:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 1237 à 1239, 1241, 1242, 1244, 1248 et 1251.
[Texte]
Question no 1237 -- M. Peter Kent:
En ce qui concerne la décision prise le 7 juillet 2017 par le Comité du patrimoine mondial de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) d’inscrire Hébron et le tombeau des Patriarches comme site palestinien sur la Liste du patrimoine mondial et la Liste du patrimoine mondial en péril: quelle est la position officielle du gouvernement sur la décision de l’UNESCO?
L’hon. Chrystia Freeland (ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, le Canada est déçu de la politisation continue du travail accompli par le Comité du patrimoine mondial, tel qu’en témoigne la décision d’inclure la vieille ville d’Hébron/Al-Khalil dans la Liste du patrimoine mondial en péril.
Cette décision nuit à l’UNESCO et ne contribue pas à atteindre une paix globale, juste et durable pour le bien de tous les Israéliens et les Palestiniens.
Le Canada n’est pas membre du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO. Par conséquent, le Canada ne pouvait pas voter contre cette décision, mais a exprimé son opposition au cours de la réunion du Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO qui a eu lieu à Cracovie en Pologne en juillet.
Question no 1238 -- M. Bev Shipley:
En ce qui concerne le filtre anti-conflits d’intérêts du ministre des Finances: a) depuis le 4 novembre 2015, combien de fois le chef de cabinet du Ministre a-t-il averti ou avisé ce dernier de l’existence possible d’un conflit d’intérêts; b) à quand remonte chacun des cas relevés en a) et quelle était la nature de chaque avertissement ou avis; c) pour chaque cas relevé en a), l’avertissement ou l’avis a-t-il entraîné une action et, si oui, laquelle; d) le Ministre a-t-il informé son chef de cabinet que Morneau Shepell avait relocalisé son siège social à la Barbade en 2016; e) le Ministre a-t-il assisté à des réunions sur la convention fiscale entre le Canada et la Barbade ou sur l’utilisation de la Barbade comme refuge fiscal et, si oui, en a-t-il informé son chef de cabinet; f) le chef de cabinet du Ministre a-t-il avisé ce dernier que les changements proposés dans le document de consultation « Planification fiscale au moyen de sociétés privées » pouvaient être avantageux pour Morneau Shepell ou pour lui personnellement et, si oui, quand cet avis a-t-il été donné?
M. Joël Lightbound (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, la commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique est une haute fonctionnaire de la Chambre des communes indépendante chargée d’aider les représentants nommés et élus à prévenir et à éviter les conflits entre leurs fonctions publiques et des intérêts personnels.
Conformément à ses recommandations, l’écran pour prévenir les conflits d’intérêts est administré par le chef de cabinet du ministre et soutenu par le ministère. Les cas où l’écran pour prévenir les conflits d’intérêts est utilisé sont rapportés au bureau de la commissaire.
Le ministre Morneau continue de travailler de près avec la commissaire à l’éthique pour s’assurer que toutes les règles sont suivies, et il est allé au-delà de ses recommandations.
Question no 1239 -- M. Bev Shipley:
En ce qui concerne la correspondance entre la première ministre de l’Ontario et le premier ministre du Canada, en version papier et en format électronique, liée aux propositions de modifications fiscales annoncées par le ministre des Finances le 18 juillet 2017: quels sont les détails relatifs à toute cette correspondance, y compris (i) la date, (ii) le format (courriel, lettre), (iii) l’expéditeur, (iv) le destinataire, (v) le titre, (vi) le résumé du contenu?
M. Peter Schiefke (secrétaire parlementaire du premier ministre pour la Jeunesse, Lib.):
Monsieur le Président, le Bureau du Conseil privé n’a aucune correspondance entre la première ministre de l’Ontario et le premier ministre du Canada, ni en version papier ni en format électronique, liée aux propositions de modifications fiscales annoncées par le ministre des Finances le 18 juillet.
