Monsieur le président et distingués membres du comité, je vous remercie de l'occasion qui m'est fournie de vous rencontrer aujourd'hui. Je m'appelle Billy Hewett et je suis le directeur général de la Direction générale de la politique et des services sectoriels, Secteur de l'industrie, à Industrie Canada. Voici les personnes qui m'accompagnent aujourd'hui.
[Traduction]
Emilee Pedruchny est directrice des renseignements et analyses sectoriels, Direction générale des technologies de l'information et des communications, et François Delorme est économiste en chef du ministère et directeur général de la Direction générale de l'analyse de la politique micro-économique.
Ce matin, je vais commencer par un survol de l'économie canadienne et des pressions qui s'exercent sur les industries, en insistant sur les tendances plus générales dans le secteur manufacturier. Je vais ensuite terminer mes observations par un examen secteur par secteur du rendement récent et des circonstances propres à des groupes industriels, étant donné que nous croyons comprendre que vous vous intéressez aux secteurs en crise, ceux qui ressentent particulièrement les pressions qui s'exercent actuellement dans l'économie.
[Français]
Le secteur de la fabrication contribue directement à 14 p. 100 du PIB et emploie au Canada près de 1,9 million de travailleurs, qui occupent pour la plupart des emplois à temps plein. Ce secteur produit les deux tiers de toutes les marchandises destinées à l'exploitation et un peu plus de la moitié de l'ensemble des dépenses en recherche et développement au Canada.
Un vaste éventail d'industries connexes dépendent de ce secteur, qui est l'acheteur principal de leurs produits et de leurs services.
[Traduction]
Malgré le rendement global solide de l'économie canadienne avant la dernière partie de 2008, ce ne sont pas tous les secteurs qui ont connu le même bon rendement. En fait, le secteur manufacturier a vécu des ajustements importants pendant une grande partie de la dernière décennie, causés en partie par le cours élevé des produits de base, jusqu'à récemment, et par une appréciation constante du dollar canadien.
Le nombre d'emplois a atteint un sommet en novembre 2002, mais entre ce moment et la fin de 2007, quelque 345 000 emplois ont disparu, surtout en Ontario et au Québec. Durant cette période, la part du PIB liée à la fabrication est demeurée relativement stable, bien que le rendement par industrie ait été variable.
C'est dans ce contexte que le Comité permanent de l'industrie, des sciences et de la technologie a publié son rapport sur le secteur manufacturier en 2007.
Plus récemment, et plus particulièrement au cours des derniers mois, le climat économique a changé radicalement. Le secteur manufacturier a été particulièrement touché par des facteurs cycliques émergents qui ont un impact brutal et prononcé. La part du PIB liée à la fabrication a reculé de 5,1 p. 100 l'an dernier et les ventes du secteur manufacturier ont diminué chaque mois depuis août 2008 pour s'approcher de leur niveau le plus bas en 10 ans. De plus, depuis 2007, 110 500 emplois additionnels ont été perdus dans l'ensemble du secteur.
La situation change si rapidement qu'il est difficile d'obtenir de l'information à jour sur l'état actuel de l'économie. Dès que les données statistiques officielles sont disponibles, cette information n'est rien d'autre qu'une confirmation de ce que les entreprises et les travailleurs savent déjà. Les prévisions ont été constamment révisées à la baisse.
Monsieur le président, dans cet environnement, des renseignements en temps réel sur la situation partout au Canada, comme ceux qui ont été présentés à la réunion du 12 mars du présent comité concernant le secteur forestier, ont une valeur réelle et sont précieux.
Je comprends que le présent comité examine les secteurs en crise; et même si je vais décrire certains des défis qui touchent un certain nombre d'industries, je vais également transmettre certains autres messages porteurs d'espoir que le gouvernement et moi-même recevons de l'industrie.
