La Chambre reprend l'étude de la motion.
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Monsieur le Président, en fait, je ne vois aucun inconvénient à m'adresser à la Chambre là-dessus. Toutefois, j'aimerais commencer de la même façon que l'a fait l'ancien chef du Parti conservateur, l'actuel . Je peux comprendre pourquoi il veut parler de l'économie, des taux d'intérêt, du taux d'inflation et de ses préoccupations connexes par rapport au gouvernement. Avant de parler de la motion elle-même, il a consacré près de la moitié de son temps de parole à cette question.
J'aime à croire que l'ancien chef du Parti conservateur a des arguments valables en ce qui concerne les préoccupations des Canadiens par rapport à certains indicateurs clés et, puisqu'il a amorcé le débat en parlant de l'économie, je pourrais peut-être me joindre à la discussion en partageant quelques réflexions, des faits concrets, sur cette question.
La journée d'hier a été une très bonne journée au Canada. Hier, le gouverneur de la Banque du Canada a réduit les taux d'intérêt. Le Canada est le premier pays du G7 à le faire. C'est une bonne nouvelle, et je tiens à le répéter aux députés d'en face. Il s'agit de la première réduction en quatre ans, et il faut la replacer dans le contexte mondial.
Si on regarde les taux d'intérêt et les taux d'inflation dans le monde, on voit que le Canada s'en sort relativement bien, surtout si on compare son économie, ses taux d'intérêt et ses taux d'inflation à ceux des autres pays du G7 et du G20. Le Canada se porte très bien et, hier, le gouverneur de la Banque du Canada a annoncé une réduction des taux d'intérêt, la première parmi les pays du G7.
Je tenais à le rappeler au leader parlementaire du Parti conservateur, qui a d'abord parlé de préoccupations concernant les taux d'intérêt. Je tenais à lui signaler cette bonne nouvelle.
Parlons maintenant de la motion dont nous sommes saisis aujourd'hui. En ce qui concerne le développement durable et Technologies du développement durable Canada, aussi connu sous l'acronyme TDDC et dont il a été question tout au long de la journée, je crois qu'il est important de souligner que Technologies du développement durable Canada existe depuis plus de 20 ans. C'est un fait très important. De plus, il faut reconnaître qu'il s'agit en fait d'une fondation autonome, ce qui signifie qu'elle est tout à fait indépendante.
Le gouvernement du Canada ne nomme pas tous les membres du conseil d'administration dont les députés ne cessent de parler. Nous ne sommes pas les seuls à nommer les membres du conseil d'administration de Technologies du développement durable Canada, et je pense que c'est un autre point très important à comprendre.
Lorsqu'on pense à ce que Technologies du développement durable Canada a accompli au cours des 20 dernières années, il est important de penser aux centaines de projets qui ont été lancés et qui ont permis au Canada d'obtenir d'assez bons résultats sur plusieurs fronts. Quand je pense à Technologies du développement durable Canada au fil des ans, je pense à la qualité de l'air, à l'eau potable, aux sols enrichis et au type de technologie qui doit être mise au point pour assurer cette qualité, ainsi qu'aux initiatives environnementales qui auront une incidence non seulement ici au Canada, mais dans le monde entier.
La fondation, qui est indépendante, a fait de nombreux investissements qui ont permis à des entreprises canadiennes non seulement de créer des emplois au Canada, non seulement de garantir un environnement plus sain, mais aussi d'être à la fine pointe du progrès dans de nombreux domaines. Nous contribuons donc aux avancées technologiques dans le monde entier grâce à Technologies du développement durable Canada.
En ce qui concerne la manière dont le gouvernement fournit des fonds pour soutenir les entreprises canadiennes qui ont le potentiel de devenir des chefs de file mondiaux dans le domaine de la technologie, le Parti libéral, en tant qu'entité politique, a su reconnaître la valeur et l'importance de l'implication indirecte du gouvernement, ce qui explique pourquoi il soutient la fondation. Comme je l'ai souligné, la fondation a été créée il y a 20 ans. De toute évidence, elle a survécu un bon nombre d'années, même sous Stephen Harper. Nous admettons le fait que la fondation a continué à recevoir du soutien. Avec les millions de dollars qu'elle a reçus au fil des ans, je soupçonne que bon nombre des entreprises basées au Canada et l'excellent travail qu'elles ont accompli sur le plan de l'Innovation technologique ont apporté une contribution de diverses manières, non seulement ici, mais aussi à l'étranger.
