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Madame la Présidente, j’aimerais que la Chambre se joigne à moi pour remercier nos incroyables pages. Il s’agit peut-être de la dernière journée de travail de cette cohorte, et de nouveaux pages se joindront à nous à l’automne. Par votre entremise, madame la Présidente, nous remercions tous les pages qui assurent le bon fonctionnement de la Chambre, dans les coulisses comme sur le parquet, et qui ont accompli un travail remarquable au cours de la dernière année.
On répondra aujourd’hui aux questions nos 1487, 1488, 1490 à 1494, 1501 à 1505, 1508, 1511 à 1515 et 1521.
[Texte]
Question no 1487 — M. Jeremy Patzer:
En ce qui concerne le programme de rétablissement du gouvernement visant le chien de prairie et la désignation du chien de prairie par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada comme une espèce en voie de disparition: a) quel est le seuil auquel le chien de prairie ne sera plus considéré comme une telle espèce en péril; b) lorsqu’il a ajouté le chien de prairie à la liste des espèces en voie de disparition, le gouvernement a-t-il tenu compte du (i) nombre considérable de chiens de prairie que l’on retrouve à l’étranger, (ii) fait que le sud de la Saskatchewan n’est que la pointe nordique d’un habitat plus imposant et plus étendu qui traverse la zone continentale des États-Unis et s’étend jusqu’au Mexique; c) si le gouvernement ne tient pas compte des facteurs en b), pourquoi pas; d) quel est le financement accordé à la recherche et au programme de rétablissement du chien de prairie depuis 2021; e) quels paramètres sont utilisés pour la détermination de la réussite du programme de rétablissement; f) quels progrès ont été réalisés; g) la mise en œuvre du programme a-t-elle des effets néfastes sur (i) les propriétés privées situées aux environs du parc national des Prairies, (ii) d’autres espèces sauvages présentes dans le parc national des Prairies?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, concernant la partie a) de la question, le chien de prairie, ou cynomys ludovicianus, figure sur la liste des espèces menacées à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril, d’après la recommandation du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada. Sa situation est attribuable aux menaces découlant de la sécheresse accrue et de la peste sylvatique, qui devraient causer d’importants déclins des populations si elles se produisent fréquemment. La fréquence des sécheresses devrait augmenter en raison des changements climatiques. Même si la majeure partie de la population canadienne de l’espèce se trouve dans le parc national du Canada des Prairies, elle est isolée et n’a aucune connectivité entre d’autres populations ou avec celles ci, qui se trouvent toutes aux États Unis. Le rétablissement national des espèces en péril est déterminé en fonction de la réalisation des objectifs en matière de population et de répartition, comme l’énoncent les programmes de rétablissement fédéraux. Les objectifs en matière de population et de répartition sont indiqués dans le Programme de rétablissement et plan d’action visant le chien de prairie au Canada, disponible à https://www.sararegistry.gc.ca/virtual_sara/files/plans/Rsap-Btpd-v00-2021Aou-Fra.pdf
Les évaluations de situations du Comité sur la situation des espèces en péril au Canada sont déterminées à l'aide de critères quantitatifs basés sur les critères internationaux de la liste rouge de Union international pour la conservation de la nature. L'atteinte d'un seuil de population particulier ne suffira pas à réduire le niveau de risque pour le chien de prairie au Canada en partie parce qu'ils se trouvent dans une seule petite zone et sont isolés des populations les plus proches que l'on trouve aux États-Unis, de sorte que l'ensemble de la population canadienne pourrait être gravement affectée par les menaces.
Au sujet de la partie b) de la question, lorsque le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, un groupe d’experts sans lien de dépendance, évalue une espèce au Canada, il examine les populations avoisinantes. Il étudie la possibilité que l’autre population « sauve » la population canadienne. L’immigration peut seulement avoir lieu si des individus de la population étrangère peuvent se joindre à la population canadienne. Dans le cas présent, la colonie américaine de chiens de prairie la plus proche était trop loin pour que l’immigration soit possible.
Le Canada applique la Loi sur les espèces en péril, que l’on trouve à https://laws.justice.gc.ca/fra/lois/s-15.3/,dans le but de maintenir la biodiversité de notre pays, conscient que le rythme auquel les espèces sauvages disparaissent de notre planète ne ralentira que si les gouvernements du monde assument la responsabilité des espèces à l’intérieur de leurs propres frontières.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, oui, le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada et le gouvernement du Canada ont tenu compte de ces éléments avant de décider que la situation de cette espèce à l’annexe 1 de la Loi sur les espèces en péril devrait passer d’espèce préoccupante à espèce menacée.
Relativement à la partie d) de la question, du 1er avril 2021 au 31 mars 2023, un montant d’environ 129 000 $ a été dépensé.
Concernant la partie e) de la question, le programme de rétablissement et le plan d'action pour le chien de prairie au Canada, affiché dans le Registre public des espèces en péril à https://www.canada.ca/fr/environnement-changement-climatique/services/registre-public-especes-peril.html en 2021, définissent les objectifs en matière de population et de répartition qui contribueront au rétablissement de l'espèce, ainsi que les mesures qui peuvent être prises pour atteindre ces objectifs. Un rapport sur les progrès effectués en vue de l’atteinte des objectifs est requis en vertu de l'article 46 de la Loi sur les espèces en péril et sera affiché sur le Registre public des espèces en péril en 2026.
Relativement à la partie f) de la question, des progrès réalisés en vue du rétablissement du chien de prairie dans le parc national des Prairies et les mesures de rétablissement qui ont été mises en œuvre de 2016 à 2021 figurent dans le « Rapport de mise en œuvre: Plan d’action visant des espèces multiples dans le Parc national du Canada des Prairies. » disponible à https://publications.gc.ca/collections/collection_2022/pc/CW69-21-20-1-2021-fra.pdf
En ce qui a trait à la partie g) de la question, Parcs Canada ne peut pas formuler de commentaires sur les effets négatifs sur les propriétés privées situées à proximité du parc national des Prairies, en partie parce que nous ne disposons d’aucun renseignement sur le nombre de chiens de prairie qui se trouvent à l’extérieur des limites du parc national ni sur leur répartition.
Le chien de prairie est une espèce clé de voûte dans l’écosystème des prairies. Ils présentent de nombreux avantages pour l’écosystème. Ils aèrent notamment le sol, fournissant ainsi un habitat et des terriers à d’autres espèces, comme les chevêches des terriers, une espèce en voie de disparition, et les crotales des prairies, une espèce préoccupante. Leurs terriers servent de refuge aux oiseaux, aux amphibiens et aux petits mammifères qui peuvent ainsi se protéger des prédateurs et être à l’abri des températures saisonnières extrêmes. Le maintien de populations durables de chiens de prairie est également essentiel, comme il est indiqué dans le Programme de rétablissement pour le putois d’Amérique au Canada. À l’heure actuelle, cette espèce est disparue du Canada, inscrite comme espèce en voie de disparition aux États Unis et classée comme espèce en voie de disparition par l’Union internationale pour la conservation de la nature. Le chien de prairie est une source de nourriture pour des prédateurs, entre autres pour les coyotes, les blaireaux, les aigles royaux, les buses rouilleuses et les buses à queue rousse. Les incidences nuisibles des chiens de prairie n’ont pas fait l’objet d’études approfondies. Toutefois, la mise en œuvre de mesures de poudrage de colonies par rotation pour la gestion de la peste sylvatique peut avoir des effets négatifs sur les communautés locales d’invertébrés et d’amphibiens.
Question no 1488 — M. Jeremy Patzer:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la décision de la Société canadienne de transplantation (SCT) qui recommande aux centres de transplantation et aux programmes provinciaux de transplantation de refuser les transplantations aux personnes qui n’ont pas reçu le vaccin contre la COVID-19: le ministre de la Santé ou tout autre représentant du gouvernement a-t-il suggéré ou conseillé cette ligne de conduite à la SCT ou à un centre de transplantation et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris (i) qui a fourni la suggestion ou le conseil, (ii) la date, (iii) le résumé de la suggestion ou du conseil?
M. Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et de la ministre des Sports, Lib.):
Monsieur le Président, les « Orientations du consensus national sur les greffes concernant le vaccin COVID 19 » ont été rédigées par le groupe des maladies infectieuses du Centre de transplantation de la Société canadienne de transplantation, ou SCT, examinées par son comité d’éthique et approuvées par le conseil d’administration. Le gouvernement du Canada n’a pas participé à l’élaboration de ces lignes directrices.
Le document « National Transplant Consensus Guidance on COVID-19 Vaccine », qui a été publié en anglais seulement, explique les raisons pour lesquelles les patients devraient être vaccinés contre la COVID 19 avant de recevoir une transplantation d’organe. Plusieurs programmes de transplantation d’organe ont déjà adopté le principe de cette politique. Au moyen de ces lignes directrices, la SCT a officialisé la politique, tout en reconnaissant que dans certains cas, une exemption pourrait être envisagée.
Ces lignes directrices ne recommandent nullement que les programmes de transplantation d’organe refusent des candidats à la transplantation d’organe sous prétexte qu’ils n’ont pas été vaccinés contre la COVID 19.
Au Canada, les soins de santé sont de compétence provinciale, ce qui contribue possiblement à expliquer pourquoi ces lignes directrices ne sont pas appliquées de la même manière partout.
