:
Monsieur le Président, on répondra aujourd'hui aux questions n
os 3, 5, 10, 15, 16, 26, 29, 34, 39, 41 à 44, 50, 51, 57 à 59, 66, 67, 75 à 77, 81, 97, 100, 102, 103, 110, 111, 118, 120, 122, 126, 129, 130, 132, 133, 138, 148, 149, 151, 153, 158, 161, 163, 166, 167, 170, 173, 177, 179, 181, 182, 184, 190, 193, 197, 201, 207, 208, 210, 213, 215, 216, 219, 224, 225, 228, 229, 234, 236, 238, 240 à 244, 246, 249, 252, 253, 263, 268, 269, 273, 275 et 276.
[Texte]
Question no 3 — Dan Muys:
En ce qui concerne les plaintes signalées par les transporteurs aériens à Transports Canada: a) combien de plaintes ont été signalées par Air Canada, WestJet, Porter Airlines, Sunwing Airlines et Air Transat respectivement, pour (i) les retards sur le tarmac, (ii) les refus d’embarquement (bumping), (iii) les problèmes liés à l’attribution des sièges aux enfants, (iv) les bagages perdus, (v) les bagages retardés, (vi) les bagages endommagés, ventilées par année de 2016 à 2025; b) quel était le nombre total mensuel de plaintes pour chaque catégorie énumérée aux points a)(i) à a)(vi), ventilées par année, de 2016 à 2025; c) parmi les plaintes énumérées aux points a)(i) à a)(vi), combien ont été résolues par les transporteurs aériens, ventilées par transporteur, puis par année, de 2016 à 2025?
Mike Kelloway (secrétaire parlementaire de la ministre des Transports et du Commerce intérieur, Lib.):
Monsieur le Président, la Loi sur les transports au Canada exige qu'avant de déposer une plainte auprès de l'Office des transports du Canada, ou OTC, les passagers doivent d'abord la soumettre directement à la compagnie aérienne.
Si la compagnie aérienne ne résout pas la plainte d’un passager, il peut alors la soumettre à l'OTC, qui traite les plaintes et règle les différends entre les passagers et les compagnies aériennes.
L'OTC recueille et partage des données qu'il reçoit, notamment le nombre de plaintes, la compagnie aérienne concernée et le type de problème. Ces informations sont disponibles dans les publications suivantes: le Rapport annuel 2023-2024, disponible à l’adresse https://otc-cta.gc.ca/fra/publication/rapport-annuel-2023-2024; le tableau de bord le plus récent présentant les plaintes relatives au transport aérien reçues par l’OTC par 100 vols effectués par des compagnies aériennes canadiennes et étrangères, par trimestre, disponible à l’adresse https://otc-cta.gc.ca/fra/nombre-plaintes-aeriennes-par-100-vols-par-compagnie-aerienne-janvier-2024-a-mars-2025.
Question no 5 — Heather McPherson:
En ce qui concerne la mise en œuvre du projet de loi C-41, Loi modifiant le Code criminel et d’autres lois en conséquence: a) quels fonds ont été alloués au titre du nouveau régime, y compris (i) à quels organismes ont-ils été alloués, (ii) en vue d’activités dans quels pays; b) combien de demandes d’autorisation le gouvernement a-t-il (i) faites pour ses propres activités, (ii) reçues de l’extérieur du gouvernement, (iii) approuvées, et pour quels pays, (iv) demandées pour ses propres activités en Afghanistan; c) quel est le temps d’attente pour que les demandeurs reçoivent une réponse du gouvernement et, pendant ces périodes d’attente, quels projets ont été interrompus ou retardés; d) quelle est la liste actuelle des pays et sous-régions pour lesquels une autorisation est jugée nécessaire, et quels sont les sous-ministres, y compris leurs ministères et organismes, qui participent à l’élaboration de cette liste; e) quel est le temps d’attente pour l’examen de sécurité des personnes figurant dans les demandes, et qui est le ministre actuellement responsable de l’examen de sécurité?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties a)(i)-(ii) de la question, le régime d’autorisation est un instrument destiné à faciliter la conduite de certaines activités nécessaires dans les régions contrôlées par un groupe terroriste, plutôt qu'un instrument destiné à faciliter l'allocation de fonds. En vertu de la loi, les décisions de délivrer des autorisations sont fondées sur l'évaluation des avantages et des risques d'une activité. Le gouvernement du Canada ne peut pas divulguer publiquement de l’information concernant les titulaires d’autorisation, car cela révélerait des informations sensibles ou potentiellement identifiables.
Au sujet de la partie b)(i), le gouvernement du Canada a reçu onze demandes de la part des ministères du gouvernement du Canada.
Relativement à la partie b)(ii), le gouvernement du Canada a reçu quatre demandes provenant de l’extérieur du gouvernement.
En ce qui concerne la partie b)(iii), à ce jour, deux autorisations ainsi qu’une demande de renouvellement ont été délivrées. En raison de considérations relatives à la protection de la vie privée et des mesures de protection mises en place pour protéger l’information de nature délicate ou permettant d’identifier une personne ou un organisme, le gouvernement du Canada ne divulguera aucun détail concernant les demandes ou les autorisations délivrées. Toutefois, dans l’ensemble, les demandes reçues portaient sur des activités qui seront menées dans les régions géographiques de l’Afghanistan, de Gaza et de la Syrie.
Pour ce qui est de la partie b)(iv), en raison des considérations relatives à la protection de la vie privée et des mesures de protection mises en place pour protéger l’information de nature délicate ou permettant d’identifier une personne ou un organisme, le gouvernement du Canada ne peut pas divulguer publiquement cette information.
Quant à la partie c), les demandes sont examinées au cas par cas. Le temps requis pour traiter une demande varie selon la complexité de la demande et l’exhaustivité des informations fournies. En vertu de la loi, le ministre des Affaires étrangères et/ou le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté et le ministre de la Sécurité publique ont chacun une responsabilité à l’égard de l’examen et de l’évaluation des demandes.
Le gouvernement du Canada reconnaît que certains demandeurs ont choisi d'interrompre ou de retarder leurs projets dans l'attente des décisions concernant leur demande. En raison des considérations relatives à la protection de la vie privée et des mesures de protection mises en place pour protéger l’information de nature délicate ou permettant d’identifier une personne ou un organisme, le gouvernement du Canada ne divulguera aucun détail concernant les demandes.
En outre, le gouvernement du Canada ne fournit pas de conseils juridiques au public concernant ce programme, et il revient au demandeur de déterminer s’il doit interrompre ou retarder son projet pendant qu’une demande est en cours d’évaluation.
Au sujet de la partie d), le régime d’autorisation ne conserve pas de liste de pays ou de sous-régions pour lesquels une autorisation est jugée nécessaire. Il revient au demandeur de déterminer si une autorisation est requise dans sa situation particulière, en fonction des activités prévues, des mesures d'atténuation qu'il peut employer et des considérations juridiques qui lui sont propres.
Afin de fournir des précisions supplémentaires aux demandeurs éventuels pour déterminer si une autorisation est requise, le mécanisme de confirmation de l’obligation d’obtenir une autorisation est en place. Cette étape facultative permet aux demandeurs éventuels de demander au ministre de la Sécurité publique plus d’informations sur la nécessité d’obtenir une autorisation dans une région géographique donnée. La page Web du régime d’autorisation contient des instructions pour demander ces informations.
Ce processus tient compte de la nature dynamique du terrorisme et permet l’évaluation la plus récente des entités terroristes et du contrôle qu’elles exercent dans des régions géographiques données.
Bien que la page Web du régime d’autorisation de SP et le processus de confirmation de l’obligation d’obtenir une autorisation fournissent de l’information aux demandeurs éventuels, le gouvernement du Canada ne donne pas de conseils juridiques au public. Il incombe toujours aux demandeurs éventuels de déterminer si une autorisation est requise dans leur situation particulière, en consultation avec leurs conseillers juridiques.
Pour ce qui est de la partie e), en vertu du paragraphe 83.032(10) du Code criminel, le ministre de la Sécurité publique est chargé d’effectuer un examen de sécurité de chaque demande.
Les demandes sont évaluées au cas par cas. Par conséquent, le temps requis pour traiter une demande, y compris la réalisation d’un examen de sécurité, variera en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment la nature des activités et la mesure dans laquelle les informations sont suffisantes au moment où la demande est présentée. Il est important de veiller à ce que l’examen de sécurité de chaque demande soit exhaustif et qu’il tienne bien compte des risques et des avantages des activités proposées.
Question no 10 — Warren Steinley:
En ce qui concerne le Règlement sur les droits à payer à l’égard de produits antiparasitaires de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire: a) quel a été le montant perçu en droits au cours du dernier exercice, au total et ventilé par type de droits ou par élément; b) quelle est la ventilation détaillée de la façon dont l'Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire a dépensé le montant perçu pour chacun des droits en a); c) pour lesquels des droits en a) le gouvernement a-t-il perçu plus d’argent qu’il n’en a dépensé pour le traitement de la demande en question, et, pour chacun de ces droits, quel montant a été (i) perçu auprès des demandeurs, (ii) dépensé en frais de traitement?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le Rapport sur les frais de Santé Canada pour 2024 à 2025, couvrant le plus récent exercice financier, sera publié à l’automne 2025. Au cours de l’exercice 2023-2024, les recettes de l’Agence de réglementation de la lutte antiparasitaire, ou ARLA, ont totalisé 17 087 969 $, dont 6 271 360 $ du secteur d’activités lié aux demandes préalables à la commercialisation et 10 816 609 $ du secteur d’activités lié aux droits annuels postérieurs à la commercialisation. Pour des précisions sur les recettes perçues par type de demande, veuillez consulter le Rapport sur les frais de 2023 à 2024, disponible à l’adresse https://www.canada.ca/fr/sante-canada/organisation/a-propos-sante-canada/rapports-publications/rapports-frais-2023-2024.html.
En ce qui concerne la partie b), l’ARLA a dépensé l’argent perçu à la partie a) comme suit: Au cours de l’exercice 2023-2024, concernant les recettes du secteur d’activités en lien avec les demandes préalables à la commercialisation, l’ARLA a engagé des coûts de 60 864 504 $ pour ce secteur d’activités, soit 37 526 680 $ en salaires, 6 826 085 $ en frais de fonctionnement et d’entretien, 10 132 204 $ en frais de Régime d’avantages sociaux des employés, 4 878 468 $ en frais de locaux et 1 501 067 $ en frais de Services partagés Canada. Concernant les recettes du secteur d’activités lié aux droits annuels postérieurs à la commercialisation, l’ARLA a engagé des coûts de 35 584 837 $ pour ce secteur d’activités, soit 21 794 993 $ en salaires, 4 200 046 $ en frais de fonctionnement et d’entretien, 5 884 648 $ en frais de RASE, 2 833 349 $ en frais de locaux et 871 800 $ en frais de Services partagés Canada. De plus, l’ARLA a remis 48 094 $ en frais aux titulaires d’homologation pour non-respect des normes de service, à partir des recettes perçues au cours de l’exercice précédent pour les demandes préalables à la commercialisation.
Au sujet de la partie c), étant donné que les coûts totaux de l’ARLA étaient de 96 449 341 $ et que les recettes perçues étaient de 17 087 969 $, le gouvernement n’a pas perçu plus d’argent qu’il n’en a dépensé pour les frais de demande ou les catégories de frais.
Question no 15 — Alex Ruff:
En ce qui concerne la décision du gouvernement d’apporter des changements à la réglementation des produits de santé naturels par l’entremise de règlements pris en vertu du projet de loi C-47 (Loi d’exécution du budget, 2023, 44e législature), par l’entremise des articles 500-504: a) combien de pièces de correspondance individuelles la ministre de la Santé a-t-elle reçues à ce jour en faveur de cette réglementation, ventilées par (i) date, (ii) média (c.-à-d. en ligne, par téléphone, par courriel, par courrier), (iii) circonscription fédérale; b) combien de pièces de correspondance individuelles la ministre de la Santé a-t-elle reçues à ce jour en opposition à cette réglementation, ventilées par (i) date, (ii) média (c.-à-d. en ligne, par téléphone, par courriel, par courrier), (iii) circonscription fédérale; c) combien de pièces de correspondance individuelles la ministre de la Santé a-t-elle reçues à ce jour au total, que le soutien ou l’opposition à la réglementation ait été concluant ou non, ventilées par (i) date, (ii) média (c.-à-d. en ligne, par téléphone, par courriel, par courrier), (iii) circonscription fédérale?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), deux courriels ont été reçus en appui à la réglementation des produits de santé naturels.
La réponse à la partie a)(i) est du 28 mars 2023 au 27 mai 2025. Pour la partie (ii), la ministre a reçu deux courriels. Pour la partie (iii), comme ces messages ont été reçus par courriel, nous ne savons pas de quelles circonscriptions ils proviennent.
La réponse à la partie b) est que 2 952 pièces de correspondance ont été reçues par la ministre de la Santé pour s’opposer à la réglementation des produits de santé naturels.
La réponse à la partie (i) est du 28 mars 2023 au 27 mai 2025. Pour la partie (ii), la ministre a reçu 533 courriels et 2 419 lettres. Pour la partie (iii), 435 ont été transmises par le député de Prince Albert au nom de ses électeurs, et une lettre a été reçue de chacune des circonscriptions suivantes: Kings–Hants, Lambton–Kent–Middlesex, Calgary Shepard, Vancouver Quadra, York–Simcoe, Burnaby–North Seymour, Yorkton–Melville et Barrie–Innisfil. L’origine des autres lettres n’a pas pu être déterminée, soit parce qu’elles faisaient partie d’une campagne d’envoi de lettres et qu’elles ont seulement été comptabilisées, sans suivi, soit parce qu’elles ont été reçues par courriel.
La réponse à la partie c) est que, au total, 2 954 pièces de correspondance ont été reçues par la ministre de la Santé concernant la réglementation des produits de santé naturels. La réponse à la partie (i) est du 28 mars 2023 au 27 mai 2025. Pour la partie (ii), la ministre a reçu 535 courriels et 2 419 lettres. La réponse à la partie (iii) est la même qu’aux sections a) (iii) et b) (iii).
Question no 16 — Dan Mazier:
En ce qui concerne l’initiative Accélérateur net zéro du gouvernement: a) quels sont les détails du financement sous le pilier d’investissement « Décarbonisation des secteurs à fortes émissions », y compris (i) le total des fonds alloués, (ii) le total des fonds engagés, (iii) le total des fonds déboursés, (iv) le total des fonds non engagés, (v) le nombre total de demandeurs, (vi) le total des engagements en matière de réduction des émissions, en tonnes; b) quels sont les détails du financement sous le pilier d’investissement « Transformation industrielle », y compris (i) le total des fonds alloués, (ii) le total des fonds engagés, (iii) le total des fonds déboursés, (iv) le total des fonds non engagés, (v) le nombre total de demandeurs, (vi) le total des engagements en matière de réduction des émissions en tonnes; c) quels sont les détails du financement sous le pilier d’investissement « Développement des technologies propres et d’un écosystème de production de batteries », y compris, (i) le total des fonds alloués, (ii) le total des fonds engagés, (iii) le total des fonds déboursés, (iv) le total des fonds non engagés, (v) le nombre total de demandeurs, (vi) le total des engagements en matière de réduction des émissions, en tonnes; d) pour les secteurs à fortes émissions, (i) quel est le nombre total de demandes reçues, (ii) quel est le nombre total de contributions signées, (iii) quelle est la valeur en dollar des accords de contribution signées, (iv) quelles sont les dépenses totales, (v) quels sont les engagements de l’accord de contribution pour réduire les émissions, en tonnes, (vi) quels sont les résultats réels atteints en termes de réduction des émissions de carbone, en tonnes; e) pour les secteurs à émissions moyennes, (i) quel est le nombre total de demandes reçues, (ii) quel est le nombre total de contributions signées, (iii) quelle est la valeur en dollars des accords de contribution signés, (iv) quelles sont les dépenses totales, (v) quels sont les engagements de l’accord de contribution pour réduire les émissions, en tonnes, (vi) quels sont les résultats réels atteints en termes de réduction des émissions de carbone, en tonnes; f) pour les secteurs à faibles émissions, (i) quel est le nombre total de demandes reçues, (ii) quel est le nombre total de contributions signées, (iii) quelle est la valeur en dollars des accords de contribution signés, (iv) quelles sont les dépenses totales, (v) quels sont les engagements dans l’accord de contribution pour réduire les émissions, en tonnes, (vi) quels sont les résultats réels atteints en termes de réduction des émissions de carbone, en tonnes; g) quelle était la cible de réduction des émissions à l’échelle du programme lors de la création de l’initiative Accélérateur net zéro; h) quelle est la quantité réelle des réductions d’émissions atteintes jusqu’à maintenant; i) quels sont les détails des accords de contribution qui ont été signés dans le cadre de l’initiative, y compris, pour chacun (i) le nom de l’entreprise, (ii) le montant du financement, (iii) si le demandeur sollicitait un financement de 50 millions de dollars ou plus, (iv) la date de réception de la demande, (v) la date de signature de la contribution, (vi) le coût de réduction des émissions par tonne; j) combien d’employés ou d’équivalents temps plein, au total, travaillent à la mise en œuvre de l’initiative Accélérateur net zéro; k) quels sont les détails de tous les contrats signés jusqu’à maintenant dans le cadre de l’initiative, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant ou la valeur, (iii) le fournisseur, (iv) la description des biens ou des services, (v) le mode d’attribution du contrat (fournisseur unique ou appel d’offres)?
L’hon. Mélanie Joly (ministre de l’Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, Lib.):
Monsieur le Président, Innovation, Sciences et Développement économique Canada a déterminé que la production et la validation d'une réponse approfondie à cette question exigeraient la collecte manuelle de données qui ne peut être complétée dans les délais impartis. En procédant ainsi, on risque de divulguer des informations incomplètes ou inexactes.
Question no 26 — Alex Ruff:
En ce qui concerne les annonces du 5 décembre 2024 et du 7 mars 2025 indiquant que le gouvernement ajouterait 503 marques et modèles d’armes à feu « de style arme d’assaut » à la liste d’armes à feu interdites: a) combien de ces nouveaux modèles d’armes ont-ils servi à perpétrer des crimes au Canada depuis 2015, ventilés par (i) modèle, (ii) marque, (iii) crime commis, (iv) armes détenues légalement et armes détenues illégalement, (v) date du crime; b) le gouvernement a-t-il consulté les peuples autochtones au sujet de l’expansion de ce programme; c) si la réponse à la question en b) est oui, quels peuples ont été consultés, comment ont-ils été consultés et quels résultats cela a-t-il donné; d) comment le gouvernement communique-t-il ces changements en temps utile aux détenteurs d’armes à feu autorisées et aux détenteurs d’armes à feu interdites qui respectent la loi et qui n’utilisent pas d’adresse électronique, de service Internet ou de service téléphonique?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, les données sur les marques et les modèles précis d’armes à feu utilisées dans le cadre de crimes sont recueillies par divers organismes d’application de la loi partout au Canada à des fins de tenue de dossiers. Il n’y a pas de base de données centrale à l’échelle nationale contenant ces données.
Pour ce qui est de la partie b), entre octobre 2018 et février 2019, le ministre de la Sécurité frontalière et de la Réduction du crime organisé de l’époque a mené une vaste consultation publique sur la question de la prohibition des armes de poing et des armes à feu de style arme d’assaut, ou AFSAA, auprès des provinces et territoires, des municipalités, des partenaires autochtones, des forces de l’ordre, des organismes communautaires et de l’industrie. Le processus de mobilisation a compris une série de réunions en personne et de présentations virtuelles auxquelles ont participé les organisations autochtones suivantes: Service de police de la nation Tsuut’ina; Service de police de la Première Nation File Hills; Assemblée des Premières Nations; Congrès des Peuples autochtones; Grand chef d’Atikamekw; Inuit Tapiriit Kanatami; Première Nation de Kwanlin Dün; Ralliement national des Métis; Association des femmes autochtones du Canada; Service de police autochtone du Traité no 3; Chef du Traité no 7.
Dans le contexte de l’examen par le Parlement de l’ancien projet de loi C-21, en 2022 et 2023, il y a eu un débat parlementaire approfondi et un engagement avec les groupes et intervenants autochtones sur les AFSAA. Un large éventail de points de vue et de considérations a été présenté, y compris l’importance de l’interdiction complète des AFSAA en ce qui concerne la sécurité publique et des préoccupations concernant les répercussions potentielles sur la chasse. De janvier à mai 2023, le gouvernement du Canada a tenu des discussions avec plusieurs organisations autochtones nationales, de détenteurs d’un traité moderne et d’accords sur l’autonomie gouvernementale et de collectivités autochtones afin de comprendre les préoccupations et de mieux comprendre les répercussions de l’interdiction des armes à feu, c’est-à-dire la façon dont les armes à feu sont utilisées par les membres des collectivités autochtones, les capacités et les caractéristiques clés des armes à feu, les répercussions des interdictions et des substitutions d’armes à feu.
Concernant la partie c), dans le contexte de l’examen par le Parlement de l’ancien projet de loi C-21, les fonctionnaires ont tenu des discussions virtuelles et en personne: le 20 janvier, en virtuel, séance d’information technique avec les organisations autochtones nationales; le 27 janvier, en virtuel, séance d’information technique avec les signataires de traités modernes et d’ententes sur l’autonomie gouvernementale; le 8 mars, en virtuel, avec la Fédération des Métis du Manitoba; le 14 mars, en personne, avec Tribal Chiefs Ventures; le 15 mars, en personne, avec la Fédération des Métis du Manitoba; le 16 mars, en personne, avec Manitoba Keewatinowi Okimakanak Inc.; le 27 mars et le 21 avril, en virtuel, avec le Ralliement national des Métis; la Nation métisse de la Colombie-Britannique; la nation métisse de l’Alberta; la nation métisse de la Saskatchewan; la nation métisse de l’Ontario; Les femmes michif otipemisiwak; le 28 mars, en virtuel, avec la nation métisse de la Colombie-Britannique; le 6 avril, en personne, avec le Comité conjoint de chasse, de pêche et de piégeage; le 3 mai, en virtuel, avec les chefs de police des Premières Nations; le 10 mai, en personne, avec le Conseil des Autochtones de l’Île-du-Prince-Édouard; le 24 mai, en virtuel, avec la nation wolastoqey, au Nouveau-Brunswick; le 25 mai, en virtuel, avec le Conseil des Autochtones de la Nouvelle-Écosse
Dans l’ensemble, les organisations autochtones appuient les efforts visant à améliorer les initiatives de sécurité publique et soulignent également l’importance de maintenir les droits reconnus et confirmés à l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982. Les organisations autochtones ont souligné l’importance de la consultation pour déterminer et tenir compte des répercussions négatives possibles sur la chasse et la récolte, la souveraineté alimentaire, la conservation, les pratiques et les traditions culturelles et la protection contre les prédateurs en nature.
Pour ce qui est de la partie d), le Programme canadien des armes à feu a informé les titulaires de permis des interdictions entrées en vigueur le 5 décembre 2024 et le 7 mars 2025 par divers moyens de communication. Les particuliers et les entreprises ont reçu un avis détaillant les répercussions et les options. Cet avis a été envoyé par courriel, et les personnes qui n’avaient pas d’adresse courriel au dossier ont été avisées par la poste.
De plus, le Programme canadien des armes à feu a publié du contenu Web et mis à jour l’avis enregistré de sa ligne téléphonique sans frais.
Cela s’ajoute aux communiqués et aux documents d’information publiés par Sécurité publique Canada.
Question no 29 — Arnold Viersen:
En ce qui concerne l’annonce faite par le gouvernement le 4 novembre 2024 concernant le plafonnement des émissions du secteur pétrolier et gazier canadien d’environ un tiers au cours des huit prochaines années: a) le gouvernement a-t-il mené une évaluation de l’incidence de cette mesure sur les familles canadiennes et, le cas échéant, quels en ont été les résultats; b) à combien estime-t-on que l’augmentation des coûts pour les Canadiens moyens s’élèvera à la suite de l’augmentation des prix de l’épicerie, du gaz et du chauffage domestique, ventilée par année au cours des huit prochaines années; c) quelles sont les augmentations prévues par le gouvernement au titre des importations d’énergie canadienne en provenance de pays aux normes environnementales et éthiques moindres à la suite de ce plafonnement; d) le gouvernement a-t-il pris en compte l’incidence qu’une dépendance accrue à l’égard du pétrole et du gaz provenant de pays aux normes environnementales moindres aura à la suite de l’imposition de ce plafond et, si ce n’est pas le cas, pourquoi cette incidence n’a-t-elle pas été prise en compte; e) quelles évaluations, s’il y a lieu, le gouvernement a-t-il menées pour examiner l’incidence du plafonnement des émissions dans les secteurs (i) de la construction, (ii) de la fabrication, (iii) de la finance, (iv) de l’hôtellerie; f) combien d’emplois ont été supprimés par les compagnies pétrolières et gazières en raison des plafonds d’émissions au cours des neuf dernières années; g) comment le gouvernement compte-t-il s’assurer que les concurrents du Canada dans le domaine du pétrole et du gaz (États-Unis, Russie, Chine, Arabie saoudite, Iraq, Iran, Émirats arabes unis) disposent de plafonds d’émissions comparables et, si ce n’est pas le cas, comment compte-t-il permettre aux compagnies pétrolières et gazières canadiennes de les concurrencer?
L’hon. Julie Dabrusin (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, oui, une analyse approfondie des impacts a été réalisée et peut être consultée dans la Gazette du Canada, Partie 1, volume 158, numéro 45, Règlement sur les plafonds d’émissions de gaz à effet de serre du secteur pétrolier et gazier. Les prix du pétrole étant fixés au niveau international et ceux du gaz naturel au niveau continental, l’analyse suggère que la répercussion des coûts sur les consommateurs serait minime. La capacité des entreprises à répercuter les coûts sur les consommateurs est décrite en détail dans la réponse à la question b).
Relativement à la partie b), le ministère a conclu, dans son analyse du projet de règlement, qu'il y a peu de risques que les coûts soient répercutés sur les consommateurs de carburant. Le prix du pétrole brut et du gaz naturel est généralement déterminé sur les marchés mondiaux ou continentaux. Étant donné que les prix du pétrole sont fixés sur les marchés internationaux, la capacité des entreprises à répercuter les coûts de conformité sur les consommateurs est limitée. Dans certains cas, les prix peuvent être influencés par des dynamiques régionales, ce qui pourrait permettre aux producteurs de pétrole et de gaz d'influer sur les prix en aval.
Concernant la partie c), la modélisation ministérielle indique que le projet de règlement n'aurait qu'une incidence minime sur les niveaux d'importation et n'entraînerait aucune augmentation des importations. On estime, de ce fait, que les importations de pétrole et de gaz diminueront au fil du temps dans les scénarios avec ou sans plafonnement des émissions. Entre 2019 et la période 2030-2032, les importations de pétrole et de gaz devraient diminuer de 5,6 % sans plafonnement des émissions et de 5,4 % avec plafonnement des émissions. L'augmentation entre ces deux scénarios correspond à une hausse de 0,2 % des importations de pétrole dans le scénario réglementaire (avec plafonnement des émissions) par rapport au scénario de référence (sans plafonnement des émissions) au cours de la période 2030-2032. La modélisation réalisée pour cette analyse n'a pas estimé de quelles juridictions les importations proviendraient.
Au sujet de la partie d), comme indiqué dans la réponse à la question C, la modélisation du ministère indique que le règlement proposé n'aura pas d'impact significatif sur les importations, et que les importations devraient continuer à diminuer avec la mise en place du plafond d'émissions de pétrole et de gaz. De même, la modélisation du ministère montre que la production devrait augmenter de 16 % entre 2019 et 2030 dans le cadre d'un scénario avec plafonnement des émissions de pétrole et de gaz, contre 17 % dans le cadre d'un scénario sans plafonnement des émissions. Ces très faibles baisses de production pourraient être compensées par une production plus ou moins intensive en carbone ailleurs dans le monde.
Pour ce qui est de la partie e), comme mentionné ci-dessus, le prix du pétrole brut et du gaz naturel est généralement déterminé sur les marchés mondiaux ou continentaux. Le secteur du pétrole et du gaz a donc une capacité limitée à répercuter les coûts sur les consommateurs finaux, y compris les ménages canadiens et d'autres secteurs. Les coûts du plafonnement des émissions sur les secteurs susmentionnés devraient donc être très limités.
Concernant la partie f), le plafond d'émissions proposé n'est pas encore en place et n'établirait pas de restriction sur les émissions avant 2030. Le ministère estime que les dépenses de main-d'œuvre dans le secteur du pétrole et du gaz continueront d'augmenter avec la mise en place du plafond d'émissions. L'analyse prévoit une croissance de 53 % entre 2019 et la période 2030-2032 avec le plafonnement des émissions proposé, ce qui n'est que légèrement inférieur à la croissance de 55 % attendue sans le plafonnement des émissions. Cela correspond à une baisse des dépenses de main-d'œuvre de seulement 1,6 % au cours de la période 2030-2032 avec le plafonnement des émissions par rapport à la période sans plafonnement, et cela ne tient pas compte des augmentations des dépenses de main-d'œuvre dans d'autres secteurs de l'économie ou de l'activité après 2032 résultant des investissements dans la décarbonisation et de la compétitivité à long terme dans un avenir à zéro émission nette.
Relativement à la partie g), le règlement proposé plafonne les émissions de gaz à effet de serre, et non la production. Il est conçu pour garantir des réductions prévisibles des émissions du secteur pétrolier et gazier tout en permettant une augmentation de la production.
Bien que l'on s'attende à ce que la demande mondiale de pétrole et de gaz diminue à mesure que l'économie mondiale se tourne vers des combustibles plus propres pour répondre au problème urgent du changement climatique, la demande mondiale de pétrole et de gaz devrait se maintenir dans un avenir prévisible. Dans un monde à faibles émissions de carbone, l'amélioration de l'intensité des émissions devrait renforcer la compétitivité du secteur au fil du temps.
Question no 34 — Blaine Calkins:
En ce qui concerne le Programme sur l’usage et les dépendances aux substances ainsi que les projets d’approvisionnement sûr ou plus sécuritaire, qui ont été commandés par Santé Canada ou qui ont reçu un financement de ce ministère, depuis le 1er janvier 2024: a) quels ont été les coûts engagés par le gouvernement dans le cadre du programme, au total et ventilés par type de dépense; b) quels sont les détails de tous les projets, y compris (i) le nom du projet, (ii) l’emplacement, (iii) le montant du financement gouvernemental, (iv) la description du projet?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, des renseignements sur les subventions accordées dans le cadre du Programme sur l’usage et les dépendances aux substances sont disponibles à l’adresse https://rechercher.ouvert.canada.ca/subventions/.
Question no 39 — Scot Davidson:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement à la question Q-3051 inscrite au Feuilleton de la première session de la 44e législature, qui indique le nombre de contribuables dans chaque circonscription ayant reçu le supplément rural de la Remise canadienne sur le carbone: comment le gouvernement explique-t-il que certaines personnes vivant dans des circonscriptions entièrement urbaines, comme Winnipeg-Centre, Ottawa-Centre et de nombreuses circonscriptions entièrement urbaines de la région du Grand Toronto, reçoivent le supplément rural?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre des Finances et du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la question de mon collègue, voici la réponse de l’Agence du revenu du Canada en date du 27 mai 2024, c’est-à-dire la date de la question.
Certaines personnes ont reçu le supplément rural de la Remise canadienne sur le carbone, ou RCC, même si elles habitent dans des circonscriptions urbaines, principalement en raison de l’adresse postale du bénéficiaire au moment du paiement.
Les adresses postales ont été utilisées pour produire les données pour la Q-3051, car elles regroupent le nombre de personnes qui ont reçu un paiement de la RCC au moment de l’envoi trimestriel dans chaque circonscription électorale fédérale. Les adresses postales ont été utilisées pour regrouper les données sur les prestations dans les publications et les rapports précédents. Nous avons décidé d’utiliser les adresses postales pour demeurer uniformes.
La remarque 11 dans la réponse originale à la Q-3051 indiquait d’ailleurs: « Les renseignements sur les circonscriptions fédérales sont basés sur l’adresse postale du bénéficiaire pour l’année de prestations. Ces données capturent les bénéficiaires au cours des quatre trimestres de l’année de prestations, reflétant ainsi les mouvements entre les circonscriptions fédérales. »
L’admissibilité d’une personne à la RCC et au supplément rural dépend de la province de résidence indiquée dans sa déclaration de revenus pour l’année de calcul des prestations. Ce renseignement détermine son admissibilité à la RCC toute l’année. Le supplément rural est déterminé en fonction du code postal de l’adresse postale et de l’adresse domiciliaire du bénéficiaire. Selon notre tableau de validation des régions métropolitaines de recensement, ou RMR, si l’un de ces codes postaux se trouve à l’extérieur d’une RMR, le bénéficiaire a droit au supplément rural.
L’admissibilité d’un bénéficiaire à la RCC dépend de sa province de résidence le premier jour du mois du versement. Si une personne résidait dans une région rurale lorsqu’on a déterminé son admissibilité à la RCC, mais qu’elle a ensuite déménagé dans une région urbaine, elle pourrait avoir reçu le supplément rural alors qu’elle résidait dans une région urbaine.
Question no 41 — Luc Berthold:
En ce qui concerne les 247 485 $ annoncés par Island Telecom Services Inc. afin de brancher 106 ménages de l’Île-du-Prince-Édouard à Internet haute vitesse: a) à quelle date s’attend-on à ce que ce projet soit terminé; b) pourquoi le bénéficiaire du financement n’a-t-il pas réussi à terminer le projet dans le délai original imparti; c) le bénéficiaire a-t-il été pénalisé du fait qu’il n’a pas respecté la date d’achèvement originale du projet et, dans l’affirmative, quels sont les détails des pénalités imposées; d) le bénéficiaire du financement a-t-il demandé des fonds supplémentaires pour achever le projet; e) quelle portion du financement de 247 485 $ venait du (i) gouvernement fédéral, (ii) gouvernement provincial?
L’hon. Buckley Belanger (secrétaire d’État (Développement rural), Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, 81 % des foyers disposent aujourd'hui d'une connectivité améliorée. Un autre fournisseur de services Internet travaille actuellement à connecter les foyers restants d'ici mars 2027 au plus tard.
Au sujet de la partie b), le bénéficiaire du financement a été initialement affecté par des problèmes de chaîne d'approvisionnement qui ont reporté l'acquisition des matériaux nécessaires ainsi que par des manques de main-d'œuvre locale. Par la suite, il a été confronté à des retards dus à des conditions météorologiques extrêmes, par exemple ouragan et fortes pluies, ainsi qu'à des retards dans l'obtention des permis.
Pour ce qui est de la partie c), les paiements ont été retenus, dans l'attente de la poursuite de l'enquête sur le respect par le bénéficiaire du financement des termes et conditions de l'entente de contribution.
Quant à la partie d), les paiements au bénéficiaire du financement ont été retenus.
En ce qui concerne la partie e)(i), le gouvernement fédéral a autorisé un financement allant jusqu’à 247 485,00 $.
Finalement, à propos de la partie e)(ii), le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard a autorisé un financement allant jusqu’à 42 262,00$.
Question no 42 — Luc Berthold:
En ce qui concerne le montant de 445 395 $ annoncé pour Island Telecom Services Inc. afin de connecter 150 ménages à l’Internet haute vitesse sur l’Île-du-Prince-Édouard: a) à quelle date ce projet devrait-il être achevé; b) pourquoi le bénéficiaire du financement n’a-t-il pas été en mesure d’achever le projet dans les délais initialement prévus; c) des pénalités ont-elles été imposées au bénéficiaire du financement pour non-respect de la date initiale d’achèvement du projet et, le cas échéant, quels sont les détails de ces pénalités; d) le bénéficiaire du financement a-t-il demandé un financement supplémentaire pour achever le projet; e) quelle part des 445 395 $ de financement provenait du (i) gouvernement fédéral, (ii) gouvernement provincial?
L’hon. Buckley Belanger (secrétaire d’État (Développement rural), Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, 77 % des foyers disposent aujourd'hui d'une connectivité améliorée. Un autre fournisseur de services Internet travaille actuellement à connecter les foyers restants d'ici mars 2027 au plus tard.
Au sujet de la partie b), le bénéficiaire du financement a été initialement affecté par des problèmes de chaîne d'approvisionnement qui ont reporté l'acquisition des matériaux nécessaires ainsi que par des manques de main-d'œuvre locale. Par la suite, il a été confronté à des retards dus à des conditions météorologiques extrêmes, par exemple ouragan et fortes pluies, ainsi qu'à des retards dans l'obtention des permis.
Concernant la partie c), les paiements ont été retenus, dans l'attente de la poursuite de l'enquête sur le respect par le bénéficiaire du financement des termes et conditions de l'entente de contribution.
Pour ce qui est de la partie d), le bénéficiaire du financement n’a pas demandé de financement supplémentaire pour terminer le projet.
À propos de la partie e)(i), le gouvernement fédéral a autorisé un financement allant jusqu’à 445 395,00$.
Finalement, en ce qui touche la partie e)(ii), le gouvernement de l’Île-du-Prince-Édouard n’a pas cofinancé le projet.
Question no 43 — Rachael Thomas:
En ce qui concerne les campagnes publicitaires gouvernementales « Choisis le Canada », y compris sur les médias sociaux, à la fin mars et au début d’avril 2025, ventilé par campagne de ministère ou d’organisme participant: a) qui est le plus haut responsable qui a approuvé la campagne; b) à quelle date la campagne a-t-elle été définitivement approuvée; c) sur quelles plateformes et à quelles dates la campagne (i) devait être diffusée, (ii) a été diffusée; d) sa diffusion continue durant l’élection générale de 2025 était-elle conforme à la Directive sur la gestion des communications de 2016 ou à la Directive sur la gestion des communications et de l’image de marque de 2025 du Conseil du Trésor; e) suite à la dissolution du Parlement le 23 mars 2025, quelles mesures ont été prises pour suspendre ou mettre fin à la campagne; f) à quelle date la campagne a-t-elle été entièrement suspendue ou terminée; g) quel a été le coût total engagé dans le cadre de la campagne?
L’hon. Rachel Bendayan (secrétaire parlementaire du premier ministre, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le greffier du Conseil privé est le plus haut responsable ayant approuvé la campagne.
Pour ce qui est de la partie b), le greffier du Conseil privé a approuvé la campagne le 17 mars 2025.
Au sujet de la partie c)(i), un ensemble de publicité numérique acheté qui comprend des publicités statiques, audio, vidéo et sur télévision connectée devait commencer le 21 mars 2025. Les publicités dans les médias sociaux sur Meta, TikTok, Snapchat et Reddit devaient commencer le 24 mars 2025.
Concernant la partie c)(ii), les publicités programmatiques ont commencé le 21 mars 2025, et celles sur les médias sociaux ont commencé le 24 mars 2025, sauf celles sur Meta, qui ont commencé le 26 mars 2025 en raison d’un problème technique.
Quant à la partie d), la Politique sur la gestion des communications et la Directive sur la gestion des communications et de l’image de marque permettent aux administrateurs généraux des ministères et organismes d’approuver des types particuliers de publicités pouvant être diffusées pendant une élection générale fédérale. Le greffier du Conseil privé est l’administrateur général du Bureau du Conseil privé. Il a approuvé la poursuite de la campagne « Choisis le Canada » pendant l’élection générale fédérale de 2025 le 17 mars 2025.
En ce qui touche la partie e), aucune mesure n’a été prise pour suspendre la campagne, puisque le greffier du Conseil privé avait auparavant approuvé la poursuite de celle-ci pendant une élection fédérale.
Relativement à la partie f), la première phase de la campagne s'est achevée le 31 mars 2025.
Finalement, en ce qui concerne la partie g), le total net des dépenses pour la campagne est de 2 517 000 $. Ce montant comprend les coûts de production, les coûts liés aux médias et les frais. Lorsque l’agence média aura terminé la facturation et le rapprochement de comptes, d’autres crédits pourraient être reçus, ce qui pourrait avoir une incidence sur le montant final.
Question no 44 — Blake Richards:
En ce qui concerne Anciens Combattants Canada: a) combien de poursuites ont été intentées contre le gouvernement relativement à la question de l’aide médicale à mourir depuis janvier 2018; b) quel est le coût total que le gouvernement du Canada a dû payer pour régler ces poursuites, en tout et ventilé entre frais juridiques et montant du règlement; c) combien d’anciens combattants ont accepté l’aide médicale à mourir du gouvernement du Canada depuis janvier 2018; d) dans le cas de combien de ces règlements le plaignant a-t-il signé une entente de confidentialité afin d’épargner davantage d’embarras au gouvernement?
Sean Casey (secrétaire parlementaire de la ministre des Anciens Combattants et ministre associée de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, depuis janvier 2018, deux actions en justice ont été intentées contre Anciens Combattants Canada en lien avec l'aide médicale à mourir, ou AMM.
Quant à la partie b), le ministère de la Justice représente le gouvernement canadien dans tous les litiges, et lorsqu'un règlement intervient, il est courant que les conditions demeurent confidentielles.
Au sujet de la partie c), l'aide médicale à mourir n'est pas un service qui est offert par le gouvernement aux vétérans. Il s'agit d'une question qui est discutée entre la personne et son fournisseur de soins primaires. Santé Canada a publié le cinquième rapport annuel sur l'aide médicale à mourir, que l’on peut consulter à l’adresse suivante: https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/publications/systeme-et-services-sante/rapport-annuel-aide-medicale-mourir-2023.html.
Le système d’AMM du Canada a été soigneusement conçu avec des garanties pour affirmer et protéger la valeur inhérente et égale de la vie de chaque personne. Pour être admissible à l’AMM, une personne doit être atteinte d’une condition médicale grave et incurable, être dans une situation médicale caractérisée par un déclin avancé et irréversible de ses capacités et éprouver une souffrance persistante et intolérable liée à son état de santé. La personne et ses praticiens doivent avoir discuté des moyens raisonnables disponibles pour soulager les souffrances de la personne, y compris les services de consultation, les services de soutien en santé mentale et limitations fonctionnelles, les services communautaires et les soins palliatifs, ainsi que des consultations auprès des professionnels qui fournissent ces services, et convenir que la personne a sérieusement envisagé ces moyens.
Pour ce qui est de la partie d), une action en justice intentée contre Anciens Combattants Canada relativement à l'aide médicale à mourir a fait l'objet d'un règlement et, conformément à la pratique courante, les conditions du règlement sont confidentielles.
Question no 50 — Lianne Rood:
En ce qui concerne les projets financés dans le cadre de la Politique d’aide internationale féministe du Canada, depuis son lancement en 2017, et ventilé par année: a) quels sont les détails de tous les projets financés, y compris (i) le nom du projet, (ii) le partenaire chargé de la mise en œuvre, (iii) le pays, (iv) le montant total du financement, (v) la description du projet, (vi) la date du financement; b) pour chaque projet, quelle était la proportion des fonds alloués aux activités liées à l’idéologie basée sur le genre par rapport aux résultats mesurables sur le plan humanitaire, tels que l’accès à l’eau potable, à la nourriture, aux soins de santé et à l’éducation; c) quels projets ont été signalés comme présentant un risque idéologique, une redondance avec des efforts multilatéraux ou des mesures de reddition de comptes insuffisantes dans les évaluations des risques internes des ministères, et quelles mesures concrètes ont été prises en réponse à chaque signalement; d) quels indicateurs le gouvernement utilise-t-il pour mesurer son efficacité; e) quels indicateurs de rendement ont été atteints depuis 2017; f) quelles sont les dépenses totales au titre de la Politique d’aide internationale féministe, ventilées par année et par région?
Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international et du secrétaire d’État (Développement international), Lib.):
Monsieur le Président, Affaires mondiales Canada met en œuvre des programmes d'aide internationale conformes à la Politique d'aide internationale féministe par l’entremise d'un portefeuille diversifié de projets bilatéraux et multilatéraux. Ces initiatives visent à faire progresser l'égalité des sexes tout en obtenant des résultats en matière de développement durable dans des secteurs tels que la santé, l'éducation et l'aide humanitaire.
Par ailleurs, Affaires mondiales Canada et ses partenaires gèrent les risques associés à tous les projets de développement. Par exemple, les risques fiduciaires sont gérés à l'aide de l'outil d'évaluation des risques fiduciaires d'Affaires mondiales Canada, tandis que les risques non fiduciaires propres au contexte sont gérés en coordination avec les partenaires d'exécution. Dans les deux cas, il faut cerner les risques particuliers, évaluer leur probabilité et leurs répercussions potentielles, déterminer les mesures appropriées pour y faire face et surveiller leur évolution afin d'éviter les effets négatifs sur la mise en œuvre des projets. Le nouveau système de gestion intégrée des subventions et contributions d’Affaires mondiales Canada comprendra un volet consacré à l'amélioration de la gestion des risques dans l'ensemble des subventions et contributions.
Ensuite, Affaires mondiales Canada n'utilise pas un ensemble standard d'indicateurs de résultats pour tous les projets. Chaque projet de développement financé par Affaires mondiales Canada doit inclure un modèle logique et un cadre de mesure du rendement adaptés au contexte. Ces cadres utilisent des indicateurs qui s'alignent également sur les priorités du gouvernement, telles que la Politique d'aide internationale féministe. Cette exigence s'applique à plus de 2 000 projets de développement actifs à tout moment, les projets de plus grande envergure utilisant en moyenne 40 indicateurs.
Par exemple, dans un projet de santé type, l'efficacité est mesurée à l'aide d'indicateurs quantitatifs et qualitatifs tels que: la qualité des soins, le nombre de personnes ayant accès à des services de santé essentiels, par exemple la santé maternelle, la planification familiale et la nutrition, ainsi que l’utilisation de suppléments comme la vitamine A, le fer et l'acide folique. Ces indicateurs aident à suivre les améliorations dans la prestation des services de santé.
D’autre part, le rapport de 2023 du Bureau du vérificateur général sur la mise en œuvre de la Politique d'aide internationale féministe recommandait qu’Affaires mondiales Canada mesure à la fois les extrants et les résultats afin que le ministère rende pleinement compte de l'incidence du financement par rapport aux objectifs et aux priorités de la politique. Affaires mondiales Canada s'est engagé à mettre en œuvre des solutions améliorées pour donner suite à cette recommandation et a pris plusieurs mesures à cet effet. Par exemple, le ministère a réorienté le Rapport sur l'aide internationale présenté au Parlement afin de rendre compte des résultats de la Politique d'aide internationale féministe relativement aux politiques. De plus, le nouveau système de gestion intégrée des subventions et contributions d'Affaires mondiales Canada appuiera la communication des résultats et les besoins en matière de gestion de l'information.
En outre, le ministère a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité d'information qui entrerait dans le champ de la question et le temps nécessaire pour préparer une réponse complète. Le niveau de détail de l'information demandée n'est pas systématiquement consigné dans une base de données centralisée. Le ministère a conclu que la production et la validation d'une réponse exhaustive à cette question nécessiteraient une collecte manuelle d'informations qui n'est pas possible dans le temps imparti et qui pourrait conduire à la divulgation d'informations incomplètes et trompeuses.
En raison de la portée et du volume considérables des données demandées, ainsi que du temps nécessaire pour les compiler dans le format demandé, Affaires mondiales Canada renvoie le député à quelques ressources publiques pour obtenir des informations sur les projets.
D’abord, il s’agit d’un ensemble de données téléchargeable qui comprend des données historiques complètes sur les projets d'aide internationale financés par le Canada depuis 2005, y compris ceux qui sont alignés sur la Politique d'aide internationale féministe depuis 2017. Il se trouve à l’adresse suivante: https://www.international.gc.ca/transparency-transparence/international-assistance-report-stat-rapport-aide-internationale/index.aspx?lang=fra.
Ensuite, il y a DonnéesDev, une plateforme de visualisation des données qui propose des tableaux de bord, des graphiques et des cartes permettant d'explorer l'aide internationale du Canada par thème, par pays et par priorité politique, y compris l'égalité des genres. On peut y accéder à l’adresse suivante: https://www.international.gc.ca/transparency-transparence/international-assistance-report-stat-rapport-aide-internationale/dashboard-tableau-bord.aspx?lang=fra.
Finalement, il y a la Banque de projets, un outil interactif qui permet aux utilisateurs de rechercher, filtrer et exporter des informations sur les projets en cours et achevés par année, par pays, par partenaire et par secteur. Elle se trouve à l’adresse suivante: https://w05.international.gc.ca/projectbrowser-banqueprojets/?Lang=fra.
Ces plateformes offrent des moyens transparents et accessibles d'explorer les données relatives aux projets, conformément à l'engagement du Canada en faveur de la transparence de l'aide, de la responsabilité et de la transparence gouvernementale.
Question no 51 — Lianne Rood:
En ce qui concerne tous les projets de développement international financés par le gouvernement qui incluent les termes « justice climatique », « intersectionnalité », « lutte contre le racisme » ou « décolonisation », depuis le 1er janvier 2018: a) quels sont les détails de chacun de ces projets, notamment (i) le nom du projet, (ii) l’organisme bénéficiaire, (iii) le pays ou la région, (iv) le montant du financement, (v) la description du projet, (vi) la date du financement; b) quels ont été les résultats mesurables sur le plan humanitaire de chaque projet, tels qu’évalués par (i) Affaires mondiales Canada, (ii) des évaluations par des tiers, ventilés par évaluateur; c) quels projets ont fait l’objet d’audits officiels visant à évaluer leur rentabilité ou leur parti pris idéologique, et quels ont été les détails, y compris les résultats de chaque audit?
Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international et du secrétaire d’État (Développement international), Lib.):
Monsieur le Président, Affaires mondiales Canada gère un vaste réseau de 181 missions dans 112 pays. Affaires mondiales Canada a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements qui seraient visés par les questions ainsi que la durée nécessaire pour préparer une réponse approfondie. Le ministère n’utilise pas de codes objets liés aux termes « justice climatique », « intersectionnalité », « lutte contre le racisme » ou « décolonisation ». Le ministère a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à ces questions exigeraient une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et cela pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Question no 57 — Fred Davies:
En ce qui concerne le Fonds pour accélérer la construction de logements, depuis l’instauration du programme, en mars 2023: quelles sont les données associées à chacun des logements terminés dont la construction a pu être réalisée grâce au fonds, y compris, pour chacun, (i) l’adresse, (ii) la date de début de construction, (iii) la date de fin de construction, (iv) la description du logement (maison à trois chambres, studio, etc.)?
Jennifer McKelvie (secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de l’Infrastructure, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne le Fonds pour accélérer la construction de logements, ou FACL, depuis l’instauration du programme en mars 2023, la croissance découlant du Fonds pour accélérer la construction de logements est mesurée en comparant le nombre de logements autorisés qui ont été approuvés dans le cadre de l’entente du Fonds avec la base de référence utilisée pour mesurer la croissance historique des logements dans la collectivité. Chaque entente comprend une cible globale de croissance de l’offre de logements qui doit être atteinte au plus tard à la fin de l’entente.
Le Fonds permettra d’accélérer l’obtention de plus de 112 000 permis de construire pendant la durée du programme, soit de 2024 à 2028. Au cours de la prochaine décennie, les municipalités prévoient que ces ententes permettront la création de plus de 750 000 logements nouvellement autorisés.
Les répercussions à court terme sont consignées le plus tôt possible dans les rapports annuels des collectivités, qui sont soumis à la Société canadienne d’hypothèques et de logement de novembre 2024 à mars 2025. Au cours de la première année du programme, les collectivités ayant conclu une entente au titre du Fonds ont délivré 160 585 permis de construire, ce qui dépasse de 22 000 la prévision combinée du Fonds, un indicateur précurseur du potentiel à moyen terme.
Le Fonds incite les administrations locales à apporter des réformes systémiques à l’aménagement du territoire et à l’approbation des aménagements. Ces réformes permettront d’accélérer l’offre de logements dont la population canadienne a besoin, tout en ayant des répercussions à long terme. Les administrations locales ont une incidence importante sur l’aménagement résidentiel. Les règlements locaux et municipaux influent sur l’emplacement des logements qui peuvent être construits, le type de logements ainsi que la rapidité de la construction.
Pour obtenir du financement, les administrations locales approuvées s’engagent à l’égard d’un plan d’action. Celui-ci comprend un ensemble d’initiatives et de cibles de croissance. Le plan d’action de chaque collectivité est unique. Toutefois, chaque plan d’action se traduira par un plus grand nombre de permis de construire que ce qui aurait été approuvé autrement. À la suite d’un paiement initial à la signature, trois paiements annuels sont conditionnels à la mise en œuvre satisfaisante des engagements précisés dans le plan d’action. Toutes les initiatives doivent être achevées avant la fin de la deuxième année de l’entente.
Bien que la construction de maisons individuelles ou de projets de logement ne soit pas une réforme universellement obligatoire dans le cadre du programme, une fois que les fonds du Fonds pour accélérer la construction de logements sont acquis, les communautés peuvent choisir d'investir dans une série de priorités liées au logement, y compris des projets de logement individuels ou des infrastructures liées au logement. De nombreuses communautés ont consacré des fonds du Fonds pour accélérer la construction de logements au soutien direct du développement du logement et de l'infrastructure, et les détails à ce sujet seront consignés dans les accords uniques signés avec chacune d'entre elles.
Question no 58 — Fred Davies:
En ce qui concerne Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada: pour chaque province et territoire depuis 2024, combien de lettres d’attestation provinciales ou territoriales ce ministère a-t-il autorisé les établissements d’enseignement désignés à attribuer aux étudiants étrangers, en précisant le nombre selon la classification des programmes d’enseignement, y compris (i) le code de la classification des programmes d’enseignement, (ii) la série de la classification des programmes d’enseignement, (iii) la sous-série de la classification des programmes d’enseignement?
Peter Fragiskatos (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, ou IRCC, l’immigration est une compétence partagée, tandis que l’éducation est la responsabilité des provinces et des territoires. Dans le cadre du plafonnement du nombre de demandes de permis d’études, IRCC a attribué des places aux provinces et aux territoires, qui sont à leur tour responsables de la répartition de ces places entre les établissements d’enseignement désignés dans leur territoire.
Les lettres d’attestation provinciales ou territoriales sont délivrées par les provinces et les territoires et confirment qu’un demandeur de permis d’études a une place dans le quota de cette province ou de ce territoire. Par conséquent, les provinces et les territoires restent en contrôle de la manière dont la répartition des étudiants étrangers s’aligne sur leurs objectifs respectifs en matière d’immigration et sur leurs autres priorités régionales. Pour obtenir des informations plus détaillées sur la manière dont une province ou un territoire a réparti son quota, il est préférable de contacter le gouvernement de la province ou du territoire concerné.
IRCC ne fixe pas de conditions supplémentaires sur la manière dont les provinces et les territoires choisissent de répartir leurs espaces, y compris sur la mesure dans laquelle les espaces peuvent être attribués en fonction de la Classification des programmes d’enseignement.
Pour plus de détails sur les allocations de 2025, il convient de se référer à l’avis publié le 24 janvier 2025, intitulé « Attributions provinciales et territoriales de 2025 dans le cadre du plafond d’étudiants étrangers ».
Question no 59 — Brad Vis:
En ce qui concerne les contre-mesures tarifaires canadiennes: a) combien d’argent a été perçu grâce aux contre-mesures tarifaires canadiennes entrées en vigueur le 4 mars 2025; b) de cette somme, combien provient de petites entreprises; c) quelle part de l’argent perçu grâce à ces contre-mesures tarifaires a été allouée à des programmes destinés aux petites entreprises, au total et ventilé par programme?
L'hon. François-Philippe Champagne (ministre des Finances et du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, en date du 30 mai 2025, le gouvernement a recueilli approximativement 1,7 milliard de dollars de recettes provenant des contre-mesures tarifaires imposées sur les importations des États-Unis, déduction faite des remises et de tous les autres programmes d'exonération, par exemple les dispositions relatives aux exonérations des chapitres 98 et 99 du Tarif des douanes, le Programme de drawback des droits et le Programme d'exonération des droits de l'Agence des services frontaliers du Canada.
Concernant la partie b), ces renseignements ne sont pas disponibles pour l'instant, car les recettes douanières perçues par l'Agence des services frontaliers du Canada ne sont pas désagrégées en fonction de la taille des entreprises.
Quant à la partie c), le gouvernement fédéral s'est engagé à utiliser toutes les recettes provenant des contre-mesures du Canada pour venir en aide aux Canadiens et aux entreprises touchées, y compris les petites entreprises.
Cela comprend 500 millions de dollars de prêts à taux préférentiels et des services consultatifs de la Banque de développement du Canada mis à disposition pour appuyer les petites et moyennes entreprises touchées et les aider à s'adapter, en plus d'un financement accru pour les agences de développement régional du Canada afin qu'elles soient en mesure de mieux soutenir les entreprises.
Le soutien fédéral comprend aussi de vastes programmes comme le Programme de travail partagé, qui aide les employeurs et les employés à éviter les licenciements pendant les diminutions temporaires des activités commerciales normales, le Programme d'impact commercial de 5 milliards de dollars d'Exportation et développement Canada, qui aide les exportateurs à atteindre de nouveaux marchés et fournit des ressources pour affronter les droits de douane américains, et 1 milliard de dollars de nouveau financement par l'intermédiaire de Financement agricole Canada pour aider à composer avec les difficultés financières et les perturbations du marché provoquées par les droits de douane dans l'industrie agroalimentaire canadienne.