Pour ce qui est des entreprises qui en ont bénéficié, je pense à trois choses. Je pense à l'eau, et notamment au traitement de l'eau. Je pense à l'énergie, au Manitoba et au Québec, deux provinces où l'hydroélectricité est très développée. Le potentiel de cette industrie est énorme, et le Canada montre la voie à de nombreux égards, en grande partie grâce à des organismes tels que Technologies du développement durable Canada, ainsi qu'aux investissements des autres pouvoirs publics et du gouvernement fédéral. Il suffit de réfléchir aux dernières années pour comprendre que l'eau, l'énergie et l'agriculture sont les trois sujets qui me préoccupent le plus, et que j'estime qu'il était important que le gouvernement agisse dans ces domaines.
Mettons les choses en perspective et parlons de ce qui s'est réellement passé. Il y a quelques années, certains employés et d'autres personnes ont exprimé des préoccupations légitimes au sujet de la gestion de Technologies du développement durable Canada. Ces préoccupations ont été portées à l'attention du gouvernement. Le gouvernement a délibérément choisi de procéder non pas à un, mais à deux examens internes, l'un ayant été effectué par une tierce partie au sein du ministère. Il y a eu une évaluation dont le rapport a été publié l'automne dernier. Préoccupé par ce rapport, le gouvernement a fini par suspendre tout nouveau financement destiné à l'organisme. Cette évaluation a incité, du moins en partie, la vérificatrice générale du Canada à prendre note de la situation et à se pencher sur la question. Le résultat direct de cette démarche est le rapport qui vient d'être publié en début de semaine.
Lorsque le rapport a été publié, le gouvernement a, comme par le passé, souligné l'existence des bureaux indépendants de la Chambre des communes pour soutenir les députés et renforcer la transparence et la reddition de comptes. Grâce à ce rapport, nous comprenons beaucoup mieux les problèmes graves auxquels il faut s'attaquer. Nous prenons des mesures en fonction d'un grand nombre des recommandations du rapport. Le gouvernement respecte les recommandations et les réflexions formulées dans le rapport et il continue d'y donner suite.
Des mesures concrètes ont déjà été prises. Le conseil d'administration a été dissous, et nous l'avons remplacé par un conseil provisoire composé d'anciens sous-ministres. Je pense qu'ils sont trois anciens sous-ministres. Nous cherchons à garantir une bonne gouvernance pour rétablir la confiance du public dans un programme qui, de façon générale, a donné des résultats pour les Canadiens. Nous sommes conscients qu'il y a eu quelques manquements. Nous ne le nions pas. C'est pourquoi nous nous penchons sur la question de la gouvernance aujourd'hui et nous transférons la responsabilité au Conseil national de recherches Canada.
Nous renonçons à un modèle de conseil d'administration indépendant du gouvernement comme dans les fondations pour confier le programme à une société d'État, qui rend des comptes plus directement. J'y vois une mesure très forte et tangible. Quand nous avons entendu parler du problème pour la première fois, le ministre a pris des mesures pour obtenir des renseignements sur ce qui se passait. À mon avis, les conservateurs induisent les gens en erreur quand ils essaient de donner l'impression que le gouvernement n'a rien fait.
En fin de compte, quand un gouvernement dépense beaucoup d'argent, il arrive que de l'argent soit dépensé de façon inappropriée. Quand c'est le cas, je dirais qu'il est important de considérer ce que fait le gouvernement pour garantir la confiance du public, la transparence et l'intégrité du système, une meilleure surveillance et un meilleur sens des responsabilités. En définitive, modifier la gouvernance nous permettra d'atteindre tous ces objectifs.
