PACC Rapport du Comité
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HOUSE
OF COMMONS
CHAMBRE DES
COMMUNES
CANADA
Conformément à lalinéa 108(3)e) du Règlement, le Comité permanent des comptes publics a lhonneur de présenter son
QUINZIÈME RAPPORT
Le Comité permanent des comptes publics a examiné le chapitre 6 du Rapport du vérificateur général du Canada (Agence des douanes et du revenu du Canada et ministère des Finances ¾ Le traitement des demandes de crédit dimpôt pour la recherche scientifique et le développement expérimental) davril 2000 et a convenu de présenter le rapport qui suit :
INTRODUCTION
Reconnaissant la contribution de la recherche et développement dans lamélioration de la productivité de la nation et le niveau de vie de ses citoyens, le gouvernement fédéral a pris depuis 1944 plusieurs mesures pour promouvoir les activités de recherche et développement dans le secteur privé.
La Loi de limpôt sur le revenu définit les activités de RS&DE admissibles comme une « investigation ou recherche systématique dordre scientifique ou technologique, effectuée par voie dexpérimentation ou danalyse ». Sont admissibles les travaux entrepris pour lavancement de la science ou dans lintérêt du progrès technologique en vue de créer de nouveaux matériaux, dispositifs, produits ou procédés ou daméliorer ceux qui existent. Certaines activités, par exemple létude du marché et la promotion des ventes, sont expressément exclues de la définition. Certains travaux qui appuient directement la RS&DE et qui répondent à ses besoins sont également admissibles.
Les encouragements actuellement offerts pour les travaux de recherche scientifique et de développement expérimental (RS&DE) comprennent :
(1) La déduction accélérée des dépenses en capital admissibles engagées relativement aux activités de recherche scientifique et de développement expérimental exercées au Canada directement par lentreprise dun contribuable ou pour le compte de celle-ci;
(2) Les crédits dimpôt à linvestissement pour les dépenses courantes et les dépenses en capital admissibles engagées au Canada. Il sagit de crédits calculés au taux de 20 % ou de 35 %, qui sont remboursables dans certains cas. Les crédits inutilisés peuvent être reportés jusquà la troisième année antérieure et jusquà la dixième année postérieure.
Plusieurs provinces offrent dautres encouragements fiscaux à la R-D. Les déductions et les crédits dimpôt offerts par le gouvernement fédéral et les provinces peuvent réduire denviron la moitié le coût des activités de RS&DE.
LAgence des douanes et du revenu du Canada (ADRC) applique le programme de RS&DE par le truchement de 37 bureaux des services fiscaux (BSF). Il revient au ministère des Finances de mettre au point une politique fiscale globale, en général, et les mesures fiscales dencouragement des activités de recherche et développement, en particulier.
Avant 1994, les contribuables pouvaient, à nimporte quel moment postérieur à lannée dimposition au cours de laquelle ils avaient engagé des dépenses de RS&DE, demander des crédits à légard de ces dépenses en demandant de redresser la déclaration de revenus quils avaient produite pour cette année. Le gouvernement fédéral avait décidé que le programme devrait encourager les nouveaux travaux de recherche plutôt que dinciter les entreprises à demander de redresser des déclarations de revenus déjà produites ou à recalculer les crédits dimpôts se rapportant à des dépenses faites au cours des années antérieures. Dans son budget de février 1994, le gouvernement fédéral proposait dadmettre comme dépenses donnant droit au crédit dimpôt uniquement celles que les contribuables signalent au fisc dans les 18 mois suivant lannée au cours de laquelle ils les ont engagées. Cette proposition est devenue loi en juin 1994.
Par suite de cette modification législative, lAgence a reçu des contribuables 16 000 demandes de redressement visant 2,8 milliards de dollars en crédits dimpôt. Ces demandes ont créé un énorme arriéré dans la charge de travail de lAgence.