Question no 66 — Greg McLean:
En ce qui concerne le Fonds pour accélérer la construction de logements: a) des 228 466 276 $ alloués, combien ont été versés à la Ville de Calgary à ce jour; b) quels étaient la date et le montant de (i) la première avance, (ii) chaque versement subséquent; c) cette avance a-t-elle été entièrement dépensée; d) quels jalons ont été réalisés; e) de ce financement, quel montant a été alloué à la création d’incitatifs directs pour les promoteurs, et de quel type d’incitatifs s’agissait-il?
L’hon. Gregor Robertson (ministre du Logement et de l’Infrastructure et ministre responsable de Développement économique Canada pour le Pacifique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question le Fonds pour accélérer la construction de logements, le financement total accordé à la Ville de Calgary s’élève à 251 309 276 $. La Ville a reçu un montant supplémentaire de 22 843 000 $ au cours du processus d’examen annuel. Des fonds supplémentaires ont été accordés aux collectivités affichant la croissance la plus rapide qui ont soumis de nouvelles initiatives lors du processus d’examen annuel et qui ont réalisé les engagements du plan d’action et les cibles de logements. La Ville de Calgary a reçu 121 847 471 $ à ce jour.
En ce qui concerne la partie b)i) de la question, une première avance de 57 116 569 $ a été versée le 2 novembre 2023. Pour ce qui est de la partie b)ii), les versements subséquents ont été effectués comme suit: un montant de 57 116 569 $ le 9 janvier 2025, et un montant de 7 614 333 $ le 3 mars 2025.
Pour répondre à la partie c), oui, la première avance a été entièrement décaissée. À l’heure actuelle, il reste deux décaissements.
Pour ce qui concerne la partie d), des mises à jour détaillées sur les progrès se trouvent sur le site Web de la Société canadienne d’hypothèques et de logements, à l’adresse https://www.cmhc-schl.gc.ca/professionnels/financement-de-projets-et-financement-hypothecaire/programmes-de-financement/toutes-les-opportunites-de-financement/fonds-pour-accelerer-la-construction-de-logements/fonds-pour-accelerer-la-construction-de-logements.
Pour ce qui est de la partie e), la Ville de Calgary a affecté environ 124 millions de dollars du financement du Fonds pour accélérer la construction de logements à des incitatifs visant les conversions d’immeubles de bureaux en immeubles résidentiels, la création de logements du marché et hors marché et des programmes d’infrastructure.
Certaines initiatives du plan d’action de la Ville prévoient des incitatifs directs.
L’Accélération de la production de logements au centre-ville permettra de réviser les lignes directrices du Downtown Calgary Development Incentive Program et de fournir des fonds supplémentaires pour soutenir la conversion de bureaux excédentaires.
La Promotion des districts où les terrains ont le zonage requis pour les logements du chaînon manquant permettra de créer un programme incitatif de gestion des eaux pluviales pour aider les promoteurs à assumer le coût des améliorations des services publics nécessaires pour soutenir une densité supplémentaire.
L’Encouragement des logements accessoires légaux offrira un nouvel incitatif qui devrait accroître considérablement l’offre de logements accessoires légaux enregistrés. Il devrait aussi aider les propriétaires-occupants à apporter des améliorations de sécurité et d’autres améliorations.
L’Élaboration de programmes favorisant la construction de logements abordables, inclusifs et équitables permettra d’actualiser le programme incitatif de la Ville, de créer un nouveau programme de subvention d’immobilisations pour les Autochtones et d’offrir du financement pour appuyer la vente de terrains excédentaires appartenant à la Ville à des fournisseurs de logements hors marché.
Question no 67 — Fraser Tolmie:
En ce qui concerne l’entente de contribution de 700 millions de dollars entre le gouvernement et Powerco dans le cadre de l’initiative Accélérateur net zéro: a) selon le gouvernement, quelle quantité d’émissions devrait être réduite grâce à cette entente de contribution; b) quelle quantité d’émissions Powerco s’est-il engagé à réduire directement dans l’entente de contribution, s'il y a lieu?
L’hon. Mélanie Joly (ministre de l’Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, l’initiative Accélérateur net zéro poursuit plusieurs objectifs: la décarbonation des secteurs à fortes émissions, soit le pilier 1, la transformation industrielle, le pilier 2, et le développement des technologies propres ainsi que de l’écosystème de batteries, c’est-à-dire le pilier 3.
Ce projet s’inscrit dans le pilier 3: le développement des technologies propres et de l’écosystème des batteries. L’objectif des projets relevant de ce pilier est de tirer parti des occasions émergentes de l’économie propre et de favoriser la création d’un écosystème canadien de batteries. L’accès aux batteries soutiendra à son tour les fabricants de véhicules électriques au Canada et contribuera à accélérer l’adoption des véhicules électriques, ou VE, en remplaçant les véhicules à moteur à combustion interne, ce qui permettra de réduire les émissions. Les réductions d’émissions sont en aval. Le projet ne génère pas de réductions directes d’émissions.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, la société PowerCo construit une nouvelle installation de pointe sur un site vierge. Aucune cible spécifique de réduction des émissions n’est précisée dans l’accord de contribution. Toutefois, le bénéficiaire s’est engagé à intégrer des solutions environnementales et à approfondir l’examen des façons de réduire les émissions liées à la fabrication des batteries, y compris dans l’ensemble de sa chaîne d’approvisionnement. L’un des facteurs qui ont motivé l’investissement de l’entreprise au Canada est l’accès à de l’électricité provenant d’un réseau à faibles émissions de carbone, ce qui soutient la durabilité environnementale.
Question no 75 — Eric Melillo:
En ce qui concerne les cibles fixées dans le Rapport sur les résultats ministériels 2023-2024 de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario, c’est-à-dire de rendre une décision dans les 80 jours ouvrables suivant la réception d’une demande complète et, dans le cas des demandes admissibles, d’effectuer le paiement dans un délai de 35 jours ouvrables: a) pour quelles raisons ces cibles ne sont-elles pas atteintes dans 15 % des cas; b) combien de demandeurs ont attendu plus de 80 jours ouvrables avant qu’une décision soit rendue?
Annie Koutrakis (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi et des Familles, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question portant sur l’objectif de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario de rendre une décision sur les demandes dans les 80 jours ouvrables suivant la réception d’une demande complète et d’effectuer le paiement des demandes admissibles dans les 35 jours ouvrables, cet objectif n’a pas été atteint dans 15 % des cas en raison d’une demande accrue de la part des communautés rurales et autochtones et de retards dans le pourvoi des postes vacants au sein de l’Agence, deux facteurs qui ont eu une incidence sur les délais de prestation des services.
En réponse à la partie b), 19 demandeurs ont attendu plus de 80 jours ouvrables pour qu’une décision soit rendue.
Question no 76 — Eric Melillo:
En ce qui concerne l’indicateur de résultat ministériel relatif au montant obtenu par dollar investi pour les projets de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario, dont l’objectif est de 1.80: a) qu’est-ce qui explique la baisse de résultat de 2.02 en 2021-2022 à 1.61 en 2023-2024; b) pourquoi l’objectif de 1.80 n’a-t-il pas été atteint en 2023-2024?
Annie Koutrakis (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi et des Familles, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne l’indicateur de résultat ministériel relatif au montant obtenu par dollar investi pour les projets de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario, ou FedNor, cette agence publie de manière proactive ces informations sur GC Infobase. Ainsi, l’explication des résultats est disponible sur la page Web suivante: https://www.tbs-sct.canada.ca/ems-sgd/edb-bdd/index-fra.html#infographic/dept/561/results/.-.-(indicator.-.-'DR-drr23-14051).
Question no 77 — Alexis Brunelle-Duceppe:
En ce qui concerne le contrat de location d’une durée de cinq ans conclut par Services publics et Approvisionnement Canada, en août 2021, avec ILG LTÉE (Pierre Guay), afin de regrouper des baux antérieurs et de rénover deux immeubles existants (337 et 339 ch. Guay, Lacolle): a) le contrat allant du 1er avril 2022 jusqu’au 31 mars 2027, a-t-il pris fin à la fermeture du chemin Roxham, à minuit le 25 mars 2023; b) dans le cas où le nouveau contrat de location d’une durée de cinq ans avec ILG LTÉE n’a pas pris fin à la fermeture du chemin Roxham, le 25 mars 2023, à quel moment a-t-il pris fin; c) dans le cas où le nouveau contrat de location d’une durée de cinq ans avec ILG LTÉE n’a pas pris fin en date du 6 novembre 2024, à quel moment prendra-t-il fin; d) dans le cas où le nouveau contrat de location d’une durée de cinq ans avec ILG LTÉE n’a pris fin le 25 mars 2023, est-ce possible d’obtenir le montant des sommes qui ont été versées à ILG LTÉE depuis cette date; e) dans le cas où le nouveau contrat de location d’une durée de cinq ans avec ILG LTÉE n’a pris fin le 25 mars 2023, est-ce possible d’obtenir le montant des sommes qu’ils restent à verser à ILG LTÉE jusqu’à la fin du contrat?
L’hon. Jenna Sudds (secrétaire parlementaire du ministre de la Transformation du gouvernement, des Travaux publics et de l’Approvisionnement et du secrétaire d’État (Approvisionnement en matière de défense), Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, Services publics et Approvisionnement Canada a conclu deux baux avec Importations Guay limitée à Lacolle (Québec), au 337, chemin Guay et au 339, chemin Guay. Les baux n’ont pas pris fin en mars 2023.
En réponse aux parties b) et c) de la question, le bail de Services publics et Approvisionnement Canada pour le 337 chemin Guy prend fin le 31 mars 2027. Le bail de Services publics et Approvisionnement Canada pour le 339 chemin Guy prend fin le 30 juin 2027.
Pour ce qui est des parties d) et e) de la question, les montants totaux payés et restant à payer pour ces baux sont des renseignements commerciaux sensibles que Services publics et Approvisionnement Canada n’a pas le pouvoir de divulguer unilatéralement en vertu des articles 18 et 20 de la Loi sur l’accès à l’information.
Question no 81 — Anna Roberts:
En ce qui concerne les paiements du Régime de pensions du Canada: a) le gouvernement a-t-il réalisé une analyse de (i) ce qu’il en coûterait de permettre aux particuliers qui continuent de payer leurs cotisations et qui ne commencent à recevoir leur pension qu’après l’âge de 65 ans, comme à 70 ans, de reporter ces paiements du Régime de pensions du Canada et d’en recevoir des plus importants au moment où ils commenceraient à recevoir leur pension, (ii) toute proposition semblable à ce dont il est question au point a)(i); b) si la réponse en a)(i) ou a)(ii) est affirmative, quels sont les détails, y compris les conclusions et les projections associées à l’analyse?
Annie Koutrakis (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi et des Familles, Lib.):
Monsieur le Président, les particuliers peuvent continuer à cotiser et reporter le début de leur pension de retraite du Régime de pensions du Canada, ou RPC, en échange d’une pension mensuelle plus élevée, et ce, depuis 1987, lorsque des dispositions de retraite flexibles ont été introduites au RPC.
En vertu de la retraite flexible, même si l’âge standard d’admissibilité à la pension de retraite du RPC demeure 65 ans, les particuliers peuvent choisir de commencer à toucher une pension réduite de façon permanente dès l’âge de 60 ans, ou de retarder le début de leur pension jusqu’à 70 ans et recevoir une pension majorée.
Ces ajustements à la hausse ou à la baisse des montants de la pension, appelés ajustements actuariels, ont été mis en place afin de s’assurer qu’en moyenne, la santé financière du Régime ne soit pas impactée par des décisions individuelles des cotisants quant au moment où commencer à recevoir la pension de retraite et, par extension, pour garantir qu’aucune décision individuelle n’affecte les prestations ou les cotisations des autres Canadiens. Les facteurs d’ajustement actuariels reflètent le fait que ceux qui commencent à toucher leur pension plus tôt auront, en moyenne, moins cotisé au RPC et recevront généralement des prestations pendant une période plus longue que ceux qui commenceront à les recevoir plus tard.
Cela signifie qu’en moyenne et globalement, il n’y a aucun coût supplémentaire pour le RPC pour les personnes qui choisissent de reporter leur pension, et il n’y a pas non plus d’économies lorsque les personnes commencent à toucher leur pension plus tôt.
De 1987 à 2011, les facteurs d’ajustement actuariels étaient fixés à 0,5 % par mois de début de pension avant ou après 65 ans, jusqu’à un ajustement maximum de 30 %. À cette époque, les personnes qui touchaient leur pension à l’âge de 60 ans, soit dès qu’elles étaient admissibles, voyaient leur pension réduite de 30 %, tandis que la pension de ceux qui attendaient jusqu’à 70 ans ou plus était augmentée de 30 %.
Les facteurs d’ajustements actuariels ont été mis à jour à la suite de l’examen triennal 2007-2009 du RPC, après que l’actuaire en chef du Canada eut indiqué que les anciens facteurs n’étaient plus neutres en raison d’un certain nombre de facteurs, notamment l’augmentation de l’espérance de vie et le changement du modèle financier du RPC à la suite des réformes de 1998 qui ont rétabli la santé financière à long terme du Régime. Ces mises à jour ont été mises en œuvre progressivement entre 2011 et 2016. Depuis, le facteur d’ajustement pour retraite anticipée est de 0,6 % par mois, jusqu’à une réduction maximale de 36 % pour ceux qui commencent leur pension immédiatement à 60 ans. Le facteur d’ajustement pour le report est de 0,7 % par mois de retard, jusqu’à une augmentation maximale de 42 % pour ceux qui commencent leur pension à 70 ans.
De plus, afin de garantir que les facteurs d’ajustement demeurent neutres pour les finances du Régime, ces mêmes changements ont également introduit une exigence législative, contenue dans le paragraphe 115(1.11) du Régime de pensions du Canada, selon laquelle les facteurs d’ajustement actuariels doivent être révisés périodiquement par le Bureau de l’actuaire en chef. En effet, la loi exige que l’actuaire en chef recalcule les facteurs d’ajustement actuariels et les précise au moins une fois tous les neuf ans, coïncidant avec l’examen triennal régulier du RPC. L’examen peut être effectué plus fréquemment si l’actuaire en chef le juge nécessaire.
Le « 27e Rapport actuariel du RPC au 31 décembre 2015 », déposé à la Chambre des communes le 27 septembre 2016, a confirmé que les facteurs d’ajustement actuariels actuels demeurent actuariellement neutres. Les détails complets de l’analyse et de ses résultats sont présentés dans l’étude intitulée « Facteurs d’ajustement actuariel du Régime de pensions du Canada tels que précisés dans le 27e Rapport actuariel sur le Régime de pensions du Canada au 31 décembre 2015 — Étude actuarielle no 18 », disponible à l’adresse suivante: https://publications.gc.ca/collections/collection_2017/bsif-osfi/IN5-1-18-2017-fra.pdf.
Le « Régime de pension du Canada — 32e Rapport actuariel au 31 décembre 2024 », qui devrait être déposé à la Chambre des communes à l’automne 2025, confirmera si les facteurs actuels demeurent appropriés et précisera si de nouveaux facteurs sont nécessaires, en fonction des plus récentes projections disponibles de l’actuaire en chef.
Les statistiques sur le nombre de nouvelles prestations de retraite du RPC établi selon l’âge, genre et l’année civile sont publiées annuellement. Les résultats observés de 1987 à 2024 pour les demandes observées par l’âge sont disponibles sous le lien suivant: https://ouvert.canada.ca/data/fr/dataset/ea075020-b9f4-43c4-8d04-075132cbbc7d/resource/c76328d2-d3f1-4daf-b101-719e5d081a26.
Question no 97 — Laila Goodridge:
En ce qui concerne la conclusion de l' « Évaluation nationale des cybermenaces 2025-2026 » selon laquelle la concentration des fournisseurs dans les services technologiques augmente la vulnérabilité en matière de cybersécurité: a) quelle est l'évaluation actuelle du gouvernement de son propre niveau de dépendance à l'égard des fournisseurs de services technologiques dominants, dans tous les ministères et organismes; b) le gouvernement a-t-il effectué, depuis le 1er janvier 2023, des études ou des analyses précises pour quantifier sa dépendance à l'égard des fournisseurs de services technologiques dominants et, le cas échéant, quels sont les détails et les conclusions de chacune de ces études ou analyses; c) le gouvernement a-t-il officiellement identifié des fournisseurs de services technologiques dominants dont la compromission pourrait entraîner des interruptions en cascade de services gouvernementaux essentiels ou mettre en danger la sécurité nationale, et, le cas échéant, quels sont les noms de ces fournisseurs de services dominants?
L’hon. Jenna Sudds (secrétaire parlementaire du ministre de la Transformation du gouvernement, des Travaux publics et de l’Approvisionnement et du secrétaire d’État (Approvisionnement en matière de défense), Lib.):
Monsieur le Président, je présente les réponses aux questions portant sur la conclusion de l’« Évaluation nationale des cybermenaces 2025-2026 » selon laquelle la concentration des fournisseurs dans les services technologiques augmente la vulnérabilité en matière de cybersécurité.
En réponse à la partie a) de la question, Services partagés Canada n’a pas réalisé d’évaluation quantitative formelle des fournisseurs dominants de services technologiques individuels. Toutefois, le gouvernement du Canada a pris des mesures pour réduire sa dépendance à l’égard d’un seul fournisseur en mettant en œuvre des stratégies de diversification dans le cadre du développement des services pangouvernementaux, et en veillant à ce que des produits de plusieurs fournisseurs soient intégrés aux acquisitions de services de Services partagés Canada, y compris les produits de cybersécurité, l’hébergement infonuagique, les services de bureau et mobiles, les serveurs et le stockage, ainsi que les réseaux. Les travaux continus sur cette stratégie de diversification des technologies de l’information sont dirigés par Services partagés Canada, avec le soutien et la collaboration du Bureau du dirigeant principal de l’information du Canada, au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, et du Centre canadien pour la cybersécurité, dans le but de réduire la concentration des fournisseurs dans ces domaines stratégiques.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, Services partagés Canada n’a pas mené d’études spécifiques ni d’analyses pour quantifier sa dépendance envers les fournisseurs de services technologiques dominants individuellement depuis le 1er janvier 2023.
Par rapport à la partie c) de la question, pour des raisons de sécurité nationale, le gouvernement du Canada ne peut pas divulguer publiquement les noms des fournisseurs de services dominants. Cependant, il surveille et gère activement les risques de cybersécurité à l’aide de divers outils et mesures.
Question no 100 — Jeremy Patzer:
En ce qui concerne le filtre anti-conflits d’intérêts du premier ministre: a) à qui revient-il, au Cabinet du premier ministre ou au Bureau du Conseil privé, de s’assurer que le premier ministre se conforme aux conditions du filtre; b) à quelle date le filtre a-t-il été instauré; c) quel jour le premier ministre a-t-il avisé le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique que le filtre était en vigueur; d) quelles protections précises sont en place pour garantir que toute mesure prise par le premier ministre ne serve pas directement l’intérêt de Brookfield Corporation, Brookfield Asset Management, ou toute autre entité de Brookfield; e) quelles sociétés, autres que Brookfield, sont visées par les mesures contenues dans le filtre?
L’hon. Rachel Bendayan (secrétaire parlementaire du premier ministre, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question visant à savoir à qui il revient, au Cabinet du premier ministre ou au Bureau du Conseil privé, de s’assurer que le premier ministre se conforme aux conditions du filtre, le filtre anti-conflits d’intérêts imposé au premier ministre est administré par le chef de cabinet du premier ministre et le greffier du Conseil privé. Les administrateurs veillent à ce que le premier ministre ne soit pas informé à des décisions ou à des questions visées par le filtre et n’y participe pas.
En réponse au point b), cherchant à savoir à quelle date le filtre a-t-il été instauré, le premier ministre a mis tous ses actifs financiers, à l’exception de ses biens immobiliers personnels, dans une fiducie sans droit de regard, qui a été soumise au commissaire le 9 mars. L’équipe a mis en place un plan de gestion des conflits d’intérêts exhaustif et solide pendant la même période. Le filtre est en vigueur depuis ce temps.
La version finale du filtre visant le premier ministre est datée du 10 juillet 2025. Elle a été rendue publique le 11 juillet 2025.
En réponse à la partie c) de la question, sur le jour où le premier ministre a avisé le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique que le filtre était en vigueur, en collaboration avec le commissaire aux conflits d’intérêts et à l’éthique, un filtre préliminaire a été mis en place peu après l’assermentation du premier ministre, en mars, puis celui-ci a été peaufiné. La version finale du filtre visant le premier ministre est datée du 10 juillet 2025. Elle a été rendue publique le vendredi 11 juillet 2025.
Le point d) de la question demande quelles protections précises sont en place pour garantir que toute mesure prise par le premier ministre ne serve pas directement l’intérêt de Brookfield Corporation, Brookfield Asset Management, ou toute autre entité de Brookfield. Le Bureau du Conseil privé, en collaboration avec le Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique, a mis au point un processus pour cerner les questions susceptibles d’être visées par le filtre afin d’appuyer le greffier dans son rôle d’administrateur. Le cas échéant, les administrateurs du filtre peuvent consulter directement le commissaire. Le filtre doit être appliqué lorsque les administrateurs du filtre et le commissaire sont d’accord.
Tous les produits visés par le filtre seront identifiés comme tels et ne seront pas fournis au premier ministre. Toute question visée par le filtre sera renvoyée à un autre ministre.
Le vice-président exercera le rôle de président lorsqu’une question visée par le filtre doit faire l’objet d’une discussion ou d’une décision du Cabinet ou d’un comité du Cabinet présidé par le premier ministre. La récusation au titre de la Loi sur les conflits d’intérêts prévoit que le premier ministre est tenu de se retirer physiquement ou virtuellement de toute réunion ou discussion dans le cadre desquelles des décisions pourraient être prises quant à une question visée par le filtre.
Lorsque le premier ministre se récuse d’une discussion, il doit, dans les 60 jours suivant la récusation, faire une déclaration publique à ce sujet au Commissariat aux conflits d’intérêts et à l’éthique.
La partie e) de la question demande quelles sociétés, autres que Brookfield, sont visées par les mesures contenues dans le filtre. Le filtre définitif s’applique à plusieurs entreprises dont on trouvera la liste détaillée à l’annexe A du filtre.
Question no 102 — Eric Melillo:
En ce qui concerne le financement du Programme de développement des collectivités accordé à Développement des collectivités Ontario: a) quels pourcentages et montants des fonds prévus dans les ententes de contribution ont été alloués aux sociétés d’aide au développement des collectivités du Nord de l’Ontario pour chacun des exercices 2023-2024 et 2024-2025; b) quelles sont les projections concernant les pourcentages et les montants des fonds qui seront alloués aux sociétés d’aide au développement des collectivités du Nord de l’Ontario dans le cadre de l’entente de contribution 2025-2026; c) quelle est la ventilation des éléments en a) et en b) par circonscription fédérale?
Annie Koutrakis (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi et des Familles, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, Community Futures Ontario, en tant que demandeur admissible, reçoit des fonds de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario pour administrer des services aux Sociétés d'aide au développement des collectivités du Nord de l'Ontario; aucuns fonds ne sont directement réaffectés par Community Futures Ontario à des sociétés d'aide au développement des collectivités individuelles du Nord de l'Ontario.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, étant donné qu'aucuns fonds du Programme de développement des collectivités de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario n'est alloué aux sociétés d'aide au développement des collectivités du Nord de l'Ontario par l'intermédiaire de la Community Futures Ontario, il n'y a aucune projection à signaler.
Enfin, en ce qui a trait à la partie c) de la question, étant donné qu'aucuns fonds du Programme des futurs communautaires de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario n'est alloué aux sociétés d'aide au développement des collectivités du Nord de l'Ontario par l'intermédiaire de la Community Futures Ontario, il n'y a aucune ventilation des fonds par circonscription fédérale à signaler.
Question no 103 — Xavier Barsalou-Duval:
En ce qui concerne le rachat du pont de Québec par le gouvernement fédéral: a) est-ce que le gouvernement fédéral a effectué une, ou des, évaluations d'experts quant à la durée de vie du pont de Québec; b) le cas échéant en a), à quand remontent-elles; c) le cas échéant en a), quelle était la durée de vie restante du pont de Québec, en années?
Jennifer McKelvie (secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de l’Infrastructure, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne le rachat du pont de Québec par le gouvernement fédéral, et plus particulièrement la partie a) de la question, la société Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée, appuyée par la firme Parsons-Tetra Tech, a soumis une analyse du cycle de vie du pont de Québec couvrant les 75 années suivant son acquisition par le gouvernement du Canada.
Pour ce qui est de la partie b) de la question, cette analyse a été soumise au gouvernement en septembre 2024.
Enfin, en ce qui a trait à la partie c) de la question, l’analyse du cycle de vie du pont de Québec fournie en septembre 2024 portait uniquement sur une période de 75 ans et n’évaluait pas la durée de vie du pont au-delà de cette période. L’analyse a conclu que, selon un scénario de continuité des entretiens, l’infrastructure pourrait être maintenue en bon état et rester en service durant les 75 ans suivant son acquisition.
Question no 110 — Jamil Jivani:
En ce qui concerne Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, au cours de l’exercice 2024-2025: a) combien d’argent a été dépensé pour l’administration du programme de visas d’étudiants, au total et ventilé par type de dépense; b) combien d’employés ont été affectés au programme (i) au total, (ii) pour traiter les demandes, (iii) pour assurer la conformité de ceux à qui un visa a déjà été accordé; c) combien de visas d’étudiants étaient actifs; d) combien de visas d’étudiants ont été révoqués, ventilés par motif de révocation?
Peter Fragiskatos (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question,les dépenses de 2024-2025 ne sont actuellement pas disponibles et ne seront accessibles qu’une fois que les comptes publics auront été déposés à la Chambre des communes, ce qui est prévu à l’automne.
Les dépenses par programme seront rendues publiques à la suite du dépôt du Rapport sur les résultats ministériels, également prévu à l’automne.
En ce qui concerne la partie b) de la question, les équivalents temps plein par programme seront également rendus publics à la suite du dépôt du Rapport sur les résultats ministériels.
Pour ce qui est de la partie c) de la question, les dates de début et de fin d’un permis déterminent la période pendant laquelle ce dernier est considéré comme étant actif. Afin de s’assurer que les permis expirés au cours de l’exercice 2024-2025 ou émis pendant cette période, mais toujours valides au-delà du 31 mars 2025, ne seront pas exclus, et afin d’éviter le double comptage des personnes titulaires de plus d’un permis d’études valide, IRCC fait rapport sur le nombre total de détenteurs uniques d’un permis d’études valide au cours de cette période. À tout moment entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, il y avait approximativement 1 317 680 personnes titulaires d’un permis d’études, incluant les extensions. Il convient de noter qu’un permis peut être valable pour la durée de l’étude et qu’il n’est pas nécessairement délivré l’année de son expiration. Par conséquent, ces données incluent des cas où le permis a été émis avant l’année fiscale en cours.
En ce qui a trait à la partie d) de la question, à quelques exceptions près, les ressortissants étrangers voyageant au Canada doivent avoir un visa de résident temporaire, ou VRT, ou une autorisation de voyage électronique, soit une AVE, avant de demander àentrér au Canada. Bien que le permis d’études, le PE, soit approuvé dans ces cas avant la demande d’entrée, il n’est confirmé, ou émis, qu’à l’arrivée au point d’entrée par l’ASFC. Pour les demandes de prolongation lorsque le client étudie déjà au Canada, l’approbation et la confirmation-délivrance ont lieu en même temps.
Entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, IRCC a révoqué 16 760 permis d’études, y compris les extensions en personnes. Il faut noter qu’une autorisation de voyage électronique ou un visa de résident temporaire délivré dans le cadre d’une demande de PE révoqué peut ne pas être touché par la révocation du PE et n’est pas inclus dans ces données. De plus, ces données ne comprennent pas de dénombrements uniques, ce qui signifie que le nombre de personnes touchées par une révocation pourrait être inférieur.
Les données sur les motifs de révocation ne sont pas systématiquement suivies.
Question no 111 — Jamil Jivani:
En ce qui concerne le Programme des travailleurs étrangers temporaires pour l’exercice 2024-2025: a) combien a été dépensé pour l’administration du programme, au total et ventilé par type de dépense; b) combien d’employés ont été affectés au programme, au total et ventilé par type de tâche (traitement des demandes, conformité, etc.); c) combien le gouvernement a-t-il dépensé pour promouvoir ou faire la publicité du programme à l'étranger, au total et ventilé par pays?
Annie Koutrakis (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi et des Familles, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, pour l'exercice 2024-2025, le coût des activités d’EDSC liées à l'administration directe, qui exclut les services internes à l’appui du Programme des travailleurs étrangers temporaires, du Programme des travailleurs étrangers temporaires, ou TET, s'élève à 139 004 775 $. Ce montant comprend des dépenses d'exploitation de 105 099 587 $, des paiements de transfert de 18 750 934 $ pour le Programme de soutien aux travailleurs migrants, le PSTM, une contribution aux avantages sociaux des employés de 15 109 254 $ et un remboursement des revenus de l'année précédente de 45 000 $.
En ce qui concerne la partie b) de la question, pour l'exercice 2024-2025, un total de 1 144 employés équivalents temps plein, ou ETP, d'EDSC ont été affectés à l'administration directe du Programme des TET.
De ce nombre, 513 ETP étaient affectés aux activités de traitement des demandes d'évaluation de l'impact sur le marché du travail, les EIMT, 304 ETP étaient affectés aux activités de vérification de la conformité de l'employeur, 16 ETP étaient affectés aux activités régionales du Centre de services aux employeurs, 6 ETP étaient affectés aux activités de prestation de contributions du PSTM, et 305 ETP étaient affectés à l'administration centrale pour fournir une orientation stratégique et politique, un soutien aux systèmes, une orientation opérationnelle et une surveillance à l'appui de l'exécution du programme.
Enfin, en ce qui a trait à la partie c) de la question, pour l'exercice 2024-2025, EDSC n'a pas dépensé d'argent pour la promotion ou la publicité du Programme des TET à l'étranger.
Question no 118 — Scot Davidson:
En ce qui concerne la nouvelle « organisation-cadre de financement de la recherche » dont le gouvernement a annoncé la création dans le budget de 2024: a) quelle sera le but de cette organisation; b) à combien s’élèvent les sommes qui ont été versées à cette organisation ou dont elle devrait avoir besoin jusqu’à présent et au cours de chacun des cinq prochains exercices; c) quels lacunes ou problèmes de coordination précis dans le système actuel de financement de la recherche du gouvernement cette nouvelle organisation-cadre vise-t-elle à régler; d) quels sont les objectifs de l’organisation à (i) court, (ii) moyen, (iii) long, terme; e) comment l’organisation-cadre s’intégrera-t-elle avec (i) les Instituts de recherche en santé du Canada, (ii) le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, (iii) le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada; f) est-ce que la nouvelle organisation-cadre aura des pouvoirs de financement ou une influence sur l’un ou l’autre des organismes en e) et, le cas échéant, quels sont les détails; g) comment le gouvernement évitera-t-il les chevauchements entre les fonctions de l’organisation-cadre et celles des organismes en e); h) quelles incidences, s'il y a lieu, la création et le financement de l’organisation-cadre auront-ils sur le financement des autres organismes en e); i) quels critères seront utilisés pour mesurer les incidences de la nouvelle organisation-cadre et déterminer si le gouvernement fait une utilisation judicieuse des fonds publics; j) à quelle fréquence les évaluations en i) auront-elles lieu et comment les résultats seront-ils rendus publics; k) quelle sera la composition du conseil d’administration ou de tout autre organe de gouvernance de l’organisation-cadre et à combien s’élèvera la rémunération versée aux membres; l) à quelle date l’organisation-cadre devrait-elle être entièrement fonctionnelle?
L’hon. Mélanie Joly (ministre de l’Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement a annoncé dans le budget de 2024 l’intention de créer une organisation-cadre de financement de la recherche. La création de cette nouvelle organisation a pour but d’augmenter l’impact du financement fédéral grâce à une meilleure coordination et à des liens plus solides entre les acteurs diversifiés. Cela favorisera la collaboration et mobilisera la recherche canadienne pour mieux relever les défis émergents et y répondre.
Les Instituts de recherche en santé du Canada, le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, et le Conseil de recherches en sciences humaines du Canada continueraient d'exister au sein de cette nouvelle organisation et d’appuyer l'excellence de la recherche stimulée par les chercheuses et les chercheurs, y compris les liens avec le portefeuille de la Santé, tout en contribuant activement à l’orientation collective et stratégique de la nouvelle organisation.
En créant l’organisation-cadre, le gouvernement répond à l'observation du Comité consultatif sur le système fédéral de soutien à la recherche selon laquelle une plus grande coordination est nécessaire de soutenir efficacement les approches collaboratives, internationales et interdisciplinaires, ce qui sont de plus en plus nécessaires pour relever les défis sociétaux complexes et répondre aux opportunités émergentes.
Comme prévu dans l’Énoncé économique de l'automne 2024, d'autres détails seront annoncés dans les mois qui viennent.
Question no 120 — William Stevenson:
En ce qui concerne la déclaration qu’Andrew Campbell, vice-président principal des Opérations, à Parcs Canada, a faite au Comité permanent de l’environnement et du développement durable dans le cadre de la réunion sur les feux de forêt de Jasper, où il dit « nous ne prenons pas de notes aux réunions de mon équipe des opérations »: a) s’agit-il d’une pratique courante dans toutes les réunions de l’équipe des opérations et, le cas échéant, pourquoi et quand cette pratique est-elle devenue courante; b) quand le ministre de l’Environnement et du Changement climatique a-t-il pris connaissance de cette pratique; c) le ministre de l’Environnement et du Changement climatique, ou quelqu’un de son cabinet, a-t-il encouragé cette pratique de quelque manière que ce soit; d) comment cette pratique est-elle conforme aux obligations du gouvernement en matière de tenue de dossiers?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, les réunions de l'équipe des opérations permettent des discussions ouvertes et servent principalement à échanger de l'information et des mises à jour sur une variété d'enjeux régionaux et nationaux. Les décisions officielles de l’agence sont prises dans le cadre d'un processus de gouvernance en vertu duquel les documents sont préservés conformément aux normes de gestion des documents du gouvernement du Canada.
En ce qui concerne la partie b), je n'ai pas été et ne suis pas systématiquement informé des pratiques de prise de notes lors des réunions internes de Parcs Canada.
En ce qui concerne la partie c), ni moi ni aucun membre de mon cabinet n’a contribué aux pratiques de prise de notes lors des réunions internes de Parcs Canada.
En ce qui concerne la partie d), conformément aux pratiques exemplaires du gouvernement du Canada en matière de gestion de l'information, toutes les décisions et mesures ayant une valeur opérationnelle sont conservées dans les dossiers officiels.
Question no 122 — Jeremy Patzer:
En ce qui concerne les efforts du gouvernement pour contrôler l’inflation: a) le gouvernement a-t-il un taux cible spécifiquement pour l’inflation du prix des aliments, et, le cas échéant, quel est le taux cible actuel; b) depuis l’assermentation du nouveau cabinet le 14 mai 2025, quelles mesures, s'il y a lieu, ont été mises en place pour réduire l’inflation du prix des aliments; c) quels ministres, ministères ou organismes gouvernementaux le premier ministre a-t-il chargés de réduire l’inflation du prix des aliments, et quelles mesures précises ont été prises par ces derniers pour réduire l’inflation du prix des aliments?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre des Finances et du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, la hausse des prix des aliments ces dernières années est un phénomène mondial, principalement attribuable aux contraintes d’approvisionnement et aux pénuries survenues pendant la pandémie, auxquelles se sont ajoutées les hausses des prix des produits de base causées par l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les événements géopolitiques mondiaux qui ont suivi. En effet, la hausse maximale de l’inflation du prix des aliments au Canada, qui s’est établie à 10,6 % en janvier 2023, était la deuxième plus faible des pays du G7, après celle du Japon. De plus, l’inflation du prix des aliments s’est considérablement tassée depuis ce sommet, s’établissant en moyenne à seulement 1,8 % au cours des quatre premiers mois de 2025, ce qui la place de nouveau au deuxième rang des pays du G7 ayant la plus faible inflation.
Le gouvernement du Canada est déterminé à maintenir une inflation globale faible, stable et prévisible. Cette politique est mise en œuvre dans le cadre d’une entente conjointe entre le gouvernement du Canada et la Banque du Canada, dont l’objectif principal en matière de politique monétaire est de viser un taux annuel de 2 % pour l’inflation selon l’indice d’ensemble des prix à la consommation. Cette entente a contribué à stabiliser l’environnement économique par rapport aux décennies précédentes et a permis aux ménages et aux entreprises de mieux planifier leurs finances à long terme.
Le gouvernement a pris plusieurs mesures pour lutter contre l’inflation des prix des aliments et améliorer leur accessibilité, notamment: la mise en œuvre d’une réduction d’impôt pour la classe moyenne en ramenant le premier taux d’imposition sur le revenu des particuliers de 15 % à 14 % à compter du 1er juillet 2025, ce qui procurera un allégement fiscal à près de 22 millions de Canadiens et permettra aux familles d’économiser jusqu’à 840 $ par année à compter de 2026, la première année complète où le taux d’imposition sera de 14 %; le lancement du Programme national d’alimentation scolaire, qui permettra à une famille participante moyenne avec deux enfants d’économiser jusqu’à 800 $ par année; l’établissement, en collaboration avec les provinces et les territoires, du tout premier Code de conduite des épiceries au Canada, qui est entré en vigueur le 1er juin 2025; la création d’un centre de données sur les prix des aliments, afin de fournir aux Canadiens un endroit centralisé où ils pourront consulter des renseignements détaillés sur le prix des aliments et aider les consommateurs à prendre des décisions éclairées concernant leurs achats alimentaires; et la modification de la Loi sur la concurrence afin de renforcer la concurrence et de donner au Bureau de la concurrence Canada plus de pouvoirs pour lutter contre les pratiques déloyales.
L’inflation du prix des aliments est influencée par de nombreux facteurs complexes, tels que les phénomènes météorologiques extrêmes, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement mondiale, les taux de change, les coûts de l’énergie et du transport, et l’environnement concurrentiel, pour n’en citer que quelques-uns. Par conséquent, plusieurs portefeuilles du gouvernement fédéral contribuent à réduire l’inflation du prix des aliments, notamment Innovation, Sciences et Développement économique Canada, Agriculture et Agroalimentaire Canada, et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, qui s’occupe spécifiquement du coût des aliments dans les collectivités éloignées du Nord par l’intermédiaire du programme Nutrition Nord Canada.
Question no 126 — Andrew Lawton:
En ce qui concerne les services juridiques et le ministère de la Justice: quel est le montant total des frais juridiques encourus par le gouvernement, ventilé par (i) Canadian Frontline Nurses et Kristen Nagle c. Procureur général du Canada, (ii) Canadian Civil Liberties Association c. Procureur général du Canada, (iii) Canadian Constitution Foundation c. Procureur général du Canada, (iv) Jeremiah Jost, Edward Cornell, Vincent Gircys et Harold Ristau c. Gouverneur en conseil, Sa Majesté du chef du Canada, procureur général du Canada et ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile?
Patricia Lattanzio (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les frais juridiques engagés par le gouvernement dans les affaires Infirmières et infirmiers de première ligne du Canada et Kristen Nagle c. Procureur général du Canada, Association canadienne des libertés civiles c. Procureur général du Canada, Fondation constitutionnelle canadienne c. Procureur général du Canada, et Jeremiah Jost, Edward Cornell, Vincent Gircys et Harold Ristau c. Gouverneur en conseil, Sa Majesté du chef du Canada, procureur général du Canada et ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, dans la mesure où les renseignements demandés sont ou peuvent être protégés par des privilèges juridiques, y compris le secret professionnel de l’avocat, la Couronne fédérale fait valoir ces privilèges. En l’espèce, elle n’a renoncé qu’au secret professionnel de l’avocat, et seulement dans la mesure où il a révélé la totalité des frais juridiques tels que définis ci-dessous.
Le total des frais juridiques, soit les coûts réels et théoriques, associés aux dossiers de la Cour fédérale et de la Cour d’appel fédérale liés aux infirmières et infirmiers de première ligne du Canada et à Kristen Nagle c. Procureur général du Canada, à l’Association canadienne des libertés civiles c. Procureur général du Canada, à la Fondation constitutionnelle canadienne c. Procureur général du Canada, et à Jeremiah Jost, Edward Cornell, Vincent Gircys et Harold Ristau c. Le gouverneur en conseil, Sa Majesté du chef du Canada, procureur général du Canada et ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile s’élève à environ 3 645 000 $. Les services ciblés ici sont les services de contentieux fournis dans ces cas par le ministère de la Justice, ainsi que les services de soutien aux litiges. Les avocats, les notaires et les parajuristes du ministère de la Justice sont des fonctionnaires salariés et, par conséquent, il n’y a aucuns frais juridiques à payer pour leurs services. Un « montant notionnel » peut toutefois être fourni pour rendre compte des services juridiques qu’ils fournissent. Le montant théorique est calculé en multipliant le nombre total d’heures enregistrées dans les dossiers pour la période concernée par les taux horaires approuvés des services juridiques internes applicables. Les coûts réels représentent les débours juridiques liés aux dossiers et les honoraires des mandataires, selon le cas. Le montant total mentionné dans la présente réponse est fondé sur les renseignements contenus dans les systèmes du ministère de la Justice en date du 6 juin 2025.
Question no 129 — Simon-Pierre Savard-Tremblay:
En ce qui concerne les marchandises importées au Canada avec des liens au Xinjiang: a) quels sont les marchandises et leurs quantités qui entrent sur le marché canadien après avoir été refusées aux États-Unis; b) combien de ces marchandises n’ont pas été conformes à la loi « Uyghur Forced Labor Prevention Act » des États-Unis; c) quels sont les marchandises et les matériaux, entrant au Canada, qui ont des liens avec le Xinjiang et quelles en sont les quantités?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, la Loi sur les douanes exige seulement des importateurs qu'ils indiquent le pays d'origine, par exemple, la « Chine », de leurs marchandises, et non la région. La région d'origine des marchandises à l'intérieur d'un pays n'est pas un élément de données obligatoire; les importateurs n'ont pas l'obligation de la déclarer. Cependant, l'ASFC peut signaler que, du 1er janvier 2024 au 25 juin 2025, sur les 34 expéditions qui ont été interceptées pour des liens présumés avec le travail forcé, il a été déterminé par la suite que les marchandises contenues dans l'une de ces expéditions avaient été produites en tout ou en partie par le travail forcé et provenaient de la région du Xinjiang.
Pour établir que des biens ont été produits par du travail forcé, il est nécessaire d’effectuer un important travail de recherche, d'analyse et de cueillette d'information. L'ASFC travaille en étroite collaboration avec les principaux ministères fédéraux, comme Emploi et Développement social Canada et Affaires mondiales Canada, pour repérer les marchandises préoccupantes liées au travail forcé. Le Canada coopère également avec le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis et échange des renseignements et des pratiques exemplaires liés à l'application de l'interdiction d'importer du travail forcé.
Lorsqu'un envoi est retenu, les importateurs ont la possibilité de fournir des renseignements qui seront analysés par l'ASFC afin d'éclairer la décision finale de l'agent. L'agent est alors tenu de prendre une décision de classement tarifaire sur les marchandises importées, en fonction des renseignements fournis par les importateurs. Si l'agent détermine que les marchandises ont été produites par le travail forcé, il interdira l'entrée des marchandises au Canada.
Question no 130 — Simon-Pierre Savard-Tremblay:
En ce qui concerne les produits contenant du polysilicium importés au Canada: a) combien de ces produits sont liés au Xinjiang; b) quel en est le pourcentage de tous les produits importés en a) contenant du polysilicium; c) combien ont été préalablement refusé d’accès aux États-Unis car ils n’étaient pas conformes avec la loi « Uyghur Forced Labor Prevention Act » des États-Unis?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, la Loi sur les douanes exige seulement des importateurs qu'ils indiquent le pays d'origine, par exemple, la « Chine », de leurs marchandises, et non la région. La région à l'intérieur d'un pays d'origine des marchandises n'est pas un élément de données obligatoire ; les importateurs n'ont pas l'obligation de le déclarer. Par conséquent, l'Agence des services frontaliers du canada, ou ASFC, ne peut pas fournir les renseignements demandés propres au Xinjiang. Toutefois, l'ASFC peut signaler que du 1er janvier 2024 au 25 juin 2025, 34 expéditions ont été interceptés pour des liens présumés avec le travail forcé. D'après une recherche manuelle dans nos dossiers, 32 de ces expéditions étaient des produits contenant du silicium polycristallin importé de Chine, mais aucune des 32 expéditions ne semble être originaire du Xinjiang.
Pour établir que des biens ont été produits par le travail forcé, il est nécessaire d’effectuer un important travail de recherche, d'analyse et de cueillette d'information. L'ASFC travaille en étroite collaboration avec les principaux ministères fédéraux, comme Emploi et Développement social Canada et Affaires mondiales Canada, pour repérer les marchandises préoccupantes liées au travail forcé. Le Canada coopère également avec le Service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis et échange des renseignements et des pratiques exemplaires liés à l'application de l'interdiction d'importer à partir du travail forcé.
Lorsqu'une expédition est retenue, les importateurs ont la possibilité de fournir des renseignements qui seront analysés par l'ASFC afin d'éclairer la décision finale de l'agent. L'agent est alors tenu de prendre une décision de classement tarifaire sur les marchandises importées, en fonction des renseignements fournis par les importateurs. Si l'agent détermine que les marchandises ont été produites par le travail forcé, il interdira l'entrée des marchandises au Canada.
Question no 132 — Tamara Kronis:
En ce qui concerne les 5 millions de dollars promis par le gouvernement à la banque alimentaire communautaire Loaves and Fishes de Nanaimo en décembre 2024: a) quelle part de ce financement a été versée à ce jour; b) à quelles dates les fonds ont-ils été versés à la banque alimentaire et quel était le montant versé à chaque date; c) quelles sont les dates et les montants des versements à venir du gouvernement à la banque alimentaire?
Jennifer McKelvie (secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de l’Infrastructure, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, en ce qui concerne les 5 millions de dollars proposés dans l’énoncé économique de l’automne, ou EEA, du gouvernement de décembre 2024, l’EEA représente un financement proposé et il n’existe pas d’accord de contribution avec Loaves and Fishes.
La partie b) de la question est sans objet, puisque aucun financement n’a été versé.
Quant à la partie c), aucune information n’est disponible concernant les dates et les montants des paiements futurs.
Question no 133 — Tamara Kronis:
En ce qui concerne l’Agence du revenu du Canada, au cours de l’année civile 2024: a) combien y avait-il d’organismes de bienfaisance enregistrés; b) parmi les organismes de bienfaisance en a), combien et quel pourcentage étaient des organismes de bienfaisance religieux ou qui ont comme mission principale l’avancement de la religion; c) quels sont le nombre et le pourcentage d’organismes de bienfaisance qui ont fait l’objet d’une vérification; d) quels sont le nombre et le pourcentage d’organismes de bienfaisance religieux ou ayant comme mission principale l’avancement de la religion qui ont fait l’objet d’une vérification?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre des Finances et du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la question de ma collègue, voici la réponse de l’Agence du revenu du Canada, ou ARC, en date du 9 juin 2025, c’est-à-dire, la date de la question.
Les données de l’ARC sont maintenues par exercice financier, du 1er avril au 31 mars. Par conséquent, l’ARC fournit les données pour l’exercice financier 2024-2025.
Au sujet de la partie a), en date du 31 mars 2025, il y avait 85 315 organismes de bienfaisance enregistrés au Canada.
En ce qui concerne la partie b), en date du 31 mars 2025, 32 078 organismes de bienfaisance sont inclus dans la catégorie de bienfaisance « Promotion de la religion », ce qui représente environ 38 % des organismes de bienfaisance enregistrés.
Au moment de leur enregistrement, l’ARC attribue à tous les organismes de bienfaisance enregistrés des codes de catégorie et de sous-catégorie qui reflètent leurs fins et leurs activités. Ces renseignements sont conservés dans ses bases de données publiques, notamment sa liste des organismes de bienfaisance et de certains autres donataires reconnus, disponible à l’adresse https://www.canada.ca/fr/agence-revenu/services/organismes-bienfaisance-dons/liste-organismes-bienfaisance/liste-organismes-bienfaisance-autres-donataires-reconnus.html, qui précise le code de catégorie et de sous-catégorie de chaque organisme de bienfaisance enregistré.
Le code de catégorie identifie généralement la catégorie dans laquelle sont classées les fins d’un organisme de bienfaisance. Il est important de noter que les codes de catégorie ne reflètent pas toujours l’étendue complète des activités d’un organisme. Un organisme de bienfaisance peut avoir des motivations ou des associations religieuses sans être classé dans la catégorie « promotion de la religion ». Par exemple, un organisme de bienfaisance à motivation religieuse qui gère une banque alimentaire pourrait être classé dans la catégorie « soulagement de la pauvreté ». Un autre exemple pourrait être celui d’un organisme de bienfaisance dont les administrateurs sont des membres du clergé, qui gèrent l’organisme selon des principes religieux, mais qui offrent des programmes d’aide humanitaire.
Si un organisme de bienfaisance modifie ses programmes au fil du temps, son code de catégorie n’est pas automatiquement mis à jour. L’organisme doit informer l’ARC de tout changement pour que ce code soit révisé.
Pour ce qui est de la partie c), au cours de l’exercice 2024-2025, l’ARC a vérifié 220 organismes de bienfaisance enregistrés, ce qui représente environ 0,3 % des organismes de bienfaisance enregistrés. Grâce à sa compréhension de la population du secteur de la bienfaisance, l’ARC a élaboré et mis en œuvre une approche fondée sur le risque et à volets multiples comprenant les vérifications et diverses interventions non liées aux vérifications. L’approche fondée sur le risque et à volets multiples est conçue pour fournir un équilibre approprié entre les traitements d’observation, qui comprennent une gamme d’activités allant de lettres de rappel et d’encouragement, jusqu’aux vérifications qui peuvent donner lieu à des résultats allant de lettres d’éducation, à des sanctions et à des révocations. Cette approche est fondée sur la compréhension de l’ARC sur la façon dont le risque est réparti au sein de la population du secteur de la bienfaisance. L’une des priorités de l’ARC, par le biais de son approche fondée sur le risque, est de s’attaquer aux cas d’inobservation à haut risque, qui ont de graves répercussions négatives sur le secteur de la bienfaisance.
Quant à la partie d), les dispositions de confidentialité de la Loi de l’impôt sur le revenu empêchent l’ARC de commenter des cas précis. Les actions de l’ARC ne peuvent être rendues publiques que lorsqu’une vérification entraîne la révocation, l’annulation ou la suspension de l’enregistrement d’un organisme de bienfaisance, ou lorsqu’un organisme de bienfaisance est pénalisé. Cependant, l’ARC peut confirmer qu’elle ne tient jamais compte de facteurs tels que la foi ou la confession religieuse pour sélectionner un organisme de bienfaisance en vue d’une vérification.
Question no 138 — Jim Bélanger:
En ce qui concerne l’Initiative fédérale de développement économique dans le Nord de l’Ontario, pour 2024-2025: quels indicateurs sont utilisés pour déterminer si le financement a atteint les objectifs de l'Initiative de développement économique et les résultats attendus, y compris les objectifs visant à (i) mobiliser et soutenir la communauté francophone, (ii) répondre à une priorité et à un besoin de la communauté francophone?
Annie Koutrakis (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi et des Familles, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne l'Initiative de développement économique pour le Nord de l'Ontario en 2024-2025, les indicateurs utilisés pour déterminer si le financement a atteint les objectifs et les résultats attendus de l'initiative sont tirés de la stratégie de mesure du rendement horizontal dirigée par Innovation, Sciences et Développement économique Canada.
L'Initiative de développement économique soutient la croissance économique durable des communautés de langue officielle en situation minoritaire et fait partie de l'engagement de l’Innovation, Sciences et Développement économique Canada en vertu de la Loi sur les langues officielles ainsi que du Plan d'action pour les langues officielles 2023-2028.
La performance est évaluée à travers un modèle logique commun appliqué à toutes les agences de développement régional, incluant des indicateurs tels que, pour la partie (i) de la question, le nombre d'entreprises et d'organisations des communautés de langue officielle en situation minoritaire soutenues; les emplois créés ou maintenus dans les communautés de langue officielle en situation minoritaire; les partenariats établis ou renforcés avec des organisations francophones; pour la partie (ii), les activités de renforcement des capacités répondant aux besoins identifiés de la communauté; et la preuve de nouvelles expertises, services ou accès au marché pour les entrepreneurs francophones
Les progrès sont rapportés par le biais de données annuelles et de rapports narratifs, qui contribuent aux évaluations horizontales et à la reddition de comptes en matière de langues officielles. Les indicateurs évaluent également la manière dont les projets démontrent une participation significative de la communauté francophone et répondent aux priorités et besoins identifiés.
Question no 148 — David Bexte:
En ce qui concerne la politique du gouvernement sur l’approbation de pipeline: a) quelle est la politique du gouvernement, y compris les parties et les entités qui doivent donner leur consentement avant l’approbation; b) combien de temps faudra-t-il au gouvernement pour approuver ou rejeter toute proposition de nouveau pipeline?
L'hon. Tim Hodgson (ministre de l'Énergie et des Ressources naturelles, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie (a), la Loi sur la Régie canadienne de l’énergie, ou Loi sur la RCE, établit la Régie de l'énergie du Canada, ou REC, comme l'organisme fédéral chargé de superviser la réglementation des pipelines qui traversent les frontières provinciales ou internationales. La Loi sur la RCE peut être consultée à l’adresse https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/lois/c-15.1/index.html.
Le mandat, les responsabilités et les pouvoirs de la REC sont établis en vertu de la Loi sur la RCE et d'un certain nombre d'autres lois et règlements, qui peuvent être consultés à l’adresse https://www.cer-rec.gc.ca/fr/regie/lois-reglements/liste-lois-reglements/index.html.
La Commission de la REC est une entité indépendante au sein de la structure de gouvernance du REC, autorisée en vertu de la Loi sur la RCE et d'autres lois pertinentes à statuer sur les projets de pipelines et autres projets énergétiques. La Commission respecte l'objet et les dispositions de la Loi sur la RCE lorsqu'elle évalue si une demande relative à un pipeline doit être approuvée, en tenant compte des facteurs énoncés dans la Loi sur la RCE, tels que les répercussions sur l'environnement, les répercussions sur les droits et les intérêts des peuples autochtones, la nécessité du projet, les répercussions économiques, la création d'emplois et la possibilité de construire et d'exploiter le pipeline en toute sécurité. La Loi sur la RCE exige que la Commission établisse des processus réglementaires équitables, inclusifs, transparents et efficaces pour évaluer les demandes. Avant de formuler une recommandation ou de prendre une décision au sujet d'un projet, la Commission tient compte des points de vue des personnes et des collectivités qui pourraient être touchées par le projet.
Lorsqu'elle formule des recommandations et prend des décisions, la Commission est tenue de tenir compte d'un certain nombre de facteurs, notamment les effets négatifs qu'un projet peut avoir sur les droits des peuples autochtones du Canada reconnus et confirmés par l'article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982.
La REC adopte une approche coopérative et respectueuse dans ses relations avec les peuples autochtones. La Déclaration des Nations Unies, y compris ses dispositions relatives au consentement libre, préalable et éclairé, fournit un contexte important pour ce travail et peut être un élément pertinent à prendre en considération par la Commission lorsqu'elle élabore ses procédures d'audience en vue de prendre des décisions ou de formuler des recommandations concernant de nouveaux projets de pipeline.
Pour la partie b), la Loi sur la RCE stipule que toutes les demandes doivent être traitées aussi rapidement que le permettent les circonstances, l'équité procédurale et la justice naturelle, et fixe des délais légaux pour la durée des processus d'évaluation. En outre, la Commission a établi des normes de service qui définissent des objectifs précis en matière de traitement des demandes. Vous trouverez des informations sur les délais et les normes de service de la REC à l'adresse https://www.cer-rec.gc.ca/fr/regie/nous-sommes-nous-faisons/delais-et-normes-de-service-de-la-regie.html.
Ces délais et normes de service varient en fonction de la taille et de la complexité du projet proposé. Conformément aux délais fixés dans la Loi sur la RCE, les pipelines d'une longueur inférieure ou égale à 40 km doivent être traités par la Commission dans un délai de 130 à 300 jours civils, et sont généralement traités plus rapidement, dans un délai compris entre 40 et 120 jours, en fonction de leur complexité. Les demandes relatives à des pipelines de plus de 40 kilomètres doivent être traitées par la Commission dans un délai de 15 mois. Pour ces projets, la Commission formule une recommandation quant à l'approbation du projet, mais la décision finale revient au gouverneur en conseil.
La REC a respecté les délais fixés pour 99 % des milliers de demandes évaluées en vertu de la Loi sur la RCE pour lesquelles des délais s'appliquent.
Les projets de pipeline qui satisfont aux seuils fixés dans le Règlement sur les activités physiques, disponible à l’adresse https://laws-lois.justice.gc.ca/fra/reglements/DORS-2019-285/TexteComplet.html, font l'objet d'une analyse d'impact ou d'un processus d'examen intégré, mené par l'Agence d'évaluation d'impact du Canada, et une décision est prise par le gouverneur en conseil.