Question no 1490 — M. Warren Steinley:
En ce qui concerne l’entente du gouvernement avec Volkswagen au sujet de la construction d’une usine à St. Thomas (Ontario) et l’affirmation du premier ministre « qu’il y avait des localités aux États-Unis qui ont offert considérablement plus d’argent que ce que nous avons offert »: a) selon les connaissances du premier ministre, quelles localités ont fait de telles offres; b) de quelles sources le gouvernement a-t-il eu connaissance de chacune de ces offres; c) combien d’argent chaque localité en a) a-t-elle offert, ventilé par localité; d) pour chaque offre en c), quelles mesures non monétaires ont été incluses dans les ententes; e) quelles mesures non monétaires le gouvernement a-t-il offertes à Volkswagen?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada s'est engagé à faciliter la transformation industrielle du secteur automobile vers un avenir sans émissions et à prendre les mesures nécessaires pour rester compétitif. Les détails spécifiques recherchés ont été obtenus à titre confidentiel au cours des négociations commerciales et ne peuvent être divulgués. L’investissement de PowerCo. témoigne de la solide proposition de valeur du Canada, y compris sa main-d’œuvre hautement qualifiée, son énergie propre, son abondance de minéraux critiques, sa facilité d’accès aux marchés et son secteur de l’automobile et des batteries prospères.
Question no 1491 — M. Rick Perkins:
En ce qui concerne les mesures d’application de la loi de Pêches et Océans Canada (MPO) relativement au braconnage de la civelle en Nouvelle-Écosse depuis le 1er janvier 2023: a) combien de personnes ont été accusées ou ont fait l’objet de mesures d’application de la loi par le MPO; b) quels sont les détails de chaque incident ayant mené à une mesure d’application de la loi, y compris (i) la date, (ii) la description de l’incident, (iii) le nombre de personnes ayant fait l’objet de mesures d’application de la loi, (iv) l’emplacement, (v) les mesures d’application de la loi ayant été imposées, y compris les arrestations et le dépôt d’accusations, (vi) les articles saisis, le cas échéant?
M. Mike Kelloway (secrétaire parlementaire de la ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, Lib.):
Monsieur le Président, du 1er janvier 2023 au 8 juin 2023, les agents des pêches de la Nouvelle-Écosse ont effectué, partout dans la province, des patrouilles de sites connus de pêche à la civelle qui ont eu comme résultat 68 arrestations et la saisie de 122 verveux, 104 épuisettes et 6 véhicules. À ce moment-là, ces arrestations et saisies étaient reliées à une pêche sans autorisation par Pêches et Océans Canada ou une pêche contraire à un arrêté de gestion des pêches.
Les enquêtes étant en cours, aucun autre détail ne sera fourni pour l'instant.
Question no 1492 — M. Mark Strahl:
En ce qui concerne les mesures prévues par le ministre des Transports visant à réduire les prix des billets d’avion et les frais afin d’améliorer la compétitivité des prix des vols au départ d’aéroports canadiens situés à proximité des États-Unis: quelle mesure, le cas échéant, le ministre prévoit-il prendre et à quelle date cette mesure sera-t-elle prise?
L’hon. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada reconnaît que les Canadiens dépendent du transport aérien plus que beaucoup d'autres pays pour faire des affaires et connecter avec leurs amis et leur famille, et qu'il fournit également des biens et des services essentiels aux communautés régionales et éloignées. Le transport aérien au Canada est assuré dans le contexte de l'immensité du pays et de la faible densité de sa population, qui rendent les économies d'échelle plus difficiles à réaliser que dans d'autres juridictions comme les États-Unis, en particulier en ce qui concerne de nombreuses petites communautés, nordiques ou autrement éloignées.
En raison de la géographie du Canada et de l'emplacement de certains des principaux aéroports du pays, les zones commerciales des grands aéroports chevauchent parfois celles des petits aéroports américains situés près de la frontière. Les grands aéroports canadiens offrent souvent une gamme de services plus large et attirent les passagers des petits aéroports américains qui offrent une gamme limitée de services. Dans l'ensemble, certains voyageurs peuvent trouver plus pratique de traverser la frontière pour accéder à certains services selon les services offerts par les compagnies aériennes à cet aéroport.
Les transporteurs aériens et les autorités aéroportuaires du Canada sont des entreprises du secteur privé et, en tant que telles, prennent leurs propres décisions commerciales afin de rester viables et compétitives. Au Canada, la fréquence des vols, les services offerts et les prix pratiqués par les compagnies aériennes sont déterminés par les forces du marché. Le gouvernement ne réglemente pas les tarifs aériens et toutes les compagnies aériennes sont libres de fixer leurs prix en fonction de leurs plans d'affaires. D'autres facteurs contribuent aux prix des billets d'avion, notamment la fluctuation des taux de change, des prix du carburant et des taux d'intérêt. La politique fédérale encourage la concurrence entre les transporteurs aériens, ce qui est ultimement le meilleur moyen d'établir un prix équitable pour un service.
De même, les aéroports ne sont pas réglementés sur le plan économique et les grands aéroports sont exploités par des administrations aéroportuaires privées à but non lucratif qui sont seules responsables de l'exploitation, de la gestion et du développement de leurs aéroports, ce qui inclut la fixation des redevances qui leur permettent de couvrir leurs coûts. Comme le reste des aéroports de l'industrie, les redevances sont économiquement déréglementées et le gouvernement fédéral ne fixe ni ne contrôle les redevances imposées par les aéroports. Il en va de même pour Nav Canada, la société privée qui fournit les services de navigation aérienne au Canada. La société facture les compagnies aériennes pour ses services sur une base par vol, et les frais de Nav Canada ne sont également pas soumis aux contrôles gouvernementaux.
Néanmoins, le gouvernement a introduit et continuera d'introduire des lois et des règlements qui favorisent un secteur aérien sain et compétitif. Plus précisément, la Loi sur la modernisation des transports a encouragé une concurrence accrue sur le marché canadien, notamment en autorisant davantage d'investissements étrangers dans les transporteurs aériens canadiens. Cette mesure devrait avoir un impact positif sur la concurrence et, en fin de compte, sur les prix payés par les voyageurs canadiens. De plus, les transporteurs à très bas prix sont plus nombreux aujourd'hui qu'avant la pandémie, ce qui offrira aux Canadiens un plus grand nombre d'options à bas prix.
Le gouvernement a également soutenu les transporteurs aériens pendant la pandémie de COVID-19, afin de s'assurer que les services demeurent disponibles pour les Canadiens. Alors que certains grands transporteurs aériens ont bénéficié d'une aide financière en vertu du Crédit d'urgence pour les grands employeurs, le gouvernement a également fourni du financement pour assurer la continuité de l'accès aérien essentiel aux communautés éloignées par le biais d'ententes bilatérales avec les provinces et les territoires dans le cadre du Programme de services aériens en régions éloignées, qui a soutenu le maintien des niveaux essentiels de services aériens aux communautés éloignées et a complémenté les mécanismes de financement existants pour les transporteurs aériens. L'Initiative du transport aérien régional a également été créée dans le cadre du plan d'intervention économique pour répondre à la COVID-19 au Canada afin de fournir un soutien sur deux ans aux entreprises régionales admissibles, y compris les transporteurs aériens qui contribuent directement au transport aérien régional, et a été conçue pour aider à garantir que la connectivité et les services aériens régionaux, qui sont essentiels à la croissance économique, sont maintenus et que les routes régionales sont reconnectées à travers le pays. Enfin, les transporteurs aériens ont également pu bénéficier de programmes d'application générale tels que la Subvention salariale d'urgence du Canada.
Soyons assurés que Transports Canada continue de travailler avec un éventail de participants de l'industrie aérienne, les organisations qui les représentent et d'autres ministères afin d'évaluer les options appropriées pour soutenir le secteur du transport aérien du Canada en général, garantissant ainsi aux Canadiens les services dont ils ont besoin à un coût raisonnable.
Question no 1493 — Mme Bonita Zarrillo:
En ce qui concerne le décret modifiant les annexes 2 et 3 de la Loi sur le tabac et les produits de vapotage, qui a été publié dans la Gazette du Canada, Partie I, volume 155, numéro 25: a) la période de consultation prévue pour recevoir les commentaires sur la réglementation projetée a-t-elle pris fin; b) dans quel délai le gouvernement compte-t-il prendre une décision concernant le règlement définitif sur les produits de vapotage aromatisés; c) le gouvernement est-il toujours déterminé à réduire les taux de vapotage chez les jeunes en instaurant une interdiction ciblée des arômes, y compris ceux de menthe et de menthol, qui plaisent aux jeunes?
Mme Élisabeth Brière (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, la période de consultation à propos du projet de décret s’est terminée le 2 septembre 2021. Santé Canada a reçu plus de 25 000 réponses et continue d’évaluer les commentaires reçus des Canadiens.
Le gouvernement du Canada demeure déterminé à prévenir le vapotage chez les jeunes et a adopté plusieurs mesures à cet égard. La Loi sur le tabac et les produits de vapotage, ou LTPV, interdit la vente de produits de vapotage aux jeunes et interdit toute publicité susceptible d’attirer les jeunes. La LTPV prévoit également certaines restrictions en matière d’arômes afin de protéger les jeunes contre l’incitation à utiliser des produits de vapotage. Les arômes de type confiserie, dessert, cannabis, boisson gazeuse et boisson énergisante sont des arômes dont la promotion ou la vente est interdite en lien avec l’étiquetage, la promotion ou l’emballage des produits de vapotage.