Le Comité permanent des comptes publics a voulu savoir à quel point lAgence avait bien administré le programme dencouragement fiscal et, plus précisément, comment elle a traité lénorme arriéré de demandes de crédits dimpôt résultant de la modification de 1994. Le Comité a donc décidé dexaminer le chapitre 6 du Rapport du vérificateur général du Canada davril 2000. Le Comité a entendu les témoins le 8 juin 2000. Les représentants du Bureau du vérificateur général du Canada étaient M. L. Denis Desautels (vérificateur général), M. Shahid Minto (vérificateur général adjoint) et M. Barry Elkin (directeur principal des opérations de vérification). Les représentants de lAgence des douanes et du revenu du Canada étaient M. Rob Wright (commissaire), M. William V. Baker (sous-commissaire, Direction générale de la validation, de lexécution et des recherches sur lobservation) et Mme Norine Heselton (directrice générale, Direction de la recherche scientifique et développement expérimental, Direction générale de la validation, de lexécution et des recherches sur lobservation). Les représentants du ministère des Finances étaient M. Len Farber (directeur général de la législation, Direction de la politique de limpôt) et M. Paul Berg-Dick (directeur de la Division de limpôt des entreprises, Direction de la politique de limpôt).
OBSERVATIONS ET RECOMMANDATIONS
Concernant lénorme arriéré dans le traitement des demandes de crédits dimpôt, la vérification a révélé quatre grands secteurs de préoccupation dans ladministration du programme de RS&DE.
(1) Manque duniformité dans le traitement des demandes rétroactives, remettant en question léquité du processus. Dans certains cas, les demandes ont été rejetées pour manque de pièces justificatives, alors que, dans dautres cas, les contribuables ont reçu de laide pour préparer des demandes admissibles. Des demandes, rejetées au départ, ont été approuvées après un deuxième examen scientifique. Dautres demandes, aussi rejetées au départ, nont pas été soumises à un deuxième examen.
(2) Règles et définitions ambiguës concernant les activités de RS&DE admissibles. Il faut que les règles législatives et administratives définissent clairement ce qui constitue une activité scientifique admissible. Comme les règles nétaient pas claires, il a été impossible de régler certains différends concernant ladmissibilité, dans les secteurs des finances et des télécommunications, de travaux scientifiques pour lesquels des crédits dimpôt de plusieurs centaines de millions de dollars avaient été déposés.
(3) Absence dun mécanisme efficace pour résoudre les différends internes quant au juste traitement à donner aux demandes particulières. Selon la vérification, lAgence na pu démontrer quelle avait mis en place un mécanisme efficace pour régler les principaux différends internes concernant les demandes importantes.
(4) Nécessité daméliorer lévaluation du risque relatif aux demandes des contribuables. LAgence doit concentrer ses efforts et ses ressources dans le traitement des demandes qui présentent le risque le plus élevé.
Le vérificateur général a relevé que, en 1998, lAgence avait mis au point, en partenariat avec lindustrie, un plan daction visant à résoudre les problèmes administratifs du programme de RS&DE. La mise en uvre du plan était en cours lorsque la vérification a été réalisée.
Le Comité est très préoccupé par le manque déquité perçu par les demandeurs dans le traitement de leurs demandes. Un membre a fait remarquer que les grandes entreprises ou organisations qui ont une grande expérience dans les activités de recherche et de développement peuvent raisonnablement sattendre à obtenir une aide financière sous la forme de crédits dimpôt à la RS&DE, mais quil était beaucoup plus difficile pour les petites et moyennes entreprises de satisfaire à toutes les exigences du programme. On a affirmé que, dans certains cas, les projets soumis par les petites et moyennes entreprises sont approuvés au départ, mais quils ne sont plus admissibles à une aide financière lorsque vient le temps de réclamer des crédits dimpôt. Le traitement inégal des demandeurs a été attribué au fait que les conseillers scientifiques et les vérificateurs financiers nont pas une formation suffisante pour mener à bien lexamen des projets.