Question no 149 — Scott Anderson:
En ce qui concerne le ministre de la Sécurité publique: a) quand le ministre a-t-il suivi le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu; b) si le ministre n’a pas encore suivi le Cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu, s’est-il inscrit pour le suivre, et si ce n’est pas le cas, pour quelle raison?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, la réussite du cours canadien de sécurité dans le maniement des armes à feu, ou CCSMAF, est une condition préalable pour demander un permis de possession et d’acquisition.
Les sujets abordés dans le CCSMAF sont les suivants: évolution des armes à feu, principaux éléments, types et mécanismes; pratiques sécuritaires élémentaires relatives aux armes à feu; munitions; fonctionnement des mécanismes d'armes à feu; procédures de maniement et de transport sécuritaires; techniques et méthodes de tir; entretien des armes à feu sans restriction; responsabilités des propriétaires et des utilisateurs d'armes à feu; et entreposage, exposition, transport et maniement sécuritaires des armes à feu sans restriction
Conformément à l’article 26 de la Loi sur la protection des renseignements personnels, la GRC ne peut fournir aucune information sur les individus qui sont inscrites ou ont participé au CCSMAF.
Question no 151 — Rachael Thomas:
En ce qui concerne le contrat de 11 985 $ conclu entre la Société Radio-Canada et GCStrategies Inc. qui est mentionné dans le rapport de la vérificatrice générale de juin 2025: a) quel était l’objet du contrat; b) à quelle date a-t-il été signé; c) qui, à la Société Radio-Canada, a décidé d’attribuer ce contrat à GCStrategies Inc.; d) quels travaux précis ont été effectués et quels résultats ont été obtenus par GCStrategies Inc.; e) est-ce GCStrategies Inc. qui a approché la Société Radio-Canada pour conclure ce contrat ou est-ce la Société Radio-Canada qui a approché GCStrategies Inc. pour conclure ce contrat, et quelles personnes ont approché quelles autres personnes?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, le bon de commande visait un service de recrutement ponctuel et non récurrent pour assurer le recrutement d'un candidat externe spécialisé.
Au sujet de la partie b), le bon de commande a été émis le 5 octobre 2016.
En ce qui concerne la partie c), le gestionnaire d’embauche de la CBC responsable de pourvoir le poste a autorisé le bon de commande suite à l'embauche du candidat retenu.
Pour ce qui est de la partie d), GC Strategies Inc. a identifié et fourni un candidat qui a réussi le processus d’embauche. L'agence s’est mérité le montant des frais de placement correspondants.
Quant à la partie e), GC Strategies Inc. a approché le gestionnaire d’embauche de la CBC à la suite de l'affichage public de la possibilité d’emploi.
Question no 153 — Blaine Calkins:
En ce qui concerne les mesures gouvernementales visant à surveiller la frontière: a) quel est le nombre total d’hélicoptères utilisés pour surveiller la frontière, ventilé par les appareils (i) dont le gouvernement est propriétaire, (ii) qui sont loués; b) pour les hélicoptères de location, à quelles entreprises sont-ils loués; c) quel est le nombre total de bateaux patrouilleurs en service, ventilé par type de bateau et selon que les bateaux appartiennent au gouvernement ou sont loués; d) pour les bateaux patrouilleurs de location, à quelles entreprises sont-ils loués; e) quel est le nombre total de drones utilisés pour la surveillance des frontières, ventilé par type de drone et selon qu'ils appartiennent au gouvernement ou sont loués; f) pour les drones de location, à quelles entreprises sont-ils loués?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse aux parties c) et d) de la question, pour des raisons de sécurité et afin de maintenir l'intégrité des opérations de l'Agence des services frontaliers du Canada, ou ASFC, les informations relatives à l'utilisation des bateaux ont été retenues.
En date du 11 juin 2025, l'ASFC possède 11 bateaux pneumatiques à coque rigide.
La Gendarmerie royale de Canada, ou GRC, déploie des hélicoptères, des bateaux et des drones, aussi appelés systèmes d’aéronefs télépilotés, ou SATP, pour appuyer ses opérations frontalières et d’autres priorités relevant de son mandat. Le nombre précis de chaque type de ressource utilisé à la frontière peut varier d’un jour à l’autre en fonction de plusieurs facteurs, notamment le contexte opérationnel en évolution rapide, la façon dont la GRC mène des opérations frontalières et la demande en ressources imposée à la GRC en raison de priorités changeantes, qui sont établies en fonction des nouveaux risques ou menaces ou des priorités du gouvernement.
Afin de protéger l’intégrité de son équipement et de ses opérations, la GRC n’est pas en mesure de fournir de détails sur le type de bateaux ou de systèmes d’aéronefs télépilotés qu’elle utilise.
En réponse à la partie a) de la question, la GRC possède actuellement neuf hélicoptères, dont six peuvent être déployés, selon les besoins, pour appuyer les opérations visant à assurer l’intégrité des frontières. Deux hélicoptères Black Hawk sont affrétés auprès de l’entreprise Helicopter Transport Services. Un troisième hélicoptère Black Hawk est affrété auprès de l’entreprise Expedition Helicopters Inc.
Au sujet de la partie b) la GRC ne loue pas d’hélicoptères à l’heure actuelle, cependant le GRC affrète trois hélicoptères tel que décrit dans la partie a). La GRC définit la location comme un contrat à long terme pour l'utilisation d'un bien, comme un aéronef, le locataire, ou l’utilisateur, ayant souvent plus de contrôle et de responsabilité sur son exploitation. Cependant, l'affrètement d'équipement est généralement un contrat à court terme pour un usage précis, l'affréteur, ou l’utilisateur, s'en remettant souvent au propriétaire ou à l'exploitant pour l'exploitation du bien, y compris le pilote, l'équipage et la maintenance.
En ce qui concerne la partie c), la GRC possède environ 45 bateaux déployés pour des opérations frontalières fédérales à divers endroits au Canada. Ce nombre peut varier légèrement en fonction des bateaux en service ou hors service et pour d’autres raisons opérationnelles.
Relativement à la partie d), la GRC ne loue pas de bateaux à l’heure actuelle.
Pour ce qui est de la partie e), en collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada, la GRC a fait l’acquisition de 60 drones pour les missions effectuées par les équipes intégrées de la police des frontières à divers endroits au pays. Grâce aux SATP, la GRC peut surveiller plus efficacement les zones éloignées, isolées ou difficiles d’accès, ce qui l’aide à détecter les risques et à intervenir en temps réel. Les Forces armées canadiennes ont fourni plus de 40 drones sécurisés afin d’appuyer les activités de la GRC visant à assurer la sécurité des frontières.
Quant à la partie f), la GRC ne loue pas de drones à l’heure actuelle.
Question no 158 — Cathay Wagantall:
En ce qui concerne les directives publiques et privées d’Anciens Combattants Canada aux anciens combattants relativement à la certification des chiens d’assistance: a) quelles sont les directives actuellement en vigueur; b) quels changements ont été apportés à chaque directive entre le 1er janvier 2016 et aujourd’hui; c) du 1er janvier 2016 à aujourd’hui, quels sont les détails de toutes communications et tous documents d’information internes ou externes entre des responsables d’Anciens Combattants Canada ou avec d’autres ministères, intervenants ou particuliers concernant les directives publiques et privées données aux anciens combattants au sujet de la certification des chiens d’assistance, y compris (i) la date, (ii) le titre, (iii) l’expéditeur, (iv) le destinataire, (v) le type de communication, (vi) le numéro de dossier ou de référence?
Sean Casey (secrétaire parlementaire de la ministre des Anciens Combattants et ministre associée de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, Anciens Combattants Canada reconnaît l'intérêt croissant pour l'utilisation de chiens d'assistance afin d'aider les vétérans aux prises avec des problèmes de santé physique et mentale, et l’importance d’offrir une gamme de traitements en santé mentale pour diverses affections. Actuellement, les chiens d'assistance psychiatrique ne sont pas reconnus dans le cadre des avantages médicaux offerts par Anciens Combattants Canada, cependant, Anciens Combattants Canada demeure résolu à examiner son approche à l’égard des chiens d’assistance psychiatrique.
Bien qu'Anciens Combattants Canada reconnaisse le potentiel des chiens d'assistance psychiatrique pour aider les personnes atteintes de troubles de santé mentale, la priorité demeure de s'assurer que les vétérans ont accès à des avantages médicaux sécuritaires, efficaces et fondés sur des données probantes. À l'heure actuelle, il n'existe pas de preuves suffisantes pour démontrer l'efficacité des chiens d'assistance psychiatrique en tant que traitement reconnu.
En juin 2022, le Comité permanent des anciens combattants a publié son rapport intitulé « L'intégration des chiens d'assistance au programme de réadaptation d'Anciens Combattants Canada ». Parmi ses recommandations, le comité encourage Anciens Combattants Canada à considérer le programme pilote de cinq ans visant à fournir un entraînement canin pour les chiens d'assistance qui a été mis en place par le département des Anciens Combattants des États-Unis, une fois qu'une norme nationale aura été établie au Canada.
Anciens Combattants Canada continue à surveiller les nouvelles recherches sur les chiens d'assistance psychiatrique, y compris l’étude susmentionnée, qui a débuté à la fin de 2022 et devrait durer cinq ans. Anciens Combattants Canada examinera les conclusions de l'étude et les pratiques exemplaires afin d'évaluer leur pertinence et leur applicabilité dans le contexte canadien. En 2015, Anciens Combattants Canada a financé une étude pilote visant à évaluer la sécurité et l'efficacité des chiens d'assistance pour les vétérans atteints du trouble de stress post-traumatique. En 2019, par l'intermédiaire du Fonds pour le bien-être des vétérans et de leur famille, Anciens Combattants Canada a accordé une aide financière à Wounded Warriors Canada afin de soutenir l'élaboration d'un programme de certification des chiens d'assistance pour les personnes atteintes du trouble de stress post-traumatique.
Il convient de noter qu’en 2018, le gouvernement du Canada a élargi le crédit d'impôt pour frais médicaux afin d'y inclure les dépenses liées aux animaux d'assistance spécialement entraînés. Ce crédit est accessible aux Canadiens admissibles, y compris les vétérans.
En réponse à la partie a) de la question, Anciens Combattants Canada n'a publié aucune directive publique ou privée concernant la certification des chiens d'assistance pour les vétérans.
La réponse à la partie b) est sans objet.
Au sujet de la partie c), bien qu'Anciens Combattants Canada ait eu et continue d'avoir des communications internes et externes concernant les chiens d'assistance en général, il ne possède aucun document concernant des directives publiques et privées données aux vétérans au sujet de la certification des chiens d'assistance.
Question no 161 — Garnett Genuis:
En ce qui concerne l’appel téléphonique entre la ministre des Affaires étrangères et le ministre des Affaires extérieures de l’Inde, à la fin mai 2025: a) quels ont été les questions et les thèmes abordés lors de cet appel, et quels progrès ou accords, s'il y a lieu, ont été réalisés sur chaque question ou thème; b) y a-t-il eu des appels ou des réunions de suivi entre la ministre, son cabinet ou d’autres responsables gouvernementaux et le gouvernement indien et, le cas échéant, quels sont les détails de chacune de ces réunions?
Rob Oliphant (secrétaire parlementaire de la ministre des Affaires étrangères, Lib.):
Monsieur le Président, ce qui suit reflète la réponse consolidée approuvée au nom des ministres d’Affaires mondiales Canada.
En ce qui concerne la partie a) de la question, le 25 mai 2025, la ministre des Affaires étrangères du Canada et le ministre des Affaires extérieures de l’Inde ont eu une discussion productive sur le renforcement des liens entre le Canada et l’Inde, l’approfondissement de la coopération économique et l’avancement des priorités communes.
Pour ce qui est de la partie b), durant la récente période marquée par des défis dans la relation bilatérale, les canaux diplomatiques sont restés ouverts et les échanges se sont poursuivis entre les représentants du gouvernement du Canada et ceux du gouvernement de l’Inde. À la suite de l’appel entre les ministres des Affaires étrangères, le premier ministre du Canada s’est entretenu avec le premier ministre de l’Inde le 6 juin 2025. Les deux dirigeants ont discuté de la relation de longue date entre le Canada et l’Inde et souligné les liens étroits entre nos populations et nos solides relations commerciales. Ils ont convenu que les relations bilatérales devaient être fondées sur le respect mutuel, l’État de droit et l’attachement au principe de souveraineté et d’intégrité territorial. Ils ont également convenu de poursuivre le dialogue entre les forces de l’ordre et les discussions visant à répondre aux préoccupations communes en matière de sécurité. Le premier ministre du Canada a invité le premier ministre Modi à participer au Sommet des dirigeants du G7 de 2025 à Kananaskis, en Alberta. Les deux dirigeants ont convenu de rester en contact et se sont dit impatients de se rencontrer plus tard ce mois-là à l’occasion du sommet.
Question no 163 — Cathay Wagantall:
En ce qui concerne les communications financées par le gouvernement durant la pandémie de COVID-19: a) quelle personne ou agence a préparé la communication intitulée « Grossesse, accouchement et soins d’un nouveau-né durant la pandémie de COVID-19 », publiée pour la première fois le 13 juillet 2021 et mise à jour le 25 octobre 2023; b) qui a donné l'approbation finale de la communication en a) et à quel moment; c) quelle personne ou agence a rédigé le texte de la vidéo intitulée « Les vaccins contre la COVID-19 contiennent-ils des ingrédients dont je devrais me soucier? », et présentée par Dre Ayesha Raza; d) qui a donné l'approbation finale de la communication en c) et à quel moment; e) quelle personne ou agence a rédigé le texte de la vidéo intitulée « Les vaccins contre la COVID-19 peuvent-ils nuire à la fertilité? », et présentée par Dre Darine El-Chaâr; f) qui a donné l'approbation finale de la communication en d) et à quel moment; g) le 23 décembre 2021, quelle personne ou agence a rédigé l’avis aux Canadiens sur l’interchangeabilité des vaccins figurant sur le site Web du gouvernement, intitulé « Vaccin contre la COVID-19: Guide canadien d’immunisation – Pour les professionnels de la santé »; h) qui a donné l'approbation finale de la communication en g) et à quel moment?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, la fiche d'information « Grossesse, accouchement et soins à un nouveau-né pendant la pandémie de COVID 19 » a été élaborée par l'Agence de la santé publique du Canada, ou ASPC. Le contenu provient en grande partie de textes qui avaient été publiés précédemment sur Canada.ca.
Au sujet de la partie b), la fiche d'information a été approuvée le 19 mai 2021 par le chef des opérations du centre des opérations du portefeuille de la Santé.
Relativement à la partie c), lLes scénarios ont été élaborés en collaboration entre l’ASPC et Santé Canada.
En ce qui concerne la partie d), le Bureau du Conseil privé, ou BCP, a donné son approbation finale du scénario le 16 juillet 2021.
Pour ce qui est de la partie e), les scénarios ont été élaborés en collaboration entre l’ASPC et Santé Canada.
En ce qui a trait à la partie f), le BCP a donné son approbation finale du scénario le 16 juillet 2021.
Quant à la partie g), le Guide canadien d’immunisation, ou GCI, constitue une ressource complète sur l’immunisation, élaborée et tenue à jour par l’ASPC. Il est fondé sur les recommandations formulées par l’ASPC ainsi que sur les avis de comités consultatifs d’experts indépendants, notamment le Comité consultatif national de l'immunisation, ou CCNI, et le Comité consultatif de la médecine tropicale et de la médecine des voyages, ou CCMTMV.
Le chapitre sur les vaccins contre la COVID-19 a été publié pour la première fois le 23 décembre 2021. Il intégrait alors l’ensemble des recommandations du CCNI qui demeuraient pertinentes et à jour, y compris l’avis du 1er juin 2021 portant sur l’interchangeabilité des vaccins contre la COVID- 19 autorisés au Canada.
En ce qui concerne la partie h), conformément à son mandat, le CCNI fournit des conseils médicaux, scientifiques et de santé publique continus et opportuns pour les programmes de vaccination de routine et dans des situations urgentes, comme une pandémie de grippe, en ce qui concerne l’utilisation au Canada des vaccins pour prévenir les infections et les maladies, et de certains agents prophylactiques, par exemple les immunoglobulines.
Bien que le CCNI soit chargé de formuler des recommandations scientifiques et de santé publique sur l’utilisation des vaccins au Canada, l’ASPC conserve le pouvoir décisionnel final. L’approbation définitive des lignes directrices publiées dans le GCI, y compris les avis, relève de l’ASPC afin d’assurer leur conformité avec les politiques fédérales de santé publique et les considérations opérationnelles. L’approbation de la publication du contenu du chapitre sur les vaccins contre la COVID- 19 dans le GCI a été donnée le 30 novembre 2021 par les vice-présidents du groupe de travail pour le déploiement du vaccin et de la direction générale des programmes des maladies infectieuses de l’ASPC.
Question no 166 — Michael Cooper:
En ce qui concerne les vérifications préliminaires entreprises par Élections Canada à l’égard des tiers enregistrés pendant la 45e élection générale, avant le 28 avril 2025: quels sont les détails de chaque vérification préliminaire entreprise, y compris (i) le nom du tiers visé, (ii) le nom du site Web et le localisateur de ressources universel de l’organisation, (iii) la cause ou la préoccupation à l’origine de la vérification préliminaire, (iv) les résultats de la vérification préliminaire?
L'hon. Kevin Lamoureux (secrétaire parlementaire du leader du gouvernement à la Chambre des communes, Lib.):
Monsieur le Président, Élections Canada n’effectue pas de vérifications préliminaires des tiers enregistrés. Les rapports provisoires qui sont produits pendant la période électorale ne servent qu’à des fins d’information et ne font pas l’objet d’une vérification. Des vérifications seront effectuées à la suite de la soumission des Rapports de campagne électorale du tiers qui sont dus le 28 août 2025.
Ci-dessous, vous trouverez des liens vers les rapports provisoires de tiers qui ont été publiés pour le 45e élection générale, ou EG, ainsi que vers la page des outils pour les tiers.
Les rapports financiers du tiers pour la 45e EG peuvent être consultés à l’adresse https://www.elections.ca/content.aspx?section=fin&dir=oth/thi/advert/tp45&document=index&lang=f
Les outils pour les tiers peuvent être consultés à l’adresse https://www.elections.ca/content.aspx?section=pol&dir=thi&document=index&lang=f
Question no 167 — Philip Lawrence:
En ce qui concerne les professionnels de la santé travaillant dans les collectivités rurales et éloignées et leur admissibilité à l’exonération de remboursement des prêts d’études canadiens: a) quelles sont précisément les professions ouvrant droit à cette exonération; b) quelles sont les professions de la santé qui ne sont pas admissibles à cette exonération; c) pourquoi a-t-on exclu les professions mentionnées en b); d) le gouvernement revoit-il la liste des professions admissibles en envisageant d’éventuels changements et, le cas échéant, quels sont les détails de ce processus de révision?
Annie Koutrakis (secrétaire parlementaire de la ministre de l’Emploi et des Familles, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a) de la question, l’exonération de remboursement des prêts d’études canadiens, ou PEC, est actuellement offerte aux médecins de famille, résidents en médecine familiale en formation, infirmiers autorisés, infirmiers psychiatriques autorisés, infirmiers auxiliaires, infirmiers auxiliaires autorisés ou infirmiers praticiens qui travaillent dans une collectivité rurale ou éloignée admissible. Comme annoncé dans le budget de 2024, le gouvernement élargit la liste des professions admissibles afin d’y inclure les éducateurs de la petite enfance, les dentistes, les hygiénistes dentaires, les pharmaciens, les sages-femmes, les enseignants, les travailleurs sociaux, les psychologues, les préposés aux services de soutien à la personne et les physiothérapeutes. La Loi d'exécution du budget de 2024, n° 1, L.R.C. 2024, ch. 17, comprend les modifications législatives nécessaires à la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants et à la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants afin d'élargir la liste des professions admissibles. Sous réserve de l'approbation réglementaire, l’exonération de remboursement des PEC devrait être offerte aux emprunteurs qui exercent une des nouvelles professions admissibles dès cet automne.
En ce qui concerne la partie b), le remboursement des prêts ne sera offert qu'aux emprunteurs qui exercent une profession expressément énumérée dans la Loi fédérale sur l'aide financière aux étudiants et la Loi fédérale sur les prêts aux étudiants.
Pour ce qui est de la partie c), le gouvernement a tenu compte de plusieurs facteurs pour établir la liste des nouvelles professions admissibles.
Premièrement, les informations sur le marché du travail, c'est-à-dire le système de projections des professions au Canada et les données personnalisées sur la demande dans les régions rurales, ont été utilisées pour identifier les secteurs qui devraient connaître une pénurie dans les années à venir. Ces pénuries prévues concernent des professions telles que les physiothérapeutes, les psychologues, les pharmaciens, les dentistes et les professionnels de la santé paramédicaux.
Deuxièmement, des consultations approfondies ont été menées auprès des provinces et des territoires, des intervenants de nombreuses professions différentes et des organisations étudiantes afin de s'assurer que leur voix soit entendue pendant que le gouvernement examinait diverses options. La nécessité d'améliorer les services de santé mentale, l'importance croissante des soins interdisciplinaires et des services de soins pour une population vieillissante ont toutes été soulignées comme des priorités par les intervenants, ce qui a justifié l'ajout des psychologues, des travailleurs sociaux, des pharmaciens, des sages-femmes et des préposés aux services de soutien à la personne à la liste des professions admissibles.
Troisièmement, certaines professions ont été prises en considération, car elles ont été identifiées comme jouant un rôle clé dans la mise en œuvre des priorités du gouvernement du Canada, notamment le système d'apprentissage et de garde des jeunes enfants pancanadienne, le régime canadien de soins dentaires et le régime national d'assurance-médicaments.
Quatrièmement, bien que le gouvernement reconnaisse qu'il existe de nombreuses autres professions en pénurie dans les collectivités rurales et éloignées, le gouvernement du Canada a une responsabilité financière envers les Canadiens et doit veiller à ce que l'argent des contribuables soit dépensé efficacement pour les programmes qui comptent le plus pour eux. L'ajout de 10 nouvelles professions à la liste permet d'équilibrer la prudence budgétaire et les pénuries dans les services de santé et les services sociaux, et on prévoit que ces 10 nouvelles professions auront une incidence importante et immédiate sur la vie des Canadiens vivant dans ces collectivités mal desservies.
Relativement à la partie d), il s'agit de la dernière des trois améliorations prévues à l’exonération de remboursement des PEC, qui comprenait également l'augmentation de 50 % du montant de l’exonération accordée aux médecins de famille et aux infirmières en novembre 2023 et l'élargissement de la définition de « collectivité rurale ou éloignée mal desservie » afin d'inclure toutes les collectivités de 30 000 habitants ou moins en novembre 2024. Aucune autre modification de la liste des professions admissibles n'est prévue pour le moment.
Normes d’accessibilité Canada a examiné toutes les données disponibles et a confirmé n’avoir jamais participé au programme d’exonération de remboursement des prêts d’études canadiens et n’avoir jamais eu un tel program au sein de son mandat.
Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail a examiné l’information accessible et a confirmé ne pas avoir participé au programme canadien d’aide financière aux étudiants et ne pas avoir administré un tel programme dans son mandat.
Question no 170 — Philip Lawrence:
En ce qui concerne le budget principal des dépenses de 2025-2026: a) quel est le montant total des recettes nettes prévues pour l’exercice 2025-2026, ventilé par ministère, organisme et société d’État; b) quelle est la ventilation de a) par source de recettes; c) quel est le montant total des dépenses brutes, ventilé par ministère, organisme et société d’État; d) quelle est la ventilation de c) par type de dépense?
Tom Osborne (secrétaire parlementaire du président du Conseil du Trésor, Lib.):
Monsieur le Président, le Budget principal des dépenses de 2025-2026 comprend des prévisions de recettes nettes de 15,6 milliards de dollars au cours de l'exercice 2025-2026.
Le tableau des dépenses budgétaires par article courant de dépense de 2025-2026, qui se trouve à l’adresse https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/depenses-prevues/plan-depenses-budget-principal/2025-26-budget-depenses/depenses-budgetaires-article-courant.html, présente les dépenses prévues de chaque organisation dans le budget principal des dépenses, ventilées par type de dépenses. Le tableau indique également les prévisions de recettes nettes de chaque organisation. Des renseignements supplémentaires sur les dépenses et les recettes prévues sont publiés dans les plans ministériels de 2025-2026, à l’adresse https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/depenses-prevues/rapports-plans-priorites/plans-ministeriels-2025-2026.html.
Question no 173 — Kelly DeRidder:
En ce qui concerne les réunions du comité directeur du Fonds stratégique des sciences où une déclaration, un conflit, une perception potentielle de conflit, une abstention ou un désistement a été noté, du 1er décembre 2022 au 11 juin 2025: quels sont les détails de toutes ces situations notées au procès-verbal, ventilées par administrateur, y compris (i) la décision dont il était question, (ii) le montant du financement visé par la décision, (iii) le nom de l’entité bénéficiaire du financement visé par la décision, (iv) le nom de l’administrateur à propos de qui la déclaration, le conflit, la perception potentielle de conflit, l’abstention ou le désistement a été noté, (v) la raison pour laquelle la déclaration, le conflit, la perception potentielle de conflit, l’abstention ou le désistement a été divulgué par l’administrateur, (vi) si l’administrateur avait un intérêt personnel dans la décision?
L’hon. Mélanie Joly (ministre de l’Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, Lib.):
Monsieur le Président, pour la période visée, aucun conflit, aucune perception potentielle de conflit, aucune abstention ou désistement n'ont été déclarés par les membres ou les délégués du comité de direction du fonds stratégique des sciences.
L'objectif du comité de direction du fonds stratégique des sciences est d'assurer une supervision stratégique de la conception et de la mise en œuvre du programme. Le comité de direction affirme la rigueur et la crédibilité du processus d'évaluation et confirme que le niveau approprié de diligence raisonnable a été atteint. Le comité de direction du fonds stratégique des sciences ne prend pas de décisions de financement. Les décisions de financement sont prises par les ministres de l'Industrie et de la Santé, sur la base des conseils d'un groupe consultatif d'experts indépendants.
Question no 177 — Helena Konanz:
En ce qui concerne le contrat de location entre le gouvernement et la Penticton Shooting Sports Association: a) quelle est la désignation juridique de la propriété visée par le contrat de location; b) à quelle date le gouvernement a-t-il décidé de résilier le contrat de location; c) sur la base de quels motifs le gouvernement a-t-il décidé de résilier le contrat de location; d) quelles consultations sur la décision de résilier le contrat de location ont eu lieu du 1er janvier 2023 au 13 juin 2025; e) à quelle date la Penticton Shooting Sports Association a-t-elle été informée de cette décision; f) à combien est estimée la valeur du terrain qui était visé par le contrat de location; g) le gouvernement a-t-il l’intention de vendre ce terrain et, le cas échéant, à qui et à quoi servira-t-il; h) quelle incidence les opinions défavorables du gouvernement concernant les tireurs sportifs et les chasseurs ont-elles eues sur sa décision de résilier le contrat de location?
L’hon. Heath MacDonald (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur le Président, en réponse à la partie a)de la question, le titre de propriété est le KD93041 et la parcelle identifiée est le 011-370-963, dans la division Osoyoos du quartier de Yale, sauf les plans H397 et 41847.
En ce qui concerne la partie b), la Penticton Shooting Sports Association, ou PSSA, a été formellement informée par une lettre en mai 2024 que la date de résiliation du bail est le 31 décembre 2025.
Pour ce qui est de la partie c), ce terrain fédéral n'est pas requis aux fins du programme et des opérations. Agriculture and Agroalimentaire Canada, ou AAC, est en train de se défaire de ce terrain excédentaire, conformément à la directive du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers. La propriété doit être libérée afin que les activités de cession puissent avancer, y compris la restauration environnementale des terres et les consultations avec les Autochtones.
En ce qui a trait à la partie d), AAC et la PSSA ont été en consultation sur la fin potentielle de résilier le contrat de bail, conformément aux termes et conditions de leur bail. AAC a communiqué à la PSSA la décision de céder les parcelles de terrain par lettre en janvier 2023, suivie d'une réunion en personne en juin 2023. La PSSA a également été informée en décembre 2023 que des travaux d'évaluation environnementale étaient en cours au printemps 2024 et qu'une fois la remise en état environnementale planifiée, les terrains devraient être libérés afin d'éviter toute contamination du sol. Une lettre de suivi a été émise le 3 mai 2024 notifiant la PSSA que son bail prendra fin le 31 décembre 2025, date à laquelle la propriété devra être inoccupée. L'exigence de remise en état des terrains est en accord avec les activités de cession prescrites dans la directive du Conseil du Trésor sur la gestion des biens immobiliers.
Relativement à la partie e), la PSSA a été informée de la décision du ministère de se défaire des terres excédentaires en janvier 2023, et à nouveau lors d'une visite sur site en personne en juin 2023 où nous avons informé verbalement la PSSA de l'exigence de mettre finalement fin au bail afin de poursuivre les exigences d'élimination. La PSSA a été officiellement informée par lettre en mai 2024 de la date de résiliation fixée au 31 décembre 2025.
En ce qui concerne la partie f), une évaluation de la valeur marchande doit encore être complétée.
Quant à la partie g), AAC suit le processus de cession prescrit par le Conseil du Trésor, ou CT, qui est actuellement en cours. Nous finalisons la diligence raisonnable nécessaire comme le décrit la directive du CT sur la gestion des biens immobiliers. À ce stade, il serait prématuré de spéculer sur une éventuelle propriété ou utilisation du bien, car ces considérations interviennent plus tard dans le processus.
En ce qui a trait à la partie h), dans le cadre de sa diligence raisonnable pour garantir une bonne gestion des fonds des contribuables, tous les ministères du gouvernement du Canada sont tenus de revoir et d'évaluer en continu les biens immobiliers. Les propriétés qui sont sous-utilisées, inefficaces ou qui ne sont plus nécessaires pour soutenir les programmes sont généralement déclarées excédentaires. Les parcelles de terrain en question ne sont pas utilisées par le ministère en raison de leur topographie et distance par rapport au Centre de recherche et de développement de Summerland. Du point de vue d'AAC, la décision de les céder s'aligne sur la pratique gouvernementale standard concernant les actifs excédentaires; y compris la décision de résilier le bail sur le site afin d'avancer dans le processus de désinvestissement. Cela reflète les obligations d'AAC à gérer les terres fédérales de manière responsable et à s'aligner sur des stratégies immobilières plus larges.
Question no 179 — Heather McPherson:
En ce qui concerne les accords permanents que le gouvernement a conclus avec l’État d’Israël, y compris l’Accord de libre-échange Canada–Israël et le Partenariat stratégique Canada–Israël: a) quels sont les échéanciers, y compris les dates précises ou approximatives, si elles sont disponibles, des examens annuels et approfondis; b) en quoi consistent les examens en a) et qui y participe; c) quels ministères et organismes, et plus précisément quelles directions, secteurs ou directions générales, participent aux examens; d) quels mécanismes, s’il y a lieu, permettent au public de participer à ce processus?
Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international et du secrétaire parlementaire du secrétaire d’État (Développement international), Lib.):
Monsieur le Président, le Canada reste profondément alarmé par la situation humanitaire désastreuse à Gaza. Un cessez-le-feu immédiat, la libération de tous les otages et la reprise de l’aide humanitaire sans entraves sous l’égide de l’Organisation des Nations unies doivent être garantis pour atténuer cette crise. Le Canada s’engage à soutenir les efforts visant à faire progresser la solution des deux États, seule voie vers une paix et une sécurité durable pour les Israéliens et les Palestiniens.
L’Accord de libre-échange Canada-Israël de 1997, le premier accord de libre-échange du Canada en dehors de l’Amérique du Nord, a été modernisé en 2019 afin d’élargir l’accès au marché israélien pour les entreprises canadiennes et d’inclure des dispositions progressives sur le genre, les petites et moyennes entreprises, la responsabilité sociale des entreprises, le travail et l’environnement. Les exportations palestiniennes vers le Canada bénéficient également d’un traitement préférentiel dans le cadre de l’accord. Le protocole d’entente visant un accord de partenariat stratégique entre le Canada et Israël a été annoncé en 2014 et couvre un large éventail de domaines de coopération bilatérale.
En ce qui concerne la partie a) de la question, l’Accord de libre-échange Canada-Israël permet aux parties de procéder à une révision de l’accord dans les cinq ans suivant son entrée en vigueur et périodiquement par la suite, selon ce que les parties décident. À ce jour, aucune des parties n’a demandé à ce que l’accord soit révisé. Selon les termes du protocole d’entente visant un accord de partenariat stratégique, le Canada et Israël examineront chaque année, au cours du processus de consultations politiques, les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs et des critères de référence définis dans le protocole d’entente. Le Canada et Israël procéderont également à un examen complet du protocole d’entente tous les cinq ans.
Relativement à la partie b), l’Accord de libre-échange Canada-Israël n’est pas prescriptif pour ce qui est du processus d’examen ou du personnel devant participer au processus pour chaque partie. Les participants et les procédures seraient déterminés par les parties à l’accord, soit le Canada et Israël, selon le cas. L’examen du protocole d’entente visant un accord de partenariat stratégique entre le Canada et Israël implique des fonctionnaires des deux pays.
En ce qui a trait à la partie c), l’Accord de libre-échange Canada-Israël n’est pas prescriptif en ce qui concerne les directions, les secteurs ou les organes des gouvernements à mobiliser dans un examen de l’accord. Les acteurs participant au processus de révision seront identifiés par les parties lors de la notification d’une demande de révision par l’une ou l’autre des parties. Pour le Canada, toute révision serait dirigée par Affaires mondiales Canada.
Pour ce qui est de la partie d), Affaires mondiales Canada dispose d’une adresse de courriel consacrée aux consultations publiques, consultations@international.gc.ca. Elle permet de répondre en tout temps aux demandes de renseignements sur tout accord commercial, y compris l’Accord de libre-échange Canada-Israël. Si les deux parties entreprennent de réviser l’accord, les méthodes de consultation publique seront définies par chaque partie.
Question no 181 — William Stevenson:
En ce qui concerne le programme gouvernemental de rachat des armes à feu et la confiscation des armes à feu par le gouvernement: a) comment les prix ont-ils été déterminés; b) quelles procédures d’appel sont ouvertes aux chasseurs qui croient que le prix offert par le gouvernement est injustement bas; c) à quels endroits physiques les propriétaires d’armes à feu sont-ils censés apporter leurs armes, et quelles sont les heures d’ouverture de chacun de ces endroits; d) à quels endroits les armes à feu seront-elles envoyées et détruites une fois achetées par le gouvernement; e) comment les armes à feu sont-elles sécurisées pendant leur transport jusqu’à l’endroit où elles seront détruites et, notamment, quelles sont les mesures de sécurité supplémentaires prises pour empêcher les criminels violents d’intercepter les armes à feu pendant leur transport; f) combien a été payé à ce jour à des propriétaires d’armes à feu dans le cadre du programme de rachat?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), le Programme d’indemnisation pour les armes à feu de style arme d’assaut, ou PIAFAA, a été ouvert aux entreprises du 6 décembre 2024 au 30 avril 2025. Les montants d’indemnisation pour les armes à feu de style arme d’assaut interdites en mai 2020 ont été établis à l’aide de recherches et d’analyses approfondies, notamment grâce à l’examen des prix des fabricants et des détaillants canadiens et étrangers, des guides de prix et des listes de vente aux enchères; et en consultation avec l’Association de l’industrie canadienne des munitions et armes de sport, ou AICMAS, qui a servi d’intermédiaire auprès des entreprises et a confirmé que les montants d’indemnisation représentaient raisonnablement ce que les entreprises auraient pu payer pour les AFSAA touchées en 2020.
Un montant administratif de 250 $ a également été prévu pour chaque arme à feu de type assaut remise afin de compenser les coûts de traitement et d’emballage ainsi que les coûts d’inventaire et de stockage engagés depuis l’interdiction de 2020.
En ce qui a trait à la partie b), SP continue de faire des progrès en vue du lancement du programme pour les particuliers, qui aura lieu plus tard cette année. Les détails seront communiqués en temps opportun.
Pour ce qui est des parties c), d) et e), pendant la phase des entreprises du programme qui s’est déroulée du 6 décembre 2024 au 30 avril 2025, les entreprises étaient responsables de l’emballage sécuritaire de leurs armes à feu, conformément au Règlement sur l’entreposage, l’exposition et le transport des armes à feu et autres armes par des entreprises, ou DORS/98-210, et aux lois provinciales ou territoriales applicables. Les entreprises devaient également prendre les dispositions nécessaires pour l’expédition de leurs armes à feu par un transporteur autorisé par la Gendarmerie royale du Canada ou Postes Canada aux fins de la destruction.
En raison d’enjeux de sécurité, les noms et les sites des fournisseurs participant au PIAFSAA ne peuvent pas être divulgués. Les activités de collecte auprès des particuliers du programme seront appuyées par des ententes de contribution conclues avec les autorités provinciales et municipales.
Quant à la partie f), le PIAFSAA est un programme volontaire. En date du 30 avril, les entreprises participantes avaient déclaré plus de 12 000 articles prohibés en vue de recevoir une indemnisation. En date du 3 juillet, 13 044 823 $ ont été versés en indemnisation.
Question no 182 — William Stevenson:
En ce qui concerne les données du gouvernement sur l’inventaire estimé d’armes à feu au Canada: a) selon les estimations du gouvernement, combien y a-t-il actuellement d’armes à feu appartenant légalement à leur propriétaire au Canada, et combien y a-t-il de propriétaires possédant légalement une arme à feu; b) quelle est la ventilation des réponses en a) par classification et marque et modèle précis d’armes à feu?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui a trait à la partie a), comme il n’est pas obligatoire d’enregistrer les armes à feu sans restriction dans le cadre du programme canadien des armes à feu de la GRC, il est impossible de fournir le nombre réel ou estimé d’armes à feu appartenant légalement à leur propriétaire au Canada ni le nombre de propriétaires possédant légalement une arme à feu. Cependant, au 31 décembre 2024, il y avait 1 267 992 armes à feu enregistrées au Canada et 814 005 permis octroyés pour la possession d’une arme à feu prohibée ou à autorisation restreinte.
Pour ce qui est de la partie b, en date du 31 décembre 2024, il y avait 775 266 titulaires de permis de possession d’arme à feu à autorisation restreinte, 38 739 titulaires de permis de possession d’arme à feu prohibée, 1 104 147 armes à feu à autorisation restreinte enregistrées et 163 845 armes à feu prohibées enregistrées.
En ce qui concerne la classification et marque et modèle précis d’armes à feu, la GRC a effectué une recherche préliminaire approfondie afin de déterminer la quantité de renseignements qui seraient visés par la question, ainsi que la durée nécessaire pour préparer une réponse approfondie. Les renseignements demandés ne sont pas systématiquement consignés à ce niveau de détail dans une base de données centralisée. La GRC est une organisation décentralisée qui comprend 700 détachements dans 150 communautés à travers le pays. La GRC a conclu que la production et la validation d’une réponse approfondie à cette question exigerait une collecte manuelle de renseignements. Il serait impossible d’achever une telle recherche dans les délais prescrits et cela pourrait mener à la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Question no 184 — Don Davies:
En ce qui concerne les contre-tarifs canadiens et les autres contre mesures mis en place par le gouvernement depuis le 4 mars 2025: a) combien d’argent a été perçu, au total et ventilé par (i) mois, (ii) contre-mesure; b) dans quelle proportion les fonds perçus ont-ils été accordés pour l’aide aux travailleurs, au total et ventilée par programme?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre des Finances et du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), en date du 30 mai 2025, le gouvernement avait perçu des recettes s’élevant à 1,76 milliard de dollars provenant des contre-mesures tarifaires imposées sur les importations en provenance des États-Unis. Ce chiffre est net des remises et des autres programmes de secours, c’est-à-dire les dispositions d’exonération des chapitres 98 et 99 du tarif des douanes, du programme d’exonération des droits et du programme de drawback des droits de l’Agence des services frontaliers du Canada.
Pour ce qui est du point (i), les montants nets mensuels de la surtaxe étaient de 397 millions de dollars en mars 2025, 709 millions de dollars en avril 2025 et 654 millions de dollars en mai 2025.
Relativement au point (ii), les montants nets de la surtaxe, pour chaque contre-mesure, s’établissaient à 1,06 milliard de dollars, selon le décret imposant une surtaxe aux États-Unis, en vigueur le 4 mars 2025; à 685 millions de dollars, selon le décret imposant une surtaxe aux États-Unis pour l’acier et l’aluminium, en vigueur le 13 mars; et à 21 millions de dollars, selon le décret imposant une surtaxe aux États-Unis pour les véhicules automobiles, en vigueur le 9 avril.
Il faut noter que, les chiffres ayant été arrondis, leur somme ne correspond peut-être pas au total indiqué. De plus, les chiffres ne correspondent pas exactement aux données rendues publiques dans la revue financière de mai 2025, car les statistiques ne sont exactes qu’à ce moment-là, en raison des corrections et des modifications apportées continuellement par les importateurs, au cours de la période comptable suivant la mainlevée de leurs marchandises.
En ce qui a trait à la partie b), en mars 2025, en réaction à la menace continue et à l’introduction de droits de douane étrangers, le gouvernement a annoncé des mesures temporaires d’assurance-emploi, ou AE, comme mesures de soutien direct visant à aider un plus grand nombre de travailleurs à accéder au soutien au revenu dont ils ont besoin. Plus précisément, les mesures comprenaient l’annulation de la période d’attente pour que tous les prestataires de l’assurance-emploi reçoivent des prestations dès la première semaine de chômage. Cette mesure est en vigueur pour une période de six mois, du 30 mars au 11 octobre.
Mentionnons également la suspension de la répartition de la rémunération payée en raison d’une cessation d’emploi, par exemple l’indemnité de départ ou la paie de vacances, pour permettre aux prestataires de recevoir des prestations d’assurance-emploi plus rapidement. Cette mesure est en vigueur pour une période de six mois, du 30 mars au 11 octobre. Il y a aussi l’ajustement de 1 % à la hausse du taux de chômage des régions économiques de l’AE, jusqu’à concurrence de 13,1 %, le taux de chômage d’aucune région n’étant inférieur à 7,1 %. Cette mesure réduit le nombre d’heures requises pour être admissible aux prestations régulières à un maximum de 630 heures et augmente le nombre de semaines d’admissibilité à ces prestations jusqu’à concurrence de quatre semaines supplémentaires. Cette mesure est en vigueur pour une période de trois mois, du 6 avril au 12 juillet.
Ces modifications temporaires s’appliquent à toutes les demandes d’assurance-emploi établies pendant la période au cours de laquelle les mesures sont en vigueur. Au moment de la mise en œuvre, le coût de ces mesures temporaires était estimé à 1 096,6 millions de dollars sur deux ans, soit 2025-2026 et 2026-2027. Il est trop tôt pour savoir quels seront les coûts définitifs de ces mesures. Précisons que des mesures temporaires sont offertes à tous les prestataires admissibles à l’assurance-emploi, non seulement à ceux touchés par les tarifs.
Ces mesures s’ajoutent à l’introduction, le 7 mars, d’assouplissements temporaires d’un an au programme de travail partagé de l’assurance-emploi, afin de permettre à un nombre accru de travailleurs et d’employeurs touchés directement ou indirectement par les tarifs d’y avoir accès. Le programme de travail partagé offre des prestations d’assurance-emploi aux employés qui acceptent de réduire temporairement leurs heures de travail hebdomadaires, lorsque leur employeur est confronté à un ralentissement des activités l’entreprise indépendamment de sa volonté, l’aidant ainsi à éviter les mises à pied.
Du 30 mars au 7 juin, 506 ententes de travail partagé de l’assurance-emploi ont été approuvées, visant environ 15 330 employés. Au cours de cette période, environ 92,4 millions de dollars en prestations de travail partagé ont été versés aux employés.
Le versement de prestations d’assurance-emploi supplémentaires aux prestataires constitue un coût pour le compte des opérations de l’assurance-emploi.
Question no 190 — Scott Reid:
En ce qui concerne l’Agence d'évaluation d'impact du Canada: pour le président et chacun des vice-présidents, quels sont les détails, chaque fois que les dépenses de déplacement aérien ont excédé 0 $, de toutes les dépenses inscrites aux demandes de remboursement de frais de voyage en 2022, 2023, 2024 et 2025, y compris, pour chaque déplacement concerné, (i) la date de début du voyage, (ii) la date de fin du voyage, (iii) le total des dépenses de voyage, (iv) la ville de départ, (v) la ville de destination, (vi) les villes ou lieux visités pendant le voyage, outre les villes de départ et de destination, pour lesquels le remboursement de dépenses a été demandé, y compris les dates, heures et modes de transport, (vii) le but du déplacement vers chaque lieu, y compris le nom, l’itinéraire et les dates de tout événement, conférence ou autre rassemblement officiel auquel la personne a participé, (viii) les dates, heures, lieux, objet et participants de chaque réunion à laquelle la personne a participé pendant le déplacement, (ix) le nombre total de jours pour lesquels une indemnité de séjour est réclamée, (x) le tarif journalier de l’indemnité de séjour, (xi) le montant total des indemnités de séjour réclamées, (xii) les dates, types et objet des déplacements terrestres et les montants dépensés pour eux, par utilisation, (xiii) l’emplacement, le tarif par nuitée et le montant dépensé pour le logement, par nuitée, (xiv) les éléments à l’itinéraire quotidien pour chaque journée de déplacement pour laquelle l’indemnité de séjour est réclamée?
L’hon. Julie Dabrusin (ministre de l’Environnement et du Changement climatique, Lib.):
Monsieur le Président, dans le cadre de la mesure du gouvernement du Canada visant à améliorer la transparence, l’Agence d’évaluation d’impact du Canada, ou AEIC, divulgue de manière proactive les dépenses liées aux voyages et à l’hospitalité pour la haute direction.
De plus, l’AEIC divulgue de manière proactive les dépenses de voyage par le biais du rapport annuel sur les dépenses de voyage, d’hospitalité et de conférence.
Question no 193 — Grant Jackson:
En ce qui concerne la Gendarmerie royale du Canada, ventilé par année: a) depuis le 1er janvier 2006, combien de personnes qui ont été menacées de manière crédible par des acteurs étrangers ont été contactées dans le cadre de la politique relative à l’obligation de mise en garde de la Gendarmerie royale du Canada; b) combien de personnes visées en a) étaient des députés; c) combien de députés ont bénéficié d’une protection policière; d) quel a été le coût de la protection policière fournie aux personnes visées en a)?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), afin d'assurer la sécurité de nos membres et de celles des personnes que nous protégeons, ainsi que pour garantir l'intégrité des opérations et des mesures de sécurité, la GRC ne communique pas d’information susceptible de révéler des détails précis sur toute personne ou tout groupe de personnes qui ont été menacées de manière crédible par des acteurs étrangers ou nationaux et contactées en vertu de la politique de la GRC sur l’obligation de mettre en garde.
Pour ce qui est des parties b) et c),en vertu du sous-alinéa 14(1)(e)(v) du Règlement de la GRC, la GRC est chargée de protéger « tout citoyen canadien ou tout résident permanent ... désigné par le ministre [de la Sécurité publique et de la Protection civile] pendant la période que celui-ci fixe. » Cela comprend la protection des députés et de leurs familles immédiates. L'étendue de la protection offerte est à la discrétion de la GRC et repose sur son évaluation de la menace ou du risque pour la sécurité de la personne. Dans le cas d'une menace crédible, la GRC modifiera son évaluation et apportera les changements nécessaires au niveau de protection offert au député faisant l'objet d'une menace. Ce processus est distinct de celui qui s'applique à l'obligation de mettre en garde.
Afin d’assurer la sécurité de nos membres et celle des personnes que nous protégeons, ainsi que l’intégrité des opérations et des mesures de sécurité, la GRC ne communique pas d’information susceptible de révéler des détails sur une personne protégée ou le nombre d’agents affectés à la protection d’une personne en particulier.
En ce qui a trait à la partie d), afin d’assurer la sécurité de nos membres et celle des personnes que nous protégeons, ainsi que l’intégrité des opérations et des mesures de sécurité, la GRC ne communique pas d’information susceptible de révéler des détails sur des mesures de protection particulières ou le nombre d’agents affectés à la protection d’un dignitaire en particulier. Par conséquent, une ventilation exacte des coûts ne peut pas être fournie, puisqu’elle pourrait indiquer le nombre de ressources déployées lors de tâches précises. De plus, la GRC ne communique pas sur les mesures de protection et ne divulgue aucune information susceptible de renseigner sur le niveau de protection dont bénéficie une personne.
Question no 197 — James Bezan:
En ce qui concerne l’Aviation royale canadienne: a) combien de postes de pilote de chasse ont été dotés au cours de chacune des années de 2020 à 2025; b) combien de postes de pilote de chasse existait-il au cours de chacun des années de 2020 à 2025; c) combien de postes de navigant de CF-18 prêt au combat existait-il au cours de chacune des années de 2020 à 2025; d) combien de postes de navigant autre que prêt au combat existait-il (c’est-à-dire 410e escadron d’entraînement opérationnel, 419e escadron, escadres, Centre d’essais techniques (Aérospatiale), etc.) au cours de chacune des années de 2020 à 2025; e) combien de postes de navigant prêt au combat existait-il au sein de chaque escadron et escadre opérationnels au cours de chacune des années de 2020 à 2025; f) combien de postes de pilote de chasse existait-il au cours des chacune des années de 2015 à 2025 ; g) combien de pilotes de chasse prêts au combat ont été libérés au cours de chacune des années de 2020 à 2025; h) combien de pilotes de chasse ont été libérés au total chaque année de 2020 à 2025; i) quels sont les nombres projetés pour les années 2025 à 2034 (i) de postes de pilote de chasse dotés, (ii) de postes de pilote de chasse, (iii) de postes de navigant de CF-18 et de CF-35A prêt au combat, (iv) de postes de navigant autre que prêt au combat, (v) de postes de navigant prêt au combat au sein de chaque escadron et escadre opérationnels; j) quelle est l’estimation du taux de production de pilotes de chasse prêts au combat chaque année de 2025 à 2034; k) quelle est l’estimation du taux d’attrition de pilotes de chasse au cours de chacune des années de 2025 à 2034; l) combien de postes de pilote de chasse et de membres du personnel de l’Aviation royale canadienne sont des étudiants préalables au cours de pilote de chasse; m) quel est l’effectif qualifié en activité ou le niveau opérationnel de compétence des pilotes de chasse; n) quel est le niveau prêt au combat pour les pilotes de chasse; o) à quel endroit et à quel moment le niveau prêt au combat pour les pilotes de chasse est-il établi; p) quelle est, en mois, la durée minimum, maximum et moyenne entre le recrutement et l’état prêt au combat pour les pilotes de chasse; q) combien de pilotes de chasse au sein du personnel navigant de CF-18 ont une classification supérieure à « instructeur de pilotage tactique de niveau 2; r) combien de pilotes de chasse au sein du personnel navigant de CF-18 sont des responsables de patrouille à deux avions; s) combien de pilotes de chasse au sein du personnel navigant de CF-18 sont des responsables de patrouille à quatre avions; t) au 16 juin 2025, combien de pilotes de chasse étaient (i) prêts au combat, (ii) non prêts au combat, (iii) ailiers, (iv) instructeurs de chasseurs de guerre, (v) instructeurs d’armement sur chasseur; u) les élèves-pilotes de chasse (par exemple, 410e et 419e escadrons) sont-ils comptés dans les postes de pilote de chasse du niveau d’effectif préférentiel ou d’effectif qualifié en activité; v) combien de pilotes de chasse sont prêts au combat sur des CF 35A?
L’hon. David J. McGuinty (ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, la force de chasse de l’Aviation royale canadienne, ou ARC, recrute, forme et libère continuellement des pilotes par l’attrition naturelle. Toutefois, le Canada fait face à des difficultés en matière de recrutement et de maintien en poste de pilotes de chasse, comme tous ses alliés.
Le 16 juin, l’ARC avait un taux de dotation de 66 % pour les pilotes dans les escadrons de chasse de première ligne. Les renseignements détaillés relatifs au nombre de pilotes sont considérés de nature délicate, car ils peuvent fournir aux adversaires de l’information sur la disponibilité opérationnelle des CF 18 et les capacités générales du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord, ce qui pourrait nuire à la défense du Canada et de l’Amérique du Nord.
En préparation à la transition des CF 18 aux CF 35A, l’ARC mène des travaux pour répondre aux besoins en dotation de pilotes de chasse. Par exemple, l’ARC a élargi l’embauche de pilotes de chasse réservistes et demande aux pilotes de chasse qualifiés parmi le personnel du quartier général de maintenir leurs qualifications de pilote de CF 18.
L’ARC continue d’analyser et d’adapter sa formation en pilotage afin d’accroître le nombre de pilotes formés et de réduire l’attrition. Elle a réduit de façon importante le temps que les pilotes doivent attendre pour passer aux étapes suivantes de la formation au cours des dernières années. Durant l’exercice financier 2024 2025, les temps d’attente pour les phases I et II de la formation en pilotage ont diminué et sont maintenant de deux et trois mois respectivement, soit le temps nécessaire pour déplacer le personnel d’un lieu de formation à un autre.
Afin d’élargir le bassin de futurs pilotes, l’ARC a élaboré des stratégies de recrutement et de maintien en poste ciblées. Par exemple, l’équipe d’attraction de l’ARC a participé à plus de 115 événements en personne et à plus de 230 événements virtuels en 2024, dont des spectacles aériens, des démonstrations, des salons des carrières et des événements sportifs. Cela s’ajoute aux activités de recrutement à plus grande échelle des Forces armées canadiennes, lors desquelles elles présentent les indemnités de recrutement, les primes au rendement et les programmes d’éducation subventionnés.
De plus, pour favoriser le maintien en poste, la Défense nationale a récemment mis en œuvre une échelle salariale révisée pour les pilotes. Dans cette échelle salariale, les pilotes sont rémunérés en fonction de leur expérience et de leurs qualifications grâce à la mise en œuvre d’un nouveau système axé sur les compétences.
Enfin, l’ARC continue de collaborer avec nos alliés et d’échanger des renseignements sur la manière d’atténuer cette difficulté commune.
Question no 201 — Clifford Small:
En ce qui concerne les évaluations des stocks de poissons au Canada et les comités consultatifs sur les stocks d'espèces commerciales, ventilé par espèce: a) quels organisations, intervenants, Premières Nations et organisations non gouvernementales environnementales ont le statut d’observateur; b) quels organisations, intervenants, Premières Nations et organisations non gouvernementales environnementales ont le statut d’intervenant; c) quel est le délai total entre la réception des données scientifiques et des données des pêcheurs et la prise d’une décision relative aux quotas; d) quels changements ont été apportés à la méthodologie scientifique depuis 2015; e) quels changements ont été apportés à la méthodologie pour intégrer les données des journaux de bord des pêcheurs dans les évaluations, par espèce, depuis 2015; f) quels sont les changements nets dans le nombre de sièges attribués aux intervenants et aux organisations non gouvernementales environnementales au sein des comités consultatifs sur les stocks, ventilés par espèce et par année depuis 2015?
Ernie Klassen (secrétaire parlementaire de la ministre des Pêches, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les parties a) et b), la plupart des comités consultatifs n'ont pas de statut d'observateur ou de partie prenante officiellement défini. Pour cette raison, le ministère n'est pas en mesure de fournir les renseignements demandés sur les personnes ou les organisations qui ont le statut d'observateur ou de partie prenante au sein des comités consultatifs.
En ce qui a trait à la partie c), ces informations ne sont pas enregistrées par le service et il n'est donc pas possible de répondre à cette question de la manière demandée.
Pour ce qui est de la partie d), le MPO ne possède pas cette information sous une forme qui permettrait de répondre à la question dans le format demandé. Les méthodes d'évaluation des stocks évoluent à mesure que de nouveaux outils, techniques d'analyse et flux de données deviennent disponibles.
Relativement à la partie e), le MPO ne possède pas cette information sous une forme qui permettrait de répondre à la demande dans le format demandé.
Quant à la partie f), le ministère ne suit pas les changements spécifiques dans la composition ou la participation des comités consultatifs au fil du temps dans un système centralisé qui faciliterait la production de rapports. Une réponse nécessiterait une recherche manuelle dans des documents, ce qui dépasserait le temps alloué pour répondre à cette question.
Question no 207 — Scott Reid:
En ce qui concerne les terrains de Parcs Canada actuellement loués à la municipalité de Smiths Falls (Ontario): a) existe-t-il déjà une évaluation archéologique des terrains loués par Parcs Canada adjacents au canal Rideau à l’intérieur des limites municipales de Smiths Falls et, le cas échéant, l’évaluation peut-elle être transmise à la municipalité, en sa qualité de titulaire de domaine à bail; b) qu’est-ce qui déclenche l’obligation de procéder à une évaluation archéologique, y compris pour les projets à faible impact, y compris, sans s'y limiter, l’aménagement de sentiers et l’aménagement paysager; c) qui détermine la portée d’une évaluation archéologique; d) la municipalité, en général ou en tant que titulaire de domaine à bail, est-elle responsable de la réalisation et du financement de ces travaux; e) quels sont les délais d’examen et les implications si des ressources archéologiques sont découvertes; f) quelles politiques fédérales régissent l’utilisation, la mise en valeur ou la mise en activité des terrains loués par Parcs Canada aux municipalités; g) quels types d’améliorations sont autorisés sur les terrains loués par Parcs Canada à des municipalités, y compris, sans s'y limiter, les structures permanentes, les aménagements paysagers et les événements; h) qui, à Parcs Canada, prend en dernier ressort les décisions concernant les propositions d’aménagement sur les terrains loués?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, certaines parties des terres administrées par Parcs Canada le long du canal Rideau à Smiths Falls ont fait l'objet d'une évaluation archéologique. Plus de détails sur les propriétés et les types d'ententes sont nécessaires afin de fournir une réponse complète. Une recherche manuelle dans les documents non numérisés serait également nécessaire. Parcs Canada a déterminé qu'il n'est pas possible de produire et valider une réponse complète dans les délais prescrits, car cela pourrait entraîner la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs. Les évaluations qui ont été effectuées peuvent être partagées avec la municipalité.