Trois règlements sont entrés en vigueur entre 2020 et en 2021, soit le Règlement sur l’étiquetage et l’emballage des produits de vapotage, le Règlement sur la concentration en nicotine dans les produits de vapotage et le Règlement sur la promotion des produits de vapotage. Le règlement sur l’étiquetage et l’emballage exige que les produits de vapotage portent un énoncé uniformisé sur la concentration en nicotine, une mise en garde à propos du risque de dépendance à la nicotine et une mise en garde relative à la toxicité. Le règlement sur la concentration en nicotine impose un maximum de 20 mg de nicotine par millilitre de liquide. Le Règlement sur la promotion des produits de vapotage interdit la publicité et l’exposition de produits de vapotage à la vue des jeunes dans les points de vente, y compris en ligne.
Santé Canada poursuit ses efforts pour améliorer la conformité avec les dispositions de la Loi sur le tabac et les produits de vapotage au sujet de l’accès des jeunes aux produits du vapotage et à la promotion de ceux-ci. Au cours de l’exercice 2022 2023, par exemple, Santé Canada a réalisé des inspections auprès de 1 180 détaillants de produits de vapotage et a saisi des produits non conformes chez 177 détaillants de produits de vapotage; et a réalisé des inspections auprès de 255 établissements de vapotage en ligne et a fait parvenir 230 lettres d’avertissement.
En ce qui concerne la sensibilisation du public, Santé Canada a investi plus de 14 millions de dollars dans sa campagne intitulée « Considère les conséquences du vapotage », qui vise à informer les jeunes et leurs parents des risques et des méfaits associés au vapotage par l’intermédiaire de publicités traditionnelles et en ligne, ainsi que de tournées d’apprentissage interactives dans les écoles.
Enfin, un nouveau droit d’accise fédéral sur les produits de vapotage est entré en vigueur le 1er octobre 2022. Santé Canada s’est engagée à travailler en étroite collaboration avec le ministère des Finances pour s’assurer que la politique canadienne de taxation des produits est conforme aux objectifs du gouvernement en matière de santé. Le gouvernement du Canada surveillera les répercussions du droit d’accise pour s’assurer que les avantages escomptés se concrétisent.
La protection de la santé et de la sécurité des jeunes est une priorité.
Question no 1494 — Mme Bonita Zarrillo:
En ce qui concerne le programme Compétences pour réussir, lancé en mai 2021, ventilé par volet de financement: a) quels sont les détails relatifs à l’ensemble des demandeurs qui ont reçu du financement, y compris le (i) nom du demandeur, (ii) montant reçu, (iii) groupe de travailleurs sous-représenté qui faisait l’objet de la demande; b) à quelles dates les demandeurs ont-ils été informés si leur demande de financement avait été approuvée; c) quels outils de mesure le gouvernement utilise-t-il pour évaluer les aptitudes en lecture, en calcul et en informatique ciblées grâce au programme?
M. Irek Kusmierczyk (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l'Inclusion des personnes en situation de handicap, Lib.):
Monsieur le Président, Emploi et Développement social Canada, ou EDSC, a examiné tous les programmes de subventions et de contributions en effectuant des recherches de données dans le Système commun pour les subventions et les contributions, ou SCSC, ainsi que par le biais de consultations internes.
En réponse à la partie a) de la question, le programme Compétences pour réussir, ou CPR, a lancé un nouveau modèle en mai 2021. Par la suite, le ministère a élaboré une stratégie d'investissement qui comprenait cinq approches d'investissement. Ces approches comprenaient: l'expansion de certains projets existants; le financement de 12 propositions spontanées qui répondaient aux objectifs du programme; un appel à candidatures pour les organisations lancé en 2021; un appel sollicité pour les provinces et les territoires qui a été lancé en 2021; et un appel à propositions, ou AAP, qui a été lancé en janvier et clôturé en mars 2022. Les trois premières approches d'admission sont terminées et tous les projets issus de ces approches progressent maintenant. Les décisions de financement pour les deux dernières approches sont en cours de finalisation, c'est-à-dire que les projets sont toujours en cours d'évaluation. Par conséquent, une liste complète des demandes ayant reçu un financement avec des détails supplémentaires ne peut pas encore être fournie.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, en ce qui concerne spécifiquement le AAP, les décisions de financement sont communiquées à différents moments, selon que les propositions visaient à soutenir les personnes handicapées, les Canadiens racialisés ou les Canadiens d'un ou plusieurs des autres groupes mal desservis identifiés. Par conséquent, certains organismes ont reçu une décision de financement dans le cadre des volets Formation et outils ou Recherche et innovation de AAP; cependant, les notifications finales devraient être pleinement confirmées d'ici le début de l'été 2023.
Relativement à la partie c) de la question, le programme CPR utilise les résultats des données de l'enquête du Programme pour l'évaluation internationale des compétences des adultes pour guider l'orientation politique du programme. Cette enquête comprend des mesures de la littératie, de la numératie et de la résolution de problèmes dans des environnements à forte composante technologique sur une échelle de 1 à 5.
Question no 1501 — Mme Lori Idlout:
En ce qui concerne les modalités renégociées de la fusion entre Canadian North et First Air annoncées le 21 avril 2023: a) quel a été le nombre moyen de passagers au cours des six derniers mois pour chaque trajet; b) quels étaient les tarifs annuels moyens pour chaque trajet (i) au moment où la fusion a été approuvée, (ii) en date du 3 mai 2023; c) comment le gouvernement protégera-t-il les consommateurs contre les augmentations de tarifs pour les passagers et les marchandises?
L’hon. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a) et b) de la question, les informations demandées sont confidentielles en raison de leur nature commerciale.
Au sujet de la partie c), conformément à la nouvelle entente, Canadian North doit limiter les augmentations annuelles moyennes des tarifs régionaux pour le transport de passagers et de marchandises à 25 % par région au cours d'une année civile, à moins qu'il puisse être démontré au ministre des Transports que cette limite entraînerait des pertes d'exploitation pour l'entreprise. En outre, le plafond de 10 % sur les bénéfices dans toutes les activités passagers et fret régulières, qui sera contrôlé sur une base annuelle, limitera essentiellement la capacité de la compagnie à augmenter ses tarifs. Ces conditions seront en place pour les trois prochaines années.
De plus, Transports Canada retiendra les services d'un contrôleur indépendant qui relèvera directement du ministre des Transports et rapportera tous les trimestres pour s'assurer que la compagnie aérienne respecte ses obligations. Dans l’éventualité où la compagnie aérienne ne respecte pas ses obligations en vertu des nouvelles conditions générales et n'est pas disposée à ajuster son comportement pour se conformer, il existe des mesures en vertu de la Loi sur les transports au Canada qui peuvent être invoquées, telles que des amendes pouvant atteindre 10 millions de dollars.
Question no 1502 — Mme Lori Idlout:
En ce qui concerne le Programme d’aide aux immobilisations aéroportuaires et les autres investissements destinés à améliorer la sécurité des passagers aériens et les installations aéroportuaires du Yukon, des Territoires du Nord-Ouest et du Nunavut, depuis 2015: a) quels sont les détails des différents projets qui ont reçu du financement, ventilés par exercice; b) combien de demandes de financement pour le pavage de pistes non bétonnées ont été reçues; c) des demandes en b), lesquelles ont donné lieu à un financement?
L’hon. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président en réponse à la partie a) de la question, dans le cadre du Programme d'aide aux immobilisations aéroportuaires, 39 projets ont reçu du financement au Nunavut, dans les Territoires du Nord-Ouest et au Yukon depuis 2015. La valeur totale de ces projets était de 73,7 millions de dollars. Toutes les subventions ou contributions accordées sont communiquées aux Canadiens par le biais du processus fédéral de divulgation proactive, accessible à l'adresse https://ouvert.canada.ca/fr/divulgation-proactive.
Concernant les parties b) et c) de la question, aucune demande n’a été reçue pour le pavage des pistes en gravier. Selon les termes et conditions du Programme d'aide aux immobilisations aéroportuaires, les pistes en gravier sont éligibles à un financement pour soutenir la réhabilitation des surfaces en gravier, mais cela n'inclut pas le pavage des pistes en gravier avec de l'asphalte.
Question no 1503 — Mme Lori Idlout:
En ce qui concerne la fusion de Canadian North et de First Air autorisée par le ministre des Transports en juin 2019: a) le gouvernement a-t-il relevé des problèmes de conformité dans les conditions originales de la fusion; b) quels sont les détails de tous les problèmes de conformité relevés par le gouvernement; c) quels sont les détails de chacune des réunions tenues pour discuter des mesures de conformité, y compris (i) la date de la réunion, (ii) les personnes présentes, (iii) les mesures de conformité dont il a été question?
L’hon. Omar Alghabra (ministre des Transports, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, aucun problème de conformité n'a été identifié. Toutefois, il est à noter que Canadian North a été exempté de ses obligations de fréquences et d’horaire depuis le début de la pandémie de la COVID-19, en avril 2020, jusqu'à la mise en place des nouvelles conditions générales.
Concernant la partie b), aucun problème de conformité n'a été identifié par le gouvernement.