Le commissaire de lAgence des douanes et du revenu du Canada, M. Rob Wright, a indiqué quun des aspects principaux du problème, cest lénorme arriéré dans le traitement des demandes, ce qui nuit à ladministration générale des dossiers courants. Afin de réduire lénorme arrièré de demandes à traiter, lAgence sest fixée un délai de 120 jours pour traiter chacune des demandes de crédit dimpôt des petites entreprises. M. Wright a ajouté que, présentement, plus de 80 % des demandeurs obtiennent une réponse à leur demandes en moins de 120 jours.
Le commissaire adjoint, M. William Baker, a aussi indiqué quune partie de la charge administrative est attribuable au grand nombre des demandes de petites entreprises quil faut traiter chaque année. LAgence reçoit chaque année entre 10 000 et 12 000 demandes, dont 90 % portent sur des crédits dimpôt. Une fois les analyses scientifique et financière terminées, lAgence accorde 70 % du montant du crédit dimpôt demandé. M. Baker a indiqué que, pour alléger la charge administrative, lAgence a mis au point un formulaire de demande abrégé pour les petites et moyennes entreprises en vue de simplifier et daccélérer le traitement des demandes.
M. Denis Desautels a reconnu que les problèmes relevés sont en grande partie attribuables à des problèmes administratifs résultant de lénorme arriéré dans le traitement des demandes de crédit dimpôt au titre de la RS&DE. Toutefois, comme il lindique dans son rapport, il est aussi important de clarifier le plus possible les règles et les critères dadmissibilité pour éliminer lincertitude dans ladministration du programme et faire savoir plus clairement aux demandeurs ce qui constitue une activité de RS&DE admissible.
En conséquence, le Comité recommande :
Que lAgence des douanes et du revenu du Canada mette immédiatement en uvre les dispositions de son plan daction pour clarifier les critères dadmissibilité des activités au programme de RS&DE et fasse le point sur ces mesures dans son rapport ministériel détape, à compter de lexercice financier se terminant le 31 mars 2001.
Que lAgence des douanes et du revenu du Canada mette immédiatement en uvre les dispositions de son plan daction pour clarifier les exigences de son programme de RS&DE en matière de documentation et fasse le point sur ces mesures dans son rapport ministériel détape, à compter de lexercice financier se terminant le 31 mars 2001.
Que le ministère des Finances procède à un examen de ses règles législatives pour clarifier la notion dactivité admissible au titre de la RS&DE et fasse le point sur cette mesure dans son rapport ministériel sur le rendement, à compter de lexercice financier se terminant le 31 mars 2001.
Un des autres problèmes relevés est labsence dun mécanisme efficace de règlement des différends pour résoudre les divergences dopinion internes au sujet des demandes importantes. M. Len Farber du ministère des Finances a indiqué au Comité que, dans un programme comme celui de la RS&DE, où la notion de ce qui constitue une activité de recherche ou de développement admissible nest pas définie avec précision, il y aura de temps en temps des divergences dopinion entre les bureaux régionaux et ladministration centrale. Même si des règles ont été établies pour régler les différends légitimes, il se peut que des divergences dopinion graves surviennent et persistent.
Il y a un cas qui suscite beaucoup dinquiétudes quant à la manière dont lAgence sest prise pour résoudre une grave divergence dopinion concernant une demande de crédits dimpôts importante. Selon la vérification, ladministration centrale de lAgence a renversé une décision faite par un de ses bureaux de services fiscaux sans lappui dune vérification ni dune documentation adéquate. La résolution de ce cas soulève un certain nombre de questions préoccupantes au sujet du processus suivi pour régler le différend.
Un aspect de cette demande qui préoccupe le comité cest que un des contribuables pouvait demander des crédits dimpôt pour les dépenses des travaux de RS&DE réalisés par un autre contribuable. À lépoque, les dispositions législatives permettaient aux deux contribuables de demander un crédit dimpôt pour les mêmes travaux de RS&DE. Le comité est heureux dapprendre que ces dispositions furent récemment amendées afin dinterdire ce genre de pratique. Néanmoins, le comité demeure préoccupé que lon a pu permettre ce genre de situation de se produire et , dans lintérêt de protéger les fonds publics contre tout abus, propose la recommandation suivante :
Que le ministère des Finances, lorsquil projette détablir des projets de loi sur des crédits dimpôt, prenne toutes les mesures requises pour sassurer que les contribuables ne peuvent plus réclamer des crédits dimpôt pour les dépenses admissibles réalisés par dautres contribuables.