Pour ce qui est de la partie b), toute activité qui implique une perturbation du sol sera soumise à une évaluation archéologique.
En ce qui a trait à la partie c), la portée d’une évaluation est déterminée par l’archéologue réalisant l’évaluation et ce, en fonction de l'ampleur et des impacts potentiels du projet proposé.
Relativement à la partie d), la municipalité, en tant que promoteur du projet, est responsable du financement, ainsi que de l’embauche d’un archéologue professionnel pour réaliser ces travaux. Tous les travaux archéologiques effectués sur les terrains de Parcs Canada nécessitent un permis de recherche et collecte et sont examinés par l’équipe d’archéologie de Parcs Canada.
Au sujet de la partie e), les délais d’examen et les implications varient en fonction de l’ampleur du projet ainsi que du caractère et de l’étendue des ressources archéologiques.
En ce qui concerne la partie f), la norme sur les ententes immobilières à l'extérieur des limites des parcs nationaux de Parcs Canada, qui comprend les exigences énoncées dans la « Directive sur la gestion des biens immobiliers du Conseil du Trésor » et le « Plan directeur des lieux historiques nationaux du Canada du Canal-Rideau et du Blockhaus-de-Merrickville, 2022 », régissent l’utilisation, la mise en valeur ou la mise en activité des terrains loués par Parcs Canada aux municipalités.
Pour ce qui est de la partie g), le règlement sur l’aménagement du territoire dans les parcs nationaux du Canada fournit un cadre général pour l’examen de l’autorisation de toute amélioration dans les espaces protégés de Parcs Canada. Tout type d’améliorations sur les terres de Parcs Canada louées aux municipalités seront considérées au cas par cas, mais ne peuvent être entreprises que conformément à une autorisation ou un permis émis par le directeur autorisé compétent, responsable de l’espace protégé concerné.
Conformément au règlement sur l'aménagement du territoire des parcs nationaux du Canada, le directeur des voies navigables de l’Ontario détient le pouvoir délégué d'autoriser ou de refuser des demandes d'aménagement sur les terres de Parcs Canada adjacentes au canal Rideau à l'intérieur des limites municipales de Smiths Falls. Il exerce ce pouvoir en consultation avec les experts internes et externes appropriés en la matière.
Question no 208 — Gord Johns:
En ce qui concerne les Forces armées canadiennes: a) depuis 1914, combien de membres de la Force régulière et de la Force de réserve ont perdu la vie dans des rôles non liés au combat en temps de paix au Canada; b) depuis 2013, combien de membres de la Force régulière et de la Force de réserve sont décédés par suicide?
L’hon. David J. McGuinty (ministre de la Défense nationale, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a), depuis 1914, environ 2 000 membres des Forces armées canadiennes ont perdu la vie dans des rôles non liés au combat en temps de paix au Canada. Cette information est basée sur une recherche manuelle, et certains documents plus anciens peuvent varier en raison de renseignements incomplets dans les archives.
De 2013 à 2024, la Défense nationale a consigné qu’un total de 177 membres de la Force régulière et de 36 membres de la Force de réserve sont décédés par suicide.
Étant donné que les membres de la Force de réserve reçoivent une grande partie de leurs soins de santé dans les réseaux de santé provinciaux, la cause du décès, y compris une confirmation qu’il s’agit d’un suicide, n’est parfois pas signalée aux Forces armées canadiennes. Par conséquent, malgré les efforts déployés pour extraire des données sur tous les décès par suicide, il se peut que la Défense nationale ne dispose pas de données complètes sur la mortalité par suicide dans la Force de réserve.
Dans le cadre de la stratégie de prévention du suicide de la Défense nationale, les employés civils et les militaires occupant des postes de supervision ont reçu une orientation dans trois domaines distincts: la prévention, l’intervention et la postvention. Cela garantit que les Forces armées canadiennes continuent de réduire la stigmatisation, d’éduquer, de mobiliser et de soutenir les militaires à tous les niveaux et que les dirigeants facilitent la sensibilisation et l’accès à l’éducation et au soutien.
Question no 210 — Steven Bonk:
En ce qui concerne les mesures gouvernementales visant à ouvrir les marchés agricoles de l’Asie du Sud-Est aux produits canadiens: quelles sont les quantités et la valeur en dollars des produits agricoles canadiens que le gouvernement prévoit d’exporter du Canada au cours des cinq prochaines années, ventilées par produit et par pays?
L’hon. Heath MacDonald (ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lib.):
Monsieur le Président, Agriculture et Agroalimentaire Canada, y compris I’Agence canadienne du pari mutuel, ne possède pas les renseignements prévus demandés concernant l’Asie du Sud-Est.
Question no 213 — Billy Morin:
En ce qui concerne la hausse de l’impôt sur les gains en capital proposée par le gouvernement, puis annulée en mars 2025: a) avant l'annulation de la hausse, combien l'Agence du revenu du Canada avait-elle dépensé pour sa mise en œuvre, au total et ventilé par type de dépense; b) avant l'annulation, combien de contribuables ont payé un supplément d'impôt à la suite de la proposition d'augmentation et à combien s'élevait ce supplément; c) quelle part du montant supplémentaire payé en b) a été remboursée à ce jour et à combien de contribuables; d) pourquoi l'Agence du revenu du Canada a-t-elle continué à percevoir cet impôt après qu'il soit devenu évident, en 2024, que celui-ci ne serait pas approuvé par le Parlement; e) l'Agence du revenu du Canada croit-elle avoir le pouvoir de prendre des mesures en sachant pertinemment que le Parlement ne les approuve pas et, le cas échéant, qui, au sein de l'Agence, est responsable de cette croyance; f) si la position énoncée en e) n'est pas celle de l'Agence, pourquoi a-t-elle agi de la sorte en l'espèce?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre des Finances et du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, vous trouverez ci-après la réponse de l’ARC en date du 17 juin 2025, c’est-à-dire la date de la question.
En ce qui concerne la partie a), l’ARC n’est pas en mesure de répondre, car son système financier ne permet pas de recueillir les renseignements de la manière demandée.
Pour ce qui est de la partie b), avant l’annulation, l’ARC a reçu 1 120 déclarations T2 sur lesquelles figuraient des gains en capital imposables supplémentaires directement liés à l’augmentation proposée du taux d’inclusion des gains en capital. Le montant total des gains en capital imposables supplémentaires déclarés sur les formulaires de l’annexe 1 s’élevait à environ 8,9 millions de dollars. L’ARC n’est pas en mesure de confirmer si l’impôt supplémentaire associé aux gains en capital déclarés a été payé, en totalité ou en partie, car les contribuables paient normalement l’impôt dû en fonction de leur obligation fiscale totale.
Relativement à la partie c), les 1 120 déclarations ont été modifiées pour appliquer le taux d’inclusion initial.
En ce qui a trait aux parties d), e) et f), comme indiqué dans le chapitre 18 de La procédure et les usages de la Chambre des communes, en vertu d’une longue tradition, le gouvernement du Canada a l’habitude de mettre en œuvre les mesures fiscales dès que les avis des motions des voies et moyens sur lesquels elles sont fondées sont déposés à la Chambre des communes.
Les changements proposés sont compris dans un avis de motion de voies et de moyens déposé le 23 septembre 2024. Ainsi, en novembre 2024, l’ARC a indiqué son intention de commencer à administrer ces changements en fonction de l’avis de motion de voies et moyens et a entrepris des démarches pour mettre à jour ses formulaires et ses systèmes. En général, l’ARC ne modifiera pas sa position administrative tant que le gouvernement n’indiquera pas officiellement que son intention a changé.
Le 31 janvier 2025, le gouvernement a annoncé qu’il avait l’intention de reporter la mise en œuvre du changement au taux d’inclusion des gains en capital. Par conséquent, l’ARC a recommencé à administrer le taux d’inclusion des gains en capital d’une demie actuellement en vigueur. Le 21 mars 2025, le gouvernement du Canada a annoncé qu’il n’avait pas l’intention d’aller de l’avant avec la hausse proposée du taux d’inclusion des gains en capital.
Question no 215 — Jamil Jivani:
En ce qui concerne les subventions et les contributions accordées par Patrimoine canadien au cours de l’exercice 2024-2025: a) quel était le (i) nombre total, (ii) la valeur totale, des subventions et des contributions; b) quelle est la ventilation de a) par circonscription fédérale et par région métropolitaine de recensement; c) quel était (i) le nombre total, (ii) la valeur totale, des subventions et des contributions accordées à des entités à l’extérieur du Canada; d) quelle est la ventilation de c) par pays?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les points (i) et (ii) de la partie a) de la question, le nombre total des subventions et des contributions accordées par Patrimoine canadien au cours de l’exercice 2024-2025 était de 28 129, et la valeur totale s’élevait à 1 859 294 977 $.
Relativement à la partie b), le système financier du ministère ne consigne pas l’information sur les paiements de transfert par circonscription fédérale et/ou par région métropolitaine de recensement.
Pour ce qui est de la partie c), deux paiements ont été accordés à des entités à l'extérieur du Canada pour une valeur totale de 8 034 896 $.
En ce qui a trait à la partie d), un paiement a été versé en France pour TV5 Monde au montant de 7 945 511 $ et un en Allemagne pour l’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste au montant de 89 385 $.
Question no 216 — Dalwinder Gill:
En ce qui concerne les mesures prises par le gouvernement et le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes afin de mettre en œuvre la Loi sur la diffusion continue en ligne (anciennement le projet de loi C-11): a) quelles sont les dépenses totales à ce jour liées à la mise en œuvre de toute mesure contenue dans la Loi, en tout, et ventilées par mesure et type de dépense; b) combien d’employés ou d’équivalents temps plein ont été affectés à des tâches liées à des mesures contenues dans la Loi; c) combien de nouveaux employés ont dû être engagés afin de mettre en œuvre ou de maintenir les mesures contenues dans la Loi; d) quelles sont les prévisions du gouvernement quant à ce qu’il en coûtera chaque année pour assurer le fonctionnement des systèmes ou des éléments requis par la Loi; e) quelle somme a été perçue en recettes des services de diffusion en continu à ce jour à la suite de l’entrée en vigueur de la Loi; f) sur les recettes perçues, quelle somme a été distribuée à ce jour, ventilée par type de bénéficiaire?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles, Lib.):
Monsieur le Président, Patrimoine canadien était responsable des travaux de recherche et d'élaboration des politiques qui sous-tendent le projet de loi C-11, la Loi sur la diffusion continue en ligne, y compris les étapes du processus parlementaire. Cependant, le ministère du Patrimoine canadien n'est pas responsable de la mise en œuvre des mesures contenues dans la Loi une fois le processus parlementaire complété. La mise en œuvre de ce cadre réglementaire est la responsabilité du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes, le CRTC.
En ce qui concerne la partie a) de la question, la Loi sur la diffusion continue en ligne a modifié la Loi sur la radiodiffusion. En date de mars 2025, les dépenses totales du CRTC pour mettre en œuvre ces modifications s’élevaient à environ 15,2 millions de dollars (11,9 millions de dollars en salaires et 3,3 millions de dollars en coûts de fonctionnement et d’entretien). Neuf (9) millions de dollars ont été dépensés au cours de l’exercice 2024-2025.
En ce qui concerne la partie b), les employés ou les équivalents temps plein ne sont pas affectés précisément à des tâches liées à des mesures contenues dans la Loi sur la radiodiffusion, car ces modifications sont interconnectées à d’autres dispositions de la Loi sur la radiodiffusion. Toutes les mesures contenues dans ces deux lois sont appliquées conjointement et simultanément.
En ce qui concerne la partie c), le CRTC a embauché 59 nouveaux équivalents temps plein pour mettre en œuvre et maintenir les mesures contenues dans la Loi sur la diffusion continue en ligne. Ces employés travaillent également à maintenir les mesures contenues dans la Loi sur la radiodiffusion.
En ce qui concerne la partie d), le CRTC prévoit que le coût pour assurer le fonctionnement des systèmes et éléments requis par la Loi sur la diffusion continue en ligne sera d’environ 9,7 millions de dollars par année.
En ce qui concerne la partie e), suite à l’entrée en vigueur de la Loi sur la diffusion continue en ligne, le CRTC a facturé aux payeurs de services de diffusion continue 19,9 millions de dollars pour l’exercice 2024-2025 et 22,9 millions de dollars jusqu’à maintenant pour l’exercice 2025-2026.
En ce qui concerne la partie f), le CRTC utilise un modèle de recouvrement des coûts dans lequel les frais qu'il perçoit auprès des services de diffusion en continu sont utilisés pour couvrir les coûts d'application du cadre réglementaire établi par la Loi sur la diffusion continue en ligne. Ces frais ne sont pas considérés comme des revenus et ne sont donc pas distribués. Une fois pleinement mise en œuvre, la Loi sur la diffusion en ligne obligera les services de diffusion en continu à apporter une contribution financière directe à l'écosystème canadien des médias et de la radiodiffusion.
Question no 219 — Connie Cody:
En ce qui concerne le Programme d’indemnisation pour les armes à feu de style arme d’assaut mis en place par le gouvernement: a) est-ce qu’une installation associée au programme est opérationnelle sur la rue Shoemaker à Kitchener, en Ontario, et, le cas échéant, à quelle date est-elle devenue opérationnelle et que fait-on à cet endroit; b) quel ministère ou organisme a autorisé l’exploitation de cette installation; c) quelles organisations sont sous contrat pour superviser cette installation; d) le gouvernement a-t-il conclu un contrat avec Colt Canada pour obtenir des biens et des services liés au programme et, le cas échéant, quel est le résumé des modalités de ce contrat; e) quels sont le volume total et le type d’armes à feu et de chargeurs reçus à cette installation en date du 17 juin 2025; f) la destruction des armes à feu se fait-elle sur place; g) quelle est la valeur totale en dollars des biens (i) remis, (ii) détruits, à l’installation de la rue Shoemaker; h) combien de vendeurs ont disposé d’armes; i) le gouvernement a-t-il interrompu la collecte à cette installation depuis son entrée en service et, le cas échéant, quels sont les détails de chaque interruption, y compris la date et la raison de l’interruption; j) quels sont les taux d’indemnisation offerts pour chaque type d’armes à feu, de pièces d’armes à feu et d’accessoires cédés, y compris tout incitatif par unité s’ajoutant aux taux publiés précédemment; k) combien de vendeurs participants ont reçu une indemnisation à ce jour; l) dans le cas des vendeurs qui n’ont pas encore été indemnisés, quand devraient-ils recevoir leur indemnisation; m) est-ce que l’entreprise Colt Canada est liée au programme, que ce soit par des contrats de biens ou de services, la prestation de soutien technique, des indemnisations, des protocoles d’entente, des appels d’offres ou l’équivalent; n) le gouvernement a‑t‑il procédé à des audits, à une surveillance ou à une vérification des articles cédés afin de prévenir les fraudes ou l’usage abusif du programme (p. ex. envoi de chargeurs en grande quantité) et, le cas échéant, quels en sont les détails; o) quelle stratégie de communication le gouvernement a-t-il mise en œuvre pour informer le public de l’existence du centre de rachat de Kitchener, y compris de son état opérationnel; p) est-ce qu’un contrat a été conclu avec Colt Canada pour qu’elle prête son concours au programme fédéral de rachat d’armes à feu à quelque titre que ce soit et, le cas échéant, quels sont les détails de chaque contrat, y compris (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou des services fournis, (v) s’il s’agissait d’un contrat à fournisseur unique ou d’un contrat octroyé par la voie d’un appel d’offres?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les parties a) à d) et p) à v) de la question, en raison d’enjeux de sécurité, les noms et emplacements des fournisseurs participant au Programme d’indemnisation pour les armes à feu de style arme d’assaut (PIAFSAA) ne peuvent pas être divulgués.
Le 7 décembre 2023, Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) a lancé un processus concurrentiel visant à obtenir des services pour la collecte, l’entreposage, la vérification, la validation, le transport, et la destruction des armes à feu à l’appui d’un programme d’indemnisation pour les armes à feu de style arme d’assaut (AFSAA) qui ont été prohibées.
Le 26 septembre 2024, SPAC a octroyé un contrat d’une durée d’un an, avec une option de prolongation d’un an, pour le volet des entreprises du PIAFSAA. La valeur totale de ce contrat est de 9,04 millions de dollars. Le nom de l’entreprise demeurera confidentiel pour des raisons de sécurité.
En ce qui concerne les parties e) à m) de la question, le PIAFSAA est un programme volontaire. En date du 30 avril 2025, 190 entreprises participantes avaient déclaré plus de 12 000 armes à feu et plus de 14 000 pièces et composantes en vue de recevoir une indemnisation. En date du 3 juillet, 13,04 millions de dollars en indemnisation ont été versés.
Le PIAFSAA offre aux entreprises d’armes à feu un moyen de se débarrasser de leurs armes à feu prohibées en toute sécurité et de recevoir une indemnité. Les entreprises d’armes à feu peuvent également se défaire de leurs armes à feu par d’autres moyens, par exemple, la neutralisation sans indemnisation, l’exportation ou le retour au fabricant. Certaines entreprises ont des permis d’armes à feu assortis de privilèges qui leur permettent de conserver les armes à feu à des fins comme la vente aux organisations d’application de la loi.
Les montants d’indemnisation pour les armes à feu prohibées en mai 2020 ont été déterminés à la suite de recherches approfondies, notamment unexamen des prix des fabricants et des détaillants canadiens et étrangers, des guides de prix et des listes de vente aux enchères; et des mesures deconsultation avec l’Association de l’industrie canadienne des munitions et armes de sport (AICMAS), qui a servi d’intermédiaire auprès des entreprises et a confirmé que les montants d’indemnisation représentaient raisonnablement ce que les entreprises auraient pu payer pour les AFSAA touchées en 2020.
De plus amples renseignements sur les montants d’indemnisation se trouvent dans la «Liste des armes à feu pour les entreprises - Canada.ca », sur le site Canada.ca.
Au fur et à mesure que les armes à feu seront traitées, une indemnité sera versée aux entreprises participantes restantes. Comme il est indiqué sur le site Web du programme, le paiement est versé dans les 45 jours ouvrables suivant la réception des armes à feu, à condition que toutes les validations requises soient effectuées et qu’aucun examen supplémentaire n’est requis.
En ce qui concerne les parties n) à o) de la question, les activités de vérification et de validation des armes à feu sont effectuées dès leur réception afin de s’assurer que les demandes respectent les modalités du Programme,c’est-à-dire, que les armes à feu sont légalement détenues par les entreprises autorisées auxquelles elles sont dûment enregistrées. Les armes à feu sont également validées à l’installation pour s’assurer que: les armes à feu, les dispositifs, les pièces et les composantes reçus à l’installation correspondent à ce qui a été présenté dans la demande, y compris les quantités, les marques, les modèles et les numéros de série,s’il y a lieu; les armes à feu et les dispositifs sont « complets » et assemblés afin d’être admissibles à l’indemnisation; les pièces et les composantes sont dans leur emballage d’origine; tous les documents de neutralisation et d’expédition soumis dans le cadre de la demande sont exacts.
Le gouvernement a communiqué au sujet du PIAFSAA pour les entreprises par divers moyens, notamment des renseignements accessibles au public en ligne ainsi que des communications aux entreprises d’armes à feu titulaires de permis par l’entremise du Programme canadien des armes à feu , qui est géré par la Gendarmerie royale du Canada.
Le ministère de la Sécurité publique continue de faire des progrès en vue du lancement du Programme pour les particuliers, dont les détails seront communiqués en temps opportun.
Question no 224 — Dean Allison:
En ce qui concerne l’Agence de la santé publique du Canada et la future approche du gouvernement en matière de santé: a) quels agences, entités ou ministères participent (i) aux protocoles de prévention, de préparation et d’intervention en cas de pandémie, (ii) à l’approche Une seule santé; b) en quoi consiste l’approche Une seule santé et où ou comment a-t-elle vu le jour; c) quels sont les projets de loi actuellement déposés ou adoptés qui permettraient de mettre en œuvre (i) les protocoles canadiens de prévention, de préparation et d’intervention en cas de pandémie, (ii) l’approche Une seule santé au Canada, (iii) tout autre traité ou accord international lié à la santé ou aux pandémies de l’Organisation mondiale de la santé ou des Nations Unies; d) des employés ont-ils déjà été embauchés ou seront-ils embauchés pour intégrer l’approche Une seule santé aux politiques et à la législation canadienne; e) si la réponse en d) est affirmative, (i) où et sous la responsabilité de quel ministère ou organisme ces employés travailleront-ils, (ii) où ces postes sont-ils affichés, (iii) quels sont les critères d’embauche pour ces employés, (iv) qui sélectionne le personnel, (v) combien existe-t-il de postes ou combien de postes seront-ils créés; f) quel est le budget alloué pour intégrer l’approche Une seule santé; g) existe-t-il des programmes de formation sur l’approche Une seule santé destinés aux professionnels non gouvernementaux et, le cas échéant, où sont-ils offerts; h) si la réponse en g) est affirmative, (i) comment les programmes de formation sont-ils financés, (ii) quels objectifs poursuivent-ils, (iii) qui donne les cours, (iv) quelles sont les exigences pour donner ces cours, (v) comment les formateurs ont-ils acquis les compétences exigées?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, le portefeuille fédéral de la Santé, qui comprend Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments et l'Agence de la santé publique du Canada, pilote une approche pangouvernementale en matière de protocoles de prévention, de préparation et d'intervention en cas de pandémie. Il adopte une approche pangouvernementale pour mettre en œuvre l'approche « Une seule santé » et réduire les répercussions potentielles à grande échelle, notamment en gérant les maladies animales et autres sources avant et après la transmission interhumaine.
En ce qui concerne la partie b), des renseignements sur l’approche « Une seule santé » sont disponibles à l’adresse https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/mesures-interventions-urgence/evaluations-rapides-risques-professionnels-sante-publique/approche-une-seule-sante-matiere-evaluation-risques-sommaire.html.
Pour ce qui est de la partie c), aucun projet de loi n'a été déposé ni adopté concernant les protocoles de prévention, de préparation et d'intervention en cas de pandémie, l'approche « Une seule santé » au Canada, ni aucun autre traité ou accord international sur la santé ou la pandémie de l'Organisation mondiale de la Santé ou des Nations Unies. L'adhésion du Canada au système des Nations Unies, y compris à l'Organisation mondiale de la Santé, n'exigeait aucune loi. Si le Canada signait de tels traités, il suivrait toutes les étapes législatives requises, y compris la ratification parlementaire, le cas échéant.
En ce qui concerne les parties d) et e) de la question, bien que le personnel de l’Agence de la santé publique du Canada s’acquitte d’un large éventail de tâches liées aux maladies zoonotiques, à la résistance aux antimicrobiens, à la salubrité des aliments, aux changements climatiques et à la santé de la faune afin de protéger la santé et la sécurité des Canadiens, l’Agence de la santé publique ne dispose pas actuellement ou prévu de personnel dédié à l'approche « Une seule santé »
En ce qui concerne la partie f), l’Agence de la santé publique du Canada ne dispose d’aucune allocation budgétaire consacrée à l’approche « Une seule santé ».
En ce qui concerne la partie g), le portefeuille de la Santé, qui comprend Santé Canada, l'Agence canadienne d'inspection des aliments (ACIA) et l'Agence de la santé publique du Canada, n'offre aucun programme de formation sur l'approche « Une seule santé » à l'intention des professionnels non gouvernementaux.
Question no 225 — Dean Allison:
En ce qui concerne l’examen par Santé Canada des données relatives à la fabrication, au contrôle de la qualité et à l’innocuité des nanoparticules lipidiques contenues dans les vaccins à ARNm contre la COVID-19, y compris toutes les versions du SpikeVax de Moderna, du Comirnaty de Pfizer-BioNTech et des doses de rappel, ainsi que dans l’Onpattro (patisaran): a) a-t-on évalué la pureté des produits de départ utilisés pour les lipides, tels que les solvants et éléments halogénés résiduels, y compris les métaux, conformément aux normes et aux lignes directrices établies en vue d’en déterminer le risque mutagène et, le cas échéant, quels ont été les résultats et, si ce n’est pas le cas, pourquoi pas; b) a-t-on évalué la quantité totale d’impuretés observées en vue d’en déterminer le risque mutagène et, le cas échéant, quels ont été les résultats et, si ce n’est pas le cas, pourquoi pas; c) des impuretés élémentaires ont-elles été considérées comme étant mutagènes; d) si la réponse en c) est affirmative, l’évaluation a-t-elle tenu compte de multiples doses et de la nature de la transfection des nanoparticules lipidiques; e) une évaluation des nanoparticules lipidiques en tant que nanoparticules a-t-elle été effectuée; f) si la réponse en e) est affirmative, cette évaluation comprenait-elle une évaluation du fragment polyéthylène glycol; g) une évaluation du risque de pseudo-allergie liée à l’activation du système du complément attribuable au fragment polyéthylène glycol a-t-elle été réalisée et, le cas échéant, quels en ont été les résultats et, si ce n’est pas le cas, pourquoi pas; h) des essais liés au complément ont-ils été demandés au fabricant et, si ce n’est pas le cas, pourquoi pas?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, Santé Canada exerce une surveillance réglementaire rigoureuse sur tous les produits pharmaceutiques et biologiques, y compris les vaccins. Avant qu'un médicament ne soit autorisé au Canada, Santé Canada effectue un examen scientifique rigoureux de son innocuité, de son efficacité et de sa qualité.
Pour la qualité des vaccins COVID-19 à ARNm, c’est-à-dire COMIRNATY et SPIKEVAX, les impuretés dans les nanoparticules lipidiques, les NPL, sont évaluées selon les lignes directrices de l’organisme d’harmonisation ) des exigences techniques pour les produits pharmaceutiques à usage humain, l'International Council for Harmonization, ou ICH. Ces lignes directrices incluent l’ICH Q3C Impuretés, « Ligne directrice pour les solvants résiduels », et l’ICH Q3D, « Ligne directrice pour les impuretés élémentaires ».
L'évaluation des risques associés aux impuretés potentielles et connues dans les vaccins à ARNm a été réalisée à l'aide de logiciels industriels courants acceptés dans le cadre de la ligne directrice ICH M7, « Évaluation et contrôle des impuretés réactives à l'ADN (mutagènes) dans les produits pharmaceutiques pour limiter le risque cancérogène potentiel ».
Les impuretés des excipients lipidiques étaient inférieures aux limites fixées dans les lignes directrices ICH Q3D et ICH Q3C. Tous les solvants évalués ont été classés comme non mutagènes. L'évaluation des impuretés élémentaires a conclu que les niveaux étaient inférieurs à l'exposition quotidienne permise. Les méthodologies utilisées par le fabricant pour évaluer le risque mutagène des solvants et des impuretés élémentaires et leurs conclusions ont été jugées acceptables.
Les NPL dans les vaccins à ARNm ont été caractérisés et contrôlés à l'aide de divers tests. Le groupement polyéthylène glycol (ou PEG) est conjugué à l'excipient lipidique et a été évalué dans le cadre du lipide. Le PEG résiduel non conjugué est considéré comme une impureté liée au processus dans le processus de fabrication de l'excipient lipidique et doit être présent en dessous des limites établies. Le groupement PEG lui-même est également classé comme non mutagène selon les lignes directrices ICH M7. Chaque lot de produit médicamenteux est testé pour s'assurer qu'il est conforme aux spécifications approuvées. La stratégie de contrôle des NPL a été jugée acceptable.
Des études non cliniques ont été réalisées pour les nouveaux excipients lipidiques. Des tests liés au complément n'ont pas été demandés au fabricant car il n'existe pas de test établi pouvant être réalisé pour évaluer l'hypersensibilité au PEG.
Pour ONPATTRO, les impuretés sont évaluées selon les lignes directrices de l'International Council for Harmonization, ou ICH. Ces lignes directrices incluent l’ICH Q3C, « Impuretés: Ligne directrice pour les solvants résiduels », l’ICH Q3D, « Ligne directrice pour les impuretés élémentaires », et l’ICH M7, « Ligne directrice: Évaluation et contrôle des impuretés réactives à l'ADN (mutagènes) dans les produits pharmaceutiques pour limiter le risque cancérogène potentiel ».
Les impuretés des excipients lipidiques étaient inférieures aux limites fixées dans les lignes directrices ICH Q3D et ICH Q3C. Tous les solvants évalués ont été classés comme non mutagènes ou peu susceptibles d'être présents. Les NPL dans le produit médicamenteux ONPATTRO ont été évalués à l'aide d'un petit ARN interférent court (ou pARNi) pharmacologiquement inactif encapsulé dans la même particule lipidique que celle contenant le siRNA actif, le patisiran. Le NPL comprenait deux excipients nouveaux qui ont été entièrement caractérisés avec une évaluation toxicologique complète.
Question no 228 — Chris d'Entremont:
En ce qui concerne l’Agence de promotion économique du Canada atlantique et ses allocations financières depuis le 1er janvier 2020: a) combien d’argent l’Agence a‑t‑elle distribué, ventilé par circonscription fédérale et par année; b) quels projets ont reçu du financement, ventilé par circonscription fédérale, par année, par organisme bénéficiaire, par description du projet et par montant?
L’hon. Sean Fraser (ministre de la Justice et procureur général du Canada et ministre responsable de l'Agence de promotion économique du Canada atlantique, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui a trait à l’Agence de promotion économique du Canada atlantique et à ses allocations financières du 1er janvier 2020 au 18 juin 2025, l’Agence ne tient pas compte de cette information par circonscription. La production d’une réponse complète nécessiterait une collecte et une validation manuelles de renseignements, ce qui ne peut pas être effectué dans le temps accordé et qui pourrait entraîner la divulgation de renseignements incomplets et trompeurs.
Des renseignements sur les subventions et les contributions de l’Agence se trouvent sur le Portail du gouvernement ouvert au lien suivant: https://rechercher.ouvert.canada.ca/subventions/.
Question no 229 — Dean Allison:
En ce qui concerne les informations issues d’une demande d’accès à l’information de l’Agence de la santé publique du Canada –A-2023-000165, qui indiquait que la Dre Theresa Tam, administratrice en chef de la santé publique du Canada, et « plusieurs » gestionnaires de la pandémie au ministère de la Santé, à l’Agence de la santé publique du Canada, au ministère de l'Industrie, au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement et au ministère de la Défense nationale ont été tenus de signer un serment secret les engageant à ne jamais divulguer des renseignements qui « pourraient causer de l’embarras »: a) qui a exigé que le personnel signe un accord de confidentialité; b) dans quelles divisions de quels ministères les personnes en a) travaillaient-elles; c) qui a été invité à signer cet accord de confidentialité et quelles postes occupaient-ils dans leurs ministères respectifs; d) dans quelles divisions de quels ministères les personnes en c) travaillaient-elles; e) quels étaient les détails de l’accord de confidentialité; f) pourquoi le gouvernement a-t-il jugé nécessaire de conclure un tel accord de confidentialité; g) le gouvernement a-t-il dissimulé ou tenté de dissimuler au public et aux médias des informations susceptibles de causer de l’embarras; h) si la réponse en g) est affirmative, quelles informations au juste le gouvernement a-t-il dissimulées ou tenté de dissimuler au public et aux médias qui auraient pu causer de l’embarras; i) quels critères précis les fonctionnaires du ministère de la Santé utilisent-ils pour déterminer s’il est plus important de ne pas causer d’embarras au gouvernement ou de respecter l’obligation d’ouverture et de transparence envers la population canadienne; j) le personnel qui a signé cet accord de confidentialité est-il toujours légalement tenu de se conformer aux exigences énoncées dans l’accord de confidentialité; k) dans quelles autres circonstances ce type d’accord de confidentialité est-il exigé du personnel bureaucratique; l) en quoi cet accord de confidentialité diffère-t-il du Code de valeurs et d’éthique du secteur public; m) qui a rédigé cet accord de confidentialité et dans quelle division et quel ministère travaille-t-il; n) qui a approuvé les exigences concernant l’accord de confidentialité?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, le gouvernement du Canada s'engage à faire preuve de transparence. Les renseignements qui ne sont pas rendus publics ne sont retenus que conformément à la législation applicable. Le dossier d'accès à l'information en question ne fait aucune mention d'un « serment secret » lié aux contrats relatifs aux vaccins, et les exigences de confidentialité n'étaient pas non plus secrètes. L'article 54 de la Loi sur l'emploi dans la fonction publique, ou LEFP, exige que les employés de l'administration publique centrale s'engagent, comme condition d'emploi, à ne pas divulguer ni rendre publique connaître, sans autorisation, une information dont ils ont eu connaissance dans le cadre de leur emploi. Les fonctionnaires sont également soumis au Code de valeurs et d'éthique du secteur public du Secrétariat du Conseil du Trésor, au code de conduite applicable à leur organisation particulière et à d'autres obligations légales et politiques en matière de confidentialité, conformément à l'habilitation de sécurité ou au statut requis pour leur poste.
Pendant la pandémie de COVID-19, les responsables de l'Agence de la santé publique du Canada ont travaillé en étroite collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada, ou SPAC, et d'autres ministères afin de garantir la disponibilité des vaccins pour les Canadiens.
Dans le contexte de l'approvisionnement en vaccins contre la COVID-19, des accords de confidentialité et/ou des accords de non-divulgation ont initialement été exigés à titre de mesure de précaution afin de renforcer l'importance de la protection des informations commerciales confidentielles qui ont été partagées lors des discussions relatives à la négociation des contrats. Par la suite, il a été reconnu que les obligations existantes des fonctionnaires, qui constituent une condition de leur emploi, étaient suffisantes et qu'un accord supplémentaire n'était pas nécessaire. Il les fonctionnaires sont tenus de respecter leurs obligations en matière de confidentialité des informations commercialement sensibles et de se conformer aux procédures standard de leur organisation en matière de signalement des conflits d'intérêts. Cela est documenté dans le dossier d'accès à l'information référencé.
Les employés qui ont été invités à signer des accords de confidentialité ou des accords de non-divulgation comprenaient ceux qui travaillaient en étroite collaboration avec le SPAC sur l'approvisionnement en vaccins contre la COVID-19 ou qui devaient avoir accès aux accords pour appuyer la planification de la distribution, de la gestion et de l'administration ultérieures du vaccin. Cette approche reflétait les pratiques de l'industrie et l'exigence de gestion des renseignements commerciaux confidentiels par tous les signataires. Les demandes de signature des ententes de confidentialité ou des accords de non-divulgation à l'appui des négociations et des discussions relatives aux contrats liés à la COVID-19 ont été supervisées par le SPAC.
Question no 234 — Scott Aitchison:
En ce qui concerne l’annonce dans le budget de 2024 dans laquelle le gouvernement indiquait son intention de modifier la Loi sur les aliments et drogues afin de donner au ministre de la Santé le pouvoir « de s’appuyer sur l’information ou les décisions de certaines autorités de réglementation étrangères dans certains cas précis pour satisfaire aux exigences de la Loi sur les aliments et drogues ou de ses règlements connexes », depuis l’entrée en vigueur de ce nouveau pouvoir: a) combien de fois ce pouvoir a-t-il été exercé; b) sur quelles autorités de réglementation étrangère s’est-on appuyé en vertu de ce pouvoir, y compris les détails de chaque cas; c) quels produits thérapeutiques, aliments, dispositifs médicaux ou autres produits réglementés étaient visés dans chaque cas mentionné en a), y compris la nature de l’information ou des décisions qui ont servi de fondement et la façon dont elles ont contribué à satisfaire les exigences réglementaires du Canada?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, la ministre de la Santé n'a jamais exercé le pouvoir conféré par le budget de 2024 de mettre en place des exemptions ciblées aux exigences réglementaires.
Si ce pouvoir devait être exercé, ce serait dans les situations nécessitant une action immédiate, par exemple pour améliorer l'accès à des produits de santé essentiels qui ne sont pas actuellement sur le marché canadien, et lorsque les conditions législatives préalables sont respectées. Les exemptions exigeraient toujours le respect des normes scientifiques, de sécurité et de réglementation élevées du Canada, et l'élaboration d'une exemption ministérielle à cette fin serait transparente et éclairée par une consultation publique.
Question no 236 — Scott Aitchison:
En ce qui concerne le Régime national d’assurance médicaments: a) quel est le coût moyen du Régime depuis sa création, ventilé par patient et par exercice; b) quel est le coût moyen prévu pour chacun des cinq prochains exercices financiers, ventilé par patient et par exercice; c) quel est le nombre total de demandes de remboursement de médicaments sur ordonnance présentées à ce jour, y compris une ventilation par province; d) quel est le nombre de demandes qui ont été refusées, ventilé par motif de refus; e) quel est le coût administratif total de la mise en œuvre du Régime national d’assurance médicaments depuis sa création, y compris les paiements versés aux administrateurs tiers et aux plateformes technologiques?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les parties a), b), c) et d) de la question, les provinces et les territoires sont les principaux responsables de la prestation des services de santé, y compris de la mise en œuvre et de l'administration du Régime national d'assurance-médicaments, et sont responsables de la collecte des renseignements demandés. Les provinces et territoires bénéficiaires doivent fournir un rapport financier annuel démontrant que le financement fédéral a été utilisé pour accroître la couverture publique existante des médicaments sur ordonnance et des produits connexes précisés dans l'entente.
Pour en savoir plus sur les ententes du Régime national d'assurance-médicaments, consultez le site https://www.canada.ca/fr/sante-canada/organisation/transparence/ententes-en-matiere-de-sante/accords-bilateraux-regime-national-assurance-medicaments.html
En ce qui concerne la partie e), Santé Canada n'a utilisé que les ressources internes existantes pour gérer les ententes bilatérales relatives au programme national d'assurance-médicaments et n'a versé aucun paiement à des administrateurs tiers ni à des plateformes technologiques. Conformément à l'article 4.8 des ententes bilatérales relatives au programme national d'assurance-médicaments, les gouvernements provinciaux et territoriaux pouvaient utiliser une partie de leurs allocations de financement fédéral pour couvrir les frais administratifs liés à la mise en œuvre des engagements de l'entente. Les provinces et territoires bénéficiaires sont tenus de fournir des rapports annuels démontrant l'utilisation des fonds fédéraux pour la mise en œuvre du programme.
Question no 238 — Gérard Deltell:
En ce qui concerne l’entente relative à l’usine de batteries pour véhicules électriques entre le gouvernement et Volkswagen: a) quel montant a été versé à Volkswagen à ce jour dans le cadre de cette entente; b) quels étaient les dates et les montants de chaque financement; c) quel est le calendrier des financements futurs prévus dans le cadre de l’entente; d) comment les développements liés à la promesse de financement de 370 milliards de dollars aux États-Unis dans le cadre de la Inflation Reduction Act de 2022 ont-ils influencé cette entente, et quels sont les détails des modifications précises que le gouvernement a apportées à cette entente à la suite des développements associés à l'Inflation Reduction Act; e) le rapport 2023 du directeur parlementaire du budget indiquant que cette entente coûtera 16,3 milliards de dollars au gouvernement correspond-il aux projections financières actuelles du gouvernement associées à cette entente, et, dans le cas contraire, quels sont les chiffres qui diffèrent et comment le gouvernement explique-t-il cette différence?
L’hon. Mélanie Joly (ministre de l’Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, aucunfinancement n’a été accordé à ce jour. L’entreprise a une entente de contribution avec le Fonds stratégique pour l’innovation pouvant atteindre 700 millions de dollars. De plus, le Canada et l’Ontario se sont engagés à fournir un soutien à la production pouvant atteindre 13,2 milliards de dollars.
En ce qui concerne la partie b), aucunfinancement n'a été accordé à ce jour.
En ce qui concerne la partie c), unefois que l'usine PowerCo/Volkswagen sera opérationnelle, les fonds de soutien à la production seront distribués sur une base trimestrielle, en fonction des cellules de batteries produites et vendues.
Le financement du soutien aux dépenses en immobilisations provenant du Fonds stratégique pour l’innovation sera versé sur une base trimestrielle, en fonction des dépenses admissibles déclarées du projet.
En ce qui concerne la partie d), Innovation, Sciences et Développement économique Canada continue de suivre de près l'évolution de la situation, y compris les changements apportés au crédit pour la production manufacturière avancée dans la loi américaine « The One, Big, Beautiful Bill ».
En ce qui concerne la partie e), legouvernement a annoncé un soutien allant à 13,9 milliards de dollars pour l'usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques PowerCo à St Thomas, incluant700 millions de dollars de soutien aux dépenses en capital par l'intermédiaire du Fonds stratégique d'innovation; et jusqu’à 13,2 milliards de dollars en soutien à la production pour égaler le crédit d'impôt pour la production manufacturière avancée de la loi américaine sur la réduction de l'inflation, dont un tiers sera payé par l'Ontario.
Le rapport du directeur parlementaire du budget sont conformes à ces engagements financiers. Il existe quelques différences mineures de méthodologie entre l'analyse du gouvernement et le rapport du directeur parlementaire du budget. Par exemple, dans son calcul des coûts, le directeur parlementaire du budget a inclus les recettes fiscales perdues, ce qui n'était pas le cas dans l'estimation du gouvernement.
Question no 240 — Kelly Block:
En ce qui concerne le système de sac de couchage pour très grand froid, qui remplace le système de sac de couchage polyvalent, dont l'approvisionnement a été confié à Services publics et Approvisionnement Canada: a) étant donné que l'appel d'offres pour le système de sac de couchage pour très grand froid a pris fin le 28 octobre 2024, quel a été le résultat de cet appel d'offres; b) quels sont les détails des contrats qui ont été conclus, y compris, pour chacun d'entre eux, (i) le montant, (ii) le fournisseur, (iii) la date et la durée, (iv) la description des biens ou des services fournis, (v) s'il s'agit d'un contrat à fournisseur unique ou s'il a été attribué à l'issue d'un processus d'appel d'offres concurrentiel; c) quelles sont les entreprises qui ont été sélectionnées pour le système de sac de couchage polyvalent, y compris, pour chaque contrat, (i) le montant, (ii) le fournisseur, (iii) la date et la durée, (iv) la description des biens ou services fournis, (v) si le contrat a été attribué à un fournisseur unique ou à l'issue d'un appel d'offres; d) dans quel pays les produits du système de sac de couchage pour très grand froid seront-ils fabriqués; e) combien de systèmes au total doivent être fabriqués dans le cadre des contrats conclus?
Jenna Sudds (secrétaire parlementaire du ministre de la Transformation du gouvernement, des Travaux publics et de l’Approvisionnement et secrétaire parlementaire du secrétaire d’État à l’Approvisionnement en matière de défense, Lib.):
Monsieur le Président, veuillez noter que le système de sacs de couchage pour temps extrêmement froid ne remplace pas le système de sacs de couchage à usage général, il est complémentaire. Afin de mieux soutenir les opérations dans toutes les conditions météorologiques, les Forces armées canadiennes étendront la protection thermique du système de sacs de couchage à usage général en ajoutant un sac intérieur de rechange – le sac de couchage pour froid extrême – dans son système de couchage.
En ce qui concerne la partie a) de la question, Services publics et Approvisionnement Canada, au nom du ministère de la Défense nationale, a reçu six soumissions de cinq soumissionnaires. À la suite du processus d’évaluation des soumissions, un contrat a été attribué à Fellfab Limited de Hamilton en Ontario le 4 juin 2025.
En ce qui concerne la partie b), les détails du contrat subséquent sont les suivants,. Le montant est de 1 782 008,30 $. Le vendeur est Fellfab Limited, de Hamilton, en Ontario. La date et la durée sont les suivantes: Le contrat a été attribué le 4 juin 2025, y compris les quantités optionnelles et les tailles spéciales à commander pendant une période maximale de 84 mois à compter de l’attribution du contrat. La description des biens ou des services fournis est celle-ci: un système de sacs de couchage pour temps extrêmement froid. Le contrat a été attribué au moyen d’un processus d’appel d’offres concurrentiel.
En ce qui concerne la partie c), Logistik Unicorp Incorporé a été la seule entreprise à avoir obtenu un contrat pour le système de sacs de couchage à usage général, avec les détails suivants. Le montant est de 34 824 728,23 $, soit la valeur totale actuelle du contrat. Le vendeur est Logistik Unicorp Incorporé, de Saint-Jean-sur-Richelieu, au Québec. La date et la durée sont les suivantes: le contrat a été attribué le 26 septembre 2019 pour une période de cinq ans. La description des biens ou des services fournis est celle-ci: un système de sacs de couchage à usage général. Le contrat a été attribué au moyen d’un processus d’appel d’offres concurrentiel.
En ce qui concerne la partie d), les produits du système de sacs de couchage pour temps extrêmement froid seront fabriqués à Hamilton, en Ontario, au Canada.
En ce qui concerne la partie e), le contrat prévoit une quantité ferme de 1 000 unités, avec une possibilité de quantité optionnelle supplémentaire de 9 000 unités et, au fur et à mesure des besoins, des quantités spéciales de 20 unités.
Question no 241 — Pierre Paul-Hus:
En ce qui concerne le projet de loi C-202, Loi modifiant la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (gestion de l’offre): a) le gouvernement est-il d’avis que ce projet de loi, une fois qu’il aura reçu la sanction royale, deviendra une loi canadienne; b) si la réponse en a) est affirmative, le gouvernement est-il d’avis que la loi lierait Sa Majesté du chef du Canada; c) si la réponse en b) est négative, (i) pourquoi, (ii) cette position est-elle étayée par un avis juridique; d) le cas échéant en c)(ii), quels sont les détails de l’avis juridique, y compris (i) la date à laquelle l’avis a été donné, (ii) la personne qui l’a approuvé, (iii) la personne qui l’a demandé?
Yasir Naqvi (secrétaire parlementaire du ministre du Commerce international et secrétaire parlementaire du secrétaire d’État au Développement international, Lib.):
Monsieur le Président, ceCe qui suit constitue une réponse consolidée approuvée au nom des ministres d’Affaires mondiales Canada.
En ce qui concerne le projet de loi C-202, Loi modifiant la Loi sur le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement (gestion de l'offre), le gouvernement est d'avis que, dès sa sanction royale, le projet de loi est devenu loi du Canada. Le gouvernement est pleinement conscient de l'importance de cette loi et de la nécessité d'en respecter ses exigences.
Lors du traitement des documents parlementaires, le gouvernement applique les principes énoncés dans la Loi sur l'accès à l'information et ne divulgue pas les renseignements protégés par le secret professionnel de l'avocat.
Question no 242 — Ellis Ross:
En ce qui concerne l’exemption accordée par Santé Canada à la Colombie-Britannique en vertu de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, qui permet aux adultes d’avoir en leur possession jusqu’à 2,5 grammes de certaines substances: le gouvernement a-t-il reçu une demande de la part de la Colombie-Britannique afin de prolonger l’exemption au-delà de la date d’expiration du 31 janvier 2026, et, le cas échéant, (i) quels sont les détails de la demande, (ii) le gouvernement compte-t-il approuver la demande de prolongation de la Colombie-Britannique?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le Président, Santé Canada n’a reçu aucune demande de la Colombie-Britannique visant à prolonger l’exemption demandée au-delà de la date d’expiration du 31 janvier 2026.
Question no 243 — Ellis Ross:
En ce qui concerne les données nationales sur les méfaits liés aux opioïdes, depuis janvier 2021, ventilé par année et par province ou territoire: combien (i) de décès, (ii) d’hospitalisations, (iii) de visites aux urgences liés aux opioïdes, ont été enregistrés?
Maggie Chi (secrétaire parlementaire de la ministre de la Santé, Lib.):
Monsieur le président, lesdonnées nationales sur les opioïdes depuis janvier 2021 sont disponibles à l'adresse https://sante-infobase.canada.ca/mefaits-associes-aux-substances/opioides-stimulants/. Les données ventilées par année et par province ou territoire sont disponibles à l'adresse https://sante-infobase.canada.ca/mefaits-associes-aux-substances/opioides-stimulants/cartes.html. Veuillez noter que les données peuvent être retenues dans les provinces ou territoires où le nombre de cas est faible afin de respecter les règles de confidentialité.
Question no 244 — Eric Lefebvre:
En ce qui concerne le Fonds d’accélération pour le logement: a) quelle part des 900 millions de dollars alloués a été versée aux municipalités de la province de Québec; b) quels sont la municipalité, la date et le montant de chaque versement; c) combien d’unités de logement financées par le Fonds d’accélération du logement ont été achevées dans la province de Québec, ventilées par (i) municipalité, (ii) nombre de chambres, (iii) type d’édifice, (iv) année d’achèvement?
Jennifer McKelvie (secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de l’Infrastructure, Lib.):
Monsieur le Président, en novembre 2023, le Canada et le Québec ont annoncé une entente pour la mise en œuvre du fonds pour accélérer la construction de logements dans la province du Québec. L’entente a prévu une contribution fédérale totale de 900 millions de dollars pour la création de dizaines de milliers de logements et la mise en œuvre de réformes réglementaires au Québec. Une entente subséquente a été signée pour 92 millions de dollars supplémentaires, portant la contribution fédérale fournie au Québec aux termes de l’entente du fonds pour accélérer la construction de logements à 992 millions de dollars. Ce montant correspond à presque 23 % du financement fédéral total, dont le but est de créer au moins 112 000 logements au Canada, en plus des moyennes historiques, d’ici 2028.
Le gouvernement du Québec a fait un investissement équivalent de 992 millions de dollars, portant la somme totale à plus de 1,9 milliard de dollars. Ce financement permettrait de créer directement 8 000 logements sociaux et abordables, dont 500 seront destinés à des individus en situation d’itinérance ou à risque de le devenir. La contribution financière du Canada, administrée par le Québec, soutient les initiatives provinciales visant à accélérer la construction de logements qui permettront à la Province de répondre à ses besoins en matière de logement.
La Société canadienne d’hypothèques et de logement n’a aucune entente du fonds pour accélérer la construction de logements avec les municipalités du Québec. Le financement fédéral de 992 millions de dollars au Québec sur cinq ans, à partir de 2023-2024. Jusqu’à présent, la Société canadienne d’hypothèques et de logement a fait deux versements à la Province totalisant 721 millions de dollars sur les 992 millions.
La sélection des projets, l’engagement et les décaissements relèvent exclusivement de la Province. La Province s’est engagée à sélectionner des projets qui répondent aux objectifs du fonds pour accélérer la construction de logements et qui respectent les exigences des programmes et initiatives applicables du Québec. Dans la mesure du possible, la sélection des projets tient compte de la distribution régionale ainsi que des besoins régionaux.
Question no 246 — Eric Lefebvre:
En ce qui concerne la préparation du budget 2025, ventilé par mois, depuis janvier 2025: a) quels sont les coûts engagés, ventilés par ministère; b) quel est le nombre d’heures de travail des employés; c) quel est le nombre d’employés équivalents temps plein qui consacrent plus de 75 % de leur temps à la préparation du budget; d) quelles étaient les dates prévues pour le budget interne au sein (i) du ministère des Finances, (ii) du cabinet du Premier ministre, (iii) du bureau du Conseil privé?
L’hon. François-Philippe Champagne (ministre des Finances et du Revenu national, Lib.):
Monsieur le Président, leministère des Finances Canada a un mandat large consistant à aider le gouvernement du Canada à élaborer et mettre en œuvre des politiques et des programmes économiques, fiscaux, fiscaux, sociaux, sécuritaires, internationaux et du secteur financier solides et durables.
Au cours de la période en question, depuis le 1er janvier 2025 au 18 juin 2025, le gouvernement, soutenu par la fonction publique, s’est concentré sur la réponse à des actions commerciales rapides et injustifiées des États-Unis. Le ministère des Finances a appuyé le gouvernement dans l’élaboration de son plan de réponse tarifaire et dans les discussions avec les provinces et territoires, les homologues américains, les partenaires internationaux et les acteurs industriels. Le ministère des Finances a également joué un rôle important dans la planification et l’exécution des réunions des dirigeants et ministres des Finances du G7 ainsi que dans la participation du ministre des Finances au processus de la piste financière du G20. Cette période a également vu le gouvernement mener à bien des mesures politiques majeures, notamment la cessation de l’application du prix du carbone à la consommation; la mise en œuvre d’une réduction d’impôt pour la classe moyenne; et une exonération de la TPS pour les acheteurs d’une première maison neuve jusqu’à 1,5 million de dollars.
Le nombre d’heures de travail des employés consacrées à la préparation du budget de 2025 et le nombre d’équivalents temps plein qui ont passé plus de 75 % de leur temps à préparer le budget ne sont pas suivis séparément de ces autres activités. Étant donné le large mandat du ministère et les travaux en cours dans les domaines mentionnés ci-dessus, il est impossible d’isoler cette information. Bien que les gouvernements soient souvent confrontés à une incertitude économique, la situation actuelle diffère en termes d’ampleur, de complexité et d’urgence des risques, ainsi que de la manière dont ils interagissent. Compte tenu de l’importance de ces développements, le gouvernement s’est engagé à déposer un budget cet automne qui reflète l’ensemble du contexte économique et fiscal et offre un plan économique stable et prospectif.
Question no 249 — Mel Arnold:
En ce qui concerne les écloseries de saumon financées par le gouvernement fédéral en Colombie-Britannique, dans les Maritimes et à Terre-Neuve-et-Labrador, qui pratiquent l’élevage du saumon du Pacifique ou de l’Atlantique à des fins d’aquaculture commerciale: a) combien d’écloseries de saumon financées par le gouvernement fédéral sont actuellement exploitées (i) en Colombie‑Britannique, (ii) dans les Maritimes, (iii) à Terre‑Neuve‑et‑Labrador; b) quelles ont été les sommes annuelles du financement fédéral consacré aux écloseries, ventilées pour chacune des cinq dernières années, (i) en Colombie‑Britannique, (ii) dans les Maritimes, (iii) à Terre‑Neuve‑et‑Labrador; c) combien de saumoneaux ont été produits au total par ces écloseries, ventilés pour chacune des cinq dernières années, (i) en Colombie‑Britannique, (ii) dans les Maritimes, (iii) à Terre‑Neuve‑et‑Labrador; d) pour chacune des cinq années à venir, combien d’écloseries additionnelles sont prévues pour (i) la Colombie‑Britannique, (ii) les Maritimes, (iii) Terre‑Neuve‑et‑Labrador; e) pour chacune des cinq années à venir, combien de saumoneaux additionnels seront produits (i) en Colombie‑Britannique, (ii) dans les Maritimes, (iii) à Terre‑Neuve‑et‑Labrador; f) pour chacune des cinq années à venir, quelles dépenses additionnelles seront requises pour les écloseries additionnelles, ventilées pour chacune des régions en (d)?
Ernie Klassen (secrétaire parlementaire de la ministre des Pêches, Lib.):
Monsieur le Président, il n’y a pas d’écloseries de saumon financées par le gouvernement fédéral en Colombie-Britannique, dans les Maritimes ou à Terre-Neuve-et-Labrador qui élèvent des saumons du Pacifique ou de l’Atlantique pour des fins d`aquaculture commerciale.
Question no 252 — Cheryl Gallant:
En ce qui concerne Technologies du développement durable Canada, en date du 10 juin 2025: a) quel était le montant des fonds de Technologies du développement durable Canada qui n’ont pas été versés aux innovateurs en raison de l’absence de responsable de la certification à chaque étape; b) quel est le montant total qui reste à verser à l’ensemble des innovateurs à chaque étape; c) quel est le montant total qui reste à verser aux innovateurs en raison du transfert du programme de Technologies du développement durable Canada au Conseil national de recherches du Canada; d) combien d’étapes n’ont pas pu être certifiées pour les innovateurs ou ont fait l’objet d’un retard dans la certification en raison du congé de paternité prolongé du responsable de la certification?
L’hon. Mélanie Joly (ministre de l’Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, au début d’octobre 2023, le financement fédéral pour Technologies du développement durable Canada a été suspendu suite à des allégations contre Technologies du développement durable Canada et à un exercice de vérification ultérieur des faits mené par Raymond Chabot Grant Thornton. Le financement des projets de Technologies du développement durable Canada a repris en octobre 2024, sous des pratiques et une gouvernance améliorées visant à renforcer les examens d'admissibilité des projets et à gérer les écarts de conflits d'intérêts. Les réclamations faites contre les accords actifs pendant cette période s'élevaient à 39 344 498,29 $.
En ce qui concerne les parties b) et c) de la question,167 accords ont été transférés au Conseil national de recherches Canada, dont 97 étaient des accords actifs. Tous les déboursements contre les étapes étaient à jour en fonction des rapports soumis au moment de la novation et il n'y avait donc aucun montant impayé provenant des réclamations soumises au moment du transfert au Conseil national de recherches Canada. Les montants encore à verser par le Conseil national de recherches Canada contre les étapes futures s'élevaient à 157,5 millions de dollars.