Le Conseil national de recherches Canada a réalisé des choses merveilleuses au Canada. Il s'appuie sur une infrastructure déjà en place. Je pense que bon nombre des gens qui travaillaient à Technologies du développement durable Canada auront l'occasion de continuer; il est important de s'assurer que ces emplois sont effectivement pris en considération. Pensons aux programmes existants. Je ne connais pas toutes les entreprises canadiennes qui ont reçu de l'aide, mais elles sont nombreuses, et beaucoup d'entre elles reçoivent de l'aide en ce moment même. Nous parlons de centaines d'entreprises au fil des ans, c'est pourquoi il est important que nous poursuivions le programme lui-même. C'est sur ce point qu'il sera intéressant d'entendre les députés du Parti conservateur nous dire ce qu'ils pensent du programme ou de l'initiative.
Stephen Harper était pour, mais nous savons que le Parti conservateur a pris un virage prononcé vers la droite. Erin O'Toole aussi appuyait la tarification de la pollution, mais les conservateurs n'appuient plus cette mesure maintenant. Est-ce qu'ils sont pour les subventions et les programmes de soutien à l'écologisation? Est-ce que cela fait partie des solutions qu'ils proposeraient? Ils ne se sont pas prononcés clairement à ce sujet.
Au lieu privilégier un débat de fond sur les retombées qui ont été engendrées, que ce soit en matière d'emploi, d'économie, d'environnement ou de percées technologiques majeures, tout ce que veulent les conservateurs, c'est d'essayer de jeter le blâme sur les autres ainsi que d'affirmer que le gouvernement ne fait rien pour répondre aux problèmes et qu'il est corrompu. Là-dessus, ils ont tout faux.
Les comparaisons sont intéressantes. Quand Stephen Harper était premier ministre, il y a eu le scandale des Services techniques et d'ingénierie. Un certain nombre de députés d'en face semblent tomber des nues; ils ont le regard du chevreuil qui fige devant les phares d'une voiture. Ils devraient sans doute faire quelques recherches à ce sujet. Il s'agissait d'un contrat de service dans le domaine des technologies et, indirectement, le lui-même était impliqué jusqu'à un certain point, du moins pendant une partie du temps où il était membre du gouvernement de Stephen Harper. On parle d'un contrat de 400 millions de dollars.
Si les conservateurs veulent parler de corruption, ils devraient repenser aux allégations qui circulaient à l'époque. Comparons maintenant l'approche du Parti conservateur à l'égard de ce mégascandale à ce qu'il dit aujourd'hui. C'est le jour et la nuit. Le Parti conservateur actuel voit les choses sous un tout autre angle. Ce que nous voyons, ce sont des conservateurs qui n'ont au fond qu'un ou deux dossiers sur lesquels ils veulent se concentrer, alors dès que nous essayons de parler d'autre chose, ils se fâchent.
Les conservateurs veulent se concentrer sur la personnalisation de la politique. Ils veulent semer la discorde parmi les Canadiens. Ils veulent donner l'impression que rien ne va plus au Canada et que le Parlement en tant qu'institution est dysfonctionnel. D'une part, c'est le genre de message qu'ils répètent constamment. Les campagnes de salissage figurent en tête de liste. Les conservateurs essaient de nourrir l'extrême droite et d'alimenter son mécontentement et sa colère pour la motiver à faire ce dont nous sommes témoins à l'heure actuelle, et c'est un peu décevant pour bien des raisons.
D'autre part, les conservateurs répandent de la désinformation un peu partout sur des questions comme la remise sur le carbone et la taxe sur le carbone. Je dirais que le gouvernement libéral prend la question qui est à l'étude aujourd'hui au sérieux. Les mesures que nous avons prises jusqu'à présent le prouvent.
Nous ferons répondre les responsables de leurs actes, en toute transparence. Nous veillerons à ce que, au bout du compte, les contribuables canadiens soient protégés. Nous voulons que le programme mène à une production continue d'énergie propre et que les progrès technologiques du Canada soient reconnus dans le monde entier.