Pour ce qui est de la partie c), il n'y a pas eu de réunion pour discuter des mesures de conformité car la compagnie aérienne n'a jamais manqué à ses engagements.
Question no 1504 — M. Richard Cannings:
En ce qui concerne l’engagement à réduire les frais des transactions par carte de crédit pour les petites et moyennes entreprises, annoncé dans le budget de 2023: a) à quelle date les détails de cet engagement seront-ils communiqués; b) quel est le nombre total de réunions que le gouvernement a tenues avec Visa et Mastercard concernant les mesures annoncées; c) le gouvernement a-t-il l’intention de réduire les frais de transaction pour d’autres options de paiement, y compris American Express ou Interac?
L’hon. Chrystia Freeland (vice-première ministre et ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, dans le budget de 2023, le gouvernement a annoncé qu'il avait obtenu de Visa et Mastercard des engagements à réduire les frais de transaction par carte de crédit pour les petites entreprises, tout en protégeant les points de récompense offerts aux consommateurs canadiens par les grandes banques canadiennes, respectant ainsi les engagements exprimés dans le budget de 2021, le budget de 2022 et l'Énoncé économique de l'automne 2022.
Le gouvernement a annoncé d'autres détails au sujet des engagements le 18 mai 2023, y compris les critères d'admissibilité pour bénéficier des taux réduits avec chaque réseau.
Pour les petites entreprises admissibles, Visa et Mastercard ont accepté de réduire les frais d'interchange pour les transactions de crédit à la consommation en magasin à un taux d'interchange annuel moyen pondéré de 0,95 %; de réduire de 10 points de base les frais d'interchange pour les transactions en ligne, ce qui se traduit par des réductions pouvant aller jusqu'à 7 %; et, de fournir un accès gratuit à des ressources sur la fraude en ligne et la cybersécurité afin d'aider les petites entreprises à accroître leurs ventes en ligne tout en prévenant la fraude et les rétrofacturations.
Les petites entreprises se qualifieront individuellement auprès de chaque réseau de cartes de crédit. Plus précisément, les petites entreprises dont le volume annuel des ventes de Visa est inférieur à 300 000 dollars bénéficieront des frais d'interchange réduits de Visa, et celles dont le volume annuel des ventes de Mastercard est inférieur à 175 000 dollars bénéficieront des frais réduits de Mastercard.
Plus de 90 % des entreprises qui acceptent des cartes de crédit au Canada obtiendront une réduction de leurs frais d’interchange allant jusqu’à 27 % par rapport au taux moyen pondéré actuel.
Pour parvenir à ces engagements, le gouvernement a collaboré avec le secteur des cartes de crédit et les entreprises par le biais de réunions en personne et virtuelles, d'appels téléphoniques et d'autres échanges. L'approche approfondie de communication a compris plusieurs points de contact avec les groupes de petites et moyennes entreprises, les réseaux de cartes de crédit, les institutions financières et leur association, les acquéreurs, les services de traitement de paiement et les programmes de récompense.
Le gouvernement s'attend à ce que les autres réseaux de cartes de crédit, tels qu'American Express, prennent des mesures semblables pour réduire les frais fracturés aux petites entreprises.
Interac est un réseau de débit à faible coût et ne facilite pas les transactions par carte de crédit.
Question no 1505 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne le programme Compétences pour réussir: a) quel est le nombre d’organisations qui ont présenté une demande de financement avant la date de clôture des demandes, ventilé par volet; b) quelle était la valeur totale des fonds demandés, ventilée par volet; c) quelle est la ventilation de a) et b) par province ou territoire; d) quel est le nombre d’organisations dont la demande de financement a été approuvée, ventilé par type d’organisation; e) en date du 5 mai 2023, quelle était la valeur en dollars (i) du financement approuvé, (ii) des fonds versés aux bénéficiaires du financement; f) quelle est la ventilation de d) et e) par province ou territoire; g) parmi les organisations dont la demande a été approuvée, combien ont déjà reçu des fonds dans le cadre du programme; h) quels sont les détails de tous les projets et de toutes les entités qui ont reçu un financement dans le cadre du programme, y compris, pour chacuns (i) le nom du bénéficiaire, (ii) le lieu, (iii) le montant du financement approuvé, (iv) le montant des fonds versés, (v) la description du projet, (vi) la date de début du projet; i) a-t-on confié des responsabilités liées au processus de demande ou à la gestion du programme à des tiers à l’extérieur d’Emploi et Développement social Canada et, le cas échéant, quels sont les détails connexes, y compris, dans le cas de chacun (i) le nom de l’entité, (ii) le résumé des responsabilités ou des tâches attribuées, (iii) le montant de la rémunération accordée par le gouvernement?
M. Irek Kusmierczyk (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l'Inclusion des personnes en situation de handicap, Lib.):
Monsieur le Président, Emploi et Développement social Canada, ou EDSC, a examiné toutes les subventions et contributions du programme Compétences pour réussir en effectuant des recherches de données dans le Système commun pour les subventions et de contributions, ou SCSC, ainsi qu’en menant des consultations internes.
Le programme Compétences pour réussir, ou CR, a été lancé en mai 2021. Le ministère a élaboré une stratégie d’investissement qui comprenait cinq approches d’investissement. Ces approches comprenaient: l’expansion de certains projets existants; le financement de 12 propositions non sollicitées qui répondaient aux objectifs du programme; un appel sollicité pour les organismes lancé en 2021; un appel sollicité pour les provinces et les territoires lancé en 2021; et un appel de propositions lancé en janvier 2022 et clos en mars 2022.
Les trois premières approches d’investissement sont terminées et tous les projets qui en découlent progressent. Les décisions de financement pour les deux approches finales sont en cours de finalisation, c’est‑à‑dire que les projets sont toujours en cours d’évaluation. Il a été supposé que les questions se rapportent spécifiquement à l’appel de propositions, par conséquent, une liste complète des demandes de réponse aux questions d) à h) ne peut pas encore être fournie. Les décisions finales en matière de financement devraient être confirmées d’ici le début de l’été 2023.
En réponse à la partie a) de la question, dans le cadre de l’appel de propositions 2021 de Compétences pour réussir, environ 433 demandes ont été reçues pour le volet 1 — Outils et formation; et 120 demandes ont été reçues pour le volet 2 — Recherche et innovation
Au sujet de la partie b), dans le cadre de l’appel de propositions 2021 de Compétences pour réussir, environ 904 092 567 $ ont été demandés dans le cadre du volet 1 — Outils et formation, Programme d’apprentissage, d’alphabétisation et d’acquisition des compétences essentielles pour les adultes — Compétences pour réussir — Contribution; et 197 652 753 $ ont été demandés dans le cadre du volet 2 — Recherche et innovation, Initiative nationale des compétences essentielles — Compétences pour réussir — Partie II de l’assurance-emploi, ou AE.
Relativement à la partie c), dans le cadre de l’appel de propositions 2021 de Compétences pour réussir, le financement suivant a été demandé dans le cadre du volet 1 — Outils et formation, Programme d’apprentissage, d’alphabétisation et d’acquisition des compétences essentielles pour les adultes - Compétences pour réussir — Contribution: Alberta, 0 $; Terre-Neuve-et-Labrador, 23 360 911 $; Nouvelle-Écosse, 27 431 518 $; Île-du-Prince-Édouard, 5 420 630 $; Nouveau-Brunswick, 26 362 514 $; Québec, 51 788 867 $; Ontario, 432 564 687 $; Manitoba, 35 862 46 $; Saskatchewan, 25 038 378 $; Alberta, 137 992 934 $; Colombie-Britannique, 116 716 438 $; Territoires du Nord-Ouest, 19 776 998 $; Territoire du Yukon, 1 566 225 $; Nunavut, 210 000 $.
Le financement suivant a été demandé dans le cadre du volet 2 – Recherche et innovation, Initiative nationale des compétences essentielles — Compétences pour réussir – partie II de l’AE: Terre-Neuve-et-Labrador, 1 974 762 $; Nouvelle-Écosse, 4 697 655 $;Île-du-Prince-Édouard, 755 111 $; Nouveau-Brunswick, 2 362 673 $; Québec, 7 562 772 $; Ontario, 112 304 390 $, Manitoba, 5 205 579 $; Saskatchewan, 8 147 682 $; Alberta, 32 978 421 $;Colombie-Britannique, 18 636 406 $; Territoires du Nord-Ouest, 3 063 302 $.
Aucun tiers, à l'extérieur d'EDSC, ne s'est vu confier la responsabilité du programme Compétences pour réussir en ce qui a trait au processus de demande ou à l'administration du programme.
Question no 1508 — Mme Rachael Thomas:
En ce qui concerne le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC): quels sont les détails et les dates de toutes les actions que le CRTC a prises pour mettre en œuvre les mesures énoncées dans le projet de loi C-11, Loi modifiant la Loi sur la radiodiffusion et apportant des modifications connexes et corrélatives à d’autres lois?
M. Chris Bittle (secrétaire parlementaire du ministre du Patrimoine canadien, Lib.):
Monsieur le Président, les détails et les dates de toutes les actions que le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, ou CRTC, a prises pour mettre en œuvre les mesures énoncées dans le projet de loi C-11 peuvent être consultés à la page du Plan réglementaire en vue de moderniser le système de radiodiffusion du Canada | CRTC.