Dans la période écoulée entre les consultations prébudgétaires et aujourd'hui, un message se fait entendre clairement partout: pendant que l'on gère les pressions à court terme, nous devons également penser à l'avenir. Même dans le climat économique actuel, de nombreuses entreprises sont optimistes. Elles sont conscientes qu'il est nécessaire de continuer d'investir dans l'innovation, dans la machinerie et l'équipement, et dans les compétences. Ce sont les facteurs essentiels de la croissance et de la compétitivité de l'avenir, et nous devons garder à l'esprit cette vue à plus long terme lorsque nous examinons la situation actuelle.
Les pressions ne s'exercent pas également dans toutes les industries. Certaines, comme l'industrie des produits pharmaceutiques, celle des appareils électriques et électroménagers, une grande partie du secteur des services, ont continué à afficher une croissance. Ceci dit,
[Français]
il ne fait aucun doute qu'un des problèmes primordiaux des secteurs de l'industrie est, depuis l'automne dernier, de trouver du financement. C'est ce qui ressort des résultats de l'Enquête sur les perspectives des entreprises publiée en janvier 2009 par la Banque du Canada.
On y voit que le pourcentage d'entreprises signalant un resserrement des conditions de crédit a atteint un sommet sans précédent. En effet, près des deux tiers des entreprises font état d'un tel resserrement, à la fois pour le coût et pour la disponibilité du crédit par rapport au trimestre précédent.
L'effondrement de la demande provenant des États-Unis et d'ailleurs, mais aussi la volatilité du dollar canadien, ont acculé les exportateurs canadiens à de telles difficultés. La valeur du dollar a diminué, mais elle reste supérieure à celle des années 1990 et du début des années 2000.
On se serait attendu à ce que ce fléchissement aide les exportateurs, mais la demande a brusquement chuté aux États-Unis, ce qui a nettement réduit l'effet de la diminution de la valeur du dollar.
[Traduction]
La concurrence mondiale croissante continue également d'être un défi important pour certaines parties du secteur manufacturier canadien. Auparavant, le Canada avait la plus grande part des biens manufacturés importés aux États-Unis. En 2005, il a été délogé par la Chine. Comme les industries partout dans les pays de l'OCDE, les industries canadiennes doivent continuer à s'adapter à de nouveaux marchés et à de nouvelles chaînes de valeur plus intégrés mondialement.
Un autre défi a été la volatilité des cours des produits de base. Bien que le prix du pétrole et d'autres produits de base, comme les métaux non ferreux, ait augmenté de manière vertigineuse au cours des dernières années, la baisse actuelle a été brutale avec la chute de la demande mondiale. Les effets de ces pressions et d'autres facteurs continueront à varier selon l'industrie, monsieur le président.
Laissez-moi maintenant examiner de plus près le rendement de secteurs industriels particuliers pour vous donner une perspective plus détaillée.
[Français]
Plusieurs secteurs de la fabrication se heurtent à la fois à des problèmes structurels constants et aux difficultés nouvelles que suscite la récession. Il s'agit des industries des technologies de l'information et des communications, ainsi que de celles des appareils électriques et électroménagers, des textiles et du vêtement, des meubles, du cuir et des pâtes et papiers.
Voici quelques exemples tirés des secteurs des textiles, du vêtement et des pâtes et papiers. Au cours de la dernière décennie, l'élimination des contingents et la montée de la concurrence à faible coût ont affecté les industries canadiennes des textiles et du vêtement. La concurrence mondiale a provoqué un recul constant et important de la part occupée par ces industries sur les marchés national et américain. La chute récente de la demande aux États-Unis et les conditions actuelles du crédit ont empiré les choses. De 2000 à 2008, ces industries ont accusé une baisse annuelle moyenne de 9,2 p. 100 du PIB.
Pour demeurer dans la course, les industries canadiennes des textiles et du vêtement ont visé des créneaux à forte valeur ajoutée, comme les textiles de pointe utilisés pour fabriquer des gilets pare-balles, ainsi que les composites à base de fibres de carbone et de verre employés dans l'industrie aérospatiale.
Pour ce qui est des régions du Canada qui ont été le plus durement touchées par les difficultés auxquelles se heurtent le secteur des textiles et du vêtement, le vêtement compte d'importantes grappes à Toronto et à Montréal, où l'on trouve le troisième centre de production en importance en Amérique du Nord.