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Madame la Présidente, je partagerai mon temps de parole avec le député de .
Avant de commencer, je veux juste faire part à la Chambre d’une très mauvaise nouvelle. Après neuf ans de ce , le coût du logement n’a jamais été aussi élevé. Le site Rentals.ca indique que les loyers ont augmenté de 9,3 % par an. Cela signifie que le loyer moyen atteint 2 202 $ en mai. C’est le loyer le plus cher jamais atteint au Canada; Vancouver, 2 671 $; Toronto, 2 479 $; Halifax, 1 925 $; Montréal, 1 763 $; Winnipeg, 1 416 $. Personne n’est épargné.
Le coût des logements continue de monter en flèche parce que ce gouvernement n'en bâtit pas suffisamment. Seuls les conservateurs ont un plan pour bâtir des logements, pas de la bureaucratie. Je voulais profiter de ce moment pour passer ce message. Pourquoi? C’est parce que, cette semaine, on a été témoin de quelque chose d’assez invraisemblable. On n'a pas eu un, pas deux, pas trois, mais quatre rapports accablants sur la gestion de ce gouvernement.
On a eu un rapport accablant sur la gestion de ce gouvernement des affaires étrangères. On l’a appris cette semaine. Le Comité des parlementaires sur la sécurité nationale et le renseignement a publié lui aussi un rapport dévastateur, où on a appris que le premier ministre a, à plusieurs reprises, tenté de camoufler, de nier et, par la suite, tenté de diminuer les répercussions de l’ingérence étrangère sur le Parlement et sur nos élections.
On a eu par la suite une journée probablement épouvantable pour les libéraux, mais je dirais que la journée fut encore plus épouvantable pour les Canadiens et les Canadiennes lorsqu'ils ont pris connaissance des rapports de la vérificatrice générale sur la firme McKinsey, sur le fonds vert libéral, ce dont on parle aujourd’hui, et sur la cybersécurité.
On a donc eu trois rapports qui démontrent que ce gouvernement est tout simplement incapable de gérer les affaires de l’État et de gérer l’argent que les Canadiens et les Canadiennes lui confient. Ce n’est pas l’argent du gouvernement, c'est celui des Canadiens et des Canadiennes qu’on lui confie. Malheureusement, il ne mérite plus la confiance des Canadiens et des Canadiennes pour gérer les sous que les gens gagnent en travaillant durement jour après jour, nuit après nuit pour certains, sept jours par semaine. Quand on lit ces rapports, on se demande encore comment les libéraux peuvent en faire autant et de manière aussi mauvaise.
Pourquoi est-ce que j’en parle? C’est parce que ce gouvernement continue de dépenser allègrement 61 milliards de dollars de nouvelles dépenses inflationnistes, dont les crédits ont été appuyés par le Bloc québécois lors du dernier budget. Qu’est-ce que cela a fait? Cela a fait en sorte d’augmenter le coût des logements d’une manière encore jamais vue au Canada.
La nourriture coûte aussi plus cher. Il s’agit d’aller dans les épiceries chaque jour et chaque semaine. Il faut s'y rendre pour voir à quel point les gens passent devant les plus belles pièces de viande pour s’en aller vers d’autres choses. Les gens doivent faire des choix difficiles comme ça et parfois même ne pas prendre ces denrées qui sont absolument essentielles pour la santé. Pourquoi? C’est parce qu’ils n’en ont plus les moyens. Ils ont peur, en arrivant à la caisse, de ne pas avoir assez d’argent dans leur compte pour payer leur épicerie. C’est ça maintenant, le Canada après neuf ans de ce premier ministre.