Question no 1511 — M. Damien C. Kurek:
En ce qui concerne les renseignements du gouvernement sur les effets des éoliennes sur la faune: a) combien (i) d’oiseaux, (ii) d’autres animaux, auraient été tués en raison des éoliennes au cours des cinq dernières années selon les estimations du gouvernement, ventilés par espèce; b) quelle analyse a été effectuée par Environnement Canada pour déterminer les effets des éoliennes sur les (i) habitats fauniques, (ii) mouvements migratoires, et quelles étaient les conclusions?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, les scientifiques d’Environnement et Changement climatique Canada, ou ECCC, ont participé à un certain nombre d'études sur les impacts des éoliennes sur la faune au Canada. En 2013, la revue Avian Conservation and Ecology a publié un dossier spécial intitulé « Mortalité aviaire liée aux activités humaines au Canada ». Ce dossier comprenait neuf articles de recherche évaluant l'impact de diverses sources de mortalité sur les oiseaux, ainsi qu'un aperçu introductif et un document de synthèse.
Un article de Zimmerling et al. (2013) publié dans ce numéro a étudié l'impact des éoliennes sur les oiseaux. Ils ont estimé qu'en moyenne, 8,2 oiseaux étaient tués par éolienne et par an, après avoir corrigé le nombre de carcasses manquées par les chercheurs. Sur la base des 2955 éoliennes installées à la fin de l'année 2011, ils ont estimé à 23 300 le nombre d'oiseaux tués par an au Canada.
D'après les données du site web de l'Association canadienne de l'énergie éolienne, ou CANWEA, la capacité éolienne installée au Canada a atteint environ 15 000 mégawatts en 2022. Si l'on part du principe que les éoliennes moyennes ont une puissance de 2 à 3 mégawatts, cela correspond à environ 5 000 à 7 500 éoliennes. Ainsi, si les taux de mortalité restent les mêmes, le nombre d'oiseaux tués serait maintenant estimé à environ 62 000 par an.
Ce nombre est bien inférieur au nombre d'oiseaux estimé par Calvert et al. (2013) d'être tués par d'autres sources liées à l'homme telles que 200 millions d'oiseaux/an pour les chats domestiques et sauvages, 25 millions d'oiseaux par an pour les lignes de transport d'électricité, 22 millions d'oiseaux par an pour les collisions avec les fenêtres des maisons résidentielles, et 14 millions d'oiseaux par an pour les collisions avec les véhicules.
Zimmerling et al. (2013) ont également rapporté des données sur la composition des espèces d'oiseaux tués par des éoliennes au Canada, en se basant sur les données disponibles des recherches de carcasses. Les espèces les plus fréquemment signalées étaient l'alouette cornue, le roitelet à couronne dorée, le viréo aux yeux rouges, l'étourneau sansonnet et l'hirondelle bicolore, qui sont tous des espèces abondantes au Canada. Rien n'indique que les taux de mortalité des espèces soient suffisamment élevés pour avoir des répercussions sur les populations.
Dans une autre étude, Zimmerling & Francis (2016) ont estimé l'impact des éoliennes au Canada sur les chauves-souris. Ils ont estimé une moyenne de 15,5 chauves-souris tuées par turbine, ce qui représentait environ 47 000 chauves-souris par an en 2013. Si les taux de mortalité restent similaires aujourd'hui, cela représenterait entre 75 000 et 116 000 chauves-souris par an sur la base d'une estimation de 5 000 à 7 500 turbines. La majeure partie de cette mortalité ne concerne que quatre espèces: la chauve-souris cendrée, 34 %; la chauve-souris à poil argenté, 25 %; la chauve-souris rousse de l'Est,15 %; et le myotis brun, 13 %).
Il est de plus en plus évident que les taux de mortalité des chauves-souris dus aux éoliennes pourraient être suffisamment élevés pour entraîner un déclin des populations. Davy et al. (2020) ont trouvé des preuves du déclin des populations de certaines espèces de chauves-souris migratrices en Ontario. Le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada, ou COSEPAC, a récemment recommandé que la chauve-souris cendrée, la chauve-souris rousse et la chauve-souris argentée soient toutes inscrites sur la liste des espèces en péril en vertu de la Loi sur les espèces en péril. La raison de la désignation indiquait que les populations étaient en déclin de plus de 50 % sur trois générations, la principale menace étant le risque élevé de mortalité dans les installations d'énergie éolienne, que l’on trouve à https://www.cosewic.ca/index.php/fr/processus-d-evaluation/version-detaillee-mai-2023.html. Des parties des populations des trois espèces migrent du Canada vers le sud des États-Unis, de sorte qu'elles seraient exposées au risque de mortalité dans les éoliennes dans les deux pays.
Au sujet de la partie b) de la question, ECCC n'a participé qu'à des études limitées sur l'impact des éoliennes sur l'habitat de la faune. Zimmerling et al. (2013) ont estimé la perte d'habitat due aux éoliennes à environ 1,2 hectare par éolienne. Extrapolé au nombre actuel de turbines, cela suggère une perte de 6 000 à 9 000 hectares d'habitat faunique sur la base du nombre estimé de turbines en 2022. Cependant, cette étude n'a pas pris en compte la perte d'habitat qui pourrait être associée à la construction de nouvelles routes ou lignes de transmission pour les éoliennes installées dans des zones reculées, et aucune donnée n'est actuellement disponible sur ces impacts potentiels.
ECCC n'a pas entrepris d'études sur les modifications des schémas de migration dues aux turbines.
Les références sont les suivantes: Calvert, A. M., C. A. Bishop, R. D. Elliot, E. A. Krebs, T. M. Kydd, C. S. Machtans, et G. J. Robertson. 2013. Synthèse des sources de mortalité aviaire d’origine anthropique au Canada. Avian Conservation and Ecology 8(2): 11.
Davy, C.M., K. Squires, et J.R. Zimmerling. 2020. Estimation des tendances spatio-temporelles de l'abondance des chauves-souris à partir des données de mortalité collectées sur les éoliennes. Conservation Biology 35:227-238.
Zimmerling, J. R., A. C. Pomeroy, M. V. d'Entremont, et C. M. Francis. 2013. Estimation de la mortalité aviaire canadienne attribuable aux collisions et aux pertes directes d’habitat associées à l’éolien. Avian Conservation and Ecology 8(2): 10.
Zimmerling, J. R. & C. M. Francis. 2016. Mortalité des chauves-souris due aux éoliennes au Canada. Journal of Wildlife Management, 80: 1360-1369.
Question no 1512 — M. Dan Mazier:
En ce qui concerne la réponse de Parcs Canada aux résultats des échantillons d’eau reçus le 23 janvier 2023, indiquant la présence d’ADN environnemental de moules zébrées dans le lac Clear du parc national du Mont-Riding: a) quels fournisseurs externes, entrepreneurs, consultants ont été engagés par Parcs Canada dans le cadre de la réponse, et quels sont les détails de chacun de ces contrats, y compris (i) la date, (ii) le montant, (iii) le fournisseur, (iv) les biens ou services fournis, y compris le type d’information ou de conseil fourni, le cas échéant; b) pour chaque consultant ou conseiller engagé par Parcs Canada dans le cadre de cette affaire, quels conseils, recommandations ou résultats le gouvernement a-t-il reçus; c) qui le gouvernement a-t-il consulté au sujet de l’utilisation future du lac Clear depuis que les résultats ont été reçus; d) quelles personnes et organisations ont été invitées à la réunion d’information de Parcs Canada sur les espèces aquatiques envahissantes tenue le 24 avril 2023 au centre d’accueil du parc national du Mont-Riding; e) combien de consultations ouvertes au grand public Parcs Canada a-t-il tenues sur l’utilisation future du lac Clear avant le 5 mai 2023, y compris, pour chaque réunion, (i) la date de la réunion, (ii) le lieu, (iii) la façon dont le public a été avisé, (iv) la date à laquelle le public a été avisé; f) quels sont les détails de toutes les décisions prises par Parcs Canada sur l’utilisation future du lac depuis la réception des résultats, y compris, pour chaque décision, (i) la date de la décision, (ii) la décision, (iii) le résumé des conditions, (iv) la date de publication de la décision?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, Parcs Canada n’a pas engagé de fournisseur ou consultant liés à la Q-1512.
Au sujet de la partie b), Parcs Canada n’a pas engagé contractant de consultants relativement à la Q-1512.
Concernant la partie c), s’agissant d’une décision opérationnelle relevant de l’autorité du directeur du parc en vertu de la Loi sur les parcs nationaux du Canada, il n’était pas nécessaire d’organiser des réunions publiques ouvertes à tous ou de suivre un processus de consultation complet. Compte tenu du grand intérêt du public et des implications potentielles pour les partenaires et les parties prenantes des décisions concernant les opérations saisonnières au lac Clear, le parc a entrepris un processus de mobilisation avec les principales parties prenantes, y compris: les partenaires des Premières Nations de la Première Nation Keeseekoowenin Ojibway et de la Coalition des Premières Nations ayant des intérêts dans le parc national du Mont-Riding, y compris les dirigeants et les membres de la bande; le député fédéral local; les députés provinciaux de l’Assemblée législative; Reeves et les représentants du conseil des collectivités locales; les autres départements et ministères fédéraux et provinciaux; les districts hydrographiques; les propriétaires d’entreprises locales et chambres de commerce; les propriétaires de chalets et de cabanes; les représentants de l’industrie touristique provinciale et locale; les organisations non gouvernementales de l’environnement; les groupes de bénévoles; les plaisanciers; les pêcheurs à la ligne; les pagayeurs; et les particuliers.