Question no 1241 -- M. Bev Shipley:
En ce qui concerne le document du ministre des Finances intitulé « La planification fiscale au moyen des sociétés privées » et les consultations qui prenaient fin le 2 octobre 2017: a) combien de mémoires le ministère des Finances a-t-il reçus (i) par la poste (papier), (ii) par courriel, (iii) par téléphone; b) pour chaque mémoire en a), quels sont les détails, ventilés par (i) profession, (ii) province de la personne qui l’a soumis; c) combien de mémoires étaient favorables aux changements proposés par le gouvernement aux règles s’appliquant au revenu passif; d) combien de mémoires s’opposaient aux changements proposés par le gouvernement aux règles s’appliquant au revenu passif; e) combien de mémoires étaient favorables aux changements proposés par le gouvernement aux règles dites de « répartition du revenu »; f) combien de mémoires s’opposaient aux changements proposés par le gouvernement aux règles dites de « répartition du revenu »; g) combien de mémoires étaient favorables aux changements proposés par le gouvernement aux règles dites de « réduction des revenus »; h) combien de mémoires s’opposaient aux changements proposés par le gouvernement aux règles dites de « réduction des revenus »; i) combien de mémoires ont été reçus en retard, et qu’a fait le gouvernement de ces mémoires; j) quelle section du ministère des Finances recevait les mémoires; k) quelle est l’estimation du gouvernement des revenus que généreront les changements proposés aux règles s’appliquant au revenu passif; I) quelle est l’estimation du gouvernement des revenus que généreront les changements proposés aux règles dites de « répartition du revenu »; m) quelle est l’estimation du gouvernement des revenus que généreront les changements proposés aux règles dites de « réduction des revenus »?
M. Joël Lightbound (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, plus de 21 000 mémoires en réponse à la consultation sur la planification fiscale au moyen des sociétés privées ont été reçues par courriel par le ministère des Finances dans la messagerie consacrée aux consultations. Ce total comprend plus de 11 000 lettres types. En plus des courriels, le ministère des Finances a reçu plus de 10 000 articles de correspondance adressés au ministre des Finances.
En ce qui concerne la partie b) de la question, le Ministère n’a pas conservé de registre ou de fiche de contrôle des mémoires selon leur source, comme l’endroit de résidence, l’occupation, ou autres. Les personnes et les groupes qui ont envoyé les mémoires à la messagerie de consultation n’ont pas été invités à fournir ces renseignements.
Relativement aux parties c) à h), le ministère examine présentement les mémoires afin de s’assurer que les commentaires et les propositions sont pris en compte correctement dans l’élaboration approfondie de la politique. Par ce processus, le ministère ne conserve pas de registre ou de fiche de contrôle des mémoires selon le degré ou le type d’appui. Cela dit, diverses opinions ont été exprimées.
Pour ce qui est de la partie i) de la question, la messagerie de consultations a reçu plus de 200 mémoires par courriel du 2 octobre jusqu’au 17 octobre, c’est-à-dire la date de la question. Les préoccupations soulevées dans ces mémoires seront considérées par le ministère des Finances.
En réponse à la partie j) de la question, la Direction de la politique de l’impôt du ministère des Finances reçoit les mémoires directement.
Concernant la partie k) de la question, comme il a été annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne 2017, le gouvernement proposera des mesures pour limiter les possibilités de report d’impôt liées aux investissements passifs et publiera des avant-projets de loi dans le cadre du budget de 2018. Le ministère fournira une estimation des revenus après avoir déterminé les principaux aspects de conception.
Au sujet de la partie l) de la question, l’estimation du gouvernement des revenus qui seront générés par les mesures proposées pour limiter la répartition des revenus à l’aide de sociétés privées est environ 215 millions de dollars en 2018-2019, passant à 245 millions de dollars en 2022-2023.
En ce qui a trait à la partie m) de la question, le gouvernement a annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne 2017 qu’il ne mettrait plus en œuvre les changements proposés concernant la conversion des revenus en gains en capital et que les propositions législatives provisoires publiées avec la consultation ne seront pas adoptées.