En réponse aux recommandations contenues dans le rapport de vérification et dans le plan daction concernant la RS&DE, lAgence a pris deux nouvelles mesures pour renforcer le mécanisme de règlement des différends. La première, que lAgence a qualifiée de « deuxième examen », prévoit que la direction prendra, au début de lexamen des demandes, les mesures qui simposent pour sassurer que les demandes sont traitées selon les règles établies et pour résoudre tout différend pouvant survenir avant quil puisse être porté en appel, un processus qui est plus compliqué et plus coûteux. Un autre mécanisme de « règlement des différends », qui permettrait également de diminuer la nécessité de porter un différend en appel, sera mis en uvre dans deux grands centres urbains plus tard cette année. Le comité considère ces nouvelles mesures comme des développements constructifs. Cependant, le comité sest demandé si le deuxième examen était entreprit par les mêmes conseillers scientifiques et vérificateurs financiers qui ont exécuté le premier examen. Dans lintérêt de promouvoir davantage léquité et la transparence dans le processus dexamen, le comité propose la recommandation suivante :
Que lAgence des douanes et du revenu du Canada, afin de promouvoir et dassurer une meilleure équité et transparence dans le processus dexamen des demandes, enquète la possibilité demployer une expertise externe lors de lexécution du second examen et fasse le point des résultats de son enquète dans son rapport ministériel sur le rendement, à compter de lexercice financier se terminant le 31 mars 2001.
Le Comité a examiné le plan daction que lAgence a mis au point en collaboration avec ses partenaires du secteur privé pour améliorer ladministration du programme de RS&DE. Certains se sont demandés si le plan prévoyait des mesures pour uniformiser et normaliser davantage le traitement des demandes de crédit dimpôt dans le cadre du processus dexamen.
La directrice générale de la recherche scientifique et du développement expérimental de lAgence, Mme Norine Heselton, a reconnu que lAgence aurait dû insister davantage sur le deuxième examen pour assurer aux demandeurs un traitement plus équitable. LAgence mène actuellement, en collaboration avec diverses associations sectorielles de lindustrie, des activités de promotion pour sensibiliser tous les intéressés au nouveau processus dexamen.
Que lAgence des douanes et du revenu du Canada mette immédiatement en uvre les dispositions de son plan daction pour établir un mécanisme normalisé de règlement des différends internes au sein de lAgence et fasse le point sur ces mesures dans son rapport ministériel sur le rendement, à compter de lexercice financier se terminant le 31 mars 2001.
Que lAgence des douanes et du revenu du Canada mette immédiatement en uvre les dispositions de son plan daction pour régler tous les différends en cours concernant des demandes passées et fasse le point sur ces mesures dans son rapport ministériel sur le rendement, à compter de lexercice financier se terminant le 31 mars 2001.
Que lAgence des douanes et du revenu du Canada mette immédiatement en uvre les dispositions de son plan daction pour sassurer que les demandes sont examinées dune manière plus uniforme, plus cohérente et plus opportune, et fasse le point sur cette mesure dans son rapport ministériel sur le rendement, à compter de lexercice financier se terminant le 31 mars 2001.
Le Comité est également préoccupé par le fait quil ny a pas à lAgence de critères normalisés pour évaluer et reconnaître les demandes à risque élevé, à létape de lexamen et de la vérification, et se demande si lAgence a pris des mesures pour corriger la situation. M. William V. Baker, sous-commissaire de Direction générale de la validation, de lexécution et des recherches sur lobservation, a indiqué que lAgence a fait des investissements importants dans le domaine de lévaluation du risque afin de renforcer sa capacité scientifique et financière de reconnaître et de gérer le risque.
