriale, le Secrétariat fédéral responsable de l’AGJE ne fait pas le suivi des données à un niveau plus approfondi qu’une province ou un territoire. Une liste indiquant lesquelles des plus de 5 500 garderies de l’Ontario et des 139 agences agréées de garde d’enfants en milieu familial ont opté pour le système à l’échelle du Canada relèverait de l’autorité constitutionnelle du ministère de l’Éducation de l’Ontario. Certaines de ces informations pourraient également être disponibles au niveau municipal - par exemple, la ville de Toronto indique sur sa liste de garderies agréées celles qui participent au système pancanadien, disponible à https://www-toronto-ca.translate.goog/data/children/dmc/a2z/a2za.html, mais ceci tombe aussi dans la compétence des provinces et des territoires.
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Madame la Présidente, si les questions n
os 1447 à 1452, 1454 et 1457 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
La vice-présidente adjointe (Mme Alexandra Mendès): D'accord?
Des voix: D'accord.
[Texte]
Question no 1447 — Mme Kelly Block:
En ce qui concerne les doses de vaccin contre la COVID-19 achetées par le gouvernement: a) combien de doses achetées ont (i) été perdues ou volées, (ii) expiré, ventilées par fabricant; b) quels sont les détails de chaque cas où des doses ont été perdues ou volées, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le nombre de doses, (iii) le fabricant, (iv) le lieu, (v) le résumé de l’incident?
(Le document est déposé.)
Question no 1448 — M. Colin Carrie:
En ce qui concerne l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC) et Santé Canada (SC): a) est-ce que l’ASPC ou SC ont reçu ou pris connaissances de documents liés à Pfizer-BioNTech qui faisaient l’objet d’une ordonnance judiciaire de publication vers le 6 janvier 2022; b) si la réponse à a) est affirmative, (i) quand le gouvernement les a-t-il reçus, (ii) quel ministère ou organisme les a examinés, (iii) quelles ont été les conclusions et les recommandations de cet examen, (iv) une analyse des risques et des avantages a-t-elle été réalisée après l’examen et, le cas échéant, quelles en ont été les constatations, (v) quelles sont les dates de début et de fin de l’examen; c) est-ce que l’ASPC ou SC ont reçu le document intitulé « 5.3.6 CUMULATIVE ANALYSIS OF POST-AUTHORIZATION ADVERSE EVENT REPORTS OF PF-07302048 (BNT162B2) RECEIVED THROUGH 28-FEB-2021 » ou en ont-ils eu connaissance et, le cas échéant, (i) à quelle date l’ASPC ou SC ont examiné le document, (ii) quelles ont été les conclusions et les recommandations résultant de l’examen du document, (iii) quelles sont les dates de début et de fin de l’examen, (iv) à quelle agence fédérale de la santé l’examen a-t-il été confié et à quelle date; d) quelles sont les plus récentes mises en garde ou instructions de l’ASPC ou de SC à l’intention des professionnels de la santé qui conseillent les Canadiens au sujet du vaccin de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19; e) est-ce que les mises en garde ou instructions en d) tiennent compte des effets indésirables d’intérêt particulier mentionnés dans l’étude de Pfizer; f) est-ce que le gouvernement publiera un avis à l’intention des Canadiens concernant les effets en d)?
(Le document est déposé.)
Question no 1449 — M. Dan Mazier:
En ce qui concerne le Centre de développement économique rural: a) où est le siège du Centre de développement économique rural; b) combien d’équivalents temps plein sont à l’emploi du Centre de développement économique rural; c) quels sont la classification et le titre du poste de chaque employé en b); d) combien de communautés rurales ont pris contact avec le Centre de développement économique rural, ventilé par communauté et exercice; e) combien de questions soumises au Centre de développement économique rural ont été jugées (i) résolues, (ii) non résolues; f) quel était le budget annuel total et le budget prévu pour chaque exercice de 2019-2020 à 2025-2026; g) quelles sont les dépenses annuelles, ventilées par année et article courant, de 2019-2020 à 2022-2023; h) quel est le montant des dépenses pour les services internes et les coûts indirects, ventilé par année, de 2019-2020 à 2022-2023; i) quels sont les derniers indicateurs et résultats de rendement?