Question no 1242 -- M. Pierre Poilievre:
En ce qui concerne le groupe de travail qui, selon ce qu’a indiqué le porte parole du ministre des Finances dans le Toronto Star le 28 février 2017, « travaille en collaboration relativement à la transparence et à la propriété effective »: a) quel est le mandat de ce groupe de travail; b) à quelle date le groupe de travail a-t-il été créé; c) à quelle date le groupe de travail prévoit-il mettre fin à ses activités; d) depuis sa création, à quelles dates le groupe de travail s’est-il réuni; e) pour chaque réunion indiquée en d), quels ont été les points à l’ordre du jour; f) qui sont les membres du groupe de travail, ventilés par (i) poste ou titre, (ii) ordre de gouvernement, (iii) ministère, (iv) responsabilités relatives au groupe de travail; g) qui était présent à chacune des réunions indiquées en d); h) le ministre des Finances était-il présent lors de toute discussion concernant le rôle de paradis fiscal joué par la Barbade; i) si la réponse en h) est affirmative, le Ministre a-t-il divulgué le fait que son entreprise, Morneau Shepell, a déménagé son siège social à la Barbade en 2016; j) si la réponse en i) est affirmative, le Ministre en a-t-il informé son chef de cabinet; k) si la réponse en i) est affirmative, le Ministre en a-t-il informé la commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique; l) si la réponse en i) est affirmative, le Ministre en a-t-il informé le premier ministre?
M. Joël Lightbound (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a) et b) de la question, le gouvernement du Canada est déterminé à mettre en œuvre de solides normes assurant la transparence de la propriété effective et des sociétés afin d’offrir des mesures de protection contre le recyclage des produits de la criminalité, le financement des activités terroristes, l’évasion fiscale et l’évitement fiscal, tout en continuant de faciliter les affaires au Canada L’accès en temps opportun, par les autorités compétentes, à des renseignements exacts et à jour sur la propriété effective est essentiel pour lutter contre les flux financiers illicites, notamment le blanchiment d’argent, le financement des activités terroristes, l’évasion fiscale et l’évitement fiscal.
Le Comité fédéral-provincial sur la fiscalité est formé de hauts fonctionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux qui se réunissent généralement tous les six mois pour aborder des questions de politique fiscale communes et en examiner les conséquences pour l’économie nationale et les économies provinciales et territoriales. La proposition de créer un groupe de travail de fonctionnaires fédéraux, provinciaux et territoriaux afin d’examiner l’évitement fiscal et l’évasion fiscale, la première question présentée pour examen étant le renforcement de la collecte de renseignements sur la propriété effective, a d’abord été adoptée par le Comité fédéral-provincial sur la fiscalité lors de sa réunion des 6 et 7 juin 2016 à Winnipeg, et les ministres des Finances ont confirmé leur soutien pour la formation de ce groupe de travail lors de la réunion du ministre des Finances fédéral, provinciaux et territoriaux les 19 et 20 juin 2016. Les principaux objectifs du groupe de travail consistent à faire connaître et à faire comprendre les normes internationales et l’importance de la transparence en matière corporative et de propriété effective ainsi qu’à collaborer en vue de déterminer et de proposer des options visant à améliorer la disponibilité de renseignements exacts sur la propriété effective.
Pour ce qui est des parties c) à e) de la question, les travaux du groupe de travail sont en cours. Le groupe de travail s’est réuni par téléconférence le 26 septembre 2016, le 14 février, le 12 septembre, et le 29 septembre.
L’objectif du groupe de travail consiste à collaborer afin de faire avancer la question du renforcement de la transparence et de la collecte de renseignements sur la propriété effective. L’ordre du jour des premières réunions était axé sur l’élaboration des objectifs et du mandat du groupe de travail, et sur l’analyse de la situation actuelle des exigences des registres des sociétés dans chacune des administrations participantes. Les réunions suivantes du groupe de travail ont mis l’accent sur une comparaison internationale relative à ce qu’ont proposé ou présenté d’autres administrations pour renforcer la collecte de renseignements sur la propriété effective, ainsi que sur une discussion des options possibles pour renforcer la collecte de renseignements sur la propriété effective.
En ce qui a trait aux parties f) à l) de la question, le groupe de travail travaille avec les fonctionnaires. Les participants au niveau fédéral sont des fonctionnaires du ministère des Finances du Canada responsables de la politique fiscale à la division de la législation de l’impôt et de la politique du secteur financier concernant les crimes financiers, et des fonctionnaires d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada responsables de la politique fédérale en matière de droit des sociétés relativement aux politiques-cadres du marché et à Corporations Canada. Le groupe de travail est appuyé d’au moins un fonctionnaire de chaque province et territoire responsable de la politique fiscale ou de la politique en matière de droit des sociétés.