Que lAgence des douanes et du revenu du Canada adopte des critères normalisés pour évaluer le risque dinobservation associé aux demandes et fasse le point sur cette mesure dans son rapport ministériel sur le rendement, à compter de lexercice financier se terminant le 31 mars 2001.
Enfin, le Comité a examiné le mode dévaluation de lincidence économique du programme de RS&DE. Il a constaté essentiellement que le crédit dimpôt fédéral au titre de la RS&DE incitait les participants à dépenser davantage dans la recherche et le développement quils ne lauraient fait sans le programme. Selon les estimations, pour chaque dollar de recettes fiscales non perçues, les crédits dimpôt permettent daugmenter les dépenses au titre de la RS&DE de 1,38 $. Lautre grande constatation, cest que le programme a entraîné une augmentation nette du revenu réel au Canada de 20 à 50 millions de dollars par année.
Le Comité sinquiète du fait que le Canada a un des régimes fiscaux les plus généreux des pays du G-7 pour ce qui est dencourager les activités de RS&DE, alors quil affiche les plus faibles dépenses en recherche et développement par rapport à son produit intérieur brut. Certains se sont demandés sil ne fallait pas envisager dautres moyens pour stimuler la recherche et le développement.
Le Comité reconnaît quil est important dexaminer, dévaluer et de vérifier le programme de RS&DE pour déterminer sil est bien administré, sil est efficace et sil donne de bons résultats. Par exemple, lévaluation dun programme permet de recueillir des renseignements pour étayer les décisions concernant la répartition des ressources, dévaluer les recettes fiscales, daider les fonctionnaires à gérer en fonction des résultats attendus et de rendre le programme plus transparent aux yeux du Parlement et de la population canadienne. Comme la recherche et le développement évoluent rapidement, il importe de savoir si le programme de RS&DE tel quil est structuré peut continuer de rendre des services utiles à léconomie canadienne ou sil convient denvisager dautres mesures. En conséquence, le Comité recommande :
Que lAgence des douanes et du revenu du Canada et la ministère des Finances prépare un rapport annuel sur les résultats du programme de recherche scientifique et le développement expérimental (RS&DE), et quil soit déposé au Parlement et réferré au Comité permanent de lindustrie de la Chambre des Communes.
Que lAgence des douanes et du revenu du Canada et le ministère des Finances procèdent à tous les cinq ans à une évaluation complète du Programme de recherche scientifique et de développement expérimental (RS&DE) pour mesurer son incidence sur le secteur de la RS&DE et sa contribution à la productivité et à la croissance économique au Canada et que le ministre des Finances dépose ces rapports au Parlement.
CONCLUSION
Après avoir examiné le chapitre 6 du Rapport du vérificateur général davril 2000 sur le programme de RS&DE, le Comité est fort préoccupé par la lenteur avec laquelle les demandes courantes sont traitées. Parmi les problèmes relevés dans le rapport de vérification de 1994, un grand nombre ne sont toujours pas réglés, plus précisément les différends en cours dans les secteurs des finances et des télécommunications, le manque persistant duniformité dans le traitement des demandes de crédit dimpôt, le traitement des différends internes, etc. Le Comité reconnaît les efforts que le Ministère et lAgence ont déployés pour régler les nombreux problèmes relevés lors de la vérification et accueille favorablement le plan daction proposé par lAgence et ses partenaires de lindustrie. Toutefois, un plan daction demeure tel tant quil na pas été mis en uvre. Le Comité sattend maintenant à des progrès dans la résolution des problèmes relevés lors de la vérification. Il est temps dagir.
Conformément à larticle 109 du Règlement, le Comité demande au gouvernement de déposer une réponse globale au présent rapport.
Un exemplaire des Procès-verbaux pertinents (réunions nos 29 et 31) est déposé.
Respectueusement soumis,
Le président,
JOHN WILLIAMS, député