En ce qui concerne la partie d), dans le cadre des programmes de Technologies du développement durable Canada, les accords de financement de projet avec les promoteurs de projet étaient gérés directement par Technologies du développement durable Canada, en tant qu'organisation indépendante. Innovation, Sciences et Développement économique Canada n'a pas connaissance de situations qui correspondent à la description dans la question.
Question no 253 — Adam Chambers:
En ce qui concerne le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, depuis 2016 et ventilé par année: a) combien de bourses ont été remises par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada à des personnes ou à des organismes de l’extérieur du Canada et à combien s’élevait la valeur totale de ces bourses; b) quelle est la répartition par pays des réponses en a); c) quels sont les détails de chacune des bourses en a), y compris, pour chacun, (i) le bénéficiaire, (ii) le montant, (iii) l’endroit, (iv) la description du projet?
L’hon. Mélanie Joly (ministre de l’Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, leConseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada octroi des bourses d’étude et de recherche à des étudiantes et étudiants et des chercheuses et chercheurs de niveau postdoctoral canadiens. Les bourses sont octroyées à des individus et non à des organisations.
Les titulaires de bourses doctorales et postdoctorales peuvent se prévaloir de leur bourse à l’étranger sous certaines conditions en fonction de l'opportunité de financement.
Pour être admissible à présenter une demande au programme de bourses d’études supérieures du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada – doctorat ou au programme de bourses postdoctorales du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada, les candidats doivent avoir la citoyenneté canadienne ou la résidence permanente au Canada ou bien être une personne protégée en vertu du paragraphe 95(2) de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés à la date limite de présentation des demandes.
Les titulaires de bourse peuvent se prévaloir de leur bourse doctorat à un établissement admissible à l’étranger, pourvu qu’ils aye déjà obtenu un diplôme d’un établissement canadien.
Les titulaires de bourse peuvent détenir une bourse postdoctorale à l’étranger seulement s’ils ont obtenu un diplôme de doctorat d’un établissement canadien.
De manière similaire, pour se prévaloir de leur bourse dans un établissement à l’étranger, les titulaires de la bourse postdoctorale Banting doivent être citoyens canadiens ou résidents permanents du Canada et avoir obtenu leur doctorat, ou l'équivalent, ou un diplôme de professionnel de la santé d'une université canadienne.
En ce qui concerne les parties b) et c), ces bourses sont divulguées de manière proactive et publiées à l’adresse https://rechercher.ouvert.canada.ca/donneesouvertes/ ainsi qu’à l’adresse https://ouvert.canada.ca/data/fr/dataset/c1b0f627-8c29-427c-ab73-33968ad9176e.
Des informations détaillées sur ces bourses sont également disponibles sur le site suivant: https://www.nserc-crsng.gc.ca/ase-oro/index_fra.asp.
Question no 263 — Frank Caputo:
En ce qui concerne Service correctionnel Canada: depuis le 1er janvier 2021, quels sont les renseignements relatifs aux documents, y compris les courriels, ayant été reçus ou envoyés par Service correctionnel Canada et contenant le nom de Frank Caputo ou une abréviation, un sigle ou un nom de code désignant le député de Kamloops—Thompson—Cariboo, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) l’expéditeur, (iii) le type de document, (v) le titre du document, (vi) un résumé de la teneur du message, (vii) le numéro de dossier du document?
Jacques Ramsay (secrétaire parlementaire du ministre de la Sécurité publique, Lib.):
Monsieur le Président, à l’heure actuelle, le SCC emploie plus de 18 000 personnes qui travaillent partout au pays et occupent une variété de postes différents. Le niveau de détail de l’information demandée n’est pas systématiquement consigné dans une base de données centralisée. De même, il n’est pas possible d’effectuer une recherche dans les dossiers de tous les employés du SCC dans le temps imparti. Une demande d’accès à l’information pour ce type de demandes peut être soumise à l’adresse suivante: https://atip-aiprp.tbs-sct.gc.ca/fr/Bienvenue/Confidentialite.
Question no 268 — Pat Kelly:
En ce qui concerne les exigences d’efficacité énergétique dans le Code national du bâtiment Canada 2020, entre le 1er janvier 2024 et le 15 juin 2025: dans quelle mesure la conformité à chaque exigence respective a-t-elle augmenté le coût de construction pour (i) les maisons individuelles, (ii) les maisons jumelées, (iii) les maisons en rangée, (iv) les appartements de type condominium, (v) les condominiums superposés, (vi) les appartements locatifs, ventilé par province ou territoire?
L’hon. Mélanie Joly (ministre de l’Industrie et ministre responsable de Développement économique Canada pour les régions du Québec, Lib.):
Monsieur le Président, le centre de recherche en construction du Conseil national de recherches Canada a fourni un soutien technique pour le développement de l'édition 2020 des codes modèles nationaux par la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies. Dans le développement des dispositions visant à répondre aux objectifs fondamentaux de sécurité, de santé, d'accessibilité, de protection contre l'incendie et de protection structurelle des bâtiments, ainsi que de l'impact sur l'environnement, les comités de la Commission canadienne des codes du bâtiment et de prévention des incendies ont pris en compte les coûts et les avantages des changements proposés. En prenant en compte les implications des coûts, les comités de développement des codes équilibrent les besoins des autorités ayant juridiction sur la réglementation répondant aux objectifs fondamentaux des codes avec l'accessibilité financière des logements pour les Canadiens. Le Conseil national de recherches Canada n'est pas en mesure de calculer les coûts supplémentaires de construction en raison des variations des codes adoptés par les provinces ou territoires. La détermination des coûts dépend d'une province ou d'un territoire donné et du niveau du code énergétique adopté par la province ou le territoire. Par conséquent, une réponse précise n'est pas possible dans le temps imparti. À l'avenir, le Conseil canadien des codes de construction harmonisés, un organisme de gestion fédéral-provincial-territorial qui dirige le développement des codes depuis 2022, travaille à l'élaboration d'une approche d'analyse d'impact cumulatif qui calculera les coûts totaux de l'édition d'un code pour différents archétypes, par région, en commençant par les codes modèles nationaux de 2030.
Question no 269 — Pat Kelly:
En ce qui concerne la collecte d’informations par la Société canadienne d’hypothèques et de logement sur la disponibilité des logements au Canada, entre le 1er janvier 2024 et le 15 juin 2025, pour chaque province et territoire: combien (i) de maisons individuelles ont été achevées, (ii) de maisons jumelées ont été achevées, (iii) de maisons en rangée ont été achevées, (iv) de condominiums de type appartement ont été achevés, (v) de condominiums disposés en superposition ont été achevés, (vi) d’appartements locatifs ont été achevés?
Jennifer McKelvie (secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de l’Infrastructure, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la collecte d’informations par la Société canadienne d’hypothèques et de logement sur la disponibilité des logements au Canada, entre le 1er janvier 2024 et le 15 juin 2025, veuillez-vous référer aux dernières données sur les mises en chantier et les achèvements d'habitations sur la page web suivante: https://www.cmhc-schl.gc.ca/professionnels/marche-du-logement-donnees-et-recherche/donnees-sur-le-logement/tableaux-de-donnees/donnees-sur-le-marche-de-lhabitation/mises-en-chantier-et-achevements-par-marche-vise-canada-et-provinces. Les tableaux présentent les données par région, dans l’ensemble du Canada ou dans les provinces, et sont ventilées comme suit: logements de propriétaires-occupants, logements locatifs, copropriétés et coopératives.
Question no 273 — Alex Ruff:
En ce qui concerne les conditions établies après l’affaire R. c. Jordan (2016), aussi appelé l’« arrêt Jordan »: a) y a-t-il un plan pour faire face à la forte augmentation du nombre d’affaires dépassant le délai maximum fixé dans l’arrêt Jordan depuis 2019-2020; b) le cas échéant en a), quel est le plan du gouvernement pour faire face à la forte augmentation du nombre d’affaires dépassant ce délai depuis 2019-2020; c) le cas échéant en a), quel est l’objectif du gouvernement quant au pourcentage total d’affaires dépassant le délai fixé dans l’arrêt Jordan; d) y a-t-il un plan précis pour donner la priorité aux affaires impliquant (i) des lésions corporelles, (ii) la mort, (iii) le trafic de stupéfiants, (iv) la production de stupéfiants, (v) l’importation de stupéfiants, (vi) l’exportation de stupéfiants, (vii) la violence conjugale, (viii) les agressions sexuelles, et pour empêcher que le délai fixé par l’arrêt Jordan soit dépassé; e) combien de négociations de plaidoyer ont été conclues depuis la mise en œuvre du délai fixé par l’arrêt Jordan, ventilé par (i) année, (ii) province ou territoire, (iii) type d’infraction tel qu’énoncé aux points d)(i) à d)(viii)?
Patricia Lattanzio (secrétaire parlementaire du ministre de la Justice et procureur général du Canada, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne les parties a), b) et e) de la question, les délais dans le système de justice pénale ont des répercussions négatives sur toutes les personnes touchées par la criminalité, y compris les victimes, les familles et l’ensemble de la communauté dans laquelle le crime a été commis. Pour remédier à ces délais, une action concertée à tous les niveaux de gouvernement est nécessaire.
Depuis 2019, le gouvernement fédéral a introduit, et le Parlement a adopté, les mesures législatives suivantes pour remédier aux délais dans le système de justice pénale.
L'ancien projet de loi C-75, qui a reçu la sanction royale le 21 juin 2019, prévoyait des mesures visant à réduire les délais et à moderniser le système de justice pénale. Ces réformes comprenaient la restriction de la disponibilité des enquêtes préliminaires, l'élargissement des pouvoirs judiciaires de gestion des causes et la rationalisation de la classification des infractions. De plus amples renseignements sont disponibles sur le site Web du ministère de la Justice, à l’adresse https://www.justice.gc.ca/fra/pr-rp/sjc-csj/sjp-jsp/c75/p3.html.
L'ancien projet de loi S-4, qui est entré en vigueur le 14 janvier 2023, a introduit des modifications ciblées au Code criminel afin d'aider à relever les défis auxquels sont confrontés les tribunaux de juridiction criminelle en raison de la pandémie de COVID-19 ou mis en évidence par celle-ci, et de donner aux tribunaux une plus grande souplesse dans la façon dont ils mènent des procédures criminelles et rendent des ordonnances. De plus amples renseignements sont disponibles sur le site Web du ministère de la Justice du Canada à l’adresse https://www.justice.gc.ca/fra/sjc-csj/pl/asjp-ocjs/index.html.
Le gouvernement fédéral a aussi versé des fonds pour appuyer les améliorations opérationnelles visant à lutter contre les délais dans le système de justice pénale. Par exemple, le budget de 2024 prévoit 440 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2024-2025, pour soutenir l'accès à l'aide juridique dans le système de justice pénale, ce qui peut aider à réduire les délais judiciaires. Ce financement comprend 80 millions de dollars en 2024-2025, suivis de 90 millions de dollars pour les quatre années suivantes.
Les fonctionnaires fédéraux continuent de travailler en étroite collaboration avec les provinces et les territoires afin de comprendre et de régler les problèmes liés aux délais, compte tenu de leur compétence partagée à l'égard du système de justice pénale et de leur responsabilité à l'égard de l'administration de la justice. Cela comprend la responsabilité d'enquêter, d'inculper et de poursuivre la plupart des infractions criminelles au Canada.
Les données sur les négociations de plaidoyer ne sont pas recueillies par le ministère de la Justice. Toutefois, des données sur les plaidoyers de culpabilité et de non-culpabilité ont récemment été rendues disponibles par Statistique Canada dans le cadre de l'enquête intégrée sur les tribunaux de juridiction criminelle, ou EITJC. L'EITJC recueille des données auprès des tribunaux de juridiction criminelle pour adultes et des tribunaux de la jeunesse dans l'ensemble des provinces et des territoires. Vous trouverez ci-dessous un résumé des données nationales de l’EITJC pour la période de 2016-2017 à 2022-2023, qui sont les données les plus récentes disponibles.
De 2016-2017 à 2022-2023, après la publication de l’arrêt Jordan, les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes du Canada ont réglé 842 413 causes. La majorité, c’est-à-dire 81 %, des auteurs présumés dans ces causes ont plaidé coupable à leur dernier plaidoyer, soit 680 353 causes au total.
Entre 2016-2017 et 2022-2023, le plaidoyer de culpabilité présenté par les auteurs présumés devant les tribunaux de juridiction criminelle pour adultes pour le plaidoyer final était plus fréquent pour les infractions contre l'administration de la justice (88 %), les infractions contre les biens (87 %) et les infractions liées aux drogues (85 %) que pour les agressions sexuelles (50 %) et les autres crimes violents, qui comprennent, sans toutefois s'y limiter, les homicides, les tentatives de meurtre, les voies de fait et les vols qualifiés (70 %).
De 2016-2017 à 2022-2023, l'Ontario a enregistré la proportion la plus élevée de plaidoyers de culpabilité présentés lors du plaidoyer final (96 %). La Colombie-Britannique (89 %) s'est classée au deuxième rang, suivie de l'Île-du-Prince-Édouard (88 %). Le Nouveau-Brunswick (51 %), le Yukon (63 %), les Territoires du Nord-Ouest (65 %) et la Nouvelle-Écosse (65 %) sont les provinces et territoires ayant enregistré la plus faible proportion de plaidoyers de culpabilité.
Ces enjeux sont complexes. En collaboration avec nos partenaires provinciaux et territoriaux, le gouvernement s’engage à explorer des solutions pour répondre aux délais afin d’assurer le bon fonctionnement du système de justice pénale.
En ce qui concerne les parties c) et d) de la question, le ministère de la Justice n’est pas en mesure de répondre au sujet du pourcentage cible de cas totaux dépassant le délai fixé dans l’arrêt Jordan et du plan visant à accorder la priorité aux causes comportant divers types d’infractions, étant donné que l’administration de la justice relève de la compétence des provinces et territoires.
Question no 275 — Grant Jackson:
En ce qui concerne le bulletin d’information de Parcs Canada du 16 mai 2025 portant sur les « Mesures de gestion des embarcations dans le lac Clear en 2025 »: a) qui a été directement informé par Parcs Canada de la décision avant la publication du bulletin, en précisant (i) le nom de l’organisation ou de la personne, (ii) la date à laquelle chaque entité en (i) a été informée par Parcs Canada, (iii) le nom et le titre du représentant de Parcs Canada qui a transmis l’avis à l’entité mentionnée au point (i), (iv) le moyen de communication utilisé pour informer l'entité en (i); b) qui a été consulté directement par Parcs Canada, entre le 1er mars 2025 et le 15 mai 2025, au sujet de la décision de limiter l’accès des embarcations sur le lac Clear, en précisant, pour chacun, (i) le nom de l’organisation ou de la personne, (ii) la date à laquelle chaque entité en (i) a été consultée par Parcs Canada, (iii) le nom et le titre du représentant de Parcs Canada qui a mené la consultation avec l’entité en (i), (iv) le moyen de communication utilisé pour consulter l'entité en (i); c) parmi les personnes en a), certaines d’entre elles étaient-elles (i) un maire, (ii) un préfet, (iii) un conseiller municipal, (iv) un député provincial, (v) un député fédéral, et, le cas échéant, quel était son nom et son titre?
L’hon. Steven Guilbeault (ministre de l’Identité et de la Culture canadiennes et ministre responsable des Langues officielles, Lib.):
Monsieur le Président, en ce qui concerne la partie a) de la question, Parcs Canada a informé directement les personnes suivantes de la décision.
Le chef Dwayne Blackbird et d’autres membres de la Première Nation ojibway de Keeseekoowenin en ont été informés le 9 mai 2025 par Leanne Cooper, directrice de l’unité de gestion, dans le cadre d’une rencontre en personne.
James Plewak, de la Coalition des Premières Nations ayant des intérêts dans le parc national du Mont-Riding, en a été informé le 9 mai 2025-05-09 par Leanne Cooper, directrice de l’unité de gestion, dans le cadre d’une rencontre en personne.
Julia Tetrault, directrice des priorités stratégiques à Sport, Culture, Patrimoine et Tourisme Manitoba, en a été informée le 13 mai 2025 par Jonah Mitchell, directeur exécutif, dans le cadre d’un appel téléphonique.
Jeff Long, directeur du programme sur les espèces aquatiques envahissantes, du ministère de l’Environnement et du Changement climatique, du Manitoba, en a été informé le 15 mai 2025 par Jonah Mitchell, directeur exécutif, dans le cadre d’un appel téléphonique.
John Gunter, président du conseil d’administration de l’Association de l’industrie touristique du Manitoba, en a été informé le 15 mai 2025 par Jonah Mitchell, directeur exécutif, dans le cadre d’un appel téléphonique.
Kelsey Connor, de Clear Lake Marina, en a été informée le 16 mai 2025 par Tom Sheldon, directeur de l’unité de gestion par intérim, dans le cadre d’une rencontre en personne.
Lynne Tovell, de la Cottage Owners’ Association, en a été informée le 16 mai 2025 par Jim Avram, gestionnaire de lotissement urbain par intérim, dans le cadre d’un appel téléphonique.
Christian Robin, de la Cabin Owners’ Association, en a été informé le 16 mai 2025 par Jim Avram, gestionnaire de lotissement urbain par intérim, dans le cadre d’un appel téléphonique.
Ian Drul, de la municipalité de Harrison Park, en a été informé le 16 mai 2025 par Borden Smid, gestionnaire de la conservation des ressources, dans le cadre d’un appel téléphonique.
Tamara Sellman, de la municipalité de Harrison Park, en a été informée le 16 mai 2025 par Borden Smid, gestionnaire de la conservation des ressources, dans le cadre d’un appel téléphonique.
Karly McRae, de Clear Lake Country, en a été informée le 16 mai 2025 par Tom Sheldon, directeur de l’unité de gestion par intérim, dans le cadre d’un appel téléphonique.
George Hartlen, des Amis du parc national du Mont-Riding et de la Chambre de commerce de Wasagaming, en a été informé le 16 mai 2025 par Tom Sheldon, directeur de l’unité de gestion par intérim, dans le cadre d’une rencontre en personne.
Michael Kreshewski, du bureau du député Dan Mazier, en a été informé le 16 mai 2025 par Tom Sheldon, directeur de l’unité de gestion par intérim, dans le cadre d’un appel téléphonique.
Jeff Long, directeur du Programme sur les espèces aquatiques envahissantes, du ministère de l’Environnement et du Changement climatique Manitoba, en a été informé le 16 mai 2025 par Borden Smid, gestionnaire de la conservation des ressources, dans le cadre d’un appel téléphonique.
Brendan Spearin, coordonateur régional des espèces aquatiques envahissantes à Pêches et Océans Canada, en a été informé le 16 mai 2025 par Borden Smid, gestionnaire de la conservation des ressources, dans le cadre d’un appel téléphonique.
En ce qui concerne la partie b) de la question, pendant la période spécifiée du 1er mars 2025 au 15 mai 2025, Parcs Canada a consulté directement des représentants de la Première Nation ojibway de Keeseekoowenin, notamment Larry Beaton, James Plewak et le chef Dwayne Blackbird, au sujet des mesures de gestion des embarcations prévues dans le lac Clear. Ces consultations ont eu lieu le 15 avril, le 2 mai et le 9 mai 2025 et elles ont été menées par Leanne Cooper, directrice de l’unité de gestion, Borden Smid, gestionnaire de la conservation des ressources, et Mireille Kroeker, gestionnaire des relations externes par intérim, dans le cadre de rencontres en personne.
En ce qui concerne la partie c), la réponse est oui. Le point (i) ne s’applique pas. La réponse au point (ii) est Ian Drul, de la municipalité de Harrison Park. Les points (iii) et (iv) ne s’appliquent pas. La réponse au point (v) est le bureaudu député de Mont-Riding, Dan Mazier.
Question no 276 — Gabriel Ste-Marie:
En ce qui concerne les initiatives et programmes de logement ainsi que les transferts fédéraux au Québec et aux provinces en matière de logement: a) quelle est la ventilation des sommes et données, pour les provinces et le Québec, des projets dans les différents programmes gérés ou financés par la Société canadienne d'hypothèques et de logement et Logement, Infrastructures et Collectivités Canada depuis le 1er octobre 2023; b) quelle est l’estimation mise à jour de l’offre de logements nécessaire pour retrouver un niveau adéquat d’abordabilité, tel que décrit dans le rapport de septembre 2023 de la Société canadienne d'hypothèques et de logement, ainsi que les écarts de l’offre selon les différents scénarios de croissance démographique, ventilés pour les provinces et le Québec; c) quelle est la ventilation des principaux postes de dépenses du budget de la Société canadienne d'hypothèques et de logement, incluant tous les programmes financés pour l’année 2024‑2025; d) quelle est la ventilation des principaux postes de dépenses prévus pour l’année 2025-2026 de la Société canadienne d'hypothèques et de logement; e) quelles sont les priorités fournies par le ministre du Logement et de l'Infrastructure et ministre responsable de Développement économique Canada pour le Pacifique à la suite de sa lettre de mandat reçue le 21 mai 2025?
Jennifer McKelvie (secrétaire parlementaire du ministre du Logement et de l’Infrastructure, Lib.):
Monsieur le Président, la réponse suivante porte sur les initiatives et programmes de logement ainsi que sur les transferts fédéraux au Québec et aux provinces en matière de logement.
En ce qui concerne la partie e) de la question, le ministre du Logement et de l’Infrastructure et ministre responsable de Développement économique Canada pour le Pacifique élabore une voie à suivre pour donner suite aux priorités énoncées dans la lettre de mandat du premier ministre et le discours du Trône, notamment “rendre les logements plus abordables en tirant parti de la puissance de la coopération public-privé, en stimulant une industrie du logement moderne et en créant de nouvelles carrières dans les métiers spécialisés”. Les activités en cours comprennent le lancement de Maisons Canada, une initiative qui permettra au gouvernement du Canada d’accroître la construction de nouveaux logements abordables en mettant à profit les terrains publics, en offrant un financement prévisible et à faible coût aux constructeurs de logements abordables, et en catalysant une industrie du logement moderne et innovante, alimentée par la technologie, les matériaux et la main-d’œuvre qualifiée du Canada. Elles comprennent aussi le mobilisation des provinces, des territoires, des municipalités et des intervenants afin de faire progresser les efforts visant à réduire le fardeau des redevances d’aménagement pour les logements multifamiliaux.
En ce qui concerne les parties a) et c), des informations sur la ventilation des sommes et des données ainsi que sur la ventilation des principaux postes de dépenses du budget sont disponibles à l’adresse suivante: https://logement-infrastructure.canada.ca/housing-logement/ptch-csd/reports-rapports/prog-nhs-march-2025-mars-snl-fra.html.
En ce qui concerne la partie b), l’estimation mise à jour de l’offre de logements nécessaire pour retrouver un niveau adéquat d’abordabilité, tel que décrit dans le rapport de septembre 2023 de la Société canadienne d'hypothèques et de logement, ainsi que les écarts de l’offre selon les différents scénarios de croissance démographique, ventilés pour les provinces et le Québec, se trouvent à l’adresse suivante: https://www.cmhc-schl.gc.ca/professionnels/marche-du-logement-donnees-et-recherche/recherche-sur-le-logement/rapports-de-recherche-en-habitation/accroitre-loffre-de-logements/penurie-logements-canada-nouveau-cadre-danalyse. Veuillez noter que les informations sont recueillies par ville.
En ce qui concerne la partie d), la ventilation des principaux postes de dépenses prévus pour l’année 2025-2026 de la Société canadienne d'hypothèques et de logement peut être consultée à l’adresse suivante: https://www.canada.ca/fr/secretariat-conseil-tresor/services/depenses-prevues/plan-depenses-budget-principal/2025-26-budget-depenses.html#ToC7.
:
Monsieur le Président, si les questions n
os 1, 2, 4, 6 à 9, 11 à 14, 17 à 25, 27, 28, 30 à 33, 35 à 38, 40, 45 à 49, 52 à 56, 60 à 65, 68 à 74, 78 à 80, 82 à 96, 98, 99, 101, 104 à 109, 112 à 117, 119, 121, 123 à 125, 127, 128, 131, 134 à 137, 139 à 147, 150, 152, 154 à 157, 159, 160, 162, 164, 165, 168, 169, 171, 172, 174 à 176, 178, 180, 183, 185 à 189, 191, 192, 194 à 196, 198 à 200, 202 à 206, 209, 211, 212, 214, 217, 218, 220 à 223, 226, 227, 230 à 233, 235, 237, 239, 245, 247, 248, 250, 251, 254 à 262, 264 à 267, 270 à 272 et 274, et 277 à 283 pouvaient être transformées en ordres de dépôt de documents, les documents contenant la réponse du gouvernement seraient déposés immédiatement sous forme électronique.
[Texte]
Question no 1 — Dan Muys:
En ce qui concerne les véhicules à moteur volés qui sont exportés illégalement à partir du Canada: a) combien de véhicules à moteur volés l'Agence des services frontaliers du Canada a-t-elle récupérés (i) au port de Montréal, (ii) au port de Halifax, (iii) au port de Vancouver, (iv) dans les plaques tournantes multimodales de Toronto, avant qu’ils ne soient exportés illégalement à partir du Canada, ventilés par année de 2021 à 2025; b) combien de véhicules, selon les estimations de l'Agence des services frontaliers du Canada, ont été exportés illégalement à partir du Canada à partir (i) du port de Montréal, (ii) du port de Halifax, (iii) du port de Vancouver, (iv) des plaques tournantes multimodales de Toronto, ventilés par année de 2021 à 2025; c) quel pourcentage des conteneurs expédiés depuis (i) le port de Montréal, (ii) le port de Halifax, (iii) le port de Vancouver, (iv) les plaques tournantes multimodales de Toronto, ont fait l'objet d'un contrôle par balayage visant à détecter des marchandises exportées illégalement à partir du Canada, ventilé par année de 2021 à 2025?
(Le document est déposé.)
Question no 2 — Dan Muys:
En ce qui concerne l’accès à Internet haute vitesse et le Fonds pour la large bande universelle: a) en mai 2025, quel était le pourcentage de la population canadienne pouvant télécharger du contenu à une vitesse d’au moins 50 Mbps, ventilé par région métropolitaine de recensement; b) en mai 2025, quel était le pourcentage de la population canadienne pouvant télécharger du contenu à une vitesse d’au moins 50 Mbps, ventilé par agglomération de recensement; c) en mai 2025, quel était le pourcentage de la population canadienne pouvant télécharger du contenu à une vitesse d’au moins 50 Mbps et ne vivant pas dans une région métropolitaine de recensement ou une agglomération de recensement; d) combien de demandes de financement présentées dans le cadre du Fonds pour la large bande universelle n’ont pas été retenues, ventilées par région métropolitaine de recensement; e) quels sont les détails concernant les demandes en d), y compris (i) le nombre total de demandes rejetées, ventilé par zone géographique ciblée, (ii) le nombre de communautés ciblées comptant moins de 1 000 habitants, (iii) la ventilation de demandes rejetées par motif de rejet, y compris les critères n’ayant pas été satisfaits, le cas échéant, (iv) la ventilation de demandes rejetées par amélioration proposée de la vitesse Internet?
(Le document est déposé.)
Question no 4 — Dan Muys:
En ce qui concerne les retards de vols au Canada: a) ventilé par année de 2016 à 2025, quel a été le nombre de retards de vols au Canada classés comme (i) retard imputable au transporteur (sauf pour des motifs de sécurité), (ii) retard imputable au transporteur (sécurité), (iii) retard non imputable au transporteur (contrôle de la circulation aérienne/système aérien national), (iv) retard indépendant de la volonté du transporteur (conditions météorologiques), (v) retard indépendant de la volonté du transporteur (autres), (vi) retard indépendant de la volonté du transporteur (sécurité); b) combien de vols en total ont été retardés?
(Le document est déposé.)
Question no 6 — Xavier Barsalou-Duval:
En ce qui concerne les dépenses du Bureau du secrétaire du gouverneur général, du ministère de la Défense nationale, du ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, du ministère du Patrimoine canadien et de la Gendarmerie royale du Canada pour la visite de la famille royale au Canada du 26 et 27 mai 2025, depuis le 28 avril 2025, ventilé par ministère et visite: quel est le (i) coût du transport aérien et terrestre, (ii) coût des repas pendant les transports et sur place, y compris la liste des repas, (iii) nombre de personnes accompagnatrices ayant effectué le voyage et leur fonction, (iv) coût relié aux membres du personnel de transport et de sécurité, ainsi que leur nombre et fonction, (v) coût d’hébergement et la liste des lieux, (vi) coût des frais de préparation des voyages, (vii) montant des factures soumises par les différents employés et accompagnateurs, (viii) montant des dépenses effectuées au nom du premier ministre, de la gouverneure générale et de leurs accompagnateurs, (ix) montant de tout autres frais liés aux voyages?
(Le document est déposé.)
Question no 7 — Xavier Barsalou-Duval:
En ce qui concerne les dépenses du gouvernement liées à la monarchie: a) quel est, pour le Bureau de la gouverneure générale, le ministère de la Défense nationale, le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement, le ministère du Patrimoine canadien, la Commission de la capitale nationale et la Gendarmerie royale du Canada, pour les années 2022-2025, en date du 28 mai 2025, (i) le coût de fonctionnement du Bureau de la gouverneure générale, (ii) la rémunération de la gouverneure générale, (iii) le coût de l’appui du ministère de la Défense nationale et des Forces armées canadiennes, (iv) le coût de l’appui de la Gendarmerie royale du Canada pour la protection de la gouverneure générale, (v) le coût de l’aide fédérale à des organismes d’anciens gouverneurs généraux (la Fondation Michaëlle Jean, la Fondation Rideau Hall et l’Institut pour la citoyenneté canadienne), (vi) le coût de la Résidence Rideau Hall (Commission de la capitale nationale), (vii) le coût des pensions de retraite à tous les anciens gouverneurs généraux (et leurs conjoints survivants), (viii) le coûts des visites de la gouverneure générale à l’étranger; b) quel est, depuis l’entrée en fonction de la Gouverneure Générale Mary Simon le 26 juillet 2021, le total des frais engagés par son bureau ou tout autre ministère en matière d’apprentissage du français; c) quel est, pour chaque voyage à l’extérieur de la province de l’Ontario, le coût global du déplacement en précisant chaque fois le nombre d’accompagnateurs?
(Le document est déposé.)
Question no 8 — Cheryl Gallant:
En ce qui concerne l’utilisation par le gouvernement du matériel, des logiciels ou des autres technologies de Palantir, ventilé par ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale, depuis le 1er janvier 2016: a) le gouvernement a-t-il possédé ou utilisé des technologies Palantir, que ce soit directement ou indirectement (p. ex. si des pilotes Palantir sont utilisés par les programmes de SAP Concur) et dans l’affirmative, quels sont les détails, y compris (i) quels sont les éléments possédés ou utilisés, (ii) comment chaque élément en a)(i) est-il utilisé; b) quels sont les détails de tous les contrats signés par le gouvernement avec Palantir directement ou avec d’autres entreprises pour des éléments qui utilisent la technologie Palantir, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le fournisseur, (iv) une description des biens ou services, (v) l’utilisation faite des biens ou services; c) quelles mesures de protection le gouvernement a-t-il mises en place pour empêcher Palantir de faire du forage ou de l’analyse de données non autorisés par le biais des technologies Palantir qu’utilisent les entités gouvernementales; d) quelles applications ou technologies intégrant des éléments de Palantir servent au forage ou à l’analyse de données; e) pour chaque application en d), quelles mesures sont en place pour assurer la protection des données contre les menaces internes et externes, dont le piratage?
(Le document est déposé.)
Question no 9 — Cheryl Gallant:
En ce qui concerne l'Agence du revenu du Canada et l’article de la Canadian Broadcasting Corporation / Société Radio-Canada du 14 novembre 2024 intitulé « CRA launched “witch hunt” against whistleblowers who exposed millions in bogus refunds » (L’ARC a lancé une « chasse aux sorcières » contre les dénonciateurs qui ont révélé des millions de remboursements fictifs): a) pourquoi l'Agence du revenu du Canada a-t-elle lancé une chasse aux sorcières ou un type d’enquête similaire contre les dénonciateurs; b) qui a ordonné l’enquête; c) quelles ressources l'Agence du revenu du Canada utilise-t-elle pour mener l’enquête, y compris le nombre d’employés ou d’équivalents temps plein qui y participent; d) l'Agence du revenu du Canada a-t-elle pris des mesures contre les employés qui ont autorisé l’émission de faux remboursements et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris le nombre d’employés qui ont été réprimandés ou renvoyés; e) si l'Agence du revenu du Canada n’a pas pris de mesures contre les employés en d), pourquoi pas; f) l'Agence du revenu du Canada a-t-elle contacté la Direction de la lutte contre l’escroquerie de la Police provinciale de l’Ontario ou lui a-t-elle demandé de mener une enquête, et, le cas échéant, quand a-t-elle été contactée; g) l'Agence du revenu du Canada a-t-elle connaissance de cas où des employés de l'Agence du revenu du Canada ont modifié les renseignements bancaires de contribuables et, le cas échéant, de combien de contribuables s’agit-il; h) l'Agence du revenu du Canada a-t-elle communiqué avec la Gendarmerie royale du Canada au sujet des cas en g) et, le cas échéant, à quelle date; i) depuis que cette affaire a été révélée, l'Agence du revenu du Canada a-t-elle mis en œuvre des mesures de sécurité supplémentaires pour protéger les renseignements bancaires des contribuables et, le cas échéant, quelles mesures ont été prises et à quelles dates; j) quelles mesures de sécurité liées à la protection des renseignements bancaires l'Agence du revenu du Canada avait-elle mises en place avant que l’affaire soit révélée; k) le système utilisé pour surveiller l’accès des personnes qui traitent les déclarations de revenus (p. ex. H&R Block) était-il également en place pour surveiller les employés de l'Agence du revenu du Canada et, si ce n’est pas le cas, pourquoi pas; l) à la suite des incidents qui ont donné lieu à cette affaire, l'Agence du revenu du Canada a-t-elle effectué un audit complet de toutes les connexions qui concernaient des employés de l'Agence du revenu du Canada modifiant les renseignements bancaires de contribuables; m) l'Agence du revenu du Canada a-t-elle vérifié les signalements de fraude visant les relevés des connexions des employés de l'Agence du revenu du Canada et, le cas échéant, quels ont été les résultats; n) si la réponse à m) est négative, pourquoi l'Agence du revenu du Canada n’a-t-elle pas fait de vérification?
(Le document est déposé.)
Question no 11 — Branden Leslie:
En ce qui concerne le système de gestion des cotisations et des recettes de l’Agence des services frontaliers du Canada, depuis le 1er décembre 2016: a) quel est le total des dépenses associées au programme, ventilé par année; b) quelle est la ventilation des dépenses mentionnées en a) par type de dépense; c) quels sont les détails relatifs à l’ensemble des contrats qui ont été signés par le gouvernement relativement à ce système, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) la valeur, (iv) une description des biens ou des services fournis, (v) la méthode d’octroi du contrat (fournisseur unique ou appel d’offres), (vi) le titre du fonctionnaire ayant approuvé le contrat; d) pour chacun des contrats en c) ayant été octroyé à la suite d’un appel d’offres, combien de soumissions ont été reçues; e) quel est le taux d’exactitude cible pour les renseignements qui figurent dans le système de gestion des cotisations et des recettes de l’Agence des services frontaliers du Canada; f) quel est le taux d’utilisation de l’infonuagique en unités centrales graphiques relativement au système de gestion des cotisations et des recettes de l’Agence des services frontaliers du Canada; g) ventilées par mois, et par semaine si possible, depuis 2016, pendant combien d’heures le système de gestion des cotisations et des recettes de l’Agence des services frontaliers du Canada a-t-il été (i) en ligne, (ii) hors ligne; h) ventilées par année et par mois, combien de plaintes ont été reçues, et à quelle fréquence; i) ventilées par année, combien de fois les coûts ou les estimations de coûts du programme ont-ils été révisés et quels sont les détails relatifs à chacune de ces révisions, y compris (i) la date, (ii) le coût antérieur, (iii) le coût révisé, (iv) le motif de la révision?
(Le document est déposé.)
Question no 12 — Clifford Small:
En ce qui concerne le ministère des Pêches et des Océans, à l’exclusion de la Garde côtière canadienne, depuis le 1er janvier 2021: a) quelle a été la valeur totale de tous les contrats de consultation signés en (i) 2021, (ii) 2022, (iii) 2023, (iv) 2024, (v) 2025 à ce jour; b) quels sont les détails de tous les contrats de consultation, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) la valeur initiale du contrat, (iv) la valeur actuelle du contrat, (v) le type de consultation menée, (vi) les dates de début et de fin des travaux, (vii) l’objet du contrat et la description des travaux réalisés, (viii) la raison pour laquelle la valeur du contrat a augmenté, s’il y a lieu?
(Le document est déposé.)
Question no 13 — Dan Albas:
En ce qui concerne l’obtention de la certification Leadership in Energy and Environmental Design pour les immeubles gouvernementaux, ventilé par ministère, organisme, société d’État et autres entités du gouvernement: a) à combien se sont élevées les dépenses liées à l’obtention et au maintien de la certification Leadership in Energy and Environmental Design, ventilées par année, pour chacune des cinq dernières années; b) quelle est la ventilation des montants en a) par type de dépenses; c) quels sont les détails des contrats conclus par le gouvernement en ce qui a trait à l’obtention ou au maintien de la certification Leadership in Energy and Environmental Design depuis 2019, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou des services, (v) le mode d’octroi du contrat (fournisseur unique ou appel d’offres); d) quels sont les détails des paiements versés par le gouvernement au Conseil du bâtiment durable du Canada depuis 2019, y compris, pour chacun, (i) le montant, (ii) le type de paiement (subvention, prêt, contrat de services), (iii) la date, (iv) le but; e) quels sont les détails des paiements versés depuis 2019 à toute organisation étrangère, comme le Green Building Council des États-Unis, en ce qui a trait à la certification Leadership in Energy and Environmental Design, y compris, pour chacun, (i) le montant, (ii) le type de paiement, (iii) la date, (iv) le but, (v) l’organisation bénéficiaire; f) combien d’immeubles gouvernementaux ont la certification Leadership in Energy and Environmental Design à l’heure actuelle; g) quels sont les détails des immeubles en f), y compris, pour chacun, (i) le nom, s’il y a lieu, (ii) l’adresse, (iii) l’endroit (ville, province), (iv) le type d’immeuble; h) pour chaque immeuble en g), combien le gouvernement a-t-il payé à ce jour pour la certification Leadership in Energy and Environmental Design?
(Le document est déposé.)
Question no 14 — Marilyn Gladu:
En ce qui concerne les informations gouvernementales sur la criminalité pour l’année 2023: combien de suspects accusés ou réputés pouvoir être mis en accusation pour homicide étaient (i) en liberté sous caution ou autre type de détention provisoire, (ii) en résidence surveillée, (iii) en liberté conditionnelle, (iv) sous un autre type de service communautaire ventilé par type, (v) sous mandat d’arrêt pour un autre crime au moment où ils ont été accusés ou réputés pouvoir être mis en accusation?
(Le document est déposé.)
Question no 17 — Tako Van Popta:
En ce qui concerne Développement économique Canada pour le Pacifique et Small Business British Columbia: a) Développement économique Canada pour le Pacifique sait-elle si un ou plusieurs de ses employés ont été nommés au conseil d’administration de Small Business British Columbia; b) si la réponse en a) est affirmative, (i) quel était le nom de chaque employé, (ii) quel était son poste chez Développement économique Canada pour le Pacifique et chez Small Business British Columbia, (iii) pourquoi a-t-il été nommé au conseil d’administration de Small Business British Columbia, (iv) quelle a été la durée de sa nomination au conseil d’administration, (v) quels renseignements financiers l’employé a-t-il communiqués à Développement économique Canada pour le Pacifique concernant la santé et les stratégies financières de Small Business British Columbia; c) depuis le 1er janvier 2016, combien d’argent, ventilé selon (i) la date complète, (ii) le numéro du contrat, (iii) le montant de chaque contrat, Développement économique Canada pour le Pacifique a-t-il octroyé à Small Business British Columbia; d) quels ont été les résultats, ventilés par contrat, de l’examen du rendement financier réalisé par Développement économique Canada pour le Pacifique lorsqu’elle a évalué les demandes de financement de Small Business British Columbia; e) à quelles questions les demandeurs doivent-ils répondre dans leur demande au titre des programmes de financement de Développement économique Canada pour le Pacifique; f) ventilé selon les questions en e), comment Développement économique Canada pour le Pacifique mesure-t-elle le mérite pour chaque question; g) pour quelles raisons les paiements du financement le plus récent de 2,7 millions de dollars octroyé à Small Business British Columbia par Développement économique Canada pour le Pacifique ont-ils été suspendus; h) lorsqu’elle a examiné les demandes de financement de Small Business British Columbia en g), quelles ont été les conclusions de Développement économique Canada pour le Pacifique sur la santé et les stratégies financières de Small Business British Columbia; i) Développement économique Canada pour le Pacifique était-elle au courant des circonstances financières qui ont amené Small Business British Columbia à déclarer faillite peu après l’approbation du financement le plus récent de 2,7 millions de dollars?
(Le document est déposé.)
Question no 18 — Kelly McCauley:
En ce qui concerne le financement accordé au titre de mandats spéciaux par la gouverneure générale depuis la dissolution du Parlement le 23 mars 2025: a) quels sont les dates et les montants du financement accordé au titre de chaque mandat; b) comment se ventilent, en détail, les dépenses faites avec le financement visé au point a), et combien notamment chaque ministère, programme ou initiative gouvernementale a-t-il reçu au titre de chaque mandat; c) une portion du financement accordé au titre des mandats a-t-elle été consacrée à de nouveaux programmes ou initiatives du gouvernement, annoncés après le 1er janvier 2025, et dans l’affirmative, quels sont les détails de chacun, y compris (i) le montant, (ii) la date du financement, (iii) le nom ou une description du programme ou de l’initiative, (iv) la date de l’annonce?
(Le document est déposé.)
Question no 19 — Kelly McCauley:
En ce qui concerne les contrats de prestation de services de recherche ou de rédaction de discours pour le Bureau du secrétaire du gouverneur général, depuis le 1er avril 2021: a) quels sont les détails de tous les contrats, y compris (i) les dates de début et de fin, (ii) les parties contractantes, (iii) le numéro de dossier, (iv) la nature ou la description du travail, (v) la valeur du contrat; b) pour les contrats de rédaction de discours, quel est (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le public ou l’événement auquel le discours a été ou devait être prononcé, (iv) le nombre de discours rédigés, (v) le coût facturé par discours?
(Le document est déposé.)
Question no 20 — Kelly McCauley:
En ce qui concerne toutes les dépenses faites par le Bureau du secrétaire du gouverneur général depuis le 1er avril 2023: a) quel est le montant total des dépenses, ventilées par exercice; b) quels sont les détails de toutes les dépenses, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le fournisseur ou le preneur, (iv) une description des produits ou services, (v) le poste budgétaire ou code d’article utilisé, (vi) la justification ou l’objet de la dépense, (vii) l’usage de la dépense, y inclus les activités opérationnelles, les cérémonies, l'accueil, les voyages, l'entretien, autre; c) quelles sont les dépenses totales, ventilées par catégorie, y compris, sans s’y limiter, (i) les voyages, (ii) l’accueil, (iii) l’entretien et les réparations, (iv) les services professionnels, (v) les services personnels ou non professionnels, (vi) les vêtements ou les uniformes, (vii) le nettoyage à sec et la buanderie, (viii) les fournitures de bureau, (ix) la technologie ou l’équipement informatique, (x) le mobilier ou la décoration; d) quelle est la ventilation des dépenses par catégorie d’articles (mobilier, rideaux, vêtements personnels, etc.) et par catégorie de services (nettoyage à sec, buanderie, etc.); e) quels sont les détails des dépenses de plus de 1 000 $ engagées au titre du code 0819 (contrats de services personnels non professionnels non spécifiés ailleurs) depuis le 1er avril 2023, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le fournisseur, (iv) une description des produits ou services?
(Le document est déposé.)
Question no 21 — Kelly McCauley:
En ce qui concerne le financement accordé par le truchement du programme du Fonds canadien d’initiatives locales en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est depuis le 1er janvier 2016, et ventilés par année: quels sont les détails de chacune des subventions au titre du Fonds canadien d’initiatives locales, y compris (i) le montant, (ii) le destinataire, (iii) le numéro de dossier, (iv) la description de l’initiative locale, (v) la date, (vi) l’emplacement?
(Le document est déposé.)
Question no 22 — Brad Vis:
En ce qui concerne le Programme d’échange de seringues dans les prisons: a) combien d’établissements fédéraux au Canada participent actuellement à ce programme; b) a-t-on le projet d’ajouter des établissements à la liste des participants au Programme d’échange de seringues dans les prisons, et quelle est la date de mise en œuvre prévue par chaque établissement, ventilée par emplacement; c) quel est le nombre de détenus (i) qui ont demandé à participer au Programme d’échange de seringues dans les prisons, (ii) qui ont été acceptés dans le programme, au total et ventilé par établissement, par niveau de sécurité ainsi que selon le statut de délinquant violent ou de délinquant non violent des détenus?
(Le document est déposé.)
Question no 23 — Kerry Diotte:
En ce qui concerne le Sommet sur le leadership 2022 de Technologies du développement durable Canada: a) quels sont les coûts totaux engagés pour le sommet, ventilés par type de dépense, y compris, les montants consacrés aux (i) salles de réunion, (ii) frais de déplacement, (iii) frais d’accueil, (iv) honoraires, (v) autres dépenses; b) quels sont les détails de toutes les dépenses engagées pour les salles de réunion, y compris, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le lieu, (iv) le fournisseur, (v) la description; c) quels sont les détails de toutes les dépenses d’accueil engagées, y compris, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le lieu, (iv) le fournisseur, (v) la description; d) quels sont les détails de toutes les dépenses de déplacement engagées, y compris, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le lieu, (iv) le fournisseur, (v) la description; e) quel a été le montant total versé en honoraires ou autres types de paiements similaires pour assister au sommet et combien de personnes ont reçu ces paiements; f) quels sont les détails de tous les paiements liés au point e), y compris, le (i) bénéficiaire, (ii) montant, (iii) motif du paiement?
(Le document est déposé.)
Question no 24 — Kerry Diotte:
En ce qui concerne les contrats accordés par le gouvernement à Brookfield Asset Management ou Brookfield Corporation depuis le 1er janvier 2020, ventilés par ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale: a) quel est le montant total dépensé pour les contrats, ventilé par année; b) quels sont les détails pour tous ces contrats, y compris (i) le montant, (ii) le fournisseur, (iii) la date et la durée, (iv) s’il s’agit d’un contrat attribué à un fournisseur unique ou par un processus d’appel d’offres concurrentiel?
(Le document est déposé.)
Question no 25 — Kerry Diotte:
En ce qui concerne les contrats pour la prestation de services de recherche ou de rédaction de discours aux ministres, depuis le 1er janvier 2021: a) quels sont les détails de tous les contrats, y compris, (i) les dates de début et de fin, (ii) les parties contractantes, (iii) le numéro de dossier, (iv) la nature ou la description du travail, (v) la valeur du contrat; b) pour les contrats de rédaction de discours, quel est (i) la date, (ii) le lieu, (iii) le public ou l’événement au cours duquel le discours a été prononcé ou était destiné à être prononcé, (iv) le nombre de discours rédigés, (v) le montant facturé par discours?
(Le document est déposé.)
Question no 27 — Laila Goodridge:
En ce qui concerne les contrats accordés par le gouvernement à McKinsey & Company depuis le 1er janvier 2023, ventilés par ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale: a) quel est le montant total dépensé pour les contrats; b) quels sont les détails pour tous ces contrats, y compris, (i) le montant, (ii) le fournisseur, (iii) la date et la durée, (iv) la description des biens ou des services fournis, (v) les sujets liés aux biens ou aux services, (vi) les buts ou les objectifs précis liés au contrat, (vii) si les buts ou les objectifs ont été atteints, (viii) s’il s’agissait d’un contrat à fournisseur unique ou d’un processus concurrentiel?
(Le document est déposé.)
Question no 28 — Arnold Viersen:
En ce qui concerne les dépenses publiques liées à la production de protéines de grillon, depuis le 1er janvier 2016: a) quel est le montant des fonds alloués aux projets soutenant la production de protéines de grillon, ventilé par année; b) quels sont les détails de chaque projet mentionné au point a), y compris, (i) le lieu, (ii) la description du projet, (iii) le montant du financement initialement annoncé, (iv) le montant du financement distribué à ce jour, (v) la date à laquelle le financement a été transféré au bénéficiaire, (vi) le bénéficiaire, (vii) l’état d’avancement actuel, (viii) la date d’achèvement initialement prévue pour le projet, (ix) la véritable date d’achèvement du projet, le cas échéant, (x) la date d’achèvement actuellement prévue pour le projet, (xi) la raison du retard du projet, le cas échéant, (xii) le type de financement (subvention, prêt remboursable, etc.), (xiii) le montant remboursé à ce jour, le cas échéant; c) pour l’annonce faite le 27 juin 2022 d’investir jusqu’à 8,5 millions de dollars dans le programme Agri-innover afin de soutenir la construction d’une installation commerciale de production de protéines de grillon, (i) quelle était la raison du dépassement du montant maximal de 5 millions de dollars prévu dans le cadre du programme Agri-innover, (ii) combien d’emplois devaient être créés, (iii) combien d’emplois ont été créés initialement, (iv) combien d'emplois sont actuellement soutenus par la subvention; d) Agriculture et Agroalimentaire Canada ou Santé Canada ont-ils mené des études ou des analyses sur la production de protéines de grillon ou la consommation humaine de protéines de grillon, et, dans l'affirmative, quels en sont les détails, y compris les conclusions de toute étude ou analyse; e) Agriculture et Agroalimentaire Canada a-t-il examiné les répercussions négatives que la production de protéines de grillon pourrait avoir sur l'agriculture, et, sinon, pourquoi; f) Santé Canada a-t-il sollicité des commentaires sur la consommation humaine de protéines de grillon, et, dans l'affirmative, quels sont les détails, y compris les commentaires reçus; g) quelle est la position officielle du gouvernement sur la consommation humaine de protéines de grillon; h) pour chaque année depuis 2016, quelle a été la quantité annuelle de protéines de grillon produite au Canada, en total et ventilée selon (i) l'utilisation nationale par rapport à l'exportation, (ii) la consommation humaine par rapport à la consommation animale?
(Le document est déposé.)
Question no 30 — Arnold Viersen:
En ce qui concerne la Loi sur l'enregistrement de renseignements sur les délinquants sexuels, pour chaque année depuis 2015: a) combien de délinquants sexuels en tout se sont absentés du pays; b) combien de délinquants sexuels n’ont pas signalé leur absence; c) combien d’avis ont été reçus en application du paragraphe 6(1), ventilés selon chaque alinéa; d) combien d’avis ont été reçus en application du paragraphe 6(1.01), ventilés selon chaque alinéa?
(Le document est déposé.)
Question no 31 — Arnold Viersen:
En ce qui concerne la fourniture par le gouvernement de biens et de services aux demandeurs d’asile qui franchissent illégalement la frontière, depuis 2015: combien de demandeurs ont été logés dans des hôtels exploités par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ou dans d’autres hébergements similaires, ventilés par mois et par province?
(Le document est déposé.)
Question no 32 — Blaine Calkins:
En ce qui concerne les règlements sur les armes à feu: a) parmi les marques, les modèles et les variantes d’armes à feu ayant été interdits le 1er mai 2020, combien utilisent des cartouches à percussion annulaire, et lesquels; b) parmi les marques, les modèles et les variantes d’armes à feu ayant été interdits le 1er mai 2020, combien utilisent des cartouches à percussion centrale, et lesquels; c) parmi les armes à feu en b), combien sont de calibre (i) .223, (ii) 5,56 mm NATO, (iii) .308, (iv) 6,5 mm Creedmor, (v) 30 06; d) pour chacune des armes à feu en a), à combien le gouvernement estime-t-il le nombre d’unités détenues par des particuliers au Canada?
(Le document est déposé.)
Question no 33 — Blaine Calkins:
En ce qui concerne la réglementation sur les armes à feu: a) quel est le nombre et quels sont les marques, modèles et variantes des armes à feu qui utilisent des cartouches à percussion annulaire et qui sont interdites depuis le 5 décembre 2024; b) quel est le nombre et quels sont les marques, modèles et variantes des armes à feu qui utilisent des cartouches à percussion centrale et qui sont interdites depuis le 5 décembre 2024; c) combien d’armes à feu visées au point b) sont de calibre (i) .223, (ii) 5,56 mm NATO, (iii) .308, (iv) 6,5 mm Creedmor, (v) 30 06; d) dans le cas des armes à feu visées au point a), combien d’unités distinctes le gouvernement estime-t-il être en la possession de particuliers au Canada; e) dans le cas des armes à feu visées au point b), combien d’unités distinctes le gouvernement estime-t-il être en la possession de particuliers au Canada?
(Le document est déposé.)
Question no 35 — Jenny Kwan:
En ce qui concerne la mesure spéciale en matière d’immigration d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada visant à faciliter l’octroi de visas de résident temporaire à certains membres de la famille élargie de citoyens et de résidents permanents présentement à Gaza, qui est entrée en vigueur le 9 janvier 2024: a) combien de demandes de visas de résident temporaire ont été reçues au titre de la mesure spéciale en matière d’immigration et combien de personnes au total sont visées par ces demandes; b) parmi ces demandes, combien sont passées à l’étape du traitement et combien de personnes, au total, sont visées par les demandes passées à l’étape du traitement; c) combien de demandes ont été refusées, ventilées par motif du refus; d) combien de visas de résident temporaire ont été délivrés au titre de la mesure spéciale en matière d’immigration depuis qu’elle est en vigueur; e) depuis le 7 octobre 2023, combien de demandes de visas de résident permanent ont été présentées par des titulaires de passeport palestinien à Gaza en dehors du cadre de la mesure spéciale en matière d’immigration, ventilé par le (i) nombre de demandes qui sont passées à l’étape du traitement, (ii) nombre de visas de résident temporaire délivrés en dehors du cadre de la mesure spéciale en matière d’immigration et le nombre de personnes qui sont venues au Canada, (iii) nombre de demandes de visas de résident temporaire présentées en dehors du cadre de la mesure spéciale en matière d’immigration qui ont été refusées, ventilé par motif du refus; f) le nombre de personnes visées par la mesure spéciale en matière d’immigration et dont le gouvernement du Canada a pu faciliter la sortie de Gaza; g) sur le plan diplomatique, qu’a fait le gouvernement pour négocier la libre circulation des personnes visées par la mesure spéciale en matière d’immigration avec les gouvernements d'Israël et de l’Égypte; h) le ministère a-t-il mené des évaluations afin de savoir comment se compare (sur le plan de l’accessibilité et des résultats obtenus) la mesure spéciale en matière d’immigration destinée aux Gazaouis par rapport aux autres politiques publiques temporaires, dont les mesure spéciale en matière d’immigration destinées aux Ukrainiens, en 2022, ou a-t-il reçu des rapports à ce sujet et, le cas échéant, quels en ont été les principales constatations; i) qu’est-ce qui a été fait pour que le racisme anti-palestinien ne teinte ni la conception ni l’administration de la mesure spéciale en matière d’immigration destinée aux Gazaouis, et les mesures qui ont été prises en ce sens s’inscrivent-elles dans la stratégie globale de lutte contre le racisme du gouvernement; j) quelles considérations d’ordre stratégique ont permis d’établir les modalités de la politique publique temporaire qui est entrée en vigueur le 9 janvier 2024, y compris le quota de 1 000 visas, la délivrance graduelle et mesurée des codes d’accès et l’information demandée sur les formulaires de tri; k) le gouvernement s’est-il adressé à des organismes de défense des droits de la personne d’ici ou d’ailleurs pour répondre aux critiques visant la mesure spéciale en matière d’immigration destinée aux Gazaouis et pour savoir ce qui peut être amélioré et, le cas échéant, (i) quels organismes ont été consultés, (ii) dans quelle mesure ces organismes ont-ils été consultés, (iii) quelle a été l’issue des discussions?
(Le document est déposé.)
Question no 36 — Jenny Kwan:
En ce qui concerne la voie d’accès à la résidence permanente pour les ressortissants colombiens, haïtiens et vénézuéliens d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada: a) combien de personnes ont été admises au Canada en vertu de cette mesure spéciale en matière d’immigration à ce jour, ventilé par nationalité; b) quels sont les lieux d’établissement initiaux des personnes admises en vertu de la mesure spéciale en matière d’immigration, ventilés par province et territoire; c) quels critères d’admissibilité ont été appliqués pour évaluer les demandes en vertu de cette politique, particulièrement en ce qui concerne les preuves de déplacement ou la vulnérabilité au déplacement; d) un mécanisme a-t-il été mis en œuvre pour vérifier si les demandeurs avaient été déplacés, déplacés de force ou autrement touchés par les conditions citées comme justification à cette politique; e) pourquoi le gouvernement a-t-il réduit son engagement initial à l’égard de cette mesure humanitaire, le faisant passer de 15 000 à 11 000 personnes, et quels sont les facteurs ayant influencé cette décision; f) le gouvernement a-t-il consulté des organismes internationaux, des organismes humanitaires ou la société civile canadienne pour l’élaboration de cette politique et, le cas échéant, (i) quels organismes ont été consultés, (ii) quelle a été la portée de ces consultations, (iii) quelles rétroactions ou recommandations de ces consultations ont été incorporées?