Des fonctionnaires du ministère des Finances du Canada, d’Innovation, Sciences et Développement économique Canada et de la plupart des provinces et des territoires ont participé à chacune des réunions du groupe de travail, mais les présences exactes n’ont pas été consignées.
Le groupe de travail n’a pas abordé les questions portant sur le recours à une administration particulière à des fins d’évitement fiscal ou d’évasion fiscale.
Question no 1244 -- M. Arnold Viersen:
En ce qui concerne la relation entre l’Association canadienne de normalisation (ACN), le Conseil canadien des normes et le ministère de l’Industrie, depuis le 1er janvier 2016: a) quel rôle l’ACN joue-t-elle dans l’élaboration ou la recommandation des règlements imposés par le ministère de l’Industrie; b) quelles mesures précises sont en place pour s’assurer que les groupes qui recommandent les normes ou les règlements ne soient pas influencés par l’argent étranger; c) quels règlements précis, recommandés par l’ACN, ont été mis en place par le Conseil canadien des normes ou le ministère de l’Industrie; d) quel est l’emplacement sur le Web des règlements énoncés en c); e) quels sont les détails de toutes les notes au ministère de l’Industrie qui font mention de l’ACN, y compris la (i) date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le titre ou le sujet, (v) le numéro de dossier?
L'hon. Navdeep Bains (ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, l’Association canadienne de normalisation, exploitée sous le nom de Groupe CSA, est l’un des neuf organismes d’élaboration de normes accrédités par le Conseil canadien des normes, ou CCN, qui sont énumérés à l’adresse suivante www.scc.ca/fr/accreditation/organismes-delaboration-de-normes/repertoire-des-organismes-delaboration-de-normes-accredites. Le Groupe CSA n’est pas un organisme de réglementation. Il ne relève pas du ministre de l’Innovation, des Sciences et du Développement économique, ou ISDE, ni directement ni indirectement par l’entremise du CCN. Le CCN est une société d’État fédérale dont le rôle consiste, entre autres, à coordonner le réseau de normalisation volontaire du Canada. La mission dont il est investi ne lui confère aucun pouvoir de réglementation.
En ce qui concerne la partie b) de la question, le CCN n’a connaissance d’aucune mesure précise qui serait en place pour éviter que les groupes qui recommandent les normes ou les règlements soient influencés par une monnaie étrangère. La mission du CCN est énoncée dans la Loi sur le Conseil canadien des normes, sa loi habilitante, qui se trouve à l’adresse http://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/S-16/index.html. Sa mission consiste à encourager une normalisation volontaire efficiente et efficace au Canada. Le CCN encourage la participation des Canadiens aux activités de normalisation volontaire et il coordonne et encadre les efforts des personnes et organismes qui participent au réseau canadien de normalisation.
Pour ce qui es de la partie c) de la question, ni le CCN ni le Groupe CSA ne sont un organisme de réglementation. Le CCN n’a connaissance d’aucun règlement qui aurait été mis en place par suite d’une recommandation du Groupe CSA.
En réponse à la partie d) de la question, ni le CCN ni la CSA ne sont un organisme de réglementation.
Relativement à la partie e) de la question, les représentants d’ISDE ont confirmé que, depuis le 1er janvier 2016, il n’y a pas de mémorandum faisant référence à CSA en cours.
Question no 1248 -- M. Bob Benzen:
En ce qui concerne la décision du surintendant des services financiers de l’Ontario de nommer Morneau Shepell à titre d’administrateur du régime de retraite de Sears Canada Incorporated: a) quand le ministère des Finances a-t-il pris connaissance de cette décision; b) quels autres ministères ou organismes ont été avisés de la décision; c) a-t-on consulté un organisme gouvernemental ou un ministère avant de nommer Morneau Shepell à titre d’administrateur, et dans l’affirmative, (i) qui a été consulté, (ii) à quelle date la consultation a-t-elle eu lieu; d) le ministre des Finances s’est-il récusé de cette affaire; e) si la réponse en d) est affirmative (i) quelles mesures exactement le Ministre a-t-il prises, (ii) à quelle date le Ministre s’est-il récusé, (iii) qui remplace le Ministre en ce qui concerne la responsabilité ministérielle dans ce dossier?