Relativement à la partie d), voici les personnes et les organisations invitées à la séance d’information de Parcs Canada sur les espèces aquatiques envahissantes, 24 avril 2023: la Coalition des Premières Nations ayant des intérêts dans le parc national du Mont-Riding; la municipalité rurale de Harrison-Park; la municipalité rurale de Clanwilliam-Erickson; l’Association des propriétaires de chalets du lac Clear; l’Association des propriétaires de cabines du lac Clear; l’Organisation d’enrichissement de la destination Clear Lake Country - marketing; l’opérateur de la marina du lac Clear; la Chambre de commerce de Wasagaming; la Chambre de commerce d’Erickson et du district; Voyage Manitoba; la réserve de biosphère du parc national du Mont-Riding; Conservation de la nature Canada; les Amis du Parc national du Mont-Riding; Robert Sopuck, ancien député de Dauphin-Swan River-Neepawa; le programme des bénévoles des espèces aquatiques envahissantes de Sandy Lake; le District du bassin versant de l’Assiniboine Ouest; Camp Wannacumbac; et Elkhorn Resort et Spa.
En ce qui a trait à la partie e), trois réunions d’engagement des parties prenantes ont été organisées, le 22 février 2023, le 14 mars 2023, et le 24 avril 2023, au Centre d’accueil du parc national du Mont-Riding, Wasagaming Townsite. Les organisations citées à la partie d) ont été invitées à partager avec leurs réseaux. Le public a pu y assister. Cela dépend de la date à laquelle les organisations ont communiqué l’information.
Au sujet de la partie f) les discussions sur les améliorations potentielles du programme sur les espèces aquatiques envahissantes ont commencé lorsque les résultats de l’ADNe ont été reçus en janvier 2023. La décision de mettre en œuvre le programme renforcé a été officialisée fin avril, après consultation des partenaires autochtones, des parties prenantes et du public.
Il s’agit d’améliorer le programme de surveillance des espèces aquatiques envahissantes existant, qui consistait à inspecter les bateaux et les remorques et à mettre en place un programme de décontamination avant la mise à l’eau dans le lac Clear. Une mesure supplémentaire en place pour 2023 comprendra un processus d’étiquetage pour les bateaux remorqués afin de réduire le risque de transport des moules zébrées à partir d’autres masses d’eau.
On parle de la mise en œuvre d’un programme amélioré de lutte contre les espèces aquatiques envahissantes comprenant un processus de marquage des bateaux remorqués. Les améliorations du programme sont temporaires. Les modifications permanentes du programme de prévention des espèces aquatiques envahissantes feront l’objet d’un engagement ultérieur.
Les mesures provisoires pour 2023 ont été communiquées aux députés locaux, aux députés provinciaux et aux responsables municipaux le 5 mai, et l’information a été largement diffusée sur les médias sociaux les 5 et 6 mai.
Question no 1513 — M. Michael Kram:
En ce qui concerne l’entente d'achat anticipé conclue entre le gouvernement et Medicago le 13 novembre 2020 à propos du vaccin approuvé par Santé Canada le 24 février 2022: quelles sont les raisons pour lesquelles le gouvernement n’a pas acheté ce vaccin?
M. Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et de la ministre des Sports, Lib.):
Monsieur le Président, le 13 novembre 2020, Services publics et approvisionnements Canada a signé un accord d’achat anticipé, ou AAA, avec Medicago pour la fourniture de 20 millions de doses fermes, avec des options pour un maximum de 56 millions de doses supplémentaires de son vaccin contre la COVID-19.
Bien que le vaccin de Medicago ait été approuvé au Canada en février 2022, en raison de problèmes de fabrication imprévus, Medicago n’a pas été en mesure de mettre sur le marché son vaccin à des fins commerciales.
Le 2 février 2023, Mitsubishi Chemical Group a annoncé sa décision de cesser toutes les activités de Medicago en raison de l’absence de demande mondiale pour les vaccins contre COVID-19 et du retard de la production à l’échelle, les acheteurs attendent désormais des vaccins bivalents. Le gouvernement du Canada collabore avec Medicago pour clore l’AAA du Canada tout en protégeant les intérêts du pays.
Question no 1514 — M. Michael Kram:
En ce qui concerne l’entente d’achat anticipé conclue entre le gouvernement et Johnson and Johnson le 30 novembre 2020, pour le vaccin approuvé par Santé Canada le 5 mars 2021: quelles sont les raisons pour lesquelles le gouvernement a mis fin à l’achat d’autres vaccins de Johnson and Johnson après avoir acheté 9,98 millions de doses?
M. Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et de la ministre des Sports, Lib.):
Monsieur le Président, lorsque la pandémie a commencé, on ne savait pas quels vaccins seraient efficaces ni quand ils seraient disponibles. Les experts ont donc conseillé au Canada de se procurer plusieurs types de vaccins. Afin de garantir un accès rapide aux vaccins pour tous les habitants du pays, le Canada a conclu des accords d’achat anticipé, ou AAA, avec sept fabricants: Moderna; Novavax; Medicago; Pfizer-BioNTech; Sanofi et GlaxoSmithKline; Johnson & Johnson, Janssen; et AstraZeneca
À ce jour, le Canada a reçu plus de 164 millions de doses de vaccin contre la COVID-19. Plus de 98 millions de doses ont été administrées, dont environ 24 000 doses du vaccin de Johnson & Johnson. La plupart des doses de Johnson & Johnson ont été administrées à des personnes ayant une préférence pour le vaccin de Johnson & Johnson ou une contre-indication à d’autres types de vaccins. En avril 2021, le Comité consultatif national de l’immunisation, ou CCNI, a émis une recommandation préférentielle selon laquelle une série complète avec un vaccin contre la COVID-19 à ARNm (c’est-à-dire les vaccins de Pfizer-BioNTech ou Moderna) doit être proposée aux individus de la tranche d’âge autorisée sans contre-indication au vaccin, tandis qu’un vaccin à vecteur viral, c’est-à-dire les vaccins d’AstraZeneca ou Johnson & Johnson, peut être proposé aux individus de la tranche d’âge autorisée sans contre-indication au vaccin pour entamer une série lorsque les autres vaccins autorisés sont contre-indiqués ou inaccessibles.
Compte tenu de la recommandation préférentielle du CCNI pour les vaccins à ARNm, de l’offre suffisante de ce type de vaccins disponibles au Canada et de l’absence de demande de vaccins à vecteur viral de la part des provinces et des territoires, le Canada a mis fin à son AAA avec Johnson & Johnson. Une petite réserve de vaccins congelés de Johnson & Johnson est maintenue en stock au Canada, en cas de besoin.
Question no 1515 — M. Michael Kram:
En ce qui concerne l’accord d’achat anticipé que le gouvernement a conclu avec AstraZeneca le 21 novembre 2020 pour le vaccin homologué par Santé Canada le 26 février 2021: après l’achat de 20 millions de doses, pour quels motifs le gouvernement a-t-il cessé d’acheter des vaccins d’AstraZeneca?
M. Adam van Koeverden (secrétaire parlementaire du ministre de la Santé et de la ministre des Sports, Lib.):
Monsieur le Président, lorsque la pandémie a commencé, on ne savait pas quels vaccins seraient efficaces ni quand ils seraient disponibles. Les experts ont donc conseillé au Canada de se procurer plusieurs types de vaccins. Afin de garantir un accès rapide aux vaccins pour tous les habitants du pays, le Canada a conclu des accords d’achat anticipé, ou AAA, avec sept fabricants: Moderna; Novavax; Medicago; Pfizer-BioNTech; Sanofi et GlaxoSmithKline; Johnson & Johnson, Janssen; et AstraZeneca.
À ce jour, le Canada a reçu plus de 164 millions de doses de vaccin contre la COVID-19. Plus de 98 millions de doses ont été administrées, dont environ 2,8 millions de doses du vaccin d’AstraZeneca. La plupart des doses d’AstraZeneca ont été administrées au début de la pandémie, lorsque l’offre de vaccins était limitée, ou encore à des personnes ayant une préférence pour le vaccin d’AstraZeneca ou une contre-indication à d’autres types de vaccins. En avril 2021, le Comité consultatif national de l’immunisation, ou CCNI, a émis une recommandation préférentielle selon laquelle une série complète avec un vaccin contre la COVID-19 à ARNm, c’est-à-dire les vaccins de Pfizer-BioNTech ou Moderna, doit être proposée aux individus de la tranche d’âge autorisée sans contre-indication au vaccin, tandis qu’un vaccin à vecteur viral, c’est-à-dire les vaccins d’AstraZeneca ou Johnson & Johnson, peut être proposé aux individus de la tranche d’âge autorisée sans contre-indication au vaccin pour entamer une série lorsque les autres vaccins autorisés sont contre-indiqués ou inaccessibles.
Compte tenu de la recommandation préférentielle du CCNI pour les vaccins à ARNm, de l’offre suffisante de ce type de vaccins disponibles au Canada et de l’absence de demande de vaccins à vecteur viral de la part des provinces et des territoires, le Canada a mis fin à son AAA avec AstraZeneca.