(Le document est déposé.)
Question no 37 — Ben Lobb:
En ce qui concerne les dépenses en services professionnels et spéciaux, par catégorie, en 2022-2023, énumérées dans le tableau 1 du rapport du directeur parlementaire du budget intitulé « Coût financier de la passation de contrats en TI centrés sur les tâches »: a) quel est le montant total pour des contrats de conseils en gestion; b) quels sont les détails de tous ces contrats, y compris, pour chacun, (i) le montant, (ii) le fournisseur, (iii) la date et la durée, (iv) la description des biens ou des services fournis, (v) les sujets liés aux biens ou aux services, (vi) les buts ou les objectifs précis liés aux contrats, (vii) si les buts ou les objectifs ont été atteints, (viii) si le contrat a été attribué à un fournisseur unique ou à la suite d’un appel d’offres?
(Le document est déposé.)
Question no 38 — Ben Lobb:
En ce qui concerne les dépenses relatives aux services professionnels et spéciaux, par catégorie, en 2022-2023, selon le tableau 1 du rapport du directeur parlementaire du budget intitulé « Coût financier de la passation de contrats en TI centrés sur les tâches »: a) quel a été le montant total dépensé en contrats pour (i) des services techniques et d’architecture, (ii) des services commerciaux, (iii) des services informatiques, (iv) des services de santé et de bien-être, (v) d’autres services, (vi) des services juridiques, (vii) des services de protection, (viii) des services d’enseignement et de formation, (ix) de services scientifiques et de recherche, (x) des services reliés à la construction, (xi) des services d’interprétation et de traduction, (xii) des frais et des services spéciaux; b) ventilé par chaque catégorie mentionnée en a), quels sont les détails de ces marchés, y compris (i) le montant, (ii) le fournisseur, (iii) la date et la durée, (iv) la description des biens ou des services fournis, (v) le mode d’attribution du contrat (fournisseur unique ou appel d’offres)?
(Le document est déposé.)
Question no 40 — Luc Berthold:
En ce qui concerne l’Initiative Accélérateur net zéro du gouvernement: a) quelles réductions d’émissions le programme a-t-il directement suscitées à ce jour, le cas échéant; b) le gouvernement mesure-t-il les réductions d’émissions directes suscitées par chaque accord de contribution et, si ce n'est pas le cas, pourquoi; c) quelles réductions d’émissions le programme a-t-il directement suscitées à ce jour, ventilées en fonction des signataires d’accords de contribution?
(Le document est déposé.)
Question no 45 — Dan Mazier:
En ce qui concerne les dépenses en services d’experts-conseils engagées par Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada, les Instituts de recherche en santé du Canada, le Conseil d’examen du prix des médicaments brevetés et l’Agence canadienne d’inspection des aliments depuis le 1er janvier 2023, ventilé par année: a) quel est le montant total des dépenses engagées par chaque organisme pour des services d’experts-conseils; b) quels sont les détails des contrats inscrits sous les codes d’article 0431 (conseillers scientifiques), 0446 (conseillers en formation), 0473 (conseillers en technologie de l’information et en télécommunications), 0491 (conseillers en gestion), 0422 (conseillers en génie – construction) ou 0423 (conseillers en génie – autres), en précisant, pour chacun de ces contrats, (i) le montant, (ii) le fournisseur, (iii) la date du contrat, (iv) la durée du contrat, (v) la description des services fournis, (vi) la raison ou l’objet du contrat, (vii) s’il s’agit d’un contrat à fournisseur unique?
(Le document est déposé.)
Question no 46 — Brad Redekopp:
En ce qui concerne le Plan des niveaux d’immigration 2025-2027 et l’énoncé dans le document d’information selon lequel le « plan réduira le déficit de l’offre de logements d’environ 670 000 unités d’ici la fin de 2027 »: a) comment ce nombre a-t-il été obtenu; b) est-ce que des études empiriques ont été réalisées pour corroborer ce nombre et, le cas échéant, (i) quels sont les titres de ces études, (ii) quelles étaient les conclusions précises de ces études relativement à ce nombre; c) est-ce que le gouvernement a un algorithme pour déterminer le nombre approprié d’immigrants temporaires par année, par catégorie, en fonction des besoins en matière de logement et, le cas échéant, est-ce que la formule varie d’une province à l’autre; d) s’il y a un algorithme, (i) quelle est la formule, (ii) à quand remonte le dernier ajustement, (iii) à quand remontent les deux derniers ajustements, s'il y a lieu, (iv) quand le prochain ajustement est-il prévu; e) est-ce que le développement de la formule nécessite l’approbation du ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté; f) étant donné que, avant la publication du plan, le ministre du Logement, de l’Infrastructure et des Collectivités a affirmé qu’il « exhorterait à la prudence quiconque croit que la réponse à nos problèmes de logement est de fermer la porte aux nouveaux arrivants », est-ce que le plan tient compte de cette déclaration et, le cas échéant, quelles dispositions précises ont été prises dans le plan relativement à cette déclaration?
(Le document est déposé.)
Question no 47 — Brad Redekopp:
En ce qui concerne les divers changements apportés par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada au programme des étudiants étrangers: a) comment le gouvernement prévoit-il mesurer l’efficacité de ces changements pour réduire la fraude et améliorer l’expérience des étudiants; b) comment le gouvernement prévoit-il surveiller la mise en œuvre du processus de vérification des lettres d’acceptation afin de prévenir la fraude; c) quel type de surveillance ou de contrôle de la qualité des établissements d’enseignement désignés participant au cadre pour les « établissements reconnus » est appliqué ou doit être appliqué dans un avenir rapproché; d) quelles mesures précises sont en place pour empêcher les établissements d’enseignement désignés d'inscrire un nombre d’étudiants supérieur à leur capacité d’accueil; e) quels critères seront utilisés pour déterminer si les établissements d’enseignement désignés fournissent des services de logement et de soutien adéquats; f) le gouvernement prévoit-il accorder aux provinces de nouveaux fonds pour la création de logements étudiants abordables en réponse au plafond d’admission; g) comment le plafond d’admission pour les permis d'études garantira-t-il l’équité entre les provinces, compte tenu du nombre variable de demandes d’étudiants étrangers que celles-ci reçoivent; h) comment la nouvelle exigence relative au coût de la vie a-t-elle été calculée, et tient-elle compte du fait que les frais de subsistance varient d’une région à l’autre au Canada?
(Le document est déposé.)
Question no 48 — Brad Redekopp:
En ce qui concerne la circonscription de Saskatoon-Ouest: quels sont les détails de l’ensemble des subventions, des contributions, des prêts et du financement d’autres sources versés par les ministères, les agences et les sociétés d’État du gouvernement du Canada, mais à l’exclusion de l’Agence du revenu du Canada, fournis à tous les autres niveaux de gouvernement tant à l’intérieur du pays qu’à l’étranger, à des Premières Nations, à des sociétés, à des organisations non gouvernementales et à des organismes de bienfaisance, du 1er avril 2024 au 22 mars 2025 inclusivement?
(Le document est déposé.)
Question no 49 — Lianne Rood:
En ce qui concerne le financement canadien pour l’éducation dans les pays en développement: a) combien a-t-on dépensé chaque année au cours des cinq derniers exercices; b) quelle était la ventilation par pays et par niveau d’éducation (primaire, secondaire, postsecondaire); c) combien de filles et de femmes ont bénéficié directement de ces programmes d’éducation, au total et ventilé par pays et par niveau d’éducation?
(Le document est déposé.)
Question no 52 — Luc Berthold:
En ce qui concerne les dépenses publiques liées au projet de voie de contournement ferroviaire de Lac Mégantic: a) combien le gouvernement a-t-il dépensé à ce jour pour le projet, au total et ventilé par type de dépense; b) combien prévoit-il dépenser à l’avenir, entre aujourd’hui et l’achèvement du projet, au total et ventilé par type de dépense; c) quelles sont les dépenses totales prévues par le gouvernement, depuis le début du projet jusqu’à son achèvement, au total et ventilées par type de dépense; d) quels sont les détails de tous les contrats de plus de 1 000 $ signés par le gouvernement dans le cadre du projet, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou des services, (v) le mode d’attribution du contrat (fournisseur unique ou appel d’offres)?
(Le document est déposé.)
Question no 53 — Michael Kram:
En ce qui concerne le Crédit d’impôt à l’investissement pour le captage, l’utilisation et le stockage du carbone et l’exigence de soumettre un plan de projet à Ressources naturelles Canada et de recevoir une évaluation initiale de projet pour chaque projet qualifié de captage, d’utilisation et de stockage de carbone: a) combien de plans de projet ont été soumis à Ressources naturelles Canada jusqu’à présent dans le cadre du processus de qualification au Crédit d’impôt à l’investissement pour le captage, l’utilisation et le stockage du carbone; b) combien d’évaluations initiales de projet ont été délivrées par Ressources naturelles Canada relativement à des projets de captage, d’utilisation et de stockage du carbone; c) pour chaque plan de projet soumis à ce jour, combien de temps s’est écoulé de la soumission du plan de projet à la délivrance de l’évaluation; d) pour chaque plan soumis mais pour lequel Ressources naturelles Canada n’a pas encore délivré d’évaluation, à quelle date le plan a-t-il été reçu par Ressources naturelles Canada; e) parmi les plans de projet pour lesquels (i) une évaluation a été reçue, (ii) une évaluation n’a pas été reçue, combien ont nécessité l’envoi d’information supplémentaire ou une révision par rapport au contenu de la soumission d’origine; f) combien de plans de projet ont été rejetés ou n’ont pas été jugés qualifiés pour la délivrance d’une évaluation initiale de projet; g) quelle est la valeur projetée en dollars des crédits d’impôt à l’investissement pouvant être demandés pour les projets ayant reçu une évaluation initiale?
(Le document est déposé.)
Question no 54 — Michael Kram:
En ce qui concerne les délais de traitement constatés à Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada: quel est le délai moyen actuel pour (i) la résidence temporaire – travailleurs agricoles saisonniers, (ii) la résidence temporaire – Expérience internationale Canada, (iii) l’immigration économique (toutes les sous-catégories), (iv) le parrainage familial (toutes les sous-catégories), (v) les réfugiés – personnes à charge de personnes protégées, (vi) les cas d’ordre humanitaire, (vii) la citoyenneté, (viii) les demandes de carte de résidence permanente, ventilées selon le pays d’origine du demandeur?
(Le document est déposé.)
Question no 55 — Dan Albas:
En ce qui concerne les 5 milliards de dollars engagés pour la Colombie-Britannique dans l’Énoncé économique de l’automne 2021 au titre des Accords d’aide financière en cas de catastrophe, en réponse à des phénomènes météorologiques extrêmes: a) sur cet engagement de fonds, quel montant a été versé à la Colombie-Britannique à ce jour, au total, et ventilé par projet financé; b) quand le montant restant sera-t-il versé; c) quelles exigences doivent être remplies avant que le montant restant soit versé à la Colombie-Britannique?
(Le document est déposé.)
Question no 56 — Fred Davies:
En ce qui concerne l’usage, par les ministères et les organismes gouvernementaux, de vêtements ininflammables utilisés en service et produits à partir de fibres méta-aramide et para-aramide, notamment de fibres de type Nomex, Conex, Kermel, Kevlar et de fibres modacryliques: a) quels types de vêtements ininflammables sont utilisés par chaque ministère et quelles fibres contiennent-ils; b) quel est le volume ou la quantité de vêtements ininflammables utilisés chaque année pour chaque type de vêtement; c) combien de vêtements ignifuges ou non ignifuges utilisés par les organismes gouvernementaux ont été traités avec des enduits imperméabilisants, comme des enduits hydrofuges durables, contenant des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées; d) où sont utilisés les vêtements ignifuges et non ignifuges contaminés par des substances perfluoroalkylées et polyfluoroalkylées, dont les tenues de pompiers, ventilés par emplacement au Canada, y compris (i) l’emplacement de l’entité responsable de l’entreposage, (ii) le nombre total de vêtements entreposés à cet endroit?
(Le document est déposé.)
Question no 60 — Shelby Kramp-Neuman:
En ce qui concerne les statistiques gouvernementales sur la violence envers les femmes, ventilées par année depuis 2015: a) combien d’actes criminels de violence envers des femmes ont été signalés, au total et ventilés par province ou territoire et par grande région métropolitaine; b) parmi ces actes de violence, combien étaient des homicides ou des agressions mortelles; c) combien de personnes ont été accusées pour les crimes en a); d) combien de personnes ont été accusées pour les crimes en b); e) pour les points c) et d), quelle est la ventilation selon que les personnes accusées (i) étaient déjà recherchées pour d’autres crimes, (ii) étaient en liberté sous caution, (iii) étaient en liberté conditionnelle au moment de leur inculpation?
(Le document est déposé.)
Question no 61 — Bob Zimmer:
En ce qui concerne le ministère de la Défense nationale et la modernisation du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord: a) quelle part des 38,6 milliards de dollars annoncés pour la modernisation a été dépensée à ce jour, au total et ventilé par projet; b) des 20 calendriers de projet annoncés en juin 2022, quels projets sont (i) en passe de franchir l’étape de définition ou d’être menés à bien dans les délais prévus, (ii) en retard; c) pour chaque projet qui a pris du retard, (i) quelle est la nouvelle date d’achèvement prévue, (ii) quelle est la raison du retard?
(Le document est déposé.)
Question no 62 — Bob Zimmer:
En ce qui concerne Services publics et Approvisionnement Canada et le fait qu’il s’agisse du mandataire contractant pour le projet d’assainissement de la mine Giant: a) en quoi consistent, dans le détail, les contrats qui sont associés à la mine Giant et que supervise Services publics et Approvisionnement Canada à titre de mandataire contractant, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le fournisseur, (iv) la description des biens ou des services, (v) la manière dont le contrat a été octroyé (fournisseur unique ou appel d'offres); b) quelle part des 800 millions de dollars reçus par Services publics et Approvisionnement en sa qualité de mandataire contractant a été consacrée aux contrats en a); c) pour toute part des 800 millions de dollars qui a été consacrée à autre chose qu’aux contrats en a), à quoi l’argent a-t-il servi, ventilé par dépense?
(Le document est déposé.)
Question no 63 — Bob Zimmer:
En ce qui concerne les initiatives de financement de projets pour la permanence et la somme de 800 millions de dollars que le premier ministre a annoncée en décembre 2022 et qui vise à soutenir quatre initiatives de conservation dirigées par des Autochtones: a) quelle part des 800 millions de dollars annoncés pour ces projets a été dépensée jusqu’à présent, au total et par projet; b) quelles sont les données associées à chacune des mesures de financement accordées jusqu’à présent et découlant des 800 millions de dollars annoncés, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) l’organisme bénéficiaire, (iii) le type de financement (subvention, prêt, etc.), (iv) l’emplacement et la superficie, en kilomètres carrés, de la zone protégée, ventilées selon qu’elles se rapportent aux zones terrestres ou aux zones aquatiques?
(Le document est déposé.)
Question no 64 — Rhonda Kirkland:
En ce qui concerne le parrainage de baladodiffusions, de webinaires et de productions similaires, depuis 2019, et ventilé par année et par ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale: a) quel a été le montant total dépensé pour ces parrainages; b) quels sont les détails de tous ces parrainages, y compris (i) la date de début, (ii) la date de fin, (iii) le montant ou le coût, (iv) le nom de la production, (v) le sujet ou la description de l’émission, (vi) la raison du parrainage?
(Le document est déposé.)
Question no 65 — Ned Kuruc:
En ce qui concerne les contrats qui ont été annulés par le gouvernement depuis le 1er janvier 2023, ventilé par ministère, organisme, société d’État ou autre entité gouvernementale: a) combien de contrats ont été annulés; b) quel est le montant total versé en frais d’annulation ou en pénalités; c) quels sont les détails de ces annulations, y compris, pour chacune, (i) la date de signature du contrat, (ii) la date d’annulation du contrat, (iii) le fournisseur, (iv) la valeur, (v) la description des biens ou des services, (vi) la raison de l’annulation, (vii) les frais d’annulation ou les autres types de coûts semblables pour le gouvernement?
(Le document est déposé.)
Question no 68 — Fraser Tolmie:
En ce qui concerne les frais juridiques engagés par le gouvernement dans le cadre de litiges contre le Commissaire à l’information depuis le 1er janvier 2021: quel est le montant total des dépenses consacrées à des conseillers juridiques externes, ventilé par frais juridiques payés à ce jour et par frais juridiques à payer, pour les affaires suivantes (i) Procureur général du Canada c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1623-22), (ii) Exportation et développement Canada c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1793-22 et dossier de la Cour d’appel fédérale A-345-23), (iii) Ministre des Services publics et de l’Approvisionnement c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-125-23), (iv) Greffier du Conseil privé c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1090-23), (v) Greffier du Conseil privé c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1091-23), (vi) Commissaire à l’information du Canada c. Président et directeur général de Trans Mountain Corporation (dossier de la Cour fédérale T-1399-23), (vii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1606-23), (viii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1607-23), (ix) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1608-23), (x) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1653-23), (xi) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1680-23), (xii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1728-23), (xiii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1764-23), (xiv) Ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T- 2022-23),
(xv) Commissaire à l’information du Canada c. Ministre de la Défense nationale (dossier de la Cour fédérale T-2683-23), (xvi) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-272-24), (xvii) Ministre des Transports c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-280-24), (xviii) Commissaire à l’information du Canada c. Ministre de la Défense nationale (dossier de la Cour fédérale T-333-24), (xix) Commissaire à l’information du Canada c. Ministre de la Défense nationale (dossier de la Cour fédérale T-334-24), (xx) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-342-24), (xxi) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-344-24), (xxii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-371-24), (xxiii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-397-24), (xxiv) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-970-24), (xxv) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1054-24), (xxvi) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1060-24), (xxvii) Commissaire à l’information du Canada c. Ministre de la Défense nationale (dossier de la Cour fédérale T-1226-24), (xxviii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1433-24), (xxix) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1434-24), (xxx) Ministre des Services aux Autochtones c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-1556-24),
(xxxi) Commissaire à l’information du Canada c. Président de la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (dossier de la Cour fédérale T-1822-24), (xxxii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2013-24), (xxxiii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2681-24), (xxxiv) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2709-24), (xxxv) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2720-24), (xxxvi) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2779-24), (xxxvii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-2909-24), (xxxviii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-3028-24), (xxxix) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-3029-24), (xl) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-3049-24), (xli) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-3259-24), (xlii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-111-25),
(xliii) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-112-25), (xliv) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-220-25), (xlv) Ministre du Patrimoine canadien c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-221-25), (xlvi) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-332-25), (xlvii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-418-25), (xlviii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-422-25), (xlix) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-423-25), (I) Commissaire à l’information du Canada c. Ministre de la Défense Nationale (dossier de la Cour fédérale T-496-25), (li) Commissaire à l’information du Canada c. Ministre de la Défense Nationale (dossier de la Cour fédérale T-601-25), (lii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-636-25), (liii) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-657-25), (liv) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-790-25), (lv) Ministre de la Défense nationale c. Commissaire à l’information du Canada (dossier de la Cour fédérale T-797-25)?
(Le document est déposé.)
Question no 69 — Colin Reynolds:
En ce qui concerne les recommandations formulées par le commissaire à l’information du Canada, en vertu de l’article 37 de la Loi sur l’accès à l’information: quelles mesures ont été prises en vue de la mise en œuvre de chacune des recommandations formulées dans chacun des rapports suivants du commissaire à l’information, ventilées par rapport et par recommandation, (i) Patrimoine canadien (Re), 2020 OIC 10, (ii) Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (Re), 2021 OIC 11, (iii) Bibliothèque et Archives Canada (Re), 2022 OIC 17, (iv) Service canadien du renseignement de sécurité (Re), 2023 OIC 11, (v) Affaires mondiales Canada (Re), 2023 OIC 43, (vi) Agence des services frontaliers du Canada (Re), 2024 OIC 15, (vii) Défense nationale (Re), 2024 OIC 31, (viii) Défense nationale (Re), 2024 OIC 32, (ix) Environnement et Changement climatique Canada (Re), 2024 OIC 33, (x) Défense nationale (Re), 2024 OIC 34, (xi) Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (Re), 2024 OIC 39, (xii) Agence du revenu du Canada (Re), 2024 OIC 52, (xiii) Défense nationale (Re), 2024 OIC 54?
(Le document est déposé.)
Question no 70 — Michael Cooper:
En ce qui concerne les bulletins de vote spéciaux produits pour la 45e élection générale: a) quel est le nombre de bulletins de vote spéciaux envoyés à des électeurs résidant à l’extérieur du Canada, ventilé par pays de résidence actuelle et après par circonscription électorale canadienne; b) quel est le nombre de bulletins de vote spéciaux retournés par les électeurs résidant à l’extérieur du Canada, ventilé par pays de résidence actuelle et après par circonscription électorale canadienne?
(Le document est déposé.)
Question no 71 — Jamie Schmale:
En ce qui concerne les dépenses relatives aux services informatiques, en 2022-2023, figurant au tableau 2 du rapport « Coût financier de la passation de contrats en TI centrés sur les tâches » du directeur parlementaire du budget: a) quelle est la somme des dépenses qui ont été consacrées à des contrats pour la totalité des ministères, des organismes gouvernementaux et des sociétés d’État; b) quels sont les détails de ces contrats, y compris, pour chacun, (i) le montant, (ii) le fournisseur, (iii) la date et la durée, (iv) la description des biens ou des services fournis, (v) les sujets liés aux biens ou aux services, (vi) les objectifs précis liés au contrat, (vii) si les objectifs ont été atteints ou ne l’ont pas été, (viii) si le contrat a été attribué à un fournisseur unique ou attribué par appel d’offres?
(Le document est déposé.)
Question no 72 — Jamie Schmale:
En ce qui concerne Technologies du développement durable Canada: a) quels ont été les coûts engagés par (i) le conseil d’administration, (ii) l’équipe de direction, depuis le 1er janvier 2016, ventilés par année et par mois; b) quelle est la ventilation des coûts en a) par type de dépense, y compris le montant dépensé pour les espaces de réunion, les demandes de remboursement de frais de déplacement, les factures de frais d’accueil, les honoraires, etc.; c) quels sont les détails de chaque dépense de déplacement engagée par le conseil ou la direction, y compris (i) la destination, (ii) la date, (iii) les dépenses totales, (iv) le nom et le titre de la personne qui a voyagé; d) quels sont les détails de toutes les dépenses d’accueil engagées par le conseil ou la direction, y compris (i) la date, (ii) le montant, (iii) le lieu, (iv) le fournisseur, (v) la description de l’événement, (vi) les noms et les titres des participants; e) quels sont les détails des honoraires versés au conseil, ventilés par année?
(Le document est déposé.)
Question no 73 — Jenny Kwan:
En ce qui concerne les services d’établissement et de réinstallation d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada: a) quel est le budget national pour les services d’établissement et de réinstallation pour chaque exercice de 2024-2025 à 2027-2028, aligné sur le plan triennal des niveaux d’immigration et ventilé par (i) catégorie ou type de service (c.-à-d. formation linguistique, information et aiguillage, services de soutien à l’intégration, services de soutien liés à l’emploi, etc., y compris les cibles pour les francophones ainsi que les régions rurales et éloignées), (ii) municipalité, (iii) région d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, (iv) province ou territoire; b) quels sont les budgets nationaux projetés pour les services d’établissement pour les cinq prochains exercices, ventilés par (i) catégorie ou type de service, (ii) municipalité, (iii) région d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, (iv) province ou territoire; c) quel est le modèle actuel d’affectation des fonds pour l’établissement et quelles sont les données relatives à la résidence permanente utilisées pour les cinq dernières années et pour les trois prochaines années afin d’allouer du financement à chaque région; d) y a-t-il eu des modifications apportées au modèle d’affectation des fonds pour l’établissement depuis 2022 et, le cas échéant, quels sont ces changements et quelle incidence ont-ils eue sur les niveaux de financement, ventilés par (i) catégorie ou type de service, (ii) municipalité, (iii) région d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, (iv) province ou territoire; e) s’il n’y a pas eu de modifications apportées au modèle d’affectation des fonds pour l’établissement depuis 2022, le ministère a-t-il l’intention de continuer à utiliser ce modèle pour déterminer les affectations de fonds pour 2025-2026, 2026-2027 et 2027-2028; f) combien de nouveaux fournisseurs de services ont reçu du financement dans le cadre du tout dernier appel de propositions par rapport à l’appel de propositions de 2019, ventilés par (i) catégorie ou type de service, (ii) municipalité, (iii) région d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, (iv) province ou territoire; g) le financement pour les nouveaux fournisseurs de services a-t-il été ajouté au budget national existant consacré à l’établissement, ou le budget a-t-il été augmenté pour inclure les nouveaux fournisseurs; h) en ce qui concerne le tout dernier appel de propositions, combien de fournisseurs de services existants ont subi des réductions de financement, ventilés par (i) catégorie ou type de service, (ii) réduction par pourcentage, (iii) municipalité, (iv) région d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, (v) province ou territoire; i) en ce qui concerne le tout dernier appel de propositions, combien de fournisseurs de services n’ont pas reçu de financement parce que leur contrat n’a pas été renouvelé, ventilés par (i) catégorie ou type de service, (ii) municipalité, (iii) région d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada, (iv) province ou territoire; j) quelles stratégies le ministère a-t-il mises en œuvre pour assurer la transition des clients d’un fournisseur de services à un autre lorsque les contrats n’ont pas été renouvelés ou que les fonds ont été réaffectés, y compris en ce qui concerne les mesures d’aide à l’établissement pour les Ukrainiens déplacés titulaires d’un visa délivré en vertu de l’Autorisation de voyage d’urgence Canada-Ukraine qui ne seront plus soutenus après le 31 mars 2025, ventilées par (i) modèle de prestation de services (c.-à-d. en personne, à distance, en ligne), (ii) moment où ce sera opérationnel; k) quels changements de politique le ministère apportera-t-il aux Cours de langue pour les immigrants au Canada pour la période de financement 2025-2028; l) le gouvernement continuera-t-il d’offrir des Cours de langue pour les immigrants au Canada de premier et de deuxième niveaux aux résidents permanents qui souhaitent entrer sur le marché du travail?
(Le document est déposé.)
Question no 74 — Eric Melillo:
En ce qui concerne l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario: quelle est la valeur totale des subventions et des contributions de l’Agence pour les exercices financiers 2023-2024 et 2024-2025, ventilée par circonscription électorale fédérale?
(Le document est déposé.)
Question no 78 — Alexis Brunelle-Duceppe:
En ce qui concerne le taux d’approbation des étudiants francophones étrangers: combien de demandes de permis d’études, à l’exception des demandes de prorogation, ont été traitées par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada depuis le 1er janvier 2023, ventilé par (i) pays de résidence, (ii) nombre de personnes, (iii) année?
(Le document est déposé.)
Question no 79 — John Brassard:
En ce qui concerne les déplacements pour le compte du gouvernement, depuis le 1er janvier 2021, ventilés par bureau ministériel: a) quels ministres ou membres du personnel exonéré ont loué des véhicules, y compris, sans s’y limiter, des services de voiture avec chauffeur, des services de limousine ou des services de voiture, au Canada ou à l’étranger; b) pour chaque type de service indiqué en a), quels ont été (i) la date de location, (ii) le lieu de ramassage du véhicule, (iii) le lieu de retour du véhicule, (iv) la nature de l’engagement officiel, y compris les événements auxquels la personne a assisté, (v) le coût de la location, (vi) la description du véhicule, y compris le type et le modèle, s’ils sont disponibles, (vii) le nom des passagers, s’il est connu, (viii) le nom du fournisseur, (ix) la durée de la location; c) pour chaque location indiquée en a), des services de chauffeur étaient-ils compris?
(Le document est déposé.)
Question no 80 — John Brassard:
En ce qui concerne les indemnités pour vêtements et les dépenses vestimentaires, à l’usage du premier ministre, du gouverneur général ou d’autres ministres, depuis le 1er janvier 2023, et ventilées par année: a) quelles personnes ont reçu une indemnité vestimentaire et, pour chacune, quel était le montant de l’indemnité; b) quels sont les détails de toutes les dépenses du gouvernement pour les vêtements ou les vêtements d’extérieur qui ont été fournis à l’une ou l’autre des personnes en a), y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant dépensé et la valeur de l’article, (iii) la description de l’article, (iv) le titre de la personne?
(Le document est déposé.)
Question no 82 — Anna Roberts:
En ce qui concerne le Régime de pensions du Canada, et ventilé par année, pour chacune des cinq dernières années: quels étaient le nombre et le pourcentage de nouveaux bénéficiaires du Régime de pensions du Canada, ventilés selon leur âge au moment où ils ont reçu leur première prestation du Régime, à partir de 60 ans?
(Le document est déposé.)
Question no 83 — Anna Roberts:
En ce qui concerne les mesures que le gouvernement prend à la suite des préoccupations soulevées par le vérificateur général dans son 11e rapport, « Les programmes d’aide aux personnes âgées »: a) quelles modifications précises le gouvernement a-t-il apportées au Programme Nouveaux Horizons pour les aînés pour faire suite à ces préoccupations; b) comment le gouvernement va-t-il mesurer le nombre d’aînés qui bénéficieront de chacune des subventions fournies dans le cadre du Programme, et de quels avantages les personnes âgées bénéficient-elles; c) quels contrôles de suivi le gouvernement effectue-t-il afin de s’assurer que les subventions dans le cadre du Programme soient utilisées de façon adéquate, conformément aux modalités de l’entente de financement; d) depuis le 1er janvier 2024, en combien d’occasions le gouvernement a-t-il constaté que l’argent des subventions accordées dans le cadre du Programme n’avait pas été dépensé comme il se doit, et quels sont les détails de chaque occurrence, y compris (i) le bénéficiaire, (ii) l’emplacement, (iii) le montant des fonds attribués, (iv) l’objectif du financement, (v) le résumé de la manière dont les fonds ont été dépensés indûment, (vi) les mesures prises par le gouvernement pour y faire face, (vii) le montant des fonds récupérés, s'il y a lieu?
(Le document est déposé.)
Question no 84 — Tony Baldinelli:
En ce qui concerne le transfert de réfugiés par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada à Niagara Falls, en Ontario, entre le 1er janvier 2024 et le 1er juin 2025: a) combien de réfugiés en tout ont été transférés à Niagara Falls; b) quelle est la ventilation par mois du nombre de réfugiés transférés à Niagara Falls; c) quels hôtels le gouvernement utilise-t-il pour héberger les réfugiés à Niagara Falls; d) combien de chambres d’hôtel sont actuellement occupées par des réfugiés à Niagara Falls; e) quelle est la capacité de chaque chambre d’hôtel occupée par des réfugiés à Niagara Falls; f) combien de réfugiés sont hébergés dans chaque chambre d’hôtel à Niagara Falls; g) en moyenne, combien de temps Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada prévoit que (i) un réfugié seul, (ii) une famille de réfugiés, seront hébergés dans un hôtel de Niagara Falls; h) pour tous les réfugiés hébergés dans des chambres d’hôtel de Niagara Falls payées par le gouvernement, sans donner de noms ni de renseignements personnels, combien de jours chaque réfugié est demeuré à l’hôtel; i) quel est le coût moyen par nuit qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada paie par réfugié hébergé dans une chambre d’hôtel de Niagara Falls; j) pour la nuit du 1er juin 2025, quel a été le coût total payé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada aux hôteliers pour héberger les réfugiés situés à Niagara Falls; k) quel est le coût moyen payé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour les repas quotidiens et les rafraîchissements par réfugié vivant dans une chambre d’hôtel à Niagara Falls; I) pour le mois de mai 2025, quel a été le coût total payé par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada aux hôteliers pour nourrir les réfugiés situés à Niagara Falls; m) quels sont les pays d’origine des réfugiés hébergés à Niagara Falls; n) quelle est la ventilation des réfugiés transférés ou hébergés à Niagara Falls par pays d’origine; o) quel est le montant des fonds transférés par le gouvernement fédéral à la municipalité de Niagara Falls pour gérer l’afflux de réfugiés dans la ville; p) quel est le montant des fonds transférés par le gouvernement fédéral à la région de Niagara pour gérer l’afflux de réfugiés dans la région; q) quel est le montant des fonds transférés par le gouvernement fédéral à des organisations locales à but non lucratif, caritatives et non gouvernementales de Niagara Falls pour gérer l’afflux de réfugiés dans la ville; r) quels sont les noms des organisations à but non lucratif, caritatives et non gouvernementales mentionnées au point q) qui ont reçu des fonds du gouvernement fédéral; s) quelle est la ventilation du financement pour chaque organisation à ce jour; t) combien d’autres réfugiés Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada prévoit-il actuellement de transférer ou d’héberger à Niagara Falls; u) combien de réfugiés ont quitté les chambres d’hôtel financées par le gouvernement à Niagara Falls pour s’installer dans des logements personnels; v) quand le gouvernement fédéral prévoit-il d’arrêter de payer des chambres d’hôtel pour des réfugiés à Niagara Falls; w) quelles sont les conditions de l’accord financier qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a conclu avec chaque hôtelier de Niagara Falls qui héberge des réfugiés et reçoit des fonds fédéraux pour fournir ce service?
(Le document est déposé.)
Question no 85 — Tony Baldinelli:
En ce qui concerne le fonds fédéral pour la croissance du tourisme annoncé par la ministre du Tourisme et ministre responsable de l’Agence de développement économique du Canada pour les régions du Québec le 20 novembre 2023: a) quelle part des 108 millions de dollars du fonds pour la croissance du tourisme a été dépensée en date du 1er juin 2025; b) quelle est la ventilation des dépenses de chacune des sept agences de développement régional, à savoir l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Développement économique Canada pour les régions du Québec, l’Agence canadienne de développement économique du Nord, l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l’Ontario, l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario, Développement économique Canada pour les Prairies, et Développement économique Canada pour le Pacifique; c) au sein de chacune des sept agences de développement régional, (i) quelle est la ventilation des dépenses entre les projets touristiques à but lucratif et à but non lucratif, (ii) quel est le nom de chaque projet touristique ayant reçu de l’argent du fonds pour la croissance du tourisme, (iii) quelle est la date de l’annonce du financement de chaque projet, (iv) combien d’argent chaque projet touristique a-t-il reçu du fonds pour la croissance du tourisme, (v) dans quelle circonscription fédérale se trouve chaque projet touristique, (vi) quelle est la description de chaque projet ayant reçu des fonds du fonds pour la croissance du tourisme?
(Le document est déposé.)
Question no 86 — Tony Baldinelli:
En ce qui concerne les demandeurs d’asile remplissant les conditions des quatre catégories d’exceptions prévues dans l’entente sur les tiers pays sûrs, de 2019 à 2025: a) combien de demandeurs ont rempli les conditions de chacune des catégories d’exceptions suivantes, et quels sont les chiffres ventilés par année, y compris du début de 2025 à aujourd’hui (i) les exceptions concernant les membres de la famille, (ii) les exceptions concernant les mineurs non accompagnés, (iii) les exceptions concernant les titulaires de documents (visa, permis de travail ou permis d’études valide, etc.), (iv) les exceptions concernant l’intérêt public; b) pour chaque catégorie d’exceptions en a), combien de demandes (i) ont été approuvées, (ii) ont été rejetées, (iii) sont en cours d’examen, (iv) ont été retirées ou abandonnées; c) quelle a été la durée de traitement moyenne des demandes dans chaque catégorie d’exception en a), ventilée par année; d) combien y a-t-il eu de demandes en a) provenant de chaque pays d’origine, ventilées par année; e) combien y a-t-il eu de demandes en a) traitées dans chaque province et chaque territoire, ventilées par catégorie d’exceptions et par année; f) quelles mesures applique-t-on pour que les demandes dans chaque catégorie d’exceptions en a) soient traitées en temps utile?
(Le document est déposé.)
Question no 87 — Tony Baldinelli:
En ce qui concerne les demandeurs d’asile qui remplissaient les conditions d’exemption de plus de 14 jours prévues par l’Entente sur les pays tiers sûrs, de 2019 à 2025: a) combien de demandeurs ont été admissibles à l’exemption de plus de 14 jours au cours de chacune des cinq dernières années civiles, ventilés par année; b) combien de demandes visées en a) ont été traitées dans chaque province ou territoire, ventilées par année; c) combien de demandes visées en a) y avait-il pour chaque pays d’origine, ventilées par année; d) combien de demandes au titre de l’exemption de plus de 14 jours (i) ont été approuvées, (ii) ont été rejetées, (iii) sont toujours en cours d’examen, (iv) ont été retirées ou abandonnées, ventilées par année; e) quel était le délai moyen de traitement des demandes relevant de l’exemption de plus de 14 jours, ventilé par année; f) quelles mesures ou procédures sont en place pour vérifier que les demandeurs remplissent les conditions requises pour bénéficier de l’exemption de plus de 14 jours?
(Le document est déposé.)
Question no 88 — Fraser Tolmie:
En ce qui concerne les ententes entre le gouvernement et Volkswagen et PowerCo pour la construction d’une usine d’assemblage de batteries à St. Thomas, en Ontario, et le gouvernement avec Stellantis-LG pour la construction d’une autre telle usine à Windsor, en Ontario: a) pour chaque entente, combien de demandes de subventions pour la production de batteries le gouvernement a-t-il reçues de chaque partie conformément à l’accord en voie d’être conclu; b) quels sont, pour chaque demande, les détails, y compris, (i) la période couverte par la demande, (ii) le nombre de batteries couvert par la demande, (iii) la date à laquelle la demande a été reçue, (iv) la date à laquelle la demande a été approuvée?
(Le document est déposé.)
Question no 89 — Fraser Tolmie:
En ce qui concerne le financement gouvernemental accordé aux usines de batteries pour véhicules électriques depuis le 4 novembre 2015: a) quel est le montant du financement accordé par le gouvernement pour (i) l’usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques Northvolt, à Montréal, (ii) l’usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques Volkswagen à St Thomas, en Ontario, (iii) l’usine de fabrication de batteries pour véhicules électriques LG de Stellantis à Windsor, en Ontario, (iv) l’usine d’assemblage de véhicules électriques, de fabrication de batteries et de traitement de cathodes de Honda, à Alliston, en Ontario, (v) l’usine d’assemblage CAMI de General Motors et la rénovation de l’usine d’Oshawa, (vi) l’usine de composants de batteries de véhicules électriques Asahi Kasei, (vii) l’usine de production de cellules de batteries lithium-ion E-One Moli Energy, à Maple Ridge, en Colombie-Britannique; b) quelle est la répartition des points a)(i) à a)(vii) par type de subvention (construction, production, etc.) et par mode de prestation (paiement direct, crédit d’impôt, etc.) ?
(Le document est déposé.)
Question no 90 — Rosemarie Falk:
En ce qui concerne les subventions et les contributions gouvernementales accordées aux entreprises de télécommunications depuis le 1er janvier 2016: a) quels sont les détails de tous les prêts, les subventions et les autres contributions financières que le gouvernement a fournis à Rogers (et à ses filiales), y compris, pour chacun (i) la date, (ii) le montant, (iii) le type de contribution (prêt, aide financière non remboursable, etc.), (iv) les conditions de remboursement, le cas échéant, (v) le montant remboursé à ce jour, (vi) l’objectif; b) quels sont les détails de tous les prêts, les subventions ou les autres contributions financières que le gouvernement a fournis à Vidéotron (et à ses filiales), y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le type de contribution (prêt, aide financière non remboursable, etc.), (iv) les conditions de remboursement, le cas échéant, (v) le montant remboursé à ce jour, (vi) l’objectif; c) quels sont les détails de tous les prêts, les subventions ou les autres contributions financières que le gouvernement a fournis à TELUS (et à ses filiales), y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le type de contribution (prêt, aide financière non remboursable, etc.), (iv) les conditions de remboursement, le cas échéant, (v) le montant remboursé à ce jour, (vi) l’objectif; d) quels sont les détails de tous les prêts, les subventions ou les autres contributions financières que le gouvernement a fournis à Bell (et à ses filiales), y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le type de contribution (prêt, aide financière non remboursable, etc.), (iv) les conditions de remboursement, le cas échéant, (v) le montant remboursé à ce jour, (vi) l’objectif; e) quels sont les détails de tous les prêts, les subventions ou les autres contributions financières que le gouvernement a fournis à Shaw Communications (et à ses filiales), y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le type de contribution (prêt, aide financière non remboursable, etc.), (iv) les conditions de remboursement, le cas échéant, (v) le montant remboursé à ce jour, (vi) l’objectif; f) quels sont les détails de tous les prêts, les subventions ou les autres contributions financières que le gouvernement a fourni à Corus Entertainment (et à ses filiales), y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le montant, (iii) le type de contribution (prêt, aide financière non remboursable, etc.), (iv) les conditions de remboursement, le cas échéant, (v) le montant remboursé à ce jour, (vi) l’objectif?
(Le document est déposé.)
Question no 91 — Rosemarie Falk:
En ce qui concerne les contrats du gouvernement avec des entreprises de télécommunications depuis le 1er janvier 2016: a) quels sont les détails de tous les contrats avec Rogers (et ses filiales), y compris, pour chacun d’eux, (i) la date, (ii) le montant, (iii) la description des biens et services, (iv) la façon dont ils ont été attribués (processus concurrentiel ou non concurrentiel), (v) l’emplacement des services pour tous, s’il y a lieu; b) quels sont les détails de tous les contrats avec Vidéotron (et ses filiales), y compris, pour chacun d’eux, (i) la date, (ii) le montant, (iii) la description des biens et services, (iv) la façon dont ils ont été attribués (processus concurrentiel ou non concurrentiel), (v) l’emplacement des services pour tous, s’il y a lieu; c) quels sont les détails de tous les contrats avec TELUS (et ses filiales), y compris, pour chacun d’eux, (i) la date, (ii) le montant, (iii) la description des biens et services, (iv) la façon dont ils ont été attribués (processus concurrentiel ou non concurrentiel), (v) l’emplacement des services pour tous, s’il y a lieu; d) quels sont les détails de tous les contrats avec Bell (et ses filiales), y compris, pour chacun d’eux, (i) la date, (ii) le montant, (iii) la description des biens et services, (iv) la façon dont ils ont été attribués (processus concurrentiel ou non concurrentiel), (v) l’emplacement des services pour tous, s’il y a lieu; e) quels sont les détails de tous les contrats avec Shaw Communications (et ses filiales), y compris, pour chacun d’eux, (i) la date, (ii) le montant, (iii) la description des biens et services, (iv) la façon dont ils ont été attribués (processus concurrentiel ou non concurrentiel), (v) l’emplacement des services pour tous, s’il y a lieu; f) quels sont les détails de tous les contrats avec Corus Entertainment (et ses filiales), y compris, pour chacun d’eux, (i) la date, (ii) le montant, (iii) la description des biens et services, (iv) la façon dont ils ont été attribués (processus concurrentiel ou non concurrentiel), (v) l’emplacement des services pour tous, s’il y a lieu?
(Le document est déposé.)
Question no 92 — Kurt Holman:
En ce qui concerne les réunions des conseils d’administration des agences de développement régional du Canada, ventilé par agence: quels sont les détails de chaque réunion où une déclaration, un conflit, une perception potentielle de conflit, une abstention ou un désistement a été noté au procès-verbal de la réunion, du 1er décembre 2022 au 1er juin 2025, y compris, pour chacune, (i) la décision dont il était question, (ii) le montant du financement visé par la décision, (iii) le nom de l’entité bénéficiaire du financement visé par la décision, (iv) le nom de l’administrateur à propos de qui la déclaration, le conflit, la perception potentielle de conflit, l’abstention ou le désistement a été noté, (v) la raison pour laquelle la déclaration, le conflit, la perception potentielle de conflit, l’abstention ou le désistement a été divulgué par l’administrateur, (vi) si l’administrateur avait un intérêt personnel dans la décision, (vii) la date de la réunion?
(Le document est déposé.)
Question no 93 — Cheryl Gallant:
En ce qui concerne les Forces armées canadiennes et l’Agence de logement des Forces canadiennes, au cours de chacun des cinq derniers exercices: a) combien d’argent a été perçu auprès des membres des Forces armées canadiennes pour payer le loyer de leur logement sur des bases militaires; b) sur la somme en a), quel montant est allé à l’Agence de logement des Forces canadiennes; c) sur la somme en a), quel montant a été consacré à la réparation de logements situés sur des bases militaires par (i) l’Agence de logement des Forces canadiennes, (ii) les Forces armées canadiennes; d) quelle est la ventilation des fonds indiqués en c) par base militaire et par type de réparation sur chaque base; e) quelle est la ventilation des sommes en a) par base militaire où se trouvait le membre des Forces armées canadiennes; f) pour chaque base, quels paramètres ont été utilisés pour déterminer (i) la valeur marchande du bien locatif, (ii) le montant que le membre des Forces armées canadiennes doit payer pour le logement; g) pour chaque base, quels paramètres ont été utilisés pour déterminer si la qualité des logements sur la base était similaire ou supérieure à celle du marché local; h) quelles procédures sont censées avoir lieu dans les années où l’Agence de logement des Forces canadiennes enregistre un excédent ou perçoit plus d’argent des membres des Forces armées canadiennes qu’elle n’en dépense pour des réparations ou des logements; i) si l’Agence de logement des Forces canadiennes enregistre un excédent, comment ce montant est-il affiché dans (i) le Budget des dépenses, (ii) les Comptes publics, (iii) les autres rapports financiers accessibles au public, et ce qui est fait avec cet excédent; j) quels sont le lien, le numéro de page et le poste associés à chaque montant indiqué de i)(i) à i)(iii)?
(Le document est déposé.)
Question no 94 — Todd Doherty:
En ce qui concerne les dépenses des ministères ou des organismes gouvernementaux relatives aux services infonuagiques, ventilé par exercice depuis 2021-2022: a) au total, combien a-t-on dépensé pour obtenir des services infonuagiques fournis par (i) Amazon, (ii) Services Web d'Amazon, (iii) Microsoft, (iv) Google; b) ventilées selon le fournisseur décrit en a)(i) à a)(iv), quelle est la nature et l’importance des fonctions et des données gouvernementales qui dépendent de ces services infonuagiques?
(Le document est déposé.)
Question no 95 — Andrew Scheer:
En ce qui concerne les primes versées aux sociétés d’État pour l’exercice 2024-2025, ventilé par société d’État: a) quel était le montant total des primes versées; b) en nombre absolu et en pourcentage, combien de fonctionnaires (i) au niveau direction et plus ou l’équivalent, (ii) sous le niveau direction ou l’équivalent, ont reçu des primes; c) du montant versé en primes, combien est allé à des fonctionnaires (i) au niveau direction et plus ou l’équivalent, (ii) sous le niveau direction ou l’équivalent?
(Le document est déposé.)
Question no 96 — Andrew Scheer:
En ce qui concerne les primes versées dans les ministères ou organismes du gouvernement pour l’exercice 2024-2025, ventilé par ministère ou organisme: a) quel a été le montant total des primes versées; b) en nombre absolu et en pourcentage, combien de fonctionnaires (i) au niveau direction et plus ou l’équivalent, (ii) sous le niveau direction ou l’équivalent, ont reçu des primes; c) du montant versé en primes, combien est allé à des fonctionnaires (i) au niveau direction et plus ou l’équivalent, (ii) sous le niveau direction ou l’équivalent?
(Le document est déposé.)
Question no 98 — Laila Goodridge:
En ce qui concerne les incidents impliquant les services infonuagiques de Microsoft mentionnés dans l’« Évaluation des cybermenaces nationales 2025-2026 » et plus précisément la compromission de Microsoft Exchange Online pendant l’été 2023, l’atteinte aux services infonuagiques d’entreprise de Microsoft par des acteurs parrainés par l’État russe en janvier 2024, et la perturbation d’Azure en juillet 2024: a) quels ministères ou organismes gouvernementaux ont été touchés par la compromission de Microsoft Exchange Online pendant l’été 2023; b) quels ministères ou organismes gouvernementaux ont été touchés par le fait que des acteurs parrainés par l’État russe ont accédé aux comptes de courriel organisationnels de Microsoft en janvier 2024; c) quels ministères ou organismes gouvernementaux ont été touchés par la perturbation du service infonuagique Azure de Microsoft en juillet 2024; d) pour les incidents en a), b) et c), quelle était la (i) nature, (ii) date, (iii) durée, de l’incidence sur les opérations gouvernementales?
(Le document est déposé.)
Question no 99 — Jeremy Patzer:
En ce qui concerne la réponse du gouvernement aux recommandations énoncées dans le 21e rapport du Comité permanent des finances, présenté pendant la 44e législature: a) quelle est la position du gouvernement concernant la recommandation 430 du rapport, qui consiste à modifier la Loi de l’impôt sur le revenu afin de définir la notion « d’organisme de bienfaisance » de manière à supprimer le statut privilégié de « promotion de la religion » en tant que fin de bienfaisance, et comment le gouvernement la justifie-t-il; b) pour combien d’organismes de bienfaisance l’Agence du revenu du Canada indique-t-elle la « promotion de la religion » comme objectif; c) combien d’organisations seront touchées par ce changement selon le gouvernement; d) le gouvernement a-t-il commencé à rédiger des mesures législatives ou des notes pour d’éventuelles mesures législatives liées au sujet et, le cas échéant, à quelle date ce processus a-t-il débuté?
(Le document est déposé.)
Question no 101 — Michael Barrett:
En ce qui concerne Anciens Combattants Canada, au cours du dernier exercice: a) à combien s’élevaient les frais pour les chiens d’assistance pour les vétérans; b) à combien de vétérans a-t-on donné des chiens d’assistance; c) à combien s’élevaient les frais pour le cannabis consommé par les vétérans; d) combien de vétérans ont reçu du cannabis; e) à combien s’élevaient les frais de drogues et de substances, autres que le cannabis, qui sont inscrits sur la liste de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances, au total et ventilé par montant dépensé?
(Le document est déposé.)
Question no 104 — Scott Anderson:
En ce qui concerne les subventions accordées pour le renforcement des capacités dans le cadre du Programme 2 milliards d’arbres pour la croissance des forêts canadiennes, tel que mentionné dans le Budget principal des dépenses 2025-2026, depuis sa création: a) combien d’arbres ont été plantés à jour, ventilés par (i) province ou territoire, (ii) année; b) à combien s’élève le montant total du financement alloué au programme et dépensé à ce jour, ventilé par exercice; c) pour chaque bénéficiaire d’une subvention, quels sont les détails, y compris, pour chacun, (i) le nom du bénéficiaire, (ii) le type de bénéficiaire (p. ex. entreprise, organisation non governmentale, entité gouvernementale), (iii) le montant reçu, (iv) le lieu, (v) le nombre d’arbres devant être plantés, (vi) l’endroit où les arbres doivent être plantés?
(Le document est déposé.)
Question no 105 — Scott Anderson:
En ce qui concerne l’approvisionnement fédéral: a) combien de cas de fraude présumée en matière de facturation, commise par des sous-traitants en technologies de l'information, ont été signalés à la Gendarmerie royale du Canada ou à tout autre organisme d'application de la loi pour enquête depuis mai 2024; b) pour les cas mentionnés en a), quels sont les ministères concernés?
(Le document est déposé.)
Question no 106 — Andrew Lawton:
En ce qui concerne l’utilisation de la flotte d’aéronefs Challenger du gouvernement, depuis le 1er octobre 2024: quels sont les détails des segments de chaque vol, y compris (i) la date, (ii) le point de départ, (iii) la destination, (iv) le nombre de passagers, (v) le nom et le titre des passagers, à l’exception des agents des services de sécurité et des membres des Forces armées canadiennes, (vi) le montant total de la facture des services de traiteur pour le vol, (vii) le volume de carburant utilisé, ou une estimation, (viii) le montant des dépenses en carburant?
(Le document est déposé.)
Question no 107 — Andrew Lawton:
En ce qui concerne l’utilisation de la flotte d’aéronefs Airbus et Polaris du gouvernement, depuis le 1er octobre 2024: quels sont les détails relatifs aux étapes de chaque vol, y compris (i) la date, (ii) le point de départ, (iii) la destination, (iv) le nombre de passagers, (v) les noms et les titres des passagers, à l’exception des membres du personnel de sécurité ou des Forces armées canadiennes, (vi) le montant total des frais de restauration liés au vol, (vii) le volume de carburant utilisé ou une estimation, (viii) le montant dépensé en carburant, (ix) le type d’aéronef?
(Le document est déposé.)
Question no 108 — Mike Lake:
En ce qui concerne les hôtels et les hébergements pris en charge par le gouvernement pour les demandeurs d’asile, depuis le 1er janvier 2022 et ventilés par mois: a) quels sont les noms et les adresses des hôtels et des autres hébergements que le gouvernement a payés afin d’accueillir les demandeurs d’asile; b) quels sont les détails de chaque hôtel ou hébergement mentionné en a), y compris, pour chacun, le (i) propriétaire, (ii) montant mensuel payé par le gouvernement, (iii) nombre de demandeurs d’asile hébergés?
(Le document est déposé.)
Question no 109 — Marilyn Gladu:
En ce qui concerne la distribution des produits de la redevance sur les combustibles aux petites et moyennes entreprises au titre de la remise canadienne sur le carbone pour les petites entreprises, telle que l’autorisent l’article 165 de la Loi sur la tarification de la pollution causée par les gaz à effet de serre et l’article 127.421 de la Loi sur l'impôt sur le revenu: a) quel est le montant total distribué aux petites et moyennes entreprises au titre de la remise canadienne sur le carbone depuis la création du programme, ventilé selon (i) la province ou le territoire, (ii) l’année, (iii) le secteur économique (p. ex., fabrication, commerce de détail, hôtellerie/restauration), (iv) le type de paiement ou de crédit; b) pour chaque exercice, depuis la création du programme, (i) quel est le montant que le gouvernement a affecté pour versement aux petites et moyennes entreprises au titre de la remise canadienne sur le carbone, (ii) quel est le montant distribué en réalité, (iii) quelle est l’explication de l’éventuel écart entre le montant affecté et le montant distribué; c) qu’est-ce qui explique la différence de 108 millions de dollars entre les 3,3 milliards de dollars qui devaient être remis aux entreprises au titre des produits nets de la redevance sur les combustibles pour les exercices 2019–2020 à 2023–2024, tels qu’ils figurent dans les Comptes publics de 2024 (volume I, page 16), et les 3,192 milliards de dollars attribués à l’Agence du revenu du Canada à la même fin, selon le Budget principal des dépenses?
(Le document est déposé.)
Question no 112 — Jamil Jivani:
En ce qui concerne l’approche du gouvernement à l’égard de la pénurie de main-d’œuvre: a) quels sont les montants que le gouvernement a dépensés au précédent exercice pour aider les travailleurs canadiens à se recycler dans les secteurs aux prises avec des pénuries de main-d’œuvre, au total et ventilés par secteur; b) quels sont les incitatifs précis, s’il y a lieu, en place actuellement pour contribuer à encourager les entreprises des secteurs aux prises avec des pénuries de main-d’œuvre à aider des travailleurs canadiens à se recycler et à les embaucher pour qu’ils occupent les postes vacants?
(Le document est déposé.)
Question no 113 — Gérard Deltell:
En ce qui concerne la fraude fiscale et les faux stratagèmes de remboursement identifiés par l’Agence du revenu du Canada au cours de chacune des cinq dernières années: a) quel est le montant total estimé des pertes liées à ces stratagèmes, ventilé par année et par type de stratagème; b) combien de personnes ont fait l’objet d’accusations criminelles en lien avec un tel stratagème au cours des cinq dernières années; c) ventilées par type de stratagème, quelles mesures politiques ou technologiques concrètes ont été mises en œuvre pour empêcher la fraude ou le stratagème de se reproduire à l’avenir?
(Le document est déposé.)
Question no 114 — Gérard Deltell:
En ce qui concerne le projet Quantum 2.0 de l’Agence du revenu du Canada: a) quel est le coût total du projet, à ce jour, globalement et ventilé par catégorie de coût; b) quelle est l’estimation actuelle du coût final du projet; c) quelle était la date d’achèvement prévue à l’origine; d) quelle est la date d’achèvement prévue actuelle; e) quelles sont les principales raisons du retard et des dépassements de coûts, le cas échéant; f) des examens ou vérifications du projet ont-ils été menés par des tiers indépendants, et, le cas échéant, quels sont les détails de chacun, y compris les résultats?
(Le document est déposé.)
Question no 115 — Gérard Deltell:
En ce qui concerne l’Agence du revenu du Canada et l’écart fiscal: a) pourquoi l’Agence n’a-t-elle pas publié de données sur l’écart fiscal plus récentes que celles de 2018; b) quelle estimation l’Agence fait-elle actuellement de l’écart fiscal fédéral pour chacune des cinq dernières années; c) quelles sont les trois principales catégories qui contribuent à cet écart pour chacune de ces années; d) quelle est la position du gouvernement quant à l’obligation pour l’Agence de rendre compte de manière régulière et continue de l’écart fiscal fédéral; e) quels indicateurs précis l’Agence utilise t-elle actuellement pour évaluer l’efficacité de ses initiatives de modernisation et de ses stratégies de détection de la fraude; f) comment les indicateurs en e) sont-ils communiqués au Parlement et rendus accessibles au public; g) quel pourcentage du nombre total de cas de fraude recensés au cours de chacune des cinq dernières années a-t-il été détecté grâce à un examen manuel comparativement à l’utilisation d’outils numériques; h) l’Agence a-t-elle des plans pour réduire le nombre d’examens manuels et augmenter le nombre d’examens de dossiers au moyen de contrôles automatisés ou à l’aide de l’intelligence artificielle et, le cas échéant, quels sont les détails de ces plans?