M. Joël Lightbound (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, les régimes de retraite privés sont réglementés en vertu des lois pertinentes sur les normes de prestation de pension qui peuvent être soit fédérales soit provinciales en fonction du secteur d’activité de l’employeur. Les régimes parrainés par les employeurs des secteurs sous réglementation fédérale comme le secteur bancaire, le transport interprovincial et les télécommunications sont régis par la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pension.
Le régime de retraite de Sears est sous juridiction provinciale et est assujetti à la Loi sur les régimes de retraite de l’Ontario. Les décisions touchant la surveillance et l’administration de ce régime sont sous la responsabilité exclusive du Surintendant des services financiers de l’Ontario. Le ministère fédéral des Finances n’est d’aucune manière impliqué.
Question no 1251 -- M. Pierre Poilievre:
En ce qui concerne les nominations effectuées par le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) pour charger des administrateurs de liquider les régimes de retraite de compagnies insolvables ou en faillite depuis le 1er janvier 2004: a) le BSIF a-t-il embauché Morneau Shepell; b) si la réponse en a) est affirmative, quels sont les détails dans chaque cas, y compris (i) le numéro de suivi interne, (ii) le nom de la compagnie pour laquelle le BSIF cherchait un administrateur, (iii) la date à laquelle le BSIF a commencé à chercher un administrateur, (iv) la date à laquelle la firme Morneau Shepell a été embauchée, (v) la date à laquelle le contrat a été approuvé par le Secrétariat du Conseil du Trésor, (vi) la valeur du contrat, (vii) le nom du poste ou le titre du fonctionnaire qui a approuvé le contrat, (viii) la date à laquelle Morneau Shepell a terminé son travail?
M. Joël Lightbound (secrétaire parlementaire du ministre des Finances, Lib.):
Monsieur le Président, le Bureau du surintendant des institutions financières, ou BSIF, est un organisme fédéral indépendant établi en vertu de la Loi sur le Bureau du surintendant des institutions financières, qui réglemente et surveille plus de 400 institutions financières et 1 200 régimes de retraite fédéraux pour déterminer s’ils sont en bonne santé financière et s’ils respectent les exigences de réglementation et de surveillance applicables.
Le BSIF est financé en majeure partie dans le cadre des évaluations sur les institutions financières et les régimes de pension privés qu’il réglemente. L’administrateur général du BSIF est le surintendant des institutions financières, qui est nommé pour un mandat de sept ans et ne peut pas être destitué sans motifs sérieux.
Le BSIF n’embauche pas d’administrateurs remplaçants. Il a plutôt le pouvoir de nommer un administrateur remplaçant en vertu du paragraphe 7.6(1) de la Loi de 1985 sur les normes de prestation de pensions, ou LMPP. En conséquence, il n’y a pas de contrat officiel entre le BSIF et un administrateur remplaçant nommé. Le BSIF ne consulte pas le ministère des Finances au sujet de la nomination des administrateurs remplaçants.
Conformément aux dispositions de la LMPP, un administrateur remplaçant est nommé si l’administrateur du régime est insolvable ou incapable de remplir ses fonctions ou si le surintendant des institutions financières est d’avis qu’il est dans l’intérêt fondamental des membres, des anciens membres ou de toute autre personne qui a droit aux prestations de pension en vertu du régime, que l’administrateur soit destitué. Les administrateurs remplaçants peuvent recouvrer dans le fonds de pension les frais et les dépenses raisonnables engagés.
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Monsieur le Président, si les questions n
os 1240, 1243, 1245 à 1247, 1249, et 1250 pouvaient être transformées en ordres de dépôts de documents, les documents seraient déposés immédiatement.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.
[Texte]
Question no 1240 -- M. Bev Shipley:
En ce qui concerne les immeubles appartenant au ministère des Travaux publics et des Services gouvernementaux ou gérés par lui pour les fonctionnaires, au 17 octobre 2017: a) quelle est la liste complète des immeubles; b) quel sont les détails pour chaque immeuble, y compris (i) l’adresse, (ii) le nom de l’immeuble, (iii) la limite d’occupation (nombre maximum de postes de travail); c) quel est le taux d’occupation actuel ou le nombre d’équivalents temps plein affectés à chaque immeuble?
