|
Annexe B
Résumé des propositions et recommandations des témoins
Greenpeace et Sierra Legal Defence Fund
Le gouvernement fédéral doit mieux faire appliquer les lois existantes. Nous avons deux plaintes en instance devant la Commission de coopération environnementale en ce moment, selon lesquelles le gouvernement fédéral ne fait pas respecter la Loi sur les pêches pour protéger ces stocks de poisson. Il faut également accroître les ressources financières du MPO.
Le gouvernement fédéral doit soutenir financièrement l’élaboration de normes régionales pour l’accréditation du Forest Stewardship Council. Si les sociétés adoptent cette norme, nous aurons dans cette province une exploitation forestière que tous peuvent appuyer et qui est dans l’état que nous souhaitons.
Le Canada a désespérément besoin d’une loi fédérale protégeant les espèces menacées pour que les espèces déjà à risque – nous avons déjà le saumon et l’épaulard inscrits sur la liste des espèces menacées et en danger – et leur habitat puissent être protégés.
Lorsque le gouvernement fédéral injecte des fonds dans la diversification économique de la Colombie-Britannique, nous devrions songer aux productions à valeur ajoutée qu’il serait possible d’implanter ici.
Interfor
Western Forests Products
Il faut que le gouvernement fédéral envisage de renforcer et de renouveler sa participation dans le domaine du commerce international et des produits forestiers. Nous demandons une intensification de ce qui se fait déjà.
Nous devons également investir pour assurer l’intégrité du développement durable et de la conservation des forêts du Canada et du monde en veillant à ce que des programmes éclairés soient en place dans les missions clés sur le marché. Il nous faut des contacts de haut niveau entre le gouvernement et tous les intéressés, et surtout entre des groupes comme Greenpeace International et le secteur forestier. Il est très important d’avoir plus d’aide fédérale pour offrir une information exacte et à jour sur nos pratiques d’exploitation forestière. Il est crucial que le gouvernement fédéral travaille sur la notion d’équivalence et sur la reconnaissance internationale mutuelle de l’accréditation, pour éviter qu’elles ne deviennent des obstacles techniques au commerce.
MacMillan Bloedel
Truck Loggers Association
Coastal Forest Lumber Association (CFLA)
Council of Forest Industries (Conseil des industries forestières)
Les gouvernements fédéral et provinciaux peuvent aider à faire connaître les faits en ce qui concerne la valeur du bois pour satisfaire certains besoins humains fondamentaux, notamment le logement et les communications (papier).
Le gouvernement fédéral participe depuis longtemps à des missions commerciales, mais il voudra peut-être envisager de donner plus d’importance à celles qui sont faites avec l’industrie sur les marchés du monde entier pour promouvoir les produits forestiers canadiens, et d’aider les consommateurs, sur ces marchés, à comprendre ce que nous faisons dans la forêt.
Nous pourrions avoir des délégués commerciaux chargés des produits forestiers sur les principaux marchés, plus particulièrement aux États-Unis, en Europe, au Japon, etc., pour soutenir et promouvoir l’industrie. Nous devons assurer une formation constante aux commissaires au commerce et délégués commerciaux affectés à divers endroits dans le monde pour qu’ils puissent effectivement être des défenseurs et des porte-parole de l’industrie.
Nous devrions donner de l’expansion au programme canadien de tournées du secteur forestier canadien pour les représentants clés des médias, des groupes intéressés et des groupes de consommateurs qui importent nos produits forestiers. Nous proposons des tournées de conférences de délégués canadiens pour les représentants de l’industrie, des syndicats et des collectivités sur les marchés importants.
Nous devons également promouvoir l’accréditation de l’industrie canadienne des produits forestiers en poursuivant les efforts du Conseil canadien des ministres des Forêts et du ministre fédéral des Ressources naturelles.
Nous proposons également que le gouvernement fédéral continue de verser un financement adéquat au Service canadien des forêts et de soutenir ses efforts de recherche qui visent à améliorer notre compréhension des écosystèmes forestiers et peuvent ensuite amener une amélioration des pratiques d’exploitation sur le terrain.