Question no 1521 — Mme Lianne Rood:
En ce qui concerne l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP): a) quels sont les objectifs mesurables que l’on prévoit atteindre au début de cet accord; b) quelles sont les retombées attendues de cet accord pour l’économie canadienne au cours des cinq prochaines années; c) le PTPGP est-il conforme aux règles de l’Organisation mondiale du commerce?
M. Arif Virani (secrétaire parlementaire de la ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, ce qui suit reflète la réponse consolidée approuvée au nom des ministres d’Affaires mondiales Canada.
En réponse à la partie a) de la question, l’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste, ou PTPGP, est en vigueur depuis 2018 et a été ratifié par les 11 signataires initiaux, le Brunei Darussalam l’ayant plus récemment ratifié le 14 mai 2023. Il s’agit d’un accord ambitieux et de haut niveau qui renforce le système commercial international fondé sur des règles. Grâce à l’élimination de droits de douane et à l’élaboration de règles et de procédures uniformes et transparentes pour les affaires, le PTPGP générera des gains à long terme pour le Canada.
Les entreprises canadiennes profitent déjà de ces avantages. Au cours de la cinquième année suivant l’entrée en vigueur de l’accord, le total des échanges de marchandises entre le Canada et l’ensemble des partenaires du PTPGP s’est élevé à 123,6 milliards de dollars en 2022, soit une croissance de 26,1 % par rapport à 2018. Ces résultats sont nettement plus élevés que les gains prévus dans l’évaluation des impacts économiques, ou EIE, réalisée par le gouvernement du Canada en fonction des résultats négociés du PTPGP, qui prévoyait que les exportations du Canada vers les autres pays du PTPGP n’augmenteraient que de 4,2 %. Les exportations de marchandises du Canada vers les pays partenaires du PTPGP ont atteint un montant record de 37,5 milliards de dollars, soit une augmentation de 31,1 % en 2022 par rapport à 2018. Les importations de marchandises canadiennes ont également connu une forte croissance au cours de cette période, augmentant de 24,1 % pour atteindre 86,1 milliards de dollars en 2022. En 2022, les exportations de marchandises du Canada vers le Japon, un marché auquel les entreprises canadiennes ont obtenu un accès préférentiel dans le cadre du PTPGP, ont atteint 18,0 milliards de dollars, soit une hausse de 38,8 % par rapport à 2018. Ce chiffre est nettement supérieur à l’augmentation de 8,6 % prévue dans le cadre de l’EIE. En outre, en 2022, les produits agricoles seront en tête des exportations canadiennes vers le Japon, avec une valeur de 5,4 milliards de dollars, ce qui représente une augmentation de 18,8 % par rapport à 2018. Le Japon est la troisième destination d’exportation de produits agricoles et agroalimentaires canadiens, après les États-Unis et la Chine.
Concernant la partie b) de la question, le PTPGP devrait continuer à avoir des retombées positives sur l’économie canadienne au cours des cinq prochaines années et au-delà, notamment lorsqu’il entrera en vigueur pour tous les signataires initiaux. Comme le démontrent la conclusion récente des négociations pour l’adhésion du Royaume-Uni au PTPGP et la demande d’adhésion de six autres économies, le PTPGP présente un fort potentiel de croissance. Les adhésions permettront d’étendre les avantages du PTPGP, ce qui pourrait créer de nouvelles possibilités d’investissement et d’exportation pour le Canada. Les adhésions constituent un moyen efficace d’obtenir un accès préférentiel à de nouveaux marchés ou d’améliorer l’accès aux marchés déjà couverts par les accords de libre-échange du Canada. En outre, les adhésions élargiront l’ensemble unique de règles entre le Canada, les membres du PTPGP et les candidats à l’adhésion, ce qui rendra les échanges plus prévisibles, plus transparents et plus accessibles pour les entreprises canadiennes.
Relativement à la partie c) de la question, le PTPGP, à l’instar de tous les accords de libre-échange du Canada, est conforme aux règles de l’Organisation mondiale du commerce, ou OMC. Les trois accords de l’OMC portent sur les biens, les services et la propriété intellectuelle. L’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce, ou le GATT, et l’Accord général sur le commerce des services, ou AGCS, de l’OMC ont été établis dans le but de créer un système crédible et fiable de règles commerciales internationales; garantir un traitement juste et équitable à tous les participants, selon le principe de non-discrimination; stimuler l’activité économique en garantissant des obligations politiques; et promouvoir le commerce et le développement par une libéralisation progressive en éliminant les mesures discriminatoires et en interdisant l’adoption de nouvelles mesures discriminatoires. Le PTPGP intègre les exigences de l’AGCS et du GATT dans l’ensemble du texte de l’accord, y compris dans l’article 1.1, qui établit que le PTPGP est « conforme à l’article XXIV de [l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce] du GATT de 1994 et à l’article V de [l’Accord général sur le commerce des services] de l’AGCS ».
L’accord de l’OMC sur la propriété intellectuelle, l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce, ou ADPIC, joue un rôle essentiel dans la facilitation du commerce des connaissances et de la créativité, dans le règlement des différends commerciaux relatifs à la propriété intellectuelle et dans la reconnaissance des liens importants entre la propriété intellectuelle et le commerce. Le PTPGP intègre l’accord sur les ADPIC dans l’ensemble du chapitre consacré à la propriété intellectuelle.
Le PTPGP a été examiné par le Comité des accords commerciaux régionaux, ou CACR, de l’OMC le 21 juin 2021. Le CACR de l’OMC examine les accords régionaux individuels, a pour mandat d’organiser des discussions sur les effets systémiques des accords sur le système commercial multilatéral et entreprend d’évaluer la compatibilité des accords commerciaux individuels avec les dispositions de l’OMC. Les membres de l’OMC ont soumis de nombreuses questions aux parties au PTPGP concernant les dispositions de l’Accord. Aucun membre n’a contesté la conformité du PTPGP aux règles de l’OMC.
:
Madame la Présidente, si la question n
o 505, à laquelle le gouvernement avait répondu initialement le 13 juin 2022, et les questions n
os 1484, 1486, 1489, 1498, 1500, 1506, 1507, 1509, 1510, 1516 à 1520 et 1522 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, ces documents ainsi que le document contenant la réponse révisée du gouvernement seraient déposés immédiatement.
[Français]
:
Plaît-il à la Chambre que les questions susmentionnées soient transformées en ordre de dépôt de document et que les documents soient déposés immédiatement?
Une voix: D'accord.
[Texte]
Question no 505 — M. Mike Lake:
En ce qui concerne les projets gouvernementaux de TI en cours ou prévus assortis d’un budget de plus de 1 million de dollars: quels sont les détails de chaque projet, y compris (i) une description et un résumé du projet, (ii) le budget total, (iii) la date d’achèvement prévue?
(Le document est déposé.)
Question no 1484 — M. John Brassard:
En ce qui concerne l’achat de produits promotionnels depuis le 1er janvier 2021, ventilé par ministère, agence ou société d’État: a) quels produits ont été achetés; b) quelle quantité de chaque produit a été achetée; c) quel a été le montant dépensé; d) quel était le prix unitaire; e) si les produits ont été achetés en relation avec un événement en particulier, quels sont les détails de l’événement; f) dans quel pays chaque produit a-t-il été fabriqué; g) quel est le numéro de dossier pertinent pour chaque achat?
(Le document est déposé.)
Question no 1485 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne les dépenses en publicité du gouvernement auprès de la Canadian Broadcasting Corporation (CBC): a) combien chaque ministère, agence et autre entité gouvernementale a dépensé en publicité auprès de la CBC pour chacun des cinq derniers exercices, y compris 2022-2023; b) quelle est la ventilation de a) par campagne et par emplacement ou type de publicité (CBC television, CBC Gem, CBC website, etc.)?
(Le document est déposé.)
Question no 1486 — M. Blake Richards:
En ce qui concerne les terrains qui appartiennent au ministère de la Défense nationale ou aux Forces armées canadiennes et qui ne sont pas utilisés actuellement: quels sont les détails de chaque terrain, y compris (i) la taille du terrain, (ii) son emplacement géographique, y compris la municipalité où sa distance d’avec la municipalité la plus proche, (iii) son utilisation future, si elle est connue?
(Le document est déposé.)
Question no 1489 — M. Warren Steinley:
En ce qui concerne les prêts remboursables et les contributions remboursables de plus de 1 000 000 $ accordés par le gouvernement depuis le 1er janvier 2019: quels sont les détails relatifs à tous ces prêts et à toutes ces contributions, y compris (i) la date du prêt ou de la contribution, (ii) des précisions sur le bénéficiaire, y compris son nom et son emplacement, (iii) le montant versé, (iv) le montant remboursé à ce jour, (v) la description du projet ou l’objet du prêt ou de la contribution, (vi) le programme dans le cadre duquel la contribution ou le prêt est géré?
(Le document est déposé.)