Le Québec regroupe 58 p. 100 des expéditions canadiennes du vêtement et environ la moitié des emplois dans ce secteur. Quant à l'industrie du textile, elle est concentrée à quelque 44 p. 100 en Ontario et à 38 p. 100 au Québec.
[Traduction]
L'industrie des pâtes et papiers doit également faire face à des effets cycliques et structuraux. Quelque 34 p. 100 de cette industrie sont concentrés au Québec, 28 p. 100 en Ontario et 19 p. 100 en Colombie-Britannique. De 2000 à 2008, la réduction annuelle moyenne de la part du PIB liée à l'industrie des pâtes et papiers a été de 2,8 p. 100. Durant cette période, la perte annuelle moyenne d'emplois a été de 4,9 p. 100.
Parmi les défis structuraux figurent un déclin de la demande de papier journal et l'apparition de producteurs de pâtes et de papier journal à faible coût et hautement efficaces en Amérique du Sud et en Asie.
Permettez-moi maintenant de parler des industries pour lesquelles les défis cycliques sont prédominants.
[Français]
Voyons maintenant les industries où prédominent des difficultés cycliques. Il s'agit des industries du bois, de l'automobile, des plastiques et du caoutchouc, de l'acier et des produits chimiques. Des pressions cycliques commencent aussi à poindre en aérospatiale et dans la construction de navires et de bateaux. D'autres secteurs encore, telles la biotechnologie et les technologies de l'information et des communications, sont mis au défi surtout à cause de problèmes de financement par capital de risque.
[Traduction]
Au cours de la dernière décennie, l'industrie du bois a dû faire face à une concurrence accrue de l'étranger, à des défis d'accès au marché américain, à une appréciation du dollar canadien et, plus récemment, à l'effondrement du marché de la construction domiciliaire aux États-Unis. De 2000 à 2008, plus de 33 000 emplois ont été perdus dans l'industrie du bois.
Le resserrement des marchés du crédit en Amérique du Nord a rendu la situation encore plus difficile pour les entreprises dans le secteur du bois et dans d'autres secteurs qui ont besoin d'un refinancement à court terme. Dans certains cas, des entreprises ont fermé des usines improductives, réduit la production ou vendu des actifs.
L'industrie du bois se répartit comme suit: 30 p. 100 au Québec, 29 p. 100 en Colombie-Britannique, 19 p. 100 en Ontario et 11 p. 100 en Alberta.
La récession américaine a également touché très durement l'ensemble du secteur automobile et des industries connexes. C'est en Ontario que l'on retrouve la totalité des 13 usines d'assemblage au Canada ainsi que 94 p. 100 de la production des pièces automobiles. Uniquement en janvier 2008, les ventes liées à la fabrication de véhicules automobiles ont chuté de 45 p. 100 et les ventes de pièces d'automobile, de 27 p. 100.
Monsieur le président, le Sous-comité sur l'industrie de l'automobile au Canada est en train d'examiner ces questions à l'heure actuelle, alors, je n'ai pas besoin d'aller dans les détails. Mais je signalerai que certaines autres industries ont été malmenées par le ralentissement global des activités chez les fabricants d'automobiles.
Les industries en amont ont été durement touchées. Près de 20 p. 100 des recettes générées par les plastiques et le caoutchouc viennent des ventes effectuées auprès du secteur automobile et des pièces d'automobile au Canada et aux États-Unis.
L'industrie des matières plastiques est diversifiés au plan régional. Il existe plus de 2 500 entreprises de matières plastiques au Canada, la plupart d'entre elles étant situées en Ontario, au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique. Pour rester concurrentielles face aux pays émergents, certaines entreprises de matières plastiques ont mis au point de nouvelles technologies, comme de nouveaux produits destinés à remplacer les pièces métalliques dans les automobiles. L'industrie automobile est l'un de leurs plus importants clients, mais l'industrie des matières plastiques vend également beaucoup aux industries de l'emballage, de l'électronique et de la construction.