(Le document est déposé)
Question no 1243 -- M. Pierre Poilievre:
En ce qui concerne tous les contrats signés depuis le 19 septembre 2016 par le gouvernement et la firme Morneau Shepell: quels sont les détails de chaque contrat, y compris (i) le numéro de suivi interne, (ii) l’objet ou le titre du contrat, (iii) les produits ou les services offerts, (iv) la valeur, (v) le ministère, (vi) le titre du poste de l’employé du gouvernement qui a lancé le contrat, (vii) la date de la signature, (viii) la date d’approbation par le Secrétariat du Conseil du Trésor, (ix) la date d’expiration?
(Le document est déposé)
Question no 1245 -- M. James Bezan:
En ce qui concerne les discussions entre le gouvernement et le gouvernement de l’Australie, qui ont donné lieu à la présentation, le 29 septembre 2017, d’une déclaration d’intérêt relativement à l’achat éventuel d’avions de chasse F/A-18 et de pièces connexes: a) combien d’avions le gouvernement de l’Australie a-t-il offerts en vente; b) combien d’avions le gouvernement s’est-il montré intéressé à acheter de l’Australie; c) quand le gouvernement s’attend-il à recevoir le premier avion de chasse F/A-18 d'occasion de l’Australie; d) quand le gouvernement s’attend-il à recevoir le dernier avion de chasse F/A-18 de l’Australie; e) quel est le coût d’achat prévu par avion; f) quand chaque avion offert en vente a-t-il été mis en service au sein de l’Aviation royale australienne; g) quelle est la durée de vie prévue de la flotte australienne d’avions de chasse F/A-18; h) combien d’heures de vol cumulent chacun des avions de chasse F/A 18 que le gouvernement entend acheter de l’Australie; i) les avantages économiques pour le Canada ont-ils été abordés; j) quels sont, pour le Canada, les avantages économiques de l’achat éventuel d’avions de chasse F/A-18 et de pièces connexes auprès de l’Australie; k) quels travaux de réparation, de mise à niveau ou de modernisation devront être entrepris sur les avions de chasse F/A-18 de l’Australie avant qu’ils puissent être mis en service au sein de l’Aviation royale canadienne (ARC), et pour chacun de ces travaux, (i) quel est l’échéancier prévu, (ii) quel est le coût prévu, (iii) est-ce que le fabricant des avions de chasse F/A-18 de l’Australie prendra part aux travaux; l) a-t-on effectué une analyse pour déterminer si des pièces de rechange provenant d’avions en service à l’heure actuelle ou mis hors service depuis peu peuvent être utilisées pour les travaux de réparation, de mise à niveau ou de modernisation des avions de chasse F/A-18 de l’Australie; m) si la réponse à l) est affirmative, quelles ont été les conclusions de cette analyse; n) les pilotes canadiens d’avions de chasse CF-18 auront-ils besoin de formation supplémentaire avant de pouvoir piloter les avions de chasse F/A-18 de l’Australie; o) si la réponse à n) est affirmative, quel est l’échéancier établi pour cette formation supplémentaire; p) quelle analyse a été effectuée pour déterminer si les avions de chasse F/A-18 de l’Australie pourraient (i) être mis en service au sein de l’ARC, (ii) permettre à l’ARC de respecter ses engagements en matière de sécurité nationale et de s’acquitter des obligations associées à l’OTAN et au NORAD et d’autres obligations internationales; q) quels sont les détails des communications reçues du gouvernement de l’Australie depuis le 1er novembre 2015 relativement à l’achat d’avions de chasse F/A-18, y compris (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le destinataire, (iv) le titre, (v) le numéro de dossier pertinent?
(Le document est déposé)
Question no 1246 -- M. Kelly McCauley:
En ce qui concerne la stratégie de marketing du gouvernement, y compris la publicité: a) quel est le budget de marketing total pour l’exercice 2017-2018; b) quels sont les noms des secteurs ou directions générales de chacun des ministères et organismes qui gèrent le marketing et la publicité; c) quel est l’effectif en équivalents temps plein de chaque secteur ou direction générale du marketing, ventilé par ministère ou organisme; d) pour les postes en c), quelles en sont les classifications de la fonction publique (p. ex. EX-1) et l’échelle salariale correspondante, ventilées par ministère ou organisme?