(Le document est déposé.)
Question no 116 — Rob Morrison:
En ce qui concerne les employés du gouvernement qui ont bénéficié d’ « autres congés payés » (699) pendant l’exercice 2024-2025, ventilé par ministère, organisme ou toute autre entité gouvernementale, ainsi que par mois: a) quel était le nombre total d’heures ou de jours d’ « autre congé payé » utilisés; b) combien de fonctionnaires ont utilisé un « autre congé payé »; c) quel est le nombre total d’employés qui étaient en congé 699 et le nombre total d’heures attribuées au congé 699, pour des raisons liées à (i) des limites professionnelles ou technologiques, (ii) l’impossibilité de travailler à distance pendant un diagnostic des symptômes ou une auto-isolation en raison de la COVID-19, (iii) des obligations familiales résultant de la fermeture d’une école ou d’une garderie, d’un cas de COVID-19 ou d’exigences d’auto-isolement, (iv) l’incapacité de travailler à distance alors qu'ils ont un risque élevé ou que quelqu'un en leur charge a un risque élevé de développer une forme grave de COVID-19?
(Le document est déposé.)
Question no 117 — Rob Morrison:
En ce qui concerne le Secrétariat des conférences intergouvernementales canadiennes: a) depuis le 1er janvier 2022, quel est le nombre total de réunions soutenues par le Secrétariat et, pour chaque réunion, quels sont les détails, y compris, pour chacune d’elles, (i) la date de la réunion, (ii) la nature ou le sujet de la réunion, (iii) le coût total, ventilé par type de dépense (p. ex. déplacements, hébergement, personnel, location de salles, etc.); b) quelle est la preuve détaillée des « importantes économies de coûts et d’échelle » mentionnées dans le Budget principal des dépenses 2025-2026 et attribuées au Secrétariat; c) quel est le budget annuel spécifiquement alloué aux salaires du Secrétariat depuis le 1er janvier 2022; d) quels sont les détails des contrats de services de consultation ou de services similaires signés par le Secrétariat depuis le 1er janvier 2022 afin de maintenir et d’améliorer ses services depuis sa création, y compris, pour chaque contrat, (i) la date de signature, (ii) le fournisseur, (iii) la valeur, (iv) la description des biens ou services fournis, (v) le mode d’attribution du contrat (fournisseur unique ou appel d’offres)?
(Le document est déposé.)
Question no 119 — Ned Kuruc:
En ce qui concerne les travaux de rénovation de l'édifice du Centre, sur la Colline du Parlement: a) quelle quantité d’acier a été achetée à ce jour dans le cadre du projet; b) quels sont les détails relatifs à l’acier acheté à ce jour, y compris, le (i) nom du fabricant, (ii) pays d’origine; c) quelle est la politique du projet en matière de priorité à l’achat d’acier canadien, s'il y a lieu, et à quelle date cette politique est-elle entrée en vigueur?
(Le document est déposé.)
Question no 121 — Jeremy Patzer:
En ce qui concerne les coûts liés aux procédures judiciaires et aux enquêtes résultant des manifestations du Convoi de la liberté à Ottawa en janvier et février 2022 et à la déclaration d’état d’urgence qui s’en est suivie: a) quel est le montant total des frais juridiques engagés à ce jour; b) quelle est la ventilation des coûts par année au cours de laquelle ils ont été engagés; c) quelle est la ventilation des coûts par (i) type de dépense (avocats, enquêteurs, procureurs, etc.), (ii) type de procédure associée à la dépense (Commission sur l’état d’urgence, poursuites pénales, procédures civiles, etc.)?
(Le document est déposé.)
Question no 123 — Kyle Seeback:
En ce qui concerne les dépenses liées au voyage du premier ministre et de la délégation qui l’a accompagné en Europe en mars 2025: a) quels sont les coûts totaux engagés par le gouvernement jusqu’à maintenant, ventilés par type de dépense (hébergement, indemnités journalières, accueil, etc.); b) quels sont les détails de toutes les dépenses d’hébergement engagées par le gouvernement, y compris, pour chaque dépense, (i) le nom de l’hôtel, (ii) le tarif de la chambre, (iii) le nombre de chambres louées pour chaque tarif, (iv) les dates auxquelles les réservations ont été effectuées, (v) le nombre de nuitées pour lesquelles chaque chambre a été louée, (vi) les dépenses totales engagées pour l’hébergement à chaque propriété; c) des frais d’accueil ont-ils été engagés et, le cas échéant, quels en sont les détails, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) la description de l’événement, (iii) le lieu, (iv) le coût, au total et ventilé par poste, (v) la description de l’événement, (vi) le nombre de participants; d) des coûts ont-ils été engagés ou devraient-ils être engagés par le gouvernement qui ne figurent pas dans la réponse en a), et, le cas échéant, quels ont été les coûts ou quels sont les coûts prévus, ventilés par poste et par type de dépense; e) à l’exclusion de la sécurité, quels étaient les noms, les titres et les organisations représentées par les membres de la délégation; f) quel était l’itinéraire détaillé (i) du premier ministre, (ii) des autres ministres ayant fait partie du voyage?
(Le document est déposé.)
Question no 124 — Kyle Seeback:
En ce qui concerne les dépenses liées au voyage du premier ministre et de la délégation qui l’a accompagné en Europe en mai 2025: a) quels sont les coûts totaux encourus par le gouvernement à ce jour, ventilés par type de dépenses (hébergement, indemnités journalières, frais d’accueil, etc.); b) quels sont les détails de tous les frais d’hébergement encourus par le gouvernement, y compris, pour chacun, (i) le nom de l’hôtel, (ii) le tarif de la chambre, (iii) le nombre de chambres réservées à chaque tarif, (iv) les dates de la réservation, (v) le nombre de nuits pour lesquelles chaque chambre a été réservée, (vi) le total des frais d’hébergement encourus dans chaque établissement; c) des frais d’accueil ont-ils été engagés et, dans l’affirmative, quels sont les détails, y compris, pour chacun d’eux, (i) la date, (ii) la description de l’événement, (iii) le lieu, (iv) le coût total et ventilé par poste, (v) la description de l’événement, (vi) le nombre de participants; d) y a-t-il des coûts encourus ou attendus par le gouvernement qui ne sont pas inclus dans la réponse en a) et, le cas échéant, quels sont ces coûts ou ces coûts attendus, ventilés par poste et par type de dépense; e) à l’exclusion de la sécurité, quels étaient les noms et titres des membres de la délégation, de même que les organisations qui y étaient représentées; f) quel a été l’itinéraire détaillé (i) du premier ministre, (ii) des autres ministres qui ont participé au voyage?
(Le document est déposé.)
Question no 125 — Kyle Seeback:
En ce qui concerne les dépenses liées au voyage du premier ministre et des membres de sa délégation à Washington en mai 2025: a) quels sont les coûts totaux engagés à ce jour par le gouvernement, ventilés par type de dépense (hébergement, indemnités quotidiennes, accueil, etc.); b) quels sont les détails relatifs à tous les frais d’hébergement engagés par le gouvernement, y compris, dans chaque cas, (i) le nom de l’hôtel, (ii) le tarif pour les chambres, (iii) le nombre de chambres réservées à chaque tarif, (iv) les dates de la réservation, (v) le nombre de nuits pour lesquelles chaque chambre a été réservée, (vi) le montant total des frais d’hébergement encourus à chaque établissement; c) des dépenses d’accueil ont-elles été engagées et, le cas échéant, quels en sont les détails, y compris, pour chacune d’entre elles, (i) la date de la dépense, (ii) la description de l’activité, (iii) l’emplacement, (iv) le coût total et ventilé par poste, (v) la description de l’activité, (vi) le nombre de participants; d) y a-t-il des coûts engagés ou prévus par le gouvernement qui ne sont pas inclus dans la réponse en a) et, le cas échéant, quels sont-ils, ventilés par poste et par type de dépense; e) à l’exclusion des agents de sécurité, quels sont les noms, les titres et les organismes représentés par les membres de la délégation; f) quel était l’itinéraire détaillé (i) du premier ministre, (ii) des autres ministres qui faisaient partie du voyage?
(Le document est déposé.)
Question no 127 — Andrew Lawton:
En ce qui concerne la Commission sur l’état d’urgence: a) quel est le montant total des dépenses engagées à ce jour par la commission; b) quelle est la ventilation des dépenses engagées par la commission, par type de dépense (avocats, frais de déplacement des témoins, salaires du personnel, etc.); c) quel est le montant total des dépenses engagées à ce jour par chaque ministère ou organisme gouvernemental lié à la commission, y compris, mais sans s’y limiter, ceux qui participent ou supervisent les travaux de la commission, au total et ventilé par type de dépense?
(Le document est déposé.)
Question no 128 — Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne les articles promotionnels, pour chaque ministère, organisme gouvernemental et société d’État, depuis le 1er janvier 2022: a) quel est le montant total dépensé en articles promotionnels; b) quels types et marques d’articles promotionnels ont été achetés, y compris, pour chacun, une description; c) quel est le montant total dépensé pour chaque type et marque d’articles promotionnels; d) quel est le volume total acheté pour chaque type d’articles promotionnels, avec ventilation par date d’achat; e) quels sont les stocks actuels de chaque type d’articles promotionnels; f) lors de quels événements ou dans quelles situations les articles ont-ils été distribués?
(Le document est déposé.)
Question no 131 — Ellis Ross:
En ce qui concerne la demande de l’aéroport régional du Nord-Ouest Terrace-Kitimat faite à l’Agence des services frontaliers du Canada pour être désigné comme aéroport d’entrée: a) où en est rendue cette demande; b) quand l’Agence des services frontaliers du Canada rendra-t-elle une décision concernant cette demande; c) l’Agence des services frontaliers du Canada, Développement économique Canada pour le Pacifique ou Destination Canada ont-elles mené des études sur les avantages liés à la désignation de l’aéroport comme aéroport d’entrée et, le cas échéant, quels en ont été les résultats; d) pour quelle raison l’Agence des services frontaliers du Canada n’a-t-elle pas encore désigné l’aéroport comme aéroport d’entrée?
(Le document est déposé.)
Question no 134 — Alexandre Boulerice:
En ce qui concerne les contrats gouvernementaux conclus avec des fournisseurs offrant des services informatiques aux ministères relevant du Conseil du Trésor du Canada, ventilé par exercice, depuis 2022-2023, et par ministère: a) quel est le nombre total de contrats signés; b) quels sont les détails de tous les contrats signés, y compris (i) le nom du fournisseur, (ii) la valeur du contrat, (iii) le nombre de travailleurs en informatique fournis, (iv) la durée du contrat; c) quels sont les coûts supplémentaires pour avoir recours à des fournisseurs de services informatiques plutôt que d’employer directement des travailleurs en informatique?
(Le document est déposé.)
Question no 135 — Jasraj Hallan:
En ce qui concerne l’État des opérations du gouvernement du Canada, pour les exercices 2025-2026 à 2029-30, ventilé par année: quelles sont les projections les plus à jour pour (i) les recettes budgétaires, (ii) les dépenses de programmes, à l’exclusion des pertes actuarielles nettes, (iii) le service de la dette publique, (iv) les dépenses totales, à l’exclusion des pertes actuarielles nettes, (v) le solde budgétaire, avant les pertes actuarielles nettes, (vi) les pertes actuarielles nettes, (vii) le solde budgétaire, (viii) le total des charges à payer, (ix) les actifs financiers, (x) la dette nette, (xi) les actifs non financiers, (xii) la dette fédérale, (xiii) les recettes budgétaires en pourcentage du produit intérieur brut, (xiv) les dépenses de programmes, à l’exclusion des pertes actuarielles nettes, en pourcentage du produit intérieur brut, (xv) le service de la dette publique en pourcentage du produit intérieur brut, (xvi) le solde budgétaire en pourcentage du produit intérieur brut, (xvii) la dette fédérale en pourcentage du produit intérieur brut, (xviii) les recettes tirées de l’impôt sur le revenu des particuliers, (xix) les recettes tirées de l’impôt des sociétés, (xx) les recettes tirées de l’impôt sur le revenu des non-résidents, (xxi) les recettes tirées de la taxe sur les produits et services, (xxii) les recettes tirées des droits de douane à l’importation, (xxiii) les recettes tirées d’autres droits et taxes d’accise, (xxiv) les recettes provenant des cotisations d’assurance emploi, (xxv) les autres recettes et celles provenant des sociétés d’État entreprises, ventilé par programme et par société d’État, (xxvi) le coût d’indemnisation de la Banque du Canada en raison des pertes subies?
(Le document est déposé.)
Question no 136 — Connie Cody:
En ce qui concerne les activités publicitaires du gouvernement depuis le 14 mars 2025: combien d’argent a été consacré aux publicités relatives à la taxe sur le carbone, à la tarification du carbone ou à la Remise canadienne sur le carbone, au total et ventilé en fonction du sujet de la publicité, du type de publicité (radio, télé, Internet, etc.) et de la plateforme, le cas échéant?
(Le document est déposé.)
Question no 137 — Helena Konanz:
En ce qui concerne l’équipement de lutte contre les incendies de forêt et les feux de forêt acheté par le gouvernement depuis le 1er janvier 2024: a) quels sont les détails de tous les achats, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant ou la valeur, (iv) la quantité, (v) la description de l’équipement; b) pour chaque équipement acheté en a), contre quels incendies ont-ils été utilisés jusqu’à présent?
(Le document est déposé.)
Question no 139 — Jim Bélanger:
En ce qui concerne les dépenses prévues pour 2024-2025 pour les services internes de l’Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l’Ontario, totalisant 4 512 390 $: a) quel a été le montant total dépensé pour les services internes en 2024-2025; b) quelle est la ventilation des dépenses pour les services internes par catégorie; c) quels sont les détails de tous les contrats d’une valeur supérieure à 1 000 $ lié aux services internes, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) la description des biens ou des services, (v) la méthode d’attribution du contrat (fournisseur unique ou appel d’offres), (vi) l’emplacement du fournisseur?
(Le document est déposé.)
Question no 140 — Ted Falk:
En ce qui concerne les dépenses consacrées aux services d’expertise-conseil par le gouvernement au cours de l’année civile 2024, ventilé par ministère, organisme ou autre entité gouvernementale: a) quel a été le montant total dépensé pour (i) la formation de consultants (code 0446), (ii) les consultants en technologies de l’information et des télécommunications (code 0473), (iii) les consultants en gestion (code 0491), (iv) d’autres types de consultants ou de services d’expertise-conseil, ventilés par type et code d’objet; b) pour chaque réponse en a), quelle est la valeur totale des dépenses qui ont été octroyées (i) par appel d’offres, (ii) à un fournisseur unique?
(Le document est déposé.)
Question no 141 — Ted Falk:
En ce qui concerne le Programme de soutien aux victimes d’une vaccination: a) quel est le total des dépenses à ce jour liées au programme, ventilé par année depuis la création du programme; b) quelle est la ventilation annuelle des dépenses par type de dépense, y compris les (i) paiements d’indemnités, (ii) frais généraux, excluant les salaires, (iii) avocats, (iv) salaires, (v) autres types de dépenses, ventilés par type; c) quels sont les détails de tous les contrats de plus de 5 000 $ signés dans le cadre du programme, y compris, pour chacun, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) la valeur ou le montant, (iv) la description des biens ou services, (v) le type de contrat (consultation, paiement pour des biens, etc.), (vi) la façon dont le contrat a été octroyé (fournisseur unique ou appel d’offres)?
(Le document est déposé.)
Question no 142 — Glen Motz:
En ce qui concerne Élections Canada et l’élection générale de 2025: a) quelle est la ventilation complète du traitement des bulletins de vote spéciaux, y compris comment et quand ils sont dépouillés; b) Élections Canada fait-il une distinction entre les bulletins de vote spéciaux remis en personne et ceux utilisés pour voter par correspondance; c) quelle est la ventilation complète du traitement des votes par anticipation et du dépouillement de ces bulletins, y compris le transport des urnes utilisées dans les bureaux de vote par anticipation vers leurs lieux de stockage et de dépouillement; d) qui traite les demandes de vote par correspondance et quels sont les critères d'acceptation ou de rejet des demandes de vote par correspondance; e) où sont dépouillés les bulletins de vote par correspondance; f) Élections Canada a-t-il connaissance de cas où des électeurs se sont vus dire au bureau de vote qu'ils avaient déjà voté par correspondance alors qu'ils ne l'avaient pas fait, et, le cas échéant, combien de cas sont connus, ventilés par circonscription; g) quelle est la procédure à suivre par les préposés au scrutin pour informer Élections Canada lorsque la situation en f) se produit; h) comment Élections Canada définit-il (i) la trousse de vote, (ii) le bulletin de vote spécial, (iii) le vote par correspondance, et ces définitions ont-elles changé au cours des 10 dernières années, et, le cas échéant, quels sont les détails, y compris la date du changement et la définition précédente; i) à quelle date les « données brutes » des élections fédérales canadiennes de 2025 seront-elles disponibles en ligne?
(Le document est déposé.)
Question no 143 — Glen Motz:
En ce qui concerne Élections Canada et les données relatives aux bulletins spéciaux pour chacune des élections générales de 2019, 2021 et 2025, en total et ventilées par circonscription électorale pour chaque partie de la question: a) combien de bulletins spéciaux ont été délivrés aux électeurs (i) vivant dans leur circonscription et votant de leur circonscription, par la poste, (ii) vivant dans leur circonscription et votant de leur circonscription, à un bureau d’Élections Canada, (iii) vivant dans leur circonscription et votant de l’extérieur de leur circonscription, par la poste, (iv) vivant dans leur circonscription et votant dans un bureau d’Élections Canada situé à l’extérieur de leur circonscription, (v) vivant à l’extérieur du Canada et votant par correspondance de l’extérieur de leur circonscription; b) quelle est la ventilation des votes en a)(i) à a)(v), selon chacun des cinq types de règles électorales spéciales applicables aux électeurs?
(Le document est déposé.)
Question no 144 — Glen Motz:
En ce qui concerne Élections Canada, pour chacune des élections générales tenues en 2019, en 2021 et en 2025, en tout et ventilé par circonscription, pour chaque volet de la question: a) combien de demandes de vote par la poste ont été (i) présentées, (ii) refusées; b) combien de bulletins de vote par la poste ont été (i) envoyés, (ii) reçus, (iii) comptés, (iv) rejetés; c) quelle est la ventilation, pour chaque point en b), des bulletins envoyés à des électeurs au Canada comparativement aux bulletins envoyés à des électeurs à l’étranger; d) quel est le processus utilisé pour déterminer dans quelle circonscription les Canadiens qui habitent à l’étranger votent et comment Élections Canada vérifie l’exactitude des renseignements utilisés pour déterminer la circonscription?
(Le document est déposé.)
Question no 145 — Raquel Dancho:
En ce qui concerne Innovation, Sciences et Développement économique Canada et l’Office de la propriété intellectuelle du Canada: a) quel est le délai actuel entre la réception d’une demande de brevet et la délivrance du brevet; b) quel est l’arriéré actuel des demandes de brevet en termes de nombre de demandes et de délai d’attente prévu; c) quelle est la ventilation de b) par province ou territoire et par pays d’origine de la demande; d) pour chacune des quatre options énumérées sous « quatre moyens d’accélérer l’examen de votre demande de brevet » sur les sites Web du gouvernement, quel est l’arriéré actuel en termes de nombre de demandes et de délai d’attente prévu?
(Le document est déposé.)
Question no 146 — Branden Leslie:
En ce qui concerne les mandats délivrés en vertu de la Loi sur le Service canadien du renseignement de sécurité, ventilés par année depuis 2015: a) combien de mandats le ministre de la Sécurité publique a-t-il approuvés; b) combien de mandats le ministre de la Sécurité publique a-t-il refusés; c) combien de mandats ont fait l’objet d’une consultation informelle avec le ministre de la Sécurité publique, mais n’ont pas été approuvés par la suite; d) pour les mandats en a), ventilés par année depuis 2015, quel est le délai moyen entre le moment où le ministre a été informé, de manière formelle ou informelle, de l’objet du mandat et l’approbation de celui-ci; e) pour les mandats en a), ventilés par année depuis 2015, combien de mandats ont été (i) approuvés en une semaine ou moins, (ii) approuvés en plus d’une semaine, mais moins d’un mois, (iii) approuvés en plus d’un mois, mais moins de deux mois, (iv) approuvés en plus de deux mois?
(Le document est déposé.)
Question no 147 — Eric Duncan:
En ce qui concerne les ententes de restitution découlant de pratiques de surfacturation ou de facturation frauduleuse dans les contrats gouvernementaux, comme mentionné dans les délibérations du Comité permanent des comptes publics du 6 novembre 2024: a) depuis le 1er janvier 2022, à combien s’élève le nombre total d'ententes de restitution conclues avec les fournisseurs et les sous-traitants; b) quelle est la valeur totale en dollars des ententes de restitution; c) quels sont les ministères, organismes ou sociétés d’État ayant pris part à ces ententes; d) pour chaque entente de restitution, quelle était la valeur en dollars du ou des contrats initiaux associés à de la surfacturation; e) quels sont les détails de chaque fournisseur ou sous-traitant visé par une entente de restitution, y compris, pour chacun, (i) combien de contrats gouvernementaux ce fournisseur ou sous-traitant avait-il obtenus avant le 1er janvier 2022, (ii) combien de contrats gouvernementaux ce fournisseur ou sous-traitant a-t-il obtenus depuis la conclusion d’une entente de restitution; f) qui a approuvé chaque entente de restitution, en indiquant également le titre du poste occupé; g) pour chaque entente, quelles ont été les modalités ou conditions particulières négociées?
(Le document est déposé.)
Question no 150 — Dan Albas:
En ce qui concerne les plaintes relatives au Règlement sur la protection des passagers aériens déposées auprès de l’Office des transports du Canada: a) quel est (i) le nombre de plaintes, (ii) la durée de l’arriéré actuel des plaintes; b) dans le cas des plaintes présentement non réglées, quelle est la ventilation par compagnie aérienne; c) au cours des deux dernières années, dans les cas où l’Office des transports du Canada a rendu une décision, combien et quel pourcentage des plaintes ont donné lieu à une décision (i) obligeant la compagnie aérienne à verser une indemnisation, (ii) n’obligeant pas la compagnie aérienne à verser une indemnisation, au total et ventilées par compagnie aérienne?
(Le document est déposé.)
Question no 152 — Brad Vis:
En ce qui concerne le financement de 5 milliards de dollars qui est prévu au titre des accords d’aide financière en cas de catastrophe conclus avec la Colombie-Britannique, et qui a été annoncé dans l’Énoncé économique de l’automne 2021, en réponse aux phénomènes météorologiques extrêmes: a) quelle part de ce financement a été versée à la Colombie-Britannique à date, au total, et ventilée par projet précis financé; b) quand le montant restant sera-t-il versé; c) quelles conditions doivent être remplies avant que le montant restant soit versé à la Colombie-Britannique?
(Le document est déposé.)
Question no 154 — Ted Falk:
En ce qui concerne la communication entre le ministre de la Justice, ou le procureur général du Canada, ou son bureau, et le juge en chef de la Cour suprême du Canada, ou son bureau, depuis mars 2020: quels sont les détails de toutes ces communications, y compris, pour chacune, (i) la date, (ii) le format, (iii) l'expéditeur, (iv) le destinataire, (v) le titre, (vi) l'objet, (vii) les décisions prises, s'il y a lieu?
(Le document est déposé.)
Question no 155 — Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne la mise en œuvre des mesures en prévision de l’adoption du projet de loi C-63, Loi édictant la Loi sur les préjudices en ligne, modifiant le Code criminel, la Loi canadienne sur les droits de la personne et la Loi concernant la déclaration obligatoire de la pornographie juvénile sur Internet par les personnes qui fournissent des services Internet et apportant des modifications corrélatives et connexes à d’autres lois, présenté au cours de la 44e législature: a) à quels ministères et organismes revenait-il de mettre en œuvre les mesures prévues dans le projet de loi, et quelles mesures précises devaient être mises en œuvre par chacun; b) pour chaque mesure du projet de loi, combien de fonctionnaires ou d’équivalents temps plein travaillaient à la préparation de sa mise en œuvre future; c) combien de fonctionnaires ou d’équivalents temps plein travaillent toujours à la mise en œuvre de l’une ou l’autre des mesures contenues dans le précédent projet de loi C-63, ventilés par mesure; d) quel était le budget estimé pour (i) mettre en œuvre, (ii) maintenir, chaque mesure prévue dans le projet de loi; e) pour chaque mesure en b) à d), lesquelles étaient liées à la lutte contre la mésinformation en ligne, et quel est l’état d’avancement de chaque mesure?
(Le document est déposé.)
Question no 156 — Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne les mesures gouvernementales prises afin de protéger les Canadiens contre les préjudices ou la mésinformation en ligne: a) quels sont les ministères et organismes chargés de mettre en œuvre ces mesures; b) quelles mesures chaque ministère ou organisme est-il chargé de mettre en œuvre; c) quelle est la description générale de chaque mesure, y compris, pour chacune, (i) la description et l’objectif du projet, (ii) le nombre de fonctionnaires ou d’équivalents temps plein affectés à sa réalisation, (iii) la date de mise en œuvre prévue; d) quel est le budget estimé pour (i) la mise en œuvre, (ii) le maintien, de chaque mesure prise?
(Le document est déposé.)
Question no 157 — Greg McLean:
En ce qui concerne l’Agence du revenu du Canada et les données sur les déclarations de revenus des sociétés à partir de 2015, ventilé par année: a) combien de déclarations de revenus des sociétés ont été produites sur papier et, parmi les sociétés en question, combien avaient un seuil de revenu brut (i) supérieur à un million, (ii) inférieur à un million; b) combien de déclarations de revenus des sociétés ont été produites par voie électronique et, parmi les sociétés en question, combien avaient un seuil de revenu brut (i) supérieur à un million, (ii) inférieur à un million; c) combien de sociétés ont été mises à l’amende au titre du paragraphe 162(7.2) de Loi de l’impôt sur le revenu pour ne pas avoir rempli leur déclaration de revenus des sociétés de façon électronique et, parmi ces cas, combien d’amendes ont été infligées à des sociétés inactives; d) combien (i) de déclarations sur papier, (ii) de déclarations électroniques, ont été soumises par des sociétés inactives?
(Le document est déposé.)
Question no 159 — Garnett Genuis:
En ce qui concerne les études d’impact sur le marché du travail, ventilé pour chacune des cinq dernières années: a) combien de demandes ont été présentées dans (i) le volet des postes à haut salaire, (ii) le volet des postes à bas salaire; b) combien de demandes relevant du volet des postes à haut salaire ont été (i) approuvées, (ii) rejetées, (iii) retirées; c) combien de demandes relevant du volet des postes à bas salaire ont été (i) approuvées, (ii) rejetées, (iii) retirées; d) quel pourcentage des demandes ont fait l’objet d’un contrôle d’intégrité, ventilé par année et par volet; e) pour les demandes ayant fait l’objet d’un contrôle d’intégrité, pourquoi ont-elles été sélectionnées pour ce contrôle, ventilées par année et par volet; f) pour les demandes soumises à un contrôle d’intégrité, quel pourcentage a présenté des problèmes, ventilé par année et par volet; g) pour les demandes où des problèmes ont été constatés, quels étaient les noms des entreprises, les infractions précises et les conséquences imposées dans chaque cas?
(Le document est déposé.)
Question no 160 — Garnett Genuis:
En ce qui concerne les programmes de formation à l’emploi financés par Emploi et Développement social Canada: a) comment le gouvernement évalue-t-il l’efficacité de ces programmes; b) pour chaque programme financé, quel est le taux d’achèvement du programme par les participants; c) quelle proportion des participants, dans chaque programme, (i) sont Autochtones, (ii) vivent avec un handicap, (iii) connaissent le chômage chronique, (iv) sont des immigrants récents au Canada, (v) sont d’anciens détenus; d) quels sont les taux d’achèvement de chaque programme, ventilés selon les groupes énoncés en c)(i) à c)(v); e) quels sont les pourcentages des participants, parmi ceux qui ont terminé l'un de ces programmes, qui réussissent à trouver un emploi utilisant les compétences apprises, ventilés par programme; f) pour chaque groupe énoncé en c)(i) à c)(v), quels pourcentages des participants, parmi ceux qui ont terminé l'un de ces programmes, réussissent à trouver un emploi utilisant les compétences apprises, ventilés par programme?
(Le document est déposé.)
Question no 162 — Garnett Genuis:
En ce qui concerne les informations consultées et utilisées par le gouvernement pour prendre des décisions en matière d’immigration et de reconnaissance des titres de compétences, et en utilisant les chiffres les plus récents disponibles: a) combien de temps faut-il à chaque organisme délivrant des licences au Canada pour répondre à un professionnel formé à l’étranger, et lui indiquer si ses titres de compétences seront reconnus au Canada; b) chaque organisme délivrant des licences propose-t-il des tests basés sur les compétences, des tests à choix multiples ou une autre forme de test; c) pour chaque réponse en b), quel est le coût des tests et quelle part de ce coût est à la charge de la personne qui demande la licence; d) quel pourcentage des nouveaux immigrants ayant obtenu des titres de compétences à l’étranger peuvent utiliser ces titres au Canada; e) quel pourcentage des Canadiens nés au Canada, ayant obtenu des titres de compétences à l’étranger, peuvent utiliser ces titres au Canada?
(Le document est déposé.)
Question no 164 — Ted Falk:
En ce qui concerne l’Agence des services frontaliers du Canada, Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et la pandémie de COVID-19: a) combien de travailleurs migrants sont entrés au Canada (i) du 1er avril 2020 au 31 octobre 2020, (ii) du 1er avril 2021 au 31 octobre 2021, (iii) du 1er avril 2022 au 31 octobre 2022, ventilés par province; b) quels sont les détails de la période de quarantaine, y compris (i) combien de travailleurs migrants ont été mis en quarantaine, par province, (ii) quand ils ont été mis en quarantaine, par mois et année, (iii) la durée de la période de quarantaine, (iv) qui a payé pour leur logement pendant leur quarantaine, (v) le coût total payé par le gouvernement; c) combien de travailleurs migrants ont reçu leur vaccin contre la COVID-19 au Canada à leur arrivée au Canada (i) du 1er avril 2020 au 31 octobre 2020, (ii) du 1er avril 2021 au 31 octobre 2021, (iii) du 1er avril 2022 au 31 octobre 2022, ventilés par province; d) dans les cas où le travailleur migrant avait déjà reçu le vaccin contre la COVID-19 dans son pays d’origine, les autorités de l’immigration canadiennes ont-elles consigné la date de vaccination et la marque du vaccin reçu par le travailleur migrant, et quelles sont ces données; e) dans les cas où le travailleur migrant avait reçu un vaccin contre la COVID-19 non approuvé avant son entrée, exigeait-on qu’il reçoive un vaccin de marque approuvée au Canada à son entrée; f) après l’immunisation contre la COVID-19, combien de travailleurs migrants (i) ont réclamé des soins médicaux, (ii) ont été reconnus trop malades pour travailler, (iii) ont été hospitalisés, (iv) sont morts au Canada; g) pour les cas en f)(i) à f)(iv), combien se sont produits (i) du 1er avril 2020 au 31 octobre 2020, (ii) du 1er avril 2021 au 31 octobre 2021, (iii) du 1er avril 2022 au 31 octobre 2022, ventilés par province; h) dans les cas où un travailleur migrant est mort après l’immunisation, quelles ont été les causes du décès; i) en ce qui concerne les personnes en h), a-t-on procédé à l’autopsie des travailleurs migrants décédés; j) si la réponse en i) est affirmative, combien d’autopsies ont eu lieu, et quels en ont été les résultats; k) combien de dépouilles ou d’urnes cinéraires ont été renvoyées dans le pays d’origine des travailleurs migrants décédés (i) du 1er avril 2020 au 31 octobre 2020, (ii) du 1er avril 2021 au 31 octobre 2021, (iii) du 1er avril 2022 au 31 octobre 2022; l) dans les cas où un travailleur migrant a vécu un événement indésirable après sa vaccination contre la COVID-19 au Canada, serait-il admissible au Programme canadien de soutien aux victimes d’une vaccination?
(Le document est déposé.)
Question no 165 — Michael Cooper:
En ce qui concerne les bulletins spéciaux produits pour les 43e, 44e et 45e élections générales, à l’échelle nationale et ventilé par circonscription pour chaque élection: a) combien de demandes de vote mobile exigeant une visite à domicile ont été faites en vertu de l’article 243.1 de la Loi électorale du Canada, ventilées par (i) nombre total de visites à domicile, ventilé par type de domicile (maison, résidence avec services, etc.), s’il est connu, (ii) nombre total de visites dans des hôpitaux ou des établissements de santé; b) en nombre, quelles ont été les méthodes utilisées pour présenter les demandes de vote mobile en vertu de l’article 243.1, ventilées par méthode (téléphone, courrier postal, courrier électronique, en ligne, remise en mains propres, etc.)?
(Le document est déposé.)
Question no 168 — Rachael Thomas:
En ce qui concerne le Programme fédéral de santé intérimaire et ses dépenses: a) quelles ont été les dépenses annuelles totales du programme pour chaque exercice, de 2016 à la fin de 2024, ventilées par (i) services de santé de base, (ii) services de santé supplémentaires, (iii) médicaments d’ordonnance, (iv) services dentaires; b) combien de personnes étaient inscrites au programme ou ont bénéficié de la couverture du programme, pour chaque exercice de 2016 à la fin de 2024, ventilé par (i) services de santé de base, (ii) services de santé supplémentaires, (iii) médicaments d’ordonnance, (iv) services dentaires; c) quel a été le nombre total de personnes couvertes par le programme, pour chaque exercice de 2016 à la fin de 2024, ventilé par (i) province ou territoire de résidence, (ii) sexe, (iii) groupe d’âge (moins de 18 ans, de 18 à 64 ans et 65 ans et plus), (iv) pays d’origine; d) quels ont été les paiements totaux versés aux fournisseurs de soins de santé en vertu du programme, pour chaque exercice de 2016 à la fin de 2024, ventilés par (i) médecins, (ii) hôpitaux, (iii) pharmacies, (iv) fournisseurs de soins dentaires, (v) province ou territoire; e) quels ont été les coûts administratifs totaux du programme, pour chaque exercice de 2016 à la fin de 2024, ventilés par (i) coûts associés au traitement des demandes, (ii) coûts associés à la supervision et à la gestion du programme, (iii) frais payés aux membres de l’Association canadienne des Croix Bleue; f) quelles mesures ont été mises en œuvre depuis 2016 pour assurer la transparence et la responsabilité à l’égard des fonds attribués et dépensés au titre du programme, y compris les audits, examens ou évaluations réalisés, et quelles ont été les conclusions de ces audits ou examens?
(Le document est déposé.)
Question no 169 — Rachael Thomas:
En ce qui concerne le Programme d’aide au logement provisoire et ses dépenses pour chaque exercice depuis 2019: a) quelles ont été les dépenses annuelles totales au titre du programme, ventilées selon (i) les contributions fédérales, (ii) les contributions provinciales ou territoriales, (iii) les contributions municipales; b) quel pourcentage des dépenses totales du programme a été alloué (i) aux coûts d’exploitation des logements provisoires, (ii) aux paiements à des fournisseurs de services externes, (iii) aux coûts administratifs, y compris à la supervision et au traitement des demandes d’indemnisation; c) combien de personnes ont bénéficié d’une aide au logement provisoire dans le cadre du programme, ventilées selon (i) la province ou le territoire, (ii) le sexe, (iii) le groupe d’âge (moins de 18 ans, de 18 à 64 ans et 65 ans et plus), (iv) le volet d’immigration ou le programme d’entrée; d) quelle était la durée moyenne du séjour dans les logements provisoires pour les personnes participant au programme, ventilée par province ou territoire; e) ventilés par exercice (i) quel est le nom de chaque installation participant au programme, (ii) qui est le propriétaire bénéficiaire, (iii) quelle est l’adresse postale, la ville, la province ou le territoire et le code postal, (iv) quelle est la capacité totale, (v) quelle est la dénomination sociale de l’entité qui gère ou possède chaque site, s'il y a lieu; f) combien de logements ou d’espaces d’habitation ont été ajoutés à l’inventaire du programme; g) quelles mesures ont été prises pour suivre et rendre compte des résultats obtenus pour les personnes et les familles bénéficiant d’une aide au logement provisoire dans le cadre du programme, y compris leur transition vers des solutions de logement à plus long terme?
(Le document est déposé.)
Question no 171 — John Williamson:
En ce qui concerne la politique publique temporaire d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada qui a d’abord été introduite en mai 2020, puis renouvelée en mars 2025 et qui permet aux ressortissants étrangers présents au Canada en vertu d’un permis de travail fermé de changer d’employeur ou d’occupation avant d’obtenir un nouveau permis de travail: a) combien de ressortissants étrangers ont eu l’autorisation, suivant cette politique publique, de changer d’employeur ou d’occupation, chaque année depuis l’entrée en vigueur de la politique, ventilé par (i) province ou territoire d’emploi ou de résidence, (ii) code de la Classification nationale des professions de l’emploi d’origine, (iii) code de la Classification nationale des professions du nouvel emploi; b) quel est le temps moyen et médian dont a eu besoin Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour transmettre un courriel d’autorisation provisoire ou une lettre d’autorisation ou un avis d’approbation aux personnes, ayant présenté une demande dans le cadre de cette politique (i) en 2020, (ii) en 2021, (iii) en 2022, (iv) en 2023, (v) en 2024, (vi) jusqu’à présent en 2025; c) combien de temps s’écoule en moyenne entre la réception de l’autorisation provisoire et la décision finale concernant la demande de permis de travail sous-jacente, pour chaque mois depuis 2020; d) combien de demandes ont été refusées ou rejetées dans le cadre de cette politique depuis 2020 et pour quels motifs, ventilé par année et par mois; e) à propos de combien de ressortissants étrangers visés par cette politique provisoire s’est-on aperçu par la suite qu’ils avaient enfreint les termes de leur autorisation de travail ou de leur statut, et quelles mesures ont été prises, s'il y a lieu, par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ou par l’Agence des services frontaliers du Canada; f) est-ce qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada ou Emploi et Développement social Canada ont mené des analyses économiques, des analyses du marché du travail ou des analyses d’intégrité des programmes de la politique publique temporaire permettant aux ressortissants étrangers munis d’un permis de travail fermé de changer d’employeur ou d’occupation avant d’obtenir un nouveau permis de travail, notamment dans le but, mais sans s’y limiter, d’évaluer (i) ses répercussions sur les emplois disponibles ou le déplacement de citoyens et de résidents permanents du Canada, (ii) ses effets sur les salaires et les conditions de travail dans les secteurs touchés, (iii) des éventuelles preuves d’usage malveillant d’un programme, de fraude ou de manquements de la part d’un employeur, (iv) les répercussions sur l’intégrité du Programme des travailleurs étrangers temporaires ou du Programme de mobilité internationale, et, le cas échéant, quelles ont été les constatations, les conclusions et les recommandations de ces évaluations, et le gouvernement déposera-t-il les rapports en cause ou le sommaire de leurs constatations à la Chambre; g) quelles consultations, s'il y a lieu, ont eu lieu avant que la politique soit prolongée en mars 2025, et auprès de quels groupes de parties intéressées; h) à quelles dates les consultations en g) ont-elles eu lieu, quel en était le format, et en quoi a consisté la rétroaction reçue, ventilée par groupe; i) combien de ressortissants étrangers ayant présenté une demande dans le cadre de cette politique publique temporaire ont par la suite demandé l’asile au Canada, ventilé par (i) le nombre de ressortissants dont la demande dans le cadre de cette politique a été refusée, (ii) le nombre de ressortissants dont la demande dans le cadre de cette politique a été approuvée et qui ont ensuite obtenu un nouveau permis de travail, (iii) année civile et mois, de 2020 et jusqu’au moment présent en 2025, (iv) pays de citoyenneté, (v) province ou territoire où la demande d’asile a été présentée, (vi) statut ou résultat de chaque demande d’asile, classés selon les catégories « en cours d’évaluation », « acceptées » et « rejetées »?
(Le document est déposé.)
Question no 172 — Kelly DeRidder:
En ce qui concerne les bénéficiaires du Fonds stratégique des sciences, depuis 2019: a) quelles sont les coordonnées détaillées des entreprises qui ont reçu du financement du Fonds, y compris, (i) le nom du bénéficiaire, (ii) le financement reçu jusqu’à présent, (iii) le montant total du financement accordé, (iv) la description du projet; b) quel était le contenu détaillé de la demande de financement de ces organismes, y compris (i) les objectifs proposés ayant un lien clair avec les priorités et les responsabilités fédérales, (ii) la liste des valeurs s’ajoutant aux investissements du gouvernement fédéral, (iii) la raison pour laquelle le bénéficiaire n’avait accès à aucune autre source de financement fédéral, (iv) les sources antérieures de financement fédéral auxquelles le demandeur a tenté d’avoir accès avant de présenter sa demande, (v) la liste des efforts déployés par le demandeur en matière d’équité, de diversité et d’inclusion, (vi) la liste des indicateurs de rendement proposés par le demandeur dans le but de mesurer les répercussions prévues; c) quand le ministère fait le suivi des indicateurs de rendement des bénéficiaires, (i) comment s’y prend-il pour établir si un bénéficiaire respecte sa liste d’indicateurs de rendement, (ii) que fait-il pour faire le suivi de ces indicateurs; d) quelle propriété intellectuelle ou activité scientifique précommerciale le financement a-t-il permis de produire?
(Le document est déposé.)
Question no 174 — Fred Davies:
En ce qui concerne les demandes de financement reçues par l’Agence fédérale de développement économique pour le Sud de l'Ontario depuis 2019, ventilé par année: a) combien de demandes (i) ont été reçues, (ii) ont fait l’objet d’un financement; b) quelle est la ventilation de la réponse en a) par circonscription fédérale où se trouve l’entité financée; c) quelle est la ventilation de la réponse en a) par circonscription fédérale où le projet associé ou proposé est situé; d) quelle est la ventilation par circonscription fédérale et par municipalité du financement fourni à des projets situés dans la circonscription ou la municipalité; e) quelle est la ventilation par circonscription fédérale et par municipalité du financement fourni à des entités situées dans la circonscription ou la municipalité; f) quelle est la ventilation des réponses de a) à e) par programme ou volet de financement?
(Le document est déposé.)
Question no 175 — Cathay Wagantall:
En ce qui concerne les conclusions du Comité des droits des personnes handicapées de l'Organisation des Nations Unies à l’égard de la mise en œuvre de la Convention relative aux droits des personnes handicapées des Nations Unies par le Canada: a) quelle est la position du gouvernement sur ces conclusions; b) le gouvernement envisage-t-il de modifier des politiques ou des positions en réponse à ce rapport; c) le gouvernement envisage-t-il d’abroger ou de modifier notamment la voie 2 de l’aide médicale à mourir en réponse à ce rapport et, le cas échéant, qu’est-ce que le gouvernement envisage d’abroger ou de modifier; d) quelles sont les obligations légales du gouvernement à la lumière des conclusions du comité, compte tenu du fait que le Canada est signataire de la Convention relative aux droits des personnes handicapées?
(Le document est déposé.)
Question no 176 — Helena Konanz:
En ce qui concerne les contrats de location entre le gouvernement et des tierces parties: quels sont les détails de tous les contrats de location résiliés entre le 1er janvier 2023 et le 13 juin 2025, y compris, pour chacun, (i) la date du contrat initial, (ii) la date de la résiliation, (iii) le lieu, (iv) la partie avec laquelle le contrat était conclu, (v) le motif de la résiliation?
(Le document est déposé.)
Question no 178 — Heather McPherson:
En ce qui concerne le transfert par le Canada de composants d’avions de combat interarmées F-35 aux États-Unis, et le transfert ultérieur de certains de ces composants à l’armée de l’air israélienne après leur intégration dans les appareils: a) quelle est la valeur approximative actuelle de la technologie canadienne intégrée dans chaque F-35; b) quelle est la valeur approximative de la technologie canadienne intégrée dans chaque F-35 destiné à l’armée de l’air israélienne dans les lots de production (i) 17, (ii) 18; (iii) 19; c) quels sont les fabricants canadiens qui sont les fournisseurs exclusifs ou uniques de composants pour le programme des F-35; d) quels mécanismes les responsables canadiens peuvent-ils utiliser pour s’assurer que les composants canadiens destinés aux F-35 construits aux États-Unis ne soient pas transférés par la suite à Israël; e) Affaires mondiales Canada ou la Corporation commerciale canadienne ont-ils procédé à une évaluation des risques liés au transfert aux États-Unis de composants de F-35 qui pourraient être transférés par la suite à Israël; et f) le cas échéant, quelles ont été les conclusions de ces évaluations?
(Le document est déposé.)
Question no 180 — Heather McPherson:
En ce qui concerne la loi qui établira un cadre de diligence raisonnable pour les chaînes d’approvisionnement et le Bureau de l’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises: a) d’ici quelle date le gouvernement rendra-t-il publics les résultats de l’examen quinquennal du Bureau de l’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises, et comment compte-t-il obtenir le point de vue du Parlement à ce sujet; b) à quelle date un nouvel ombudsman sera-t-il nommé; c) pendant le mandat de l’ombudsman par intérim Masud Husain, combien (i) de nouvelles plaintes ont été reçues, (ii) de plaintes en c)(i) ont satisfait aux critères de recevabilité, (iii) d’évaluations initiales ont été réalisées, (iv) de rapports sur l’évaluation initiale ont été rédigés, (v) de nouvelles enquêtes ont été ouvertes, (vi) d’enquêtes en c)(v) ont donné lieu à une enquête conjointe, (vii) d’enquêtes en c)(v) ont donné lieu à des enquêtes indépendantes, (viii) ont donné lieu à de la médiation, (ix) de plaintes ont été réglées par la médiation, (x) de rapports finaux ont été complétés; d) quelles mesures le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement et Exportation et développement Canada ont-ils prises pour donner suite aux recommandations formulées par l’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises en mars 2024, en particulier, (i) le ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement a-t-il retiré son soutien commercial à Dynasty Gold Corporation à un moment quelconque depuis mars 2024 et, si ce n'est pas le cas, pourquoi, (ii) est-ce qu’Exportation et développement Canada a retiré son soutien financier à Dynasty Gold Corporation à un moment quelconque depuis mars 2024, et, si ce n'est pas le cas, pourquoi; e) d’ici quelle date le gouvernement respectera-t-il son engagement consistant à donner à l’ombudsman canadien de la responsabilité des entreprises le pouvoir d’exiger les documents et les témoignages nécessaires pour enquêter efficacement sur les plaintes déposées par les travailleurs et les collectivités touchés, et cela nécessitera-t-il un projet de loi ou un règlement; f) où en est la loi visant à établir un cadre de diligence raisonnable pour les chaînes d’approvisionnement que le gouvernement s’est engagé à adopter dans l’Énoncé économique de l’automne 2024 et dans la lettre de mandat du ministre; g) quelles mesures concrètes le gouvernement prendra-t-il pour s’assurer que la loi en f) tient compte des questions de genre et aborde les risques disproportionnés auxquels sont confrontées les femmes, les Autochtones et les travailleurs marginalisés dans les chaînes d’approvisionnement mondiales; h) quelles mesures concrètes le gouvernement prendra-t-il pour garantir que les personnes directement touchées aient accès à des recours devant les tribunaux canadiens; i) quels ministères et organismes, et plus précisément quels secteurs, directions et divisions, ont participé à l’élaboration des projets de loi et des propositions budgétaires relatifs à la diligence raisonnable dans la chaîne d’approvisionnement; j) d’ici quelle date le gouvernement mettra-t-il en œuvre les mesures promises pour améliorer l’application de l’interdiction qui frappe les importations de produits issus du travail forcé; k) quels ministères et organismes, et plus précisément quels secteurs, directions et divisions, ont participé à l’élaboration des projets de loi et des propositions budgétaires relatifs à la question en j); l) quelles mesures le gouvernement envisage-t-il pour accroître la responsabilité des importateurs de démontrer que leurs chaînes d’approvisionnement sont exemptes de travail forcé; m) quelles ressources supplémentaires seront allouées au ministère des Affaires étrangères, du Commerce et du Développement et à l’Agence des services frontaliers du Canada, et ces ressources seront-elles annoncées dans le budget de 2025?
(Le document est déposé.)
Question no 183 — Rob Moore:
En ce qui concerne les contributions auditées par ministère, organisme et société d’État, depuis le 1er janvier 2024: a) quel est le nombre total de contributions auditées; b) pour chaque ministère, organisme et société d'État, quel est le (i) nombre total de contributions, (ii) nombre de contributions auditées; c) parmi ces contributions auditées, quel est le nombre et le pourcentage de celles qui ont été jugées conformes aux modalités s’y appliquant; d) quelle est la ventilation, par type d’incident ou de non-conformité, des contributions auditées dont le bénéficiaire n’a pas respecté les conditions?
(Le document est déposé.)
Question no 185 — Rob Moore:
En ce qui concerne les décisions relatives à l’interdiction de territoire pour fausse déclaration rendues en vertu de l’article 40 de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés de 2014 à 2025 en date d'aujourd’hui: a) combien de décisions relatives à l’interdiction de territoire pour fausse déclaration Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a-t-il rendues chaque année en vertu du paragraphe 40(1), ventilées par type de demande (p. ex. permis d’études, permis de travail, visas de visiteur, demandes de parrainage); b) combien de décisions relatives à l’interdiction de territoire pour fausse déclaration ont été rendues chaque année en vertu de l’alinéa 40(1)b) et combien ont fait l’objet d’un examen ministériel en vertu de l’alinéa 40(2)b); c) combien de cas de fausses déclarations au sens du paragraphe 40(1) ont donné lieu à une interdiction de territoire de cinq ans conformément à l’alinéa 40(2)a), ventilés par année; d) quelles sont les formes les plus courantes de fausses déclarations constatées en vertu de l’alinéa 40(1)a), y compris les documents falsifiés, les offres d’emploi frauduleuses et la dissimulation de refus antérieurs, ventilées par année; e) combien de cas de fausses déclarations au sens du paragraphe 40(1) étaient liés chaque année à des représentants, à des consultants ou à des agents tiers, et quelles mesures ont été prises pour remédier à ce problème; f) combien d’ordonnances de renvoi au titre de l’alinéa 40(2)a) ont été prises chaque année et quelles mesures sont en place pour les exécuter; g) quelle était la répartition géographique, par pays d’origine, des personnes ayant fait une fausse déclaration en vertu du paragraphe 40(1) chaque année; h) combien de décisions relatives à l’interdiction de territoire pour fausse déclaration rendues en vertu du paragraphe 40(1) ont fait l’objet d’un appel ou ont été contestées chaque année, et combien de ces appels ou de ces contestations ont abouti à l’annulation de la décision?
(Le document est déposé.)
Question no 186 — Brad Redekopp:
En ce qui concerne l’article 243 du Règlement sur l’immigration et la protection des réfugiés, qui exige que les étrangers renvoyés du Canada remboursent les frais de renvoi en vertu des alinéas a) et b) s’ils demandent à revenir au Canada: a) quel est le montant total recouvré par le gouvernement au titre des frais de renvoi, ventilé selon les montants prévus aux alinéas 243a) et 243b) et par année civile depuis 2016; b) combien de ressortissants étrangers qui ont été renvoyés aux frais du gouvernement se sont vu refuser la réadmission pour ne pas avoir remboursé les frais de renvoi, ventilés selon les alinéas 243a) et 243b) et par année civile?
(Le document est déposé.)
Question no 187 — Michelle Rempel Garner:
En ce qui concerne le renvoi de personnes par l’Agence des services frontaliers du Canada, depuis le 1er janvier 2016: a) combien de personnes visées par une mesure de renvoi ont quitté le Canada ou en ont été renvoyées, ventilées par année; b) quel est le nombre de « ressortissants étrangers hautement prioritaires » visés par une mesure de renvoi pour des motifs graves d’interdiction de territoire, ventilés par année et selon l’article applicable de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés relatif à l’interdiction de territoire; c) des personnes en b), combien ont été effectivement renvoyées du Canada, ventilés par année et selon l’article applicable de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés relatif à l’interdiction de territoire; d) combien de personnes faisant l’objet d’une mesure de renvoi pour des motifs graves d’interdiction de territoire n’ont pas encore été renvoyées, ventilées par année et par motif du non-renvoi et selon l’article applicable de la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés relatif à l’interdiction de territoire; e) en ce qui concerne les personnes en d), comment l’Agence des services frontaliers du Canada compte-t-elle retrouver ces personnes et les renvoyer du Canada?
(Le document est déposé.)
Question no 188 — Scott Reid:
En ce qui concerne les dépenses consacrées à l’agriculture et à l’agroalimentaire dans le cadre de CORCAN depuis l’exercice 2015-2016: a) quel est le montant total des dépenses de fonctionnement liées à l’agriculture et à l’agroalimentaire CORCAN, ventilé par exercice; b) quel est le montant total des dépenses en capital liées à l’agriculture et à l’agroalimentaire CORCAN, ventilé par exercice; c) quel est le montant total des recettes liées à l’agriculture et à l’agroalimentaire CORCAN, ventilé par exercice; d) quel est le montant total des dépenses de fonctionnement liées aux fermes pénitentiaires CORCAN, ventilé par exercice; e) quel est le montant total des dépenses en capital liées aux fermes pénitentiaires CORCAN, ventilé par exercice; f) quel est le montant total des recettes liées aux fermes pénitentiaires CORCAN, ventilé par exercice; g) quel est le montant total des dépenses de fonctionnement liées aux fermes pénitentiaires CORCAN, ventilé par exercice et par établissement; h) quel est le montant total des dépenses en capital liées aux fermes pénitentiaires CORCAN, ventilé par exercice et par établissement; i) quel est le montant total des recettes liées aux fermes pénitentiaires CORCAN, ventilé par exercice et par établissement?
(Le document est déposé.)
Question no 189 — Scott Reid:
En ce qui concerne les dépenses engagées pour le rétablissement des fermes pénitentiaires aux établissements de Collins Bay et de Joyceville, relevant du Service correctionnel du Canada: a) depuis 2015, ventilé par exercice, quel est le montant total, y compris les taxes, versé à (i) Taylor Hazell Architects, (ii) WSP Canada Engineering, (iii) Tacoma Engineers, (iv) Lashley & Associates, (v) Norwell Dairy Systems, (vi) Eastern Crop Doctor, (vii) Advanced Grain Handling Services, (viii) McCann Farm Automation, (ix) Hart Acre Grains, (x) Willows Agriservices, (xi) A et R Boulet, (xii) Chris Rots Enterprises, (xiii) St. Lawrence Veterinary Services, (xiv) Colliers Project Leaders, (xv) Pen Farm Herd Co-Op, (xvi) Dairy Farmers of Ontario, (xvii) Strong Bros Construction; b) depuis 2015, ventilé par exercice, quel est le montant total, y compris les taxes, dépensé pour les (i) services vétérinaires, (ii) services de gestion de projet, (iii) services de sécurité sur les chantiers, (iv) services d’application de pesticides, (v) services d’application d’engrais, (vi) services de moissonnage-battage et de transport par camion, (vii) services d’ensilage, (viii) services d’approvisionnement, (ix) services d’ingénierie et de conception architecturale, (x) services de traduction, (xi) services juridiques; c) depuis 2018, quel est le nombre total de ruches achetées, le montant total dépensé pour les ruches et le nombre actuel de ruches à chaque site; d) sur le nombre total de ruches achetées en c), combien ont été achetées auprès d’employés de Service correctionnel Canada et de CORCAN, et à quel coût; e) depuis 2018, quel est le nombre total de bovins de boucherie achetés, le montant total dépensé pour les bovins de boucherie et le nombre actuel de bovins de boucherie à chaque site; f) depuis 2018, quel est le nombre total de vaches laitières achetées, le montant total dépensé pour l’achat de vaches laitières et le nombre actuel de vaches laitières à chaque site; g) sur le nombre total de vaches laitières achetées en f), combien ont été achetées auprès de membres du Groupe consultatif sur les fermes pénitentiaires de Service correctionnel Canada et de la Pen Farm Herd Co-Op, et à quel coût; h) depuis 2018, ventilé par exercice, quel est le montant total, y compris les taxes, dépensé pour (i) les salaires et les avantages sociaux du personnel travaillant dans les fermes, (ii) la rémunération des délinquants pour le travail agricole, (iii) l’équipement agricole, (iv) les démolitions et les rénovations à l’établissement de Collins, (v) les démolitions et les rénovations à l’établissement de Joyceville, (vi) les nouvelles constructions à l’établissement de Collins Bay, (vii) les nouvelles constructions à l’établissement de Joyceville, à l’exclusion de l’étable pour les vaches laitières; i) quel est le montant total, y compris les taxes, dépensé pour l’étable de l’établissement de Joyceville, ce qui comprend la construction, les modifications, les frais d’approvisionnement, les honoraires pour les services d’experts-conseils (conception, ingénierie, géotechnique, environnement, topographie, etc.), les frais de déplacement et de repas, les imprévus, la gestion de projet, l’administration des contrats ainsi que l’équipement et la technologie de laiterie pour l’étable; j) à quelle date la construction de l’étable a-t-elle été achevée et à quelle date l’étable a-t-elle été livrée à Service correctionnel Canada par le sous-traitant; k) depuis 2024, ventilés par mois, quels ont été les coûts d’exploitation de l’étable, y compris les salaires, les soins vétérinaires, l’alimentation et la litière, la gestion des déchets, le transport, les services publics, l’entretien, l’Internet, les licences, les inspections, la sécurité et la supervision; l) depuis 2024, ventilées par mois, quelles ont été les recettes totales provenant de la vente de lait; m) depuis 2018, ventilées par année, quelles ont été les recettes totales provenant du secteur d’activité agroalimentaire de CORCAN, autre que le lait, ventilées par la vente de (i) bovins de boucherie, (ii) vaches laitières, (iii) produits agricoles, (iv) miel, (v) autre (veuillez préciser); n) depuis 2018, quel est le montant total dépensé pour les attestations professionnelles des délinquants liées directement au Programme des fermes pénitentiaires; o) depuis 2015, y compris, mais sans s’y limiter, toutes les dépenses énumérées en a) à n), quel est le montant total dépensé à ce jour pour tous les aspects du rétablissement du Programme des fermes pénitentiaires, y compris la planification, les consultations, la mise en œuvre, la construction, le fonctionnement, les services d’experts-conseils, l’approvisionnement, les inspections, les évaluations, les frais liés à la réglementation et les services juridiques?