Il s'agit traditionnellement d'une industrie à forte croissance, mais les ventes ont diminué depuis 2006 et particulièrement depuis le début de la récession aux États-Unis. Durant la période de six mois allant de juillet à décembre 2008, la contribution de l'industrie les matières plastiques au PIB a diminué de 11,9 p. 100.
Près de 16 p. 100 des recettes de l'industrie de l'acier proviennent des ventes à l'industrie automobile et des pièces d'automobile. Les producteurs d'acier canadiens ont profité d'un prix élevé pour leurs produits jusqu'au second trimestre de 2008, moment où la demande mondiale et américaine a chuté. La plus forte réduction de la demande a été enregistrée dans le secteur de l'automobile, des centres de services de produits métallurgiques et de la construction. En conséquence, la production d'acier a été réduite. Deux usines situées dans le Sud de l'Ontario ont été fermées et les installations de production d'acier qui demeurent fonctionnent maintenant à 50 ou 60 p. 100 de leur capacité. La plupart des usines de l'industrie de l'acier sont concentrées en Ontario; cependant, on en retrouve également en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba et au Québec.
[Français]
Le secteur de l'aérospatiale a aussi commencé à subir des pressions cycliques. L'industrie aérospatiale canadienne est l'un des rares secteurs manufacturiers à avoir affiché une croissance constante de 1,6 p. 100 entre 2000 et 2008. Au début de la récession actuelle, elle avait un carnet de commandes bien garni, mais la diminution des voyages aériens et l'incertitude financière ont fait fléchir la demande d'aéronefs commerciaux et d'avions d'affaires. C'est ce qui a entraîné le report de certaines commandes et diverses annulations. Dans cette optique, la cadence de production de ces deux types d'aéronefs a été ralentie et il y a eu des licenciements au Canada et ailleurs. On poursuit toutefois la recherche et le développement de produits nouveaux en dépit de ces pressions constantes.
Tout ralentissement de la production aurait des effets surtout au Québec et en Ontario. En 2006, le Québec totalisait 56 p. 100 des ventes en aérospatiale, et l'Ontario, 28 p. 100. L'aérospatiale compte de plus petites grappes au Canada Atlantique, au Manitoba et en Colombie-Britannique.
[Traduction]
La construction de navires et de bateaux a également été touchée durement par la récession. Cette industrie est de petite taille comparativement aux normes mondiales et dépend des grosses commandes qui, par nature, ont tendance à être cycliques. Le ralentissement économique s'est traduit par l'annulation de nombreuses commandes, mais le carnet de commandes actuel permet à de nombreux chantiers maritimes de poursuivre leurs activités. Cependant, certains clients ont été touchés par le problème constant du crédit, et nous savons qu'au moins dans un cas, Exportation et développement Canada est intervenue pour aider avec le financement.
Le secteur non pharmaceutique de l'industrie des produits chimiques fait également face à des défis de nature cyclique. Cette industrie est diversifiée au plan régional; sur plus de 3 000 établissements au Canada, 40 p. 100 sont situés en Ontario, 28 p. 100 au Québec et 13 p. 100 dans chacune des provinces de l'Alberta et de la Colombie-Britannique.
Depuis 2005, la part du PIB réel liée à l'industrie des produits chimiques a diminué de 2 p. 100 par année. De juillet à décembre 2008, la production a baissé de plus de 15 p. 100. Le ralentissement économique a diminué de manière importante la demande pour de nombreux produits chimiques, qui sont utilisés par les industries de l'automobile, des matières plastiques, de la construction, des textiles et des pâtes et papiers. De grandes multinationales de produits chimiques ont annoncé des plans visant à fermer temporairement des installations et ont annulé des fusions et des acquisitions annoncées antérieurement.