(Le document est déposé.)
Question no 1450 — M. Dan Mazier:
En ce qui concerne les fonds pour la connectivité (c. à d. Internet, cellulaire, large bande, etc.) annoncés par le gouvernement depuis le 4 novembre 2015, ventilés par entreprise: a) quel est le montant total des sommes annoncées à ce jour pour Bell Canada, Telus Communications Inc., Rogers Communications Inc., et leurs filiales, pour la connectivité au titre (i) du Fonds pour la large bande du CRTC, (ii) du Fonds stratégique pour l’innovation, (iii) du Fonds pour la large bande universelle, (iv) du programme Brancher pour innover, (v) du Fonds d’infrastructure des Premières Nations, (vi) des investissements de la Banque de l’infrastructure du Canada, (vii) du plan Investir dans le Canada; b) des montants de chaque sous sections en a), combien a été transféré?
(Le document est déposé.)
Question no 1451 — M. Dan Mazier:
En ce qui concerne le financement octroyé par le gouvernement aux entreprises de services Internet par satellite, depuis le 4 novembre 2015: a) quel est le montant total des fonds qui ont été (i) annoncés pour, (ii) transférés à, Kepler Communications Inc. ou ses filiales, ventilé par programme; b) quels sont les détails de chaque annonce ou transfert de fonds en a), y compris (i) la date de l’annonce, (ii) le montant annoncé, (iii) la description du projet, y compris le lieu, (iv) le programme, (v) la date du transfert des fonds, (vi) le montant du transfert; c) quel est le montant total des fonds qui ont été (i) annoncés pour, (ii) transférés à, Starlink et à sa société mère Space Exploration Technologies Corporation (SpaceX), ou à toutes filiales, ventilé par programme; d) quels sont les détails de chaque annonce ou transfert de fonds en c), y compris (i) la date de l’annonce, (ii) le montant annoncé, (iii) la description du projet, y compris le lieu, (iv) le programme, (v) la date du transfert des fonds, (vi) le montant du transfert?
(Le document est déposé.)
Question no 1452 — M. Damien C. Kurek:
En ce qui concerne le Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC): a) combien d’entreprises ont reçu des prêts au titre du CUEC et ont ensuite été considérées comme non-admissibles à ces prêts, ventilé par province et territoire; b) quels sont les mécanismes à la disposition des entreprises pour (i) faire appel ou contester une décision de non-admissibilité, (ii) fournir des informations démontrant qu’une décision de non-admissibilité a été prise par erreur?
(Le document est déposé.)
Question no 1454 — M. Michael Barrett:
En ce qui concerne le rapporteur spécial chargé d’évaluer l’ampleur et l’impact de l’ingérence étrangère dans le processus électoral canadien: quels sont les détails de toutes les réunions que le rapporteur a eues concernant l’ingérence étrangère depuis le 15 mars 2023, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le nom et le titre de chaque participant, (iii) le lieu?
(Le document est déposé.)
Question no 1457 — Mme Rachael Thomas:
En ce qui concerne les demandes que le gouvernement a faites auprès de Google depuis le 1er janvier 2016, ventilées par ministère, organisme ou autre entité gouvernementale: quels sont les détails de toutes les demandes, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le titre de la personne ayant fait la demande, (iii) le motif de la demande, (iv) le résumé de la demande, (v) le titre de la personne ayant reçu la demande, (vi) le résultat (demande accordée, rejetée, etc.)?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
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Madame la Présidente, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.
La vice-présidente adjointe (Mme Alexandra Mendès): D'accord?
Des voix: D'accord.
Ressources humaines, développement des compétences, développement social et condition des personnes handicapées
La violation présumée de l'obligation du gouvernement de nommer un mandataire du Parlement—Décision de la présidence