Question no 1498 — M. Scott Aitchison:
En ce qui concerne les immeubles et les locaux à bureaux que possède ou loue le gouvernement, à l’exclusion du ministère de la Défense nationale: a) actuellement, quelle superficie de locaux à bureaux, en pieds carrés, le gouvernement (i) possède-t-il, (ii) loue-t-il; (b) combien le gouvernement a-t-il payé pour la location de locaux à bureaux au cours du dernier exercice; c) quels sont les coûts de fonctionnement annuels pour l’exploitation des immeubles et des locaux à bureaux du gouvernement, ventilés par type de coût (énergie, gestion d’immeuble, etc.); d) quelle est la ventilation des données en a) par province ou territoire et municipalité?
(Le document est déposé.)
Question no 1500 — M. Larry Maguire:
En ce qui concerne l’information gouvernementale sur les biens numériques et le secteur du Web3 au Canada: a) quelle est la portion du produit intérieur brut qui, selon les estimations du gouvernement, est liée au secteur du Web3; b) combien d’emplois sont liés au secteur du Web3; c) quelles analyses ou études économiques le gouvernement a-t-il réalisées à propos de la taille et de l’ampleur du secteur du Web3 depuis 2016, et quels sont les détails de chacune, y compris (i) l’entreprise qui a réalisé l’analyse, (ii) l’étendue de l’analyse précisée dans l’énoncé du travail, (iii) la date d’achèvement de l’analyse, (iv) les conclusions; d) quelles mesures le gouvernement prend-il pour soutenir le secteur du Web3; e) quel est le risque évalué, pour l’économie du Canada, de la création d’un environnement négatif pour le secteur de la Web3 où de grandes entreprises canadiennes partent pour d’autres pays; f) combien d’applications de chaînes de blocs le gouvernement a-t-il achetées ou est-il en voie d’acheter; g) quels sont les détails de toutes les applications de chaînes de blocs en f), y compris, pour chacune, (i) le demandeur, (ii) la date de l’acquisition, (iii) le résumé de l’énoncé du travail, (iv) la valeur du marché, (v) le risque évalué, pour le marché, de la création par le gouvernement d’un environnement négatif pour le secteur du Web3?
(Le document est déposé.)
Question no 1506 — Mme Tracy Gray:
En ce qui concerne les baux pour les immeubles et locaux à bureaux signés par le gouvernement: a) combien de baux concernant (i) des immeubles entiers, (ii) une partie d’un immeuble, ou un local à bureaux dans un immeuble, sont actuellement actifs, ventilés selon ceux de la région de la capitale nationale (RCN) et ceux de l’extérieur de la RCN; b) quel est le total de pieds carrés des propriétés en a); c) quelle est la valeur annuelle totale des baux; d) quelle est la durée restante moyenne des baux; e) combien de ces baux expirent ou devront être renouvelés dans (i) moins de deux ans, (ii) deux à cinq ans, (iii) plus de cinq ans, à compter du 4 mai 2023?
(Le document est déposé.)
Question no 1507 — M. Michael D. Chong:
En ce qui concerne le rapport intitulé, « PRC Foreign Interference in Canada: a Critical National Security Threat, CSIS IA 2021-22/31 », daté du 20 juillet 2021: a) Affaires mondiales Canada a-t-il reçu le rapport et, le cas échéant, qui l’a reçu, et à quelle date; b) le Bureau du Conseil privé a-t-il reçu le rapport, et, le cas échéant, qui l’a reçu et à quelle date; c) Sécurité publique Canada a-t-il reçu le rapport et, le cas échéant, qui l’a reçu et à quelle date?
(Le document est déposé.)
Question no 1509 — M. Doug Shipley:
En ce qui concerne les dépenses gouvernementales consacrées à des billets pour des événements sportifs depuis le 1er mai 2019: pour chaque dépense, quels sont (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le sport, (iv) la ligue et les équipes, le cas échéant, (v) le coût total, (vi) le coût par billet, (vii) le nombre de billets, (viii) le titre des personnes ayant utilisé les billets, (ix) le nom ou le titre de l’événement sportif pour lequel des billets ont été achetés ou facturés par un ministère, un organisme, une société d’État ou une autre entité gouvernementale?
(Le document est déposé.)
Question no 1510 — M. Doug Shipley:
En ce qui concerne les dépenses gouvernementales relatives aux billets de gala ou de concert, depuis le 1er mai 2019: pour chaque dépense, quels ont été (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le nom de l’événement et sa description, (iv) le coût total, (v) le coût par billet, (vi) le nombre de billets, (vii) le titre des personnes qui ont utilisé les billets, (viii) le nom ou le titre de l’événement pour lequel des billets ont été achetés, ou facturés à un ministère, une agence, une société d’État ou une autre entité gouvernementale?
(Le document est déposé.)
Question no 1516 — M. John Brassard:
En ce qui concerne les projets gouvernementaux de TI dont le budget est supérieur à 1 million de dollars: quels sont les détails de chaque projet, y compris (i) la description et un résumé du projet, (ii) le budget total, (iii) la date d’achèvement prévue?
(Le document est déposé.)
Question no 1517 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne les contrats attribués depuis l’exercice 2015-2016, ventilés par exercice: quelle est la valeur totale des contrats attribués à (i) McKinsey & Company, (ii) Deloitte, (iii) PricewaterhouseCoopers, (iv) Accenture, (v) KPMG, (vi) Ernst & Young?
(Le document est déposé.)
Question no 1518 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne la circonscription de Courtenay—Alberni, depuis l’exercice 2018-2019: quels sont tous les investissements fédéraux d’infrastructure (y compris les transferts directs aux municipalités, aux associations de circonscription ou aux Premières Nations, les parcs nationaux, les routes, etc.), ventilés par exercice?
(Le document est déposé.)
Question no 1519 — M. Gord Johns:
En ce qui concerne les investissements fédéraux et les collectivités qui font partie de la circonscription fédérale de Courtenay—Alberni, entre 2005-2006 et l’exercice courant: a) quels ont été les investissements fédéraux dans les domaines de l’innovation, des sciences, du développement économique et de la foresterie, y compris les transferts directs aux municipalités et aux Premières Nations, à (i) Tofino, (ii) Ucluelet, (iii) Port Alberni, (iv) Parksville, (v) Qualicum Beach, (vi) Cumberland, (vii) Courtenay, (viii) Deep Bay, (ix) Dashwood, (x) Royston, (xi) French Creek, (xii) Errington, (xiii) Coombs, (xiv) Nanoose Bay, (xv) Cherry Creek, (xvi) China Creek, (xvii) Bamfield, (xviii) Beaver Creek, (xix) Beaufort Range, (xx) Millstream, (xxi) la station de ski du mont Washington, ventilés par (i) exercice, (ii) dépense totale, (iii) projet; b) quels ont été les investissements fédéraux dans les domaines de l’innovation, des sciences, du développement économique et de la foresterie transférés aux districts régionaux de (i) Comox Valley, (ii) Nanaimo, (iii) Alberni-Clayoquot, (iv) Powell River, ventilés par (i) exercice, (ii) dépense totale, (iii) projet; c) quels ont été les investissements fédéraux dans les domaines de l’innovation, des sciences, du développement économique et de la foresterie transférés aux fiducies de (i) l’île Hornby, (ii) l’île Denman, (iii) l’île Lasquetti, ventilés par (i) exercice, (ii) dépense totale; d) quels ont été les investissements fédéraux dans les domaines de l’innovation, des sciences, du développement économique et de la foresterie transférés (i) à la Première Nation des Ahousaht, (ii) à la Première Nation des Hesquiaht, (iii) aux Premières Nations Huu-ay-aht, (iv) à la Première Nation des Hupacasath, (v) aux Premières Nations des Tla-o-qui-aht, (vi) à la Première Nation Toquaht, (vii) à la Première nation des Tseshaht, (viii) à la Première Nation d’Uchucklesaht, (ix) à la Première Nation d’Ucluelet, (x) à la Première Nation des K'omoks, ventilés par (i) exercice, (ii) dépense totale, (iii) projets; e) quels ont été les investissements fédéraux au titre du Fonds stratégique pour l’innovation, ventilés par (i) exercice, (ii) dépense totale, (iii) projet; f) quels sont les versements effectués dans le cadre du Programme d’appui aux initiatives sectorielles du gouvernement du Canada, ventilés par (i) exercice, (ii) dépense totale, (iii) projet; g) quels sont les investissements fédéraux effectués dans le cadre du programme Investissements dans la transformation de l’industrie forestière (ITIF), ventilés par (i) exercice, (ii) dépense totale, (iii) projet?
(Le document est déposé.)
Question no 1520 — M. Colin Carrie:
En ce qui concerne les statistiques gouvernementales sur les causes de décès au Canada: a) quelles sont les 50 principales causes de décès pour chaque année et chaque trimestre depuis 2014, ventilées par sexe, fourchette d’âge, lieu géographique des décès, type de lieu où les décès sont survenus (maison de soins de longue durée, hôpital, etc.); b) pour les statistiques en a), à partir de 2021, quelle est la ventilation par statut vaccinal contre la COVID-19?
(Le document est déposé.)
Question no 1522 — Mme Lianne Rood:
En ce qui concerne la directive no 2009-09 de l’Agence canadienne d’inspection des aliments: a) quels groupes d’agriculteurs ont été consultés au sujet des décisions qui ont été prises au sein de la directive; b) à quelles dates ces consultations ont-elles eu lieu; c) quelles formes ces consultations ont-elles prises; d) quelles directives ont été données sur l’édition génétique à des fins de résilience?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
:
Madame la Présidente, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.