Monsieur le président, permettez-moi maintenant de parler d'autres industries pour lesquelles les questions de financement constituent la principale préoccupation. Cela comprend les secteurs des technologies de l'information et des communications, ou TIC, et de la biotechnologie. Le secteur des TIC du Canada est mu par l'innovation et il est en constant changement. Près de 98 p. 100 des entreprises de TIC comptent moins de 100 employés. Ce secteur dépend de la recherche pour créer de nouveaux produits, services et applications.
Ces dernières années, la position du Canada qui était un chef de file traditionnel dans le secteur de l'équipement de communication s'est dégradée. Ce secteur fait face à des pressions concurrentielles depuis l'émergence de la Chine et de l'Inde comme des acteurs importants. Ces pays offrent des solutions à faible coût pour la fabrication et, plus récemment, ils sont capables d'absorber un nombre important de postes de R et D.
Le climat économique actuel s'est traduit par un ralentissement cyclique de la demande pour les produits des TIC. Au cours du dernier trimestre de 2008, la production du secteur des TIC a chuté de 2,5 p. 100. Globalement, la diminution touchant à la fois la demande pour les produits et l'accès au capital-risque impose de sérieux défis aux entreprises de TIC. Plus de la moitié des livraisons canadiennes de produits des TIC vient de l'Ontario, et 19 p. 100 viennent du Québec.
Permettez-moi maintenant de parler du secteur de la biotechnologie, qui est surtout constitué d'entreprises oeuvrant dans le domaine de la santé humaine et qui sont concentrées au Québec, en Ontario et en Colombie-Britannique; ensemble, elles représentent approximativement 87 p. 100 des emplois totaux de cette industrie.
Cette industrie a connu un rendement positif et une croissance de l'emploi au cours des cinq dernières années; cependant, un grand nombre de ces entreprises ont des disponibilités de caisse réduites et pourraient être forcées de mettre fin à leurs activités si elles n'arrivent pas à trouver des partenaires. Les entreprises de biotechnologie canadiennes dépendent fortement, pour leur survie et leur croissance, de l'apport de capital risque et de la possibilité de lever des fonds sur les marchés publics, deux moyens qui, essentiellement, ne leur sont plus accessibles. En l'absence de financement à court terme, de nombreuses entreprises de biotechnologie canadienne et leur propriété intellectuelle pourraient être vendues à rabais à de grandes sociétés multinationales.
La récession mondiale a exercé une pression sur un certain nombre d'autres industries canadiennes, en particulier celles des mines et de l'énergie. Au cours de la dernière année, le prix des produits non énergétiques a chuté de plus de 31 p. 100 tandis que le prix des produits énergétiques a chuté de plus de 57 p. 100. Dans le cas de l'énergie, la région qui est la plus touchée est l'Alberta. Statistique Canada signale que les dépenses en capital non résidentielles dans cette province diminueront de plus de 15 p. 100 cette année. Il s'agirait de la première réduction de ce genre en une décennie. L'exploitation de nouveaux puits a également été réduite, de même que le développement de grands projets touchant les sables bitumineux.
Enfin, monsieur le président, laissez-moi terminer par quelques bonnes nouvelles. Ce ne sont pas toutes les industries qui font face à des pressions cycliques ou autres de la même ampleur. Comme je l'ai dit au début, certaines industries manufacturières, comme celle des produits pharmaceutiques et celle des appareils électriques et électroménagers, ont eu un assez bon rendement en 2008. Durant la dernière moitié de 2008, la production de l'industrie des produits pharmaceutiques a augmenté de près de 6 p. 100 et celle de l'industrie des appareils électriques et électroménagers, de plus de 2 p. 100. De plus, la plupart des industries des services ont connu une croissance positive en 2008. Mais même le secteur des services n'est pas à l'abri des effets de la récession et des défis liés au financement. Les détaillants, par exemple, éprouveraient apparemment des difficultés à obtenir du crédit pour financer leurs inventaires.
[Français]
En conclusion, monsieur le président et distingués membres de ce comité, je vous remercie de m'avoir fourni l'occasion de comparaître devant vous. J'espère que cet aperçu saura vous être de quelque utilité dans vos délibérations.
[Traduction]
Merci beaucoup.