Wood and Allied Workers of Canada
Nous avons besoin d’aide pour pénétrer les marchés internationaux, lutter contre les boycotts et développer les marchés. Nous avons également besoin d’aide pour faire l’analyse stratégique des marchés existants et potentiels, mettre aux points des technologies et procédés nouveaux et dispenser la formation qu’ils exigent. Nous avons encore besoin d’aide pour nous assurer et protéger nos marchés existants. Il s’agit d’une compétence fédérale importante et exclusive, et l’industrie a besoin de ce type d’aide du gouvernement fédéral.
Forest Alliance of British Columbia
Selon nous, toute loi sur les espèces menacées doit respecter trois principes fondamentaux, et le comité peut avoir une grande influence et beaucoup nous aider à mettre en place une loi sur les espèces menacées qui ne reprenne pas la tragique erreur de l’approche américaine. Ces trois principes sont l’équité, le recours à des mesures incitatives et la participation.
- Le gouvernement fédéral doit intervenir vigoureusement au niveau international pour répondre à ce boycott. De l’extérieur, la cible est le Canada et pas uniquement la Colombie-Britannique, et j’encourage donc le gouvernement fédéral et en particulier votre comité a prendre la tête des efforts fédéraux pour s’attaquer sérieusement à ce problème.
Association of British Columbia Professional Foresters
Nous n’avons pas fourni assez d’information aux critiques étrangers pour qu’ils sachent jusqu’à quel point notre profession est réglementée et quelles sont les normes exigeantes imposées aux ingénieurs forestiers professionnels de la Colombie-Britannique. Ce message devrait être intégré à toutes les communications extérieures du gouvernement fédéral sur cette question. Le gouvernement fédéral doit transmettre le message que l’exploitation forestière est une activité réglementée, au Canada, et donc que nos ressources forestières sont gérées par des spécialistes compétents et responsables dont la planification tient compte de toutes les valeurs des ressources.
L’équipe d’accréditation doit comprendre des spécialistes de l’exploitation forestière, et il serait très utile que le gouvernement fédéral renforce ce message.
Il est essentiel que les collectivités qui dépendent de la forêt participent de façon importante à l’établissement de la politique forestière. Il est nécessaire et approprié que le gouvernement assure une aide de transition aux personnes victimes d’adversité économique découlant de changements économiques et de politique qui échappent à leur maîtrise.
Forest Practices Board
British Columbia Business Council
Le gouvernement canadien, nos provinces, l’industrie et ses employés et les fournisseurs doivent promouvoir avec diligence le secteur forestier canadien sur les marchés étrangers et contrer activement les messages faussés que font entendre des organisations environnementales et leurs alliés. À cet égard, il vaut la peine d’envisager plusieurs stratégies :
Au niveau mondial, le Canada doit poursuivre ses efforts en vue de nouvelles ententes et conventions qui concernent les problèmes liés à une gestion durable des forêts.
Le gouvernement du Canada doit collaborer étroitement avec l’industrie pour concevoir une approche raisonnable de la question importante de l’accréditation. Pour le Canada, un objectif clé doit être de veiller à ce que les régimes d’accréditation ne deviennent pas un moyen détourné de rétablir des restrictions commerciales protectionnistes.
Le Canada doit organiser plus de missions commerciales pour promouvoir nos produits forestiers sur les marchés bien établis et plus récents. Cette industrie est celle qui contribue le plus à la balance commerciale canadienne et elle mérite d’être mieux soutenue et plus prioritaire à Ottawa.
Il faut trouver d’autres moyens de présenter à l’étranger une image plus équilibrée et exacte des pratiques canadiennes d’exploitation forestière. On pourrait par exemple implanter des bureaux commerciaux spécialement affectés au secteur forestier sur les marchés étrangers clés et organiser des tournées de conférences de représentants canadiens en Europe, en Asie et aux États-Unis. À cet égard, un soutien financier fédéral supplémentaire sera nécessaire pour réaliser des initiatives qui font une différence.
Le Canada devrait faire comprendre clairement à nos partenaires commerciaux que nous allons recourir à l’ALENA, à l’Organisation mondiale du commerce et aux accords commerciaux internationaux pour protéger les droits du Canada et son accès au marché durement acquis pour le secteur forestier si les gouvernements étrangers réagissent aux pressions environnementalistes en cherchant à imposer de nouvelles barrières aux produits forestiers canadiens.
|
|