(Le document est déposé)
Question no 1247 -- M. Bob Benzen:
En ce qui concerne le voyage effectué par le premier ministre, le ministre des Finances, la leader du gouvernement à la Chambre des communes et d’autres personnes à Stouffville (Ontario) le 16 octobre 2017: a) quels sont les détails de toutes les dépenses liées à ce voyage, y compris (i) le transport, (ii) la location de salles, (iii) l’équipement audiovisuel, (iv) les illustrations graphiques, (v) les repas, (vi) les indemnités quotidiennes, (vii) les autres dépenses, ventilées par type de dépense; b) quelle est la liste complète des personnes ayant fait ce voyage; c) quel est le manifeste de vol de tous les appareils du gouvernement assignés à ce voyage?
(Le document est déposé)
Question no 1249 -- M. Jim Eglinski:
En ce qui concerne les cachets et autres dépenses pour des mannequins utilisés dans des produits médiatiques du gouvernement depuis le 1er janvier 2016, ventilés par ministère, organisme, société d’État ou autre entité publique: a) quel est le montant total des dépenses engagées; b) quels sont les détails de chaque dépense, y compris (i) le fournisseur, (ii) la description du projet ou de la campagne, (iii) la description des produits ou services fournis, (iv) la date et la durée du contrat, (v) le numéro du dossier, (vi) le titre de la publication contenant les photos connexes, le cas échéant, (vii) le site Web pertinent, le cas échéant?
(Le document est déposé)
Question no 1250 -- M. Garnett Genuis:
En ce qui concerne le Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion: a) quels sont les projets, les recherches et les activités qui ont été entrepris en Birmanie depuis octobre 2015; b) quels sont les détails de chacun des projets dont il est question en a), y compris (i) le nom du projet, (ii) la date, (iii) le budget, (iv) la durée, (v) la description; c) quels sont les projets, les recherches et les activités qui ont été entrepris au Canada et dans les pays autres que la Birmanie relativement à la crise des Rohingyas; d) quels sont les détails de chacun des projets dont il est question en c), y compris (i) le nom du projet, (ii) la date, (iii) le budget, (iv) la durée, (v) la description; e) quels sont les projets, les recherches et les activités prévus pour lutter contre la violence visant les Rohingyas et les autres minorités en Birmanie; f) quels sont les détails de chacun des projets dont il est question en e), y compris (i) le nom du projet, (ii) la date, (iii) le budget, (iv) la durée, (v) la description; g) quelles demandes de financement ont été reçues pour des projets, des recherches ou des activités liées aux actes de violence, de persécution ou de génocide commis en Birmanie ou contre les Rohingyas et, pour chaque demande ou dépense proposée, (i) pourquoi la demande a-t-elle été approuvée ou rejetée, (ii) quel montant a été approuvé pour les dépenses, (iii) quelles personnes ou organisations ont reçu du financement, (iv) quel est l’objectif énoncé du projet, (v) quelles mesures ont été prises pour suivre la progression du projet; h) quelles personnes ou organisations ont reçu du financement du Bureau des droits de la personne, des libertés et de l’inclusion, et (i) quel était le montant reçu, (ii) quels étaient les objectifs énoncés, (iii) quelles étaient les mesures de suivi continu de la progression, (iv) à quelle date le financement a-t-il été accordé; i) quels fonctionnaires ont reçu le mandat de se pencher de façon permanente sur la situation de la minorité rohingya en Birmanie; j) quelles déclarations ont été publiées au sujet de la situation des Rohingyas en Birmanie ou des personnes qui ont fui ce pays; k) quelles dépenses, autres que celles décrites en réponse aux points a) à j), ont été faites en Birmanie ou en lien avec le peuple rohingya, et quels sont les détails de ces dépenses, y compris (i) le soumissionnaire, (ii) la date, (iii) le montant, (iv) les produits ou les services offerts, (v) la description de la dépense, (vi) le numéro de dossier?
(Le document est déposé)
[Traduction]
:
Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au
Feuilleton.
Le Président: D'accord?
Des voix: D'accord.