La semaine dernière, nous avons déposé une motion qui n’a pas été appuyée par le Bloc québécois, ni par le Parti libéral, ni par le NPD. Nous demandions au gouvernement de suspendre la taxe sur l’essence cet été pour permettre aux Québécois et aux Canadiens qui, justement, ont souffert du coût de la vie et de l’inflation au cours de la dernière année, de souffler un peu, d’avoir une pause et peut-être de rêver de pouvoir prendre un peu de vacances. Malheureusement, ce fut un non catégorique de la part des trois autres partis. Pour des questions purement idéologiques, ces gens ne veulent plus qu’on utilise des autos. Ils veulent qu’on se déplace soit à vélo, soit en piste cyclable ou n’importe quoi, alors qu’on sait très bien qu’on n’a pas les infrastructures.
Une voix: Oh, oh!
M. Luc Berthold: Madame la Présidente, c'est vrai qu'on ne se déplace pas « en » piste cyclable, on se déplace « sur » les pistes cyclables. Le député du NPD est lui-même très favorable aux augmentations des taxes sur le carbone. Il a lui-même voté contre notre motion pour suspendre les taxes. Il est contre les vacances pour les Canadiens et les Québécois cet été.
On parle aujourd'hui du rapport no 6 de la vérificatrice générale sur Technologies du développement durable Canada, ou TDDC. Comme je le mentionnais, c'est un rapport qui est accablant pour plusieurs raisons. Ce rapport traite de la période du 1er mars 2017 au 31 décembre 2023. C'est une période au cours de laquelle le conseil d'administration a approuvé 226 projets pour une valeur de 836 millions de dollars. Donc, on parle de beaucoup d'argent.
Tout cela a commencé après les révélations d'un lanceur d'alerte, par un enregistrement d'un haut fonctionnaire qui a dénoncé l'incompétence totale du gouvernement libéral, lequel a octroyé des contrats d'une valeur de 123 millions de dollars de façon inappropriée.
Je me permets de reprendre les déclarations de ce lanceur d'alerte, lesquelles ont fait en sorte qu'on est ici aujourd'hui. Il y a au moins une personne qui a osé se lever et qui a clairement indiqué que le ministre responsable et son cabinet étaient au courant de la corruption au sein de la caisse verte libérale et qu'ils ont contribué à la disséminer. Selon les propos du lanceur d'alerte, ils ont ensuite menti à plusieurs reprises. « Le ministre a affirmé [...] à maintes reprises reprises n'avoir été informé des conclusions que le 27 août, mais ce n'est absolument pas vrai. »
Voilà les commentaires rapportés par le lanceur d'alerte, qui est à l'origine de ce scandale. Il a fait en sorte que les Canadiens ont pu prendre connaissance de ce qui se passait au sein même de cette organisation, de cette caisse verte libérale.
La vérificatrice générale a constaté que TDDC n'a pas respecté les politiques en matière de conflits d'intérêts dans 90 cas. Cela veut dire que des gens ont voté des fonds alors qu'ils étaient directement impliqués dans les entreprises qui les recevaient. Il faut le faire. Malheureusement, un représentant du ministère assistait à la majorité de ces rencontres, mais il a fermé les yeux. Semble-t-il qu'il n'a absolument rien fait pour faire en sorte de prévenir ces conflits d'intérêts.
Il y a 76 millions de dollars qui ont été attribués à des projets liés aux amis des libéraux, nommés à la tête de cette organisation. Ce sont 59 millions de dollars qui ont été attribués à des projets qui n'auraient pas dû recevoir d'argent. On parle d'argent qui aurait dû aller à des projets innovants en matière d'environnement, mais qui est allé à des projets qui n'avaient rien à voir avec l'innovation en matière d'environnement. Comment a-t-on pu tolérer une telle chose?
Je retiens une chose du rapport de la vérificatrice générale. Tout cela a commencé quand l'ancien ministre Navdeep Bains a décidé de congédier l'ancien président et de nommer une de ses amies à la tête du fonds. Tous les problèmes ont commencé là. Avant cela, il n'y avait pas de problème à TDDC.
L'autre chose qu'il faut retenir se trouve à la page 26 du rapport de la vérificatrice générale:
Nous avons constaté qu’Innovation, Sciences et Développement économique Canada n’avait pas reçu de documentation recensant les conflits d’intérêts à Technologies du développement durable Canada [...]