(Le document est déposé.)
Question no 191 — Gord Johns:
En ce qui concerne les fonds fédéraux et les collectivités qui font partie de la circonscription électorale fédérale de Courtenay—Alberni, entre 2005-2006 et le présent exercice: a) à combien s’élèvent les fonds fédéraux et les investissements en infrastructure, y compris les transferts directs aux municipalités et aux Premières Nations, dans les collectivités (i) de Tofino, (ii) d’Ucluelet, (iii) de Port Alberni, (iv) de Parksville, (v) de Qualicum Beach, (vi) de Cumberland, (vii) de Courtenay, (viii) de Deep Bay, (ix) de Dashwood, (x) de Royston, (xi) de French Creek, (xii) d’Errington, (xiii) de Coombs, (xiv) de Nanoose Bay, (xv) de Cherry Creek, (xvi) de China Creek, (xvii) de Bamfield, (xviii) de Beaver Creek, (xix) de Beaufort Range, (xx) de Millstream, (xxi) de Mt. Washington Ski Resort, ventilés par exercice, dépenses totales, type de financement, possibilité ou programme de financement et projet; b) quels fonds fédéraux et investissements en infrastructure ont été transférés (i) au district régional de Comox Valley, (ii) au district régional de Nanaimo, (iii) au district régional d’Alberni-Clayoquot, (iv) au district régional de Powell River, ventilés par exercice, dépenses totales, type de financement, possibilité ou programme de financement et projet; c) quels fonds fédéraux et investissements en infrastructure ont été transférés aux fiducies (i) de Hornby Island, (ii) de Denman Island, (iii) de Lasquetti Island, ventilés par exercice, dépenses totales, type de financement, possibilité ou programme de financement et projet; d) quels fonds fédéraux et investissements en infrastructure ont été transférés (i) à la Première Nation d’Ahousaht, (ii) à la Première Nation des Hesquiaht, (iii) à la Première Nation Huu-ay-aht, (iv) à la Première Nation des Hupacasath, (v) à la Première Nation des Tla-o-qui-aht, (vi) à la Première Nation des Toquaht, (vii) à la Première Nation des Tseshaht, (viii) à la Première Nation Uchucklesaht, (ix) à la Première Nation d’Ucluelet, ventilés par exercice, dépenses totales, type de financement, possibilité ou programme de financement et projet?
(Le document est déposé.)
Question no 192 — Larry Brock:
En ce qui concerne les poursuites judiciaires en cours intentées par le gouvernement contre GC Strategies: quels sont les détails de chacune d’entre elles, y compris (i) la date à laquelle elles ont été intentées, (ii) l’intitulé et le numéro de la cause, (iii) le lieu où elles ont été intentées, (iv) le montant des dommages-intérêts réclamés, (v) les autres parties nommées dans les poursuites, s'il y a lieu, (vi) l’état d’avancement actuel?
(Le document est déposé.)
Question no 194 — Vincent Neil Ho:
En ce qui concerne les contrats conclus par le gouvernement du Canada pour des services de diversité, d’équité et d’inclusion, entre le 1er mars 2024 et le 1er juin 2025, ventilé par ministère ou organisme: a) quelle est la valeur totale de ces contrats, ventilés par type de service offert (élaboration de politique, formation, conférencier invité, frais, etc.); b) quels sont les détails de chacun de ces contrats, y compris (i) le fournisseur, (ii) la date, (iii) le montant ou la valeur, (iv) la description des biens ou services, (v) la façon dont le contrat a été accordé (contrat à fournisseur unique ou appel d’offres)?
(Le document est déposé.)
Question no 195 — Vincent Neil Ho:
En ce qui concerne les subventions et les contributions versées par le gouvernement au titre d’ententes dont le titre, le sommaire ou la description mentionne la diversité, l’équité et l’inclusion, depuis le 1er janvier 2016: a) quelle est la valeur totale de ces subventions et contributions, ventilées par ministère, organisme ou autre entité gouvernementale; b) quels sont les détails de chacune de ces subventions, y compris (i) la date, (ii) le montant, (iii) le titre, (iv) le bénéficiaire, (v) la description; c) pour chaque subvention, quels sont les avantages spécifiques, s’il y a lieu, qui ont été obtenus?
(Le document est déposé.)
Question no 196 — Vincent Neil Ho:
En ce qui concerne les subventions accordées par le Conseil de recherches en sciences humaines, depuis 2020 et ventilé par année: a) quel était le nombre total et la valeur des subventions accordées; b) quel était le nombre total et la valeur des subventions offertes qui étaient (i) accessibles à tous les candidats en fonction d’une évaluation strictement fondée sur le mérite, (ii) réservées à ceux qui s’identifient comme membres de groupes visés par l’équité en matière d’emploi ou de certaines minorités, ventilées par type de restriction; c) quelle est la ventilation en a) selon le groupe visé par l’équité en matière d’emploi ou la minorité auquel le bénéficiaire s’est identifié?
(Le document est déposé.)
Question no 198 — James Bezan:
En ce qui concerne la défense nationale pour l’exercice 2025-2026 et l’annonce faite par le premier ministre le 9 juin 2025, qui précise que: « Ce plan prévoit une augmentation d’encaisse de plus de 9 milliards de dollars (8,3 milliards de dollars selon la méthode de la comptabilité d’exercice) d’investissement dans la défense au cours du présent exercice de 2025-2026, ce qui portera les dépenses en matière de défense du Canada à 2 % du produit brut intérieur »: a) quel est le montant total des dépenses publiques qui doit être considéré comme des dépenses de défense pour atteindre 2 % du produit intérieur brut; b) quel est le budget total prévu pour le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes; c) quelles sont les dépenses des autres ministères admissibles qui sont incluses dans le calcul des dépenses de défense du Canada, ventilées par (i) ministère, (ii) type ou catégorie de dépense, (iii) valeur en dollars; d) pour « l’acquisition d’aéronefs, de véhicules blindés et de munitions » dont il est fait mention dans la déclaration du premier ministre, quels sont les détails, y compris (i) le type de nouveaux aéronefs qui seront acquis, (ii) le budget prévu pour ces aéronefs, (iii) le type de nouveaux véhicules blindés qui seront acquis, (iv) le budget prévu pour ces véhicules blindés; e) le budget alloué à ces nouveaux aéronefs et véhicules blindés mentionnés en d) est-il pris en compte dans l’« augmentation d’encaisse de 9 milliards de dollars à laquelle il est fait référence dans le document d’information du ministère de la Défense nationale; f) quelle portion de l’« augmentation d’encaisse de 9 milliards de dollars » est-elle comptabilisée dans le Budget supplémentaire des dépenses (A) présenté le 9 juin 2025; g) quel est le produit intérieur brut utilisé pour calculer l’annonce du premier ministre concernant la part de 2 % du produit intérieur brut consacrée aux dépenses en défense?
(Le document est déposé.)
Question no 199 — James Bezan:
En ce qui concerne l’annonce faite par le premier ministre le 9 juin 2025, selon laquelle le gouvernement a l'intention de voir à « [l’é]largissement de la portée, du mandat en matière de sécurité et des capacités de la Garde côtière canadienne », ainsi que la déclaration publiée dans le National Post par la porte-parole du cabinet du premier ministre, Emily Williams, selon laquelle « le premier ministre entamera bientôt le processus visant à transférer la Garde côtière canadienne sous la responsabilité du ministre de la Défense nationale »: a) quand la décision de placer la Garde côtière canadienne sous la direction du ministre de la Défense nationale a-t-elle été prise; b) le chef d’état-major de la Défense a-t-il été consulté à ce sujet et, le cas échéant, quand; c) quel est le budget total prévu de la Garde côtière canadienne pour l’exercice 2025-2026; d) quelle part du budget total de la Garde côtière canadienne pour l’exercice 2025-2026 sera considérée comme une dépense de défense aux fins de la cible de 2 % du produit intérieur brut fixée par l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord; e) le gouvernement prévoit-il d’armer les navires actuels de la Garde côtière canadienne; f) si la réponse à e) est affirmative, (i) quels armements seront installés, (ii) quelle formation supplémentaire, s'il y a lieu, sera fournie au personnel de la Garde côtière, (iii) quel est le budget prévu de chacun de ces éléments; g) outre les projets actuels de construction de nouveaux navires de la Garde côtière dans le cadre de la Stratégie nationale de construction navale, le gouvernement a-t-il l’intention d’acquérir de nouveaux navires pour la Garde côtière canadienne; h) si la réponse à g) est affirmative, quels sont les détails, y compris (i) le type de navire, (ii) le budget prévu, (iii) la date de livraison, (iv) le chantier naval où ils seront construits?
(Le document est déposé.)
Question no 200 — Clifford Small:
En ce qui concerne les aires marines protégées, les aires marines nationales de conservation et toute autre forme d’aires marines protégées qui sont désormais entièrement protégées ou en cours de planification et qui doivent être considérées comme faisant partie des 30 % d’aires marines que le Canada s'est engagé à protéger d'ici 2030, conformément à la Convention sur la biodiversité de la 15e Conférence des Parties: a) quels sont les détails de toutes les cartes existantes qui indiquent les zones océaniques protégées et la raison pour laquelle elles sont devenues des zones protégées, y compris les activités actuellement autorisées et interdites dans chaque zone; b) quels sont les détails des cartes de toutes les zones océaniques protégées à tous les stades du processus de création, en précisant pour chaque étape quelles parties prenantes ont été consultées; c) quels sont les détails de tous les protocoles d'entente ou ententes similaires signés au cours du processus de création; d) pour chaque zone protégée indiquée sur les cartes, quelle caractéristique, quel aspect ou quelle espèce sera protégé et de quelle manière l'atteinte de l'objectif sera-t-elle mesurée pour chaque zone identifiée; e) quel est le budget nécessaire pour mettre pleinement en œuvre toutes les mesures actuellement envisagées en matière de protection et pour mettre pleinement en œuvre l'initiative 30X30; f) de quels groupes, organismes, parties prenantes, municipalités, organisations non gouvernementales à vocation environnementale ou Premières Nations le gouvernement a-t-il reçu de l’information sur leurs prises de position relatives à l’une ou l’autre des zones océaniques protégées actuellement considérées comme des zones d’intérêt, à quelque moment que ce soit du processus de mise en œuvre, ou à une zone protégée entièrement établie, et quels changements étaient alors réclamés; g) quelles conséquences y aura-t-il sur l’économie si l’on empêche, en tout ou en partie, les entreprises du secteur des ressources non renouvelables de mener des activités dans les zones identifiées, mais pas encore entièrement protégées; h) quelles seront les retombées sur l’économie et sur le produit intérieur brut des zones adjacentes aux nouvelles zones de protection proposées, ventilé par zone et par somme associée à chaque région; i) quelles zones protégées seront administrées en tout ou en partie par des intérêts autochtones; j) à quelle date chacune des nouvelles zones seront-elles des zones protégées entièrement établies; k) dans quelles zones protégées, qu’elles soient proposées ou dûment établies, sera-t-il possible d’installer des éoliennes marines?
(Le document est déposé.)
Question no 202 — Clifford Small:
En ce qui concerne les ports pour petits bateaux, depuis 2022: a) lesquels ont présenté une demande de financement au Canada; b) quels sont les détails de chaque demande, y compris le nom du port, son emplacement, la portée du projet et le budget; c) quelle est la valeur des débarquements de prises de chaque installation portuaire en b); d) quels ports ont vu leurs projets approuvés, et quels sont la portée et le montant du financement fédéral pour chacun; e) quelle est la valeur des débarquements de prises de chaque port en d); f) quel pourcentage de chaque projet est achevé; g) quels sont les projets qui sont (i) conformes au budget, (ii) en dépassement budgétaire; h) pour chaque projet qui dépasse le budget, quels sont le dépassement prévu des coûts et la raison de ce dépassement budgétaire; i) quels ports disposent de documents d’appel d’offres prêts à être utilisés relativement aux projets, et quels sont les coûts estimés pour chacun de ces projets; j) quelle est la valeur des débarquements de prises de chaque port en i); k) combien de fonds ont été détournés du budget ordinaire des ports pour petits bateaux, ventilés par année et par province, pour la réparation ou la réfection à cause des dommages causés par l’ouragan Fiona?
(Le document est déposé.)
Question no 203 — Kelly Block:
En ce qui concerne les dépenses publiques et la commandite du Grand Prix de Formule 1 de Montréal en 2025, ventilé par ministère ou organisme: a) combien a coûté la commandite de l’événement; b) combien de billets ont été fournis pour l’événement dans le cadre de l’entente de commandite; c) qui a reçu et qui a utilisé les billets fournis; d) combien le gouvernement a-t-il dépensé pour acheter des billets pour l'événement et combien de billets ont été achetés; e) pour chaque billet acheté en d), qui a utilisé le billet; f) des membres ou des fonctionnaires du gouvernement ont-ils reçu des billets pour l’événement et, le cas échéant, qui a reçu les billets et de la part de quelles entités?
(Le document est déposé.)
Question no 204 — Kelly Block:
En ce qui concerne la participation de la ministre des Transports et du Commerce intérieur et du ministre des Finances et du Revenu national à la 71e réunion de Bilderberg à Stockholm: a) des membres du personnel de soutien, qu’il s’agisse de membres du personnel ministériel ou de représentants du gouvernement, ont-ils accompagné l’un ou l’autre des ministres en Suède et, le cas échéant, qui étaient-ils; b) pour chaque ministre, quel a été le programme de la visite du 12 au 15 juin 2025, y compris les personnes rencontrées et les sujets abordés à chaque réunion; c) quel était l’ordre du jour de la réunion de Bilderberg; d) quels accords, résultats ou progrès ont découlé de la participation de chaque ministre et de la réunion?
(Le document est déposé.)
Question no 205 — Gord Johns:
En ce qui concerne le Régime canadien de soins dentaires, depuis l’instauration du programme: a) quel est le nombre total de demandes approuvées; b) combien de personnes âgées, de personnes handicapées et d’enfants ont bénéficié du programme; c) quelles informations le gouvernement recueille-t-il concernant les quotes-parts et les refus de remboursement, les demandes d’autorisation préalable et les demandes de postdétermination; d) combien de demandes, de demandes d’autorisation préalable et de demandes de postdétermination ont été approuvées et refusées; e) quelles informations sont communiquées aux clients lorsqu’une demande de remboursement, une demande d’autorisation préalable ou une demande de postdétermination est rejetée?
(Le document est déposé.)
Question no 206 — Gord Johns:
En ce qui concerne le financement fédéral des traversiers, ventilé par exercice depuis 2015-2016: quels sont les détails de toutes les subventions, toutes les contributions et tous les prêts fédéraux liés aux coûts d’immobilisations ou d’exploitation des traversiers, y compris (i) le nom du bénéficiaire, (ii) la province ou le territoire où réside le bénéficiaire, (iii) la date à laquelle le financement a été reçu, (iv) la somme reçue, (v) le ministère ou l’organisme qui a fourni le financement, (vi) le programme dans le cadre duquel la subvention, la contribution ou le prêt a été accordé, (vii) la nature ou l’objet du financement?
(Le document est déposé.)
Question no 209 — Jacob Mantle:
En ce qui concerne l’imposition par le Canada de contre-mesures (par exemple, des surtaxes, des droits de douane, etc.) sur certains produits d’origine américaine en vertu du Décret imposant une surtaxe aux États-Unis (véhicules automobiles, 2025), du Décret imposant une surtaxe aux États-Unis (acier et aluminium, 2025) et du Décret imposant une surtaxe aux États-Unis (2025-1), chacun tel que modifié: a) quel est le montant total des recettes perçues depuis le 1er mars 2025, par semaine civile, en fonction de la date de dédouanement des marchandises importées d’origine américaine faisant l’objet de contre-mesures; b) sur la somme de recettes en a), quels sont les montants attribuables à chaque numéro tarifaire à huit chiffres du Système harmonisé; c) pour chaque numéro tarifaire du Système harmonisé en b), quel est le pourcentage des recettes totales perçues; d) sur les recettes en b), quelle est la ventilation par province ou territoire du Canada en fonction de l’adresse de l’importateur concerné; e) sur les recettes en b), quelle est la ventilation par région de l’Agence des services frontaliers du Canada (Atlantique, Nord de l’Ontario, Sud de l’Ontario, y compris la région du Grand Toronto, Pacifique, Québec et Prairies); f) quels sont le nombre et la valeur des demandes de remise de droits présentées en vertu du Décret imposant une surtaxe aux États-Unis (véhicules automobiles) et du Décret de remise de la surtaxe des États-Unis (2025) et quelle est la valeur totale des remises; g) sur les demandes de remise en f), quels sont le nombre et la valeur des remises (i) accordées, (ii) refusées, toutes deux déclarées selon le numéro tarifaire des marchandises importées dans le Système harmonisé; h) quels sont le nombre et la valeur des demandes de remise présentées dans le cadre de la procédure de remise établie pour examiner les demandes d’allègement exceptionnel des contre-mesures canadiennes sur les marchandises d’origine américaine; i) parmi les demandes de remise en h), quels sont le nombre et la valeur des remises (i) accordées, (ii) refusées, toutes deux déclarées selon le numéro tarifaire des marchandises importées dans le Système harmonisé; j) quel est le nombre total de postes équivalents temps plein à l’Agence des services frontaliers du Canada et au ministère des Finances Canada consacrés à l’administration, à l’audit, à la conformité et à la remise relatifs aux contre-mesures; k) quelles sont les estimations du gouvernement concernant l’impact économique global de ces contre-mesures, y compris les effets distributifs sur les producteurs, les consommateurs, les importateurs, les travailleurs et les économies régionales du Canada, et s’il existe une modélisation ou une analyse comparant les recettes nettes et les coûts par industrie et par région; l) comment les recettes perçues depuis le 1er mars 2025 ont-elles été allouées ou dépensées par le gouvernement, y compris si des recettes perçues au titre des contre-mesures ont été accordées, de quelque manière que ce soit, à des entreprises canadiennes et, le cas échéant, quel est le nom de l’entreprise, le montant accordé et la date à laquelle le montant a été versé; m) quels sont les montants révisés du déficit ou de l’excédent pour l’année budgétaire 2025 sur la base de la classification par le gouvernement des recettes provenant des contre-mesures; n) quelles entreprises de l’extérieur ont été engagées par le gouvernement pour produire des exposés de principes ou des conseils écrits sur les contre-mesures; o) quelle position chaque entreprise mentionnée en n) a-t-elle exprimé au gouvernement; p) quels sont les détails de tous les contrats liés aux entreprises en n), y compris (i) le nom de l’entreprise, (ii) le montant initial du contrat, (iii) le montant final du contrat, (iv) les biens ou les services fournis, (v) les dates de début et de fin du contrat, (vi) la date à laquelle l’exposé de principes a été remis au gouvernement?
(Le document est déposé.)
Question no 211 — Grant Jackson:
En ce qui concerne Élections Canada et les électeurs internationaux: a) comment Élections Canada vérifie-t-il la validité, lorsque l’électeur envoie une demande de vote postal, de la dernière adresse inscrite pour cet électeur avant son départ du Canada; b) en ce qui concerne les demandes de vote postal reçues d’électeurs internationaux, ventilées par année depuis 2011, quel est le nombre total des (i) demandes reçues, (ii) demandes pleinement traitées, (iii) demandes pleinement traitées et finalisées, (iv) demandes rejetées, (v) demandes rejetées en raison de problèmes liés à la vérification de la dernière adresse inscrite; c) quel est le nombre total d’électeurs dans le Registre international des électeurs; d) quelle est la ventilation de c) par circonscription?
(Le document est déposé.)
Question no 212 — Grant Jackson:
En ce qui concerne les employés des ministères et d’organismes fédéraux, des sociétés d’État et des autres entités gouvernementales: a) combien d’employés occupent actuellement un poste avec classification ou travaillent actuellement dans un groupe professionnel où le taux de salaire minimal de l’échelle salariale est supérieur à 150 000 $ par année (EX-04, DM-02, etc.); b) quelle est la ventilation des employés en a) par classification d’emploi ou groupe professionnel?
(Le document est déposé.)
Question no 214 — Billy Morin:
En ce qui concerne l’énoncé de l’Enquête sur la population active de Statistique Canada qui indique que « [l]es personnes vivant dans les réserves et établissements autochtones dans les provinces et celles vivant dans les territoires sont exclues du champ de l’enquête »: a) pourquoi l’Enquête sur la population active exclut-elle ces personnes; b) Statistique Canada suit-il ou étudie-t-il les statistiques sur l’emploi dans les réserves et les établissements autochtones par une autre méthode et, le cas échéant, quelle est cette autre méthode; c) quelle est la projection ou l’estimation de Statistique Canada concernant les données nationales les plus récentes sur la population active, y compris le taux d’emploi et le taux de chômage, sans cette exclusion?
(Le document est déposé.)
Question no 217 — Andrew Scheer:
En ce qui concerne le Programme canadien de soutien aux survivants de la thalidomide: a) combien le gouvernement a-t-il versé à Services d’actions collectives Epiq Canada Inc. à ce jour dans le cadre du programme; b) combien Epiq devrait-il recevoir chaque année pour les cinq prochaines années; c) combien a-t-on versé aux survivants dans le cadre du programme, et à combien de survivants, pour chaque année; d) combien de survivants reçoivent des paiements sur une base continue, et quelle est la valeur annuelle de ces paiements; e) en ce qui concerne les demandes reçues entre le 3 juin 1999 et le 3 juin 2024, combien de demandes (i) ont été reçues, (ii) ont été acceptées, (iii) ont été rejetées, (iv) sont toujours en attente d’une décision; f) parmi les demandes rejetées, quelle est la ventilation par motif de rejet; g) quels audits ou contrôles de gestion du programme par Epiq le gouvernement a-t-il effectués sur l’administration du programme par Epiq pour s’assurer que les fonds sont utilisés de manière optimale; h) quel a été le délai moyen entre la réception d’une demande et la prise d’une décision?
(Le document est déposé.)
Question no 218 — Cathay Wagantall:
En ce qui concerne les recommandations dans la publication « Vaccination et grossesse: COVID-19 », produite par Santé Canada par l’entremise du Comité consultatif national de l’immunisation: a) en quoi ces recommandations diffèrent-elles de l’annonce faite le 27 mai 2025 par les Health and Human Services des États-Unis d’Amérique selon laquelle les vaccins contre la COVID-19 ne figureront plus au calendrier d’immunisation recommandé par les Centers for Disease Control and Prevention pour les femmes enceintes et les enfants en bonne santé (ci-après « la cohorte »), qui s’appuient sur le fait qu’il existe des « données mitigées » sur l’innocuité et l’efficacité des doses de rappel pour les femmes enceintes et qui réclament la tenue d’essais cliniques plus rigoureux pour l’homologation des vaccins destinés aux personnes de 65 ans et moins en bonne santé; b) y a-t-il eu échange de communications relativement à l’annonce des Health and Human Services entre Santé Canada, le Comité consultatif national de l’immunisation ou l’Agence de la santé publique du Canada et (i) les Health and Human Services des États-Unis, (ii) la Food and Drug Administration des États-Unis, (iii) les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, (iv) la Medicines & Healthcare Products Regulatory Agency du Royaume-Uni, (v) l’Agence européenne des médicaments; c) si la réponse en b) est affirmative, (i) à quelles dates ces communications ont-elles eu lieu, (ii) quel moyen de communication a été utilisé, (iii) quels étaient le nom et le titre des personnes visées par ces communications, (iv) qu’est-il ressorti de ces communications; d) à la connaissance de Santé Canada, la Medicines and Healthcare products Regulatory Agency ou l’Agence européenne des médicaments ont-elles approuvé les recommandations de Santé Canada concernant l’administration du vaccin contre la COVID-19 à cette cohorte; e) est-ce que Santé Canada, le Comité consultatif national de l’immunisation ou l’Agence de la santé publique du Canada disposent de données mitigées sur l’innocuité et l’efficacité du vaccin contre la COVID-19 au sein de cette cohorte et, le cas échéant, quelle incidence ces données ont-elles eue sur l’analyse risques-avantages; f) est-ce que Santé Canada, l’Agence de la santé publique du Canada ou le Comité consultatif national de l’Immunisation tiennent compte des mêmes données que les Health and Human Services, la Food and Drug Administration et les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis ou d’autres données pour décider s’il faut continuer à recommander les vaccins contre la COVID-19 pour cette cohorte; g) parmi les essais cliniques et les données sur lesquels Santé Canada, le Comité consultatif national de l’immunisation et l’Agence de la santé publique du Canada se fondent pour maintenir qu’il faut continuer de recommander ces vaccins, lesquels diffèrent de ceux pris en compte par les Health and Human Services, la Food and Drug Administration et les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis; h) est-ce que Santé Canada a l’intention de réclamer la tenue d’essais cliniques plus rigoureux avant d’homologuer de nouveaux vaccins pour les personnes de moins de 65 ans en bonne santé et, si ce n'est pas le cas, pourquoi pas; i) si la réponse en h) est affirmative, quels éléments supplémentaires devront être pris en compte par les futurs essais cliniques pour donner lieu à une homologation; j) a-t-on l’intention de modifier les recommandations concernant la vaccination de cette cohorte contre la COVID-19; k) si la réponse en j) est affirmative, quand les nouvelles recommandations seront-elles annoncées et quelle en sera la teneur?
(Le document est déposé.)
Question no 220 — Leslyn Lewis:
En ce qui concerne les plans et les politiques d’infrastructure routière du gouvernement: a) quelle est la politique actuelle du gouvernement pour le financement de nouvelles infrastructures routières; b) quels sont les détails de toutes les analyses effectuées depuis 2016 par le ministère de l’Environnement et le ministère du Logement, de l’Infrastructure et des Communautés au sujet des réseaux routiers canadiens et des besoins futurs en matière de réseau routier, y compris, pour chacun, (i) la date de l'analyse, (ii) les sources de données utilisées, (iii) la méthode utilisée, (iv) les détails de tous rapports de tiers ou consultations publiques ayant été réalisés aux fins de l'analyse, (v) un résumé de cet analyse, (vi) les recommandations en matière de politiques formulées dans l'analyse; c) le gouvernement a-t-il effectué des analyses de la valeur économique de l’infrastructure routière actuelle ou future et, le cas échéant, quels sont les résultats de ces analyses; d) quelles décisions ont été prises à la suite de ces analyses, y compris toutes décisions de réduire ou de modifier les investissements du gouvernement dans l’infrastructure routière; e) depuis 2016, combien le gouvernement a‑t‑il investi dans l’infrastructure routière au Canada, ventilé par (i) année, (ii) province, (iii) type d’investissement, (iv) programme par lequel les fonds ont été octroyés; f) combien le gouvernement prévoit-il de dépenser pour l’infrastructure routière à l’avenir, ventilé par (i) année, (ii) province, (iii) type d’investissement, (iv) programme par lequel les fonds seraient octroyés; g) le gouvernement est-il en possession de quelque analyse indiquant que des infrastructures routières ou des routes sous sa responsabilité ne sont pas en bon état ou ne respectent pas les normes de sécurité; h) le cas échéant en g), que fera le gouvernement pour assurer la sécurité et la qualité de l’infrastructure routière fédérale?
(Le document est déposé.)
Question no 221 — Leslyn Lewis:
En ce qui concerne les investissements du gouvernement dans l’usine de grillons d’Aspire Food Group à London: a) à combien s’élève le financement fédéral annoncé par le gouvernement et destiné aux installations d’Aspire à ce jour; b) quel est le montant du financement versé à Aspire à ce jour; c) quelles sont les prévisions du gouvernement quant au rendement des millions investis dans ces installations, tant à court terme qu’à long terme; d) quels sont les principaux objectifs à long terme et priorités du gouvernement qui sont réalisés grâce à cet investissement; e) quelles analyses économiques ou de rentabilité le gouvernement a-t-il effectuées avant d’investir dans ces installations, et quels sont les résultats de ces analyses; f) quelles sont les analyses du gouvernement quant à la demande actuelle du marché pour les protéines d’insectes, y compris aux fins d’alimentation humaine tout particulièrement; g) le gouvernement sait-il qu’Aspire a réduit ses effectifs des deux tiers et est en train de réoutiller ses installations, et, le cas échéant, quand l’a‑t‑il su; h) quelles mesures, s'il y a lieu, le gouvernement a-t-il prises pour garantir que son investissement dans les installations d’Aspire soit rentable pour les contribuables, indépendamment de la situation de l’entreprise (p. ex. en incluant, dans les conditions de l’investissement, l’accès à la valeur de la propriété ou à celle d’autres actifs en cas d’insolvabilité); i) le gouvernement prévoit-il d’investir dans d’autres installations de transformation d’insectes?
(Le document est déposé.)
Question no 222 — Leslyn Lewis:
En ce qui concerne les obligations du Canada en vertu du Règlement sanitaire international de l’Organisation mondiale de la Santé: a) depuis 2016, qu’a fait le gouvernement afin de créer des points focaux nationaux pour mettre en œuvre le Règlement sanitaire international au Canada; b) quels sont les détails concernant tous les points focaux nationaux au Canada, y compris, pour chacun, (i) l’emplacement, (ii) le mandat, (iii) le nombre d’employés ou d’équivalents temps plein, (iv) le budget de fonctionnement, (v) la date de création; c) concernant les points focaux nationaux au Canada, quelle est la répartition des employés par nationalité; d) quels sont les plans du gouvernement pour créer des points focaux nationaux supplémentaires et quel en sont les détails, y compris, pour chacun (i) leur emplacement, (ii) leur mandat, (iii) les ressources (personnel, financement, actifs) qui leur seront consacrées; e) quelle est la fréquence des communications entre les points focaux nationaux et (i) l’Organisation mondiale de la Santé, (ii) l’Organisation panaméricaine de la Santé; f) quelle loi, incluant l’article et la disposition, a permis (i) la désignation des points focaux nationaux, (ii) l’établissement de relations entre les points focaux nationaux et l’Organisation panaméricaine de la Santé, (iii) l’établissement de relations entre les points focaux nationaux et l’Organisation mondiale de la Santé; g) le Canada a-t-il un bureau régional ou un point focal national au siège de l’Organisation panaméricaine de la Santé, à Washington, D.C., et, le cas échéant, quel est le rôle de ce bureau ou de ce point focal; h) conformément à l’article 4 du Règlement sanitaire international, quelles mesures le Canada prend-il ou prendra-t-il pour mettre en œuvre les dispositions du Règlement sanitaire international relatives aux points focaux nationaux, incluant toute modification à des dispositions législatives et administratives nationales; i) quel est le rôle de l’Organisation panaméricaine de la Santé au Canada et quels sont les programmes et initiatives sur lesquels travaillent le Canada et l’Organisation panaméricaine de la Santé; j) quels sont les rôles des autres organismes et ministères dans la collaboration avec l’Organisation mondiale de la Santé ou l’Organisation panaméricaine de la Santé; k) quelle est la structure hiérarchique entre l’Organisation mondiale de la Santé, les points focaux nationaux, l’Organisation panaméricaine de la Santé, le ministre de la Santé, le Bureau du Conseil privé, le Cabinet du premier ministre et les médecins hygiénistes en chef des provinces et des territoires?
(Le document est déposé.)
Question no 223 — Dean Allison:
En ce qui concerne l’innocuité et l’efficacité des vaccins à ARNm contre la COVID-19: a) Santé Canada a-t-il examiné l’article scientifique évalué par des pairs et publié par Hulscher N, Alexander P E., Amerling R, Gessling H, Hodkinson R, Makis W et al., « A Systematic Review Of Autopsy Findings In Deaths After COVID-19 Vaccination », Science, Public Health Policy and the Law, v5.2019-2024, 17 novembre 2024; b) que pense Santé Canada de l’étude mentionnée en a); c) quel ministère ou organisme détermine s’il existe un lien de causalité entre la blessure ou le décès et le vaccin lorsqu’un membre de la famille présente une demande d’indemnisation dans le cadre du Programme de soutien aux victimes d’une vaccination; d) combien de demandes d’indemnisation pour décès liés aux vaccins contre la COVID-19 ont été présentées au titre du Programme de soutien aux victimes d’une vaccination à ce jour; e) combien de demandes d’indemnisation pour décès liés aux vaccins contre la COVID-19 ont été acceptées, car il a été déterminé qu’il existait un lien de causalité entre les décès et les vaccins; f) combien de demandes d’indemnisation pour décès liés aux vaccins contre la COVID-19 ont été acceptées au titre du Programme de soutien aux victimes d’une vaccination et quel est le montant total versé; g) une autopsie est-elle requise dans le cas d’une demande d’indemnisation pour un décès causé par un vaccin; h) si la réponse en f) est affirmative, quels tests d’immunohistochimie spécialisés sont exigés pour prouver le lien de causalité en cas de décès causé par un vaccin à ARNm; i) Santé Canada a-t-il envisagé de rendre obligatoires les autopsies avec coloration immunohistochimique pour les décès soudains; j) de 2019 à 2024, quelle est la surmortalité toutes causes confondues, ventilée par année et par cause de décès?
(Le document est déposé.)
Question no 226 — Mario Beaulieu:
En ce qui concerne le Secrétariat du Conseil du Trésor et le Bureau du Conseil privé: quelle est la proportion de la fonction publique fédérale ayant comme première langue officielle parlée le français ou l’anglais chez (i) la fonction publique générale, (ii) les sous-ministres et sous-ministres délégués, (iii) des cadres du groupe de la direction des niveaux EX-03, EX-04 et EX-05, aux dernières données disponibles, en affichant la date selon chaque cas?
(Le document est déposé.)
Question no 227 — Mario Beaulieu:
En ce qui concerne le Secrétariat du Conseil du Trésor et le Bureau du Conseil privé: combien de postes unilingues anglophones n’exigeant pas une connaissance du français, unilingues francophones et bilingues existe-t-il dans la fonction publique fédérale, au Québec, en spécifiant les instances (ministère, direction générale, commission, organisme, agence, société, Poste Canada, Gendarmerie royale du Canada, etc.) ainsi que la localisation (incluant la région de l’Outaouais au Québec)?
(Le document est déposé.)
Question no 230 — Leslyn Lewis:
En ce qui concerne le Comité d’action sur l’administration des tribunaux en réponse à la COVID-19 (le « Comité d’action ») coprésidé par le juge en chef Richard Wagner et l’ancien ministre de la Justice et procureur général David Lametti: a) quelles personnes ont eu l’idée du Comité d’action; b) quel était le mandat de ce Comité d’action; c) étant donné que le Comité d’action comprenait des représentants de haut niveau du pouvoir exécutif du gouvernement fédéral (ministère de la Justice du Canada, Agence de la santé publique du Canada) et du pouvoir judiciaire (Cour suprême du Canada, tribunaux provinciaux), quelles mesures ont été mises en œuvre pour protéger la séparation des pouvoirs et l’indépendance judiciaire; d) quelles mesures ont été prises pour empêcher que les juges membres du Comité d’action et de partout au Canada subissent des pressions pour agir en tant que défenseurs des politiques du gouvernement fédéral, plutôt qu’en tant qu’arbitres indépendants des faits et du droit; e) étant donné que le mandat du Comité d’action était axé sur les procédures administratives plutôt que sur les décisions judiciaires, pourquoi comprenait-il des juges plutôt que des administrateurs de tribunaux; f) quelle influence, le cas échéant, le groupe d’intervention du ministère de la Justice en réponse à la COVID-19 et le groupe consultatif technique intergouvernemental de la Colombie-Britannique ont-ils eu sur la formation, les délibérations et les recommandations du Comité d’action; g) quels indicateurs ou critères ont été fournis aux juges participants afin d’éviter tout parti pris sur les questions factuelles ou juridiques liées à la COVID-19; h) quelles étaient les procédures mises en place pour identifier et gérer les conflits d’intérêts financiers, personnels ou politiques entre les membres du Comité d’action et les participants directs; i) quels conflits d’intérêts précis ont été identifiés et avec qui; j) quels cabinets d’avocats ont participé, directement ou indirectement, au Comité d’action; k) le Comité d’action a-t-il examiné, discuté ou abordé (i) les questions de « désinformation », « mésinformation » ou « malinformation » liées au fonctionnement des tribunaux, à la prise de décisions judiciaires ou à tout autre contexte, (ii) le recours à la connaissance d’office dans les contestations judiciaires liées à la COVID-19 ou à la réponse à la pandémie, (iii) la mise en œuvre de politiques de vaccination obligatoire contre la COVID-19 ou de restrictions pour les usagers, le personnel ou les juges des tribunaux, ainsi que toute exemption à ces politiques; l) quelles mesures ont été prises ou quels processus ont été mis en place pour garantir que les affaires judiciaires liées à la COVID-19 aient été jugées sur la base d’un examen de tous les éléments de preuve présentés à la cour présidant l'affaire, nonobstant (i) toute information ou tout conseil fourni au Comité d’action par le pouvoir exécutif (ministère de la Justice du Canada, Agence de la santé publique du Canada, Santé Canada, Comité consultatif national de l'immunisation, Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail), (ii) toute information ou orientation fournie aux tribunaux par le Comité d’action; m) des préoccupations ont-elles été soulevées à un moment ou à un autre, en interne ou en externe, concernant un aspect quelconque du Comité d’action, notamment (i) sa création, sa composition, ses processus, son indépendance, sa politisation, ses préjugés, ses conflits d’intérêts, (ii) ses discussions ou ses actions concernant les restrictions en matière de santé publique, les obligations et les exemptions relatives au port du masque et à la vaccination, ou la prise en compte de faits constatés d'office dans des affaires liées à la COVID-19, et, le cas échéant, quelles étaient ces préoccupations; n) quel était le protocole de communication utilisé par le Comité d’action pour fournir des orientations ou formuler des recommandations aux tribunaux, aux organismes de réglementation ou aux associations; o) quelles ont été ces communications et à quelles dates ont-elles eu lieu; p) des affaires ont-elles été retardées dans l’attente d’informations de la part du Comité d’action; q) le Comité d’action a-t-il recommandé de restreindre l’accès aux cabinets des juges en fonction du statut vaccinal contre la COVID-19; r) qui ou quelles entités ont reçu des conseils ou des recommandations du Comité d’action; s) le Comité d’action a-t-il établi des exigences ou des lignes directrices à l’intention des procureurs de la Couronne concernant les poursuites pénales liées aux préjudices résultant de la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19, ou concernant le traitement des poursuites privées qui pourraient découler de préjudices, de négligence ou d’autres allégations?
(Le document est déposé.)
Question no 231 — Dan Mazier:
En ce qui concerne le Régime canadien de soins dentaires: a) quel est le coût moyen par patient, par année, depuis la mise en œuvre du programme; b) quel est le coût moyen prévu par patient, par année, pour chacun des cinq prochains exercices; c) quel est le nombre total de demandes présentées à ce jour et, parmi celles-ci, combien ont été refusées en vertu de (i) l’annexe A , (ii) l’annexe B; d) pour les demandes rejetées ou refusées indiquées en c), quelle est la ventilation (i) du nombre, (ii) des types, de traitements refusés en vertu de chaque annexe, ainsi que les motifs du refus; e) quel est le nombre total de demandes d’autorisation préalable présentées dans le cadre du Régime canadien de soins dentaires; f) parmi les demandes en e), combien ont été rejetées, y compris les motifs du rejet; g) quel est le délai moyen entre le moment où un cabinet dentaire soumet une demande d’autorisation préalable et celui où il reçoit une décision (approbation ou refus); h) quel est le délai de décision le plus long enregistré à ce jour, y compris le type de demande; i) combien de Canadiens se sont retirés du Régime canadien de soins dentaires depuis son lancement; j) quel est le nombre de fournisseurs qui se sont retirés du Régime canadien de soins de santé dentaires depuis son lancement; k) quel est le coût administratif total de la mise en œuvre du Régime depuis sa création, y compris tous les paiements versés à des administrateurs tiers; l) quel est le nombre de nouveaux patients admis au Régime canadien de soins de santé dentaires depuis l’élargissement du programme aux personnes âgées de 18 à 64 ans?
(Le document est déposé.)
Question no 232 — Jacob Mantle:
En ce qui concerne les mesures d’application de la loi et le financement fédéral connexe de l’Agence des services frontaliers du Canada visant à intercepter les véhicules volés aux ports et aux gares de triage du Canada depuis le 1er janvier 2022: a) combien de véhicules volés ont été interceptés et retenus par l’Agence des services frontaliers du Canada chaque trimestre civil, ventilés par région de l’Agence des services frontaliers du Canada; b) pour chaque trimestre, combien d’interceptions ont résulté d’indications policières plutôt que de détections initiées par l’Agence des services frontaliers du Canada; c) quelle était la valeur totale des véhicules interceptés au point de saisie, ventilée selon le trimestre et la région; d) quel est le montant total alloué à l’Agence des services frontaliers du Canada aux fins de la lutte contre les vols de véhicules, y compris pour le personnel, l’équipement, les scanneurs, les unités mobiles, la formation, les postes de renseignement et les mesures connexes, ventilé selon l’exercice financier et la catégorie de dépense; e) quelle portion du financement alloué, chaque exercice, n’a pas été dépensé, a été réaffecté ou a été reporté à un exercice subséquent; f) pour chaque achat d’équipement ou de technologie, y compris les scanneurs de conteneurs à rayons X, quels sont les détails de chaque achat, y compris (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le coût, (iv) la description de l’article, (v) le volume, (vi) la date de déploiement opérationnel, (vii) l’état de fonctionnalité actuel; g) combien d’inspections ont eu lieu annuellement au moyen d’équipement nouvellement financé, ventilées selon le type d’équipement et le lieu; h) combien d’équivalents temps plein de l’Agence des services frontaliers du Canada sont assignés aux mesures d’application des lois contre les vols de voitures, ventilés par exercice, et quelle portion de leur temps est consigné à titre de déploiement actif plutôt que de temps administratif ou autre; i) quelles mesures de rendement, y compris le nombre d’interceptions par inspection ou de saisies par heure-personne, font l’objet d’un contrôle et de rapports de la part de l’Agence des services frontaliers du Canada, à l’interne ou autrement, et quels sont les résultats trimestriels depuis 2022; j) combien de rapports ou de vérifications ont eu lieu, à l’interne ou autrement, pour évaluer l’efficience et l’efficacité des opérations de lutte contre les vols de voitures de l’Agence des services frontaliers du Canada, et quels correctifs ou conclusions ont été consignés; k) quelles mesures ont été prises pour corriger les déficiences opérationnelles et le problème que constitue le fait que le port de Montréal ne dispose que de cinq agents de l’Agence des services frontaliers du Canada pour l’inspection des conteneurs et que l’équipement tombe fréquemment en panne; (l) quels mesures de responsabilisation et cadres continus de transparence publique sont en place pour garantir que le financement des mesures d’exécution des lois contre les vols de voitures mène à des augmentations mesurables du nombre de saisies de véhicules volés, par rapport aux autres dépenses; m) parmi les interceptions de véhicules volés déclarées chaque trimestre, combien résultaient des indications ciblant les cargaisons maritimes de l’Agence des services frontaliers du Canada plutôt que du ciblage des gares de triage, et quel est le « taux d’examen fructueux » annuel des examens de cargaisons maritimes menant à des interceptions; n) quel est le statut actuel des initiatives de remplacement du Manifeste électronique et de transformation du Centre national de ciblage visant à automatiser le ciblage des risques, y compris les jalons, les échéanciers et les retards de ces projets, et quand la technologie en question atteindra l’état de préparation opérationnelle aux lieux d’exécution comme Montréal et Toronto; o) quel pourcentage des fonds de lutte contre les vols de voitures de l’Agence des services frontaliers du Canada alloués dans le Budget des dépenses de 2024 ont été dépensés, et combien n’avaient pas été dépensés ou avaient été reportés, au trimestre d’exercice le plus récent?
(Le document est déposé.)
Question no 233 — Jacob Mantle:
En ce qui concerne le programme Privilège de la mainlevée avant le paiement de l’Agence des services frontaliers du Canada: a) à la date de fin de la période de transition du programme Privilège de la mainlevée avant le paiement, soit le 20 mai 2025 à 3 h 00 min 01 s, heure avancée de l’Est, combien de comptes du programme d’importateurs étaient inscrits au programme Privilège de la mainlevée avant le paiement, y compris dans le cadre du plan de transition du programme ou après le 21 octobre 2024; b) parmi les comptes du programme d’importateurs en a), quel est le pourcentage des comptes du programme d’importateurs totaux; c) parmi les comptes du programme d’importateurs en a), combien (i) ont fourni la garantie financière requise et ainsi conservé leurs privilèges de la mainlevée avant paiement à la date de fin de la période de transition du programme, soit le 20 mai 2025 à 3 h 00 min 01 s, heure avancée de l’Est, et quel est le pourcentage des comptes du programme d’importateurs totaux, (ii) ont importé uniquement des marchandises non assujetties à des taxes et à des droits (par exemple, marchandises détaxées) entre le 21 octobre 2024 et le 20 mai 2025 à 3 h 00 min 01 s, heure avancée de l’Est, et quel est le pourcentage des comptes du programme d’importateurs totaux, (iii) ont importé des marchandises passibles de droits de douanes ou taxables entre le 21 octobre 2024 et le 20 mai 2025, à 3 h 00 min 01 s, heure avancée de l’Est, mais n’ont pas satisfait aux exigences en matière de garantie financière et ont été retirés du programme, et quel est le pourcentage des comptes du programme d’importateurs totaux, (iv) n’ont importé aucune marchandise entre le 21 octobre 2024 et le 20 mai 2025, à 3 h 00 min 01 s, heure avancée de l’Est, et ont été retirés du programme, et quel est le pourcentage des comptes du programme d’importateurs totaux; e) à la date de fin de la période de transition du programme Privilège de la mainlevée avant le paiement, soit le 20 mai 2025 à 3 h 00 min 01 s, heure avancée de l’Est, combien de comptes du programme d’importateurs étaient inadmissibles au privilège de la mainlevée avant paiement; f) entre le 21 octobre 2024 et la date de fin de la période de transition du programme Privilège de la mainlevée avant le paiement, soit le 20 mai 2025 à 3 h 00 min 01 s, heure avancée de l’Est, combien de comptes du programme d’importateurs ont soumis des demandes de réduction des montants de la garantie financière, et combien de ces demandes ont été (i) acceptées, (ii) refusées; g) parmi les demandes de réduction de la garantie financière signalées en f), quel était le montant de la garantie financière exigé par l’Agence des services frontaliers du Canada et le montant de la réduction demandée, ventilés par compte du programme d’importateurs; h) parmi les demandes de réduction de la garantie financière signalées en f) qui ont été refusées par l’Agence des services frontaliers du Canada, quelles étaient les raisons de chaque refus, ventilées par compte du programme d’importateurs, et quelles raisons ont été fournies à chaque demandeur?
(Le document est déposé.)
Question no 235 — Scott Aitchison:
En ce qui concerne le recours aux travailleurs étrangers temporaires dans le secteur des soins de santé: a) quel est le nombre total de travailleurs étrangers temporaires employés dans des professions liées aux soins de santé chaque année depuis 2015, ventilé par (i) aides‑infirmiers, (ii) préposés aux bénéficiaires, (iii) infirmiers auxiliaires autorisés, (iv) médecins, (v) autres catégories d’emploi, et ventilé par province ou territoire et par pays d’origine; b) quel est le nombre d’employeurs du secteur des soins de santé actuellement autorisés à embaucher des travailleurs étrangers temporaires, ventilé par (i) province ou territoire, (ii) profession du secteur des soins de santé; c) quel est le nombre de violations de contrat ou de plaintes connues impliquant des travailleurs étrangers temporaires du secteur des soins de santé, ventilé par (i) province ou territoire, (ii) profession liée aux soins de santé, y compris la nature des violations?
(Le document est déposé.)
Question no 237 — Brad Vis:
En ce qui concerne le Programme des travailleurs qualifiés du gouvernement fédéral, depuis janvier 2016, ventilé par année: a) combien de personnes ont présenté une demande dans le cadre du programme avec la Classification nationale des professions (i) 31102 (omnipraticiens/omnipraticiennes et médecins en médecine familiale), (ii) 31100 (spécialistes en médecine clinique et de laboratoire), (iii) 31101 (spécialistes en chirurgie); b) parmi les candidats relevant de chaque code de la Classification nationale des professions en a), combien ont été approuvés dans le cadre du Programme des travailleurs qualifiés du gouvernement fédéral; c) parmi les candidats en b), combien ont obtenu un permis d’exercice de la médecine au Canada délivré par un organisme de réglementation fédéral, provincial ou territorial reconnu?
(Le document est déposé.)
Question no 239 — Adam Chambers:
En ce qui concerne la scolarité des fonctionnaires: combien de fonctionnaires, ventilés par ministère, ont suivi des études postsecondaires dans un établissement autre qu’une université, comme un collège ou une école technique?
(Le document est déposé.)
Question no 245 — Eric Lefebvre:
En ce qui concerne les efforts déployés par le gouvernement pour stabiliser les prix des denrées alimentaires au Canada: a) quelles mesures le gouvernement a-t-il prises; b) quels sont les détails de chaque mesure en a); c) quel est le coût de chaque mesure en a); d) quelle est la ventilation du coût en c) par (i) dépenses d’exploitation, (ii) dépenses en immobilisations, (iii) paiements de transfert; e) des consultants ont-ils été engagés dans le cadre de ces efforts et, le cas échéant, quels en sont les détails, y compris, pour chaque contrat, (i) la date, (ii) le fournisseur, (iii) le montant, (iv) les services fournis, (v) le sujet précis sur lequel portait la consultation, (vi) les recommandations formulées?
(Le document est déposé.)
Question no 247 — Eric Lefebvre:
En ce qui concerne les efforts déployés par l’Agence du revenu du Canada depuis 2017 pour lutter contre l’évasion fiscale et l’évitement fiscal: a) quels sont les programmes actuellement en vigueur; b) quels sont les programmes qui ont été annulés; c) quels sont les détails de chaque programme; d) quel est le coût de chaque programme, ventilé par année; e) quel est le montant de l’impôt récupéré grâce à chaque programme, ventilé par année; f) quelle est la ventilation du nombre de récupérations fiscales réussies de (i) moins de 100 000 $, (ii) 100 000 $ à 249 999 $, (iii) 250 000 $ à 499 999 $, (iv) 500 000 $ à 999 999 $, (v) 1 000 000 $ à 4 999 999 $, (vi) 5 000 000 $ à 20 000 000 $, (vii) plus de 20 000 000 $?
(Le document est déposé.)
Question no 248 — Mel Arnold:
En ce qui concerne l’application de la Loi sur les pêches et de ses règlements d’application régissant les pêches, pour chaque année depuis le 1er janvier 2016: a) combien d’agents de conservation et de protection ont été affectés aux activités d’application de loi dans chacune des sept régions opérationnelles du ministère des Pêches et des Océans; b) dans chaque région, combien de personnes ont été accusées d’infractions en raison des activités d’application de la loi par les agents de conservation et de protection; c) dans chaque région, combien d’accusations ont été portées en raison des activités d’application de la loi par les agents de conservation et de protection; d) dans chaque région, combien d’accusations ont été liées à la pêche illégale, non déclarée ou non réglementée; e) dans chaque région, combien de personnes accusées d’infractions ont été reconnues coupables?
(Le document est déposé.)
Question no 250 — Mel Arnold:
En ce qui concerne l’Initiative de la Stratégie relative au saumon du Pacifique annoncée en 2021: a) combien de personnes ont été embauchées chaque année depuis 2021 pour travailler dans le cadre de cette initiative; b) combien de personnes ont été mutées à d’autres ministères ou entités gouvernementales pour travailler dans le cadre de cette initiative chaque année depuis 2021; c) quel a été le montant total des salaires et des avantages sociaux du personnel affecté à cette initiative chaque année depuis 2021; d) combien de personnes supplémentaires le ministère des Pêches et des Océans prévoit-il embaucher pour travailler dans le cadre de cette initiative; e) où se trouvent les membres du personnel de cette initiative, par région; f) quels entrepreneurs ont été engagés pour soutenir les activités de cette initiative chaque année depuis 2021; g) quelle est la valeur totale de chaque contrat soutenant les activités de cette initiative?
(Le document est déposé.)
Question no 251 — Mel Arnold:
En ce qui concerne le financement fédéral accordé depuis 2016 aux projets routiers et aux projets d’infrastructure connexes sur l'autoroute Transcanadienne entre Kamloops, en Colombie-Britannique, et la frontière entre la Colombie-Britannique et l’Alberta: a) quels projets ont reçu un financement fédéral; b) en quelle année chaque projet a‑t‑il été réalisé; c) quel était le montant du financement fédéral alloué à chaque projet; d) quel était le montant du financement provincial alloué à chaque projet; e) quel était le montant du financement fédéral alloué à la planification et à l’ingénierie pour les projets futurs sur l'autoroute Transcanadienne dans les parcs fédéraux entre Kamloops et la frontière entre la Colombie-Britannique et l’Alberta?
(Le document est déposé.)
Question no 254 — Adam Chambers:
En ce qui concerne le Programme canadien d’aide financière aux étudiants: a) quel est le montant total des prêts étudiants encore non remboursés; b) quelle est la ventilation du montant en a) par discipline et par niveau d’études (premier cycle, doctorat, etc.)?
(Le document est déposé.)
Question no 255 — Adam Chambers:
En ce qui concerne le Programme d’aide à la recherche industrielle du Conseil national de recherches Canada, depuis le 1er janvier 2016: a) combien d’entreprises inscrites dans la base de données du Programme ont quitté le Canada; b) combien d’entreprises différentes ont obtenu du soutien financier, par année; c) parmi les prestataires en b), combien ont soit quitté le Canada, soit été achetés par des sociétés étrangères; d) quelles sont les données qui se rapportent à chacun des bénéficiaires du Programme ayant quitté le Canada ou ayant été achetés par des sociétés étrangères, notamment (i) le nom du bénéficiaire, (ii) la valeur du financement initial, (iii) la description du projet ou l’objectif visé par le financement, (iv) la part du financement obtenu dans le cadre des ententes de contribution ayant été remboursée jusqu’à présent (la somme totale et le pourcentage du total des obligations)?
(Le document est déposé.)
Question no 256 — Jacob Mantle:
En ce qui concerne le Programme des messageries d’expéditions de faible valeur de l’Agence des services frontaliers du Canada et la mise en œuvre du Système d’inspection du commerce électronique et des expéditions de faible valeur: a) quel est l’état d’avancement de la plateforme du Système d’inspection du commerce électronique et des expéditions de faible valeur, notamment en est-on encore à la phase pilote; b) à quelle date était initialement prévue la mise en œuvre complète du Système d’inspection du commerce électronique et des expéditions de faible valeur, et à quelle date le ministère a-t-il pris conscience pour la première fois que cet objectif ne serait pas atteint; c) au 15 juin 2025, le projet accusait combien de jours, de mois ou d’années de retard; d) quels sont les nouveaux délais prévus pour la mise en œuvre complète et la stabilisation de la plateforme du Système d’inspection du commerce électronique et des expéditions de faible valeur; e) combien le ministère a-t-il dépensé à ce jour pour le Système d’inspection du commerce électronique et des expéditions de faible valeur, en précisant (i) le nom de l’entrepreneur ou du vendeur, (ii) le montant payé, (iii) la description des services fournis, (iv) les dates de début et fin des contrats, (v) l’atteinte ou non des livrables; f) quel montant a été versé à chaque exercice à GC Strategies pour les travaux liés au Système d’inspection du commerce électronique et des expéditions de faible valeur; g) exactement quels rôles, quels résultats attendus et quelles responsabilités ont été confiés à GC Strategies en ce qui concerne le Système d’inspection du commerce électronique et des expéditions de faible valeur, et ces résultats ont-ils été atteints, retardés ou jugés inadéquats; h) l’Agence des services frontaliers du Canada a-t-elle imposé des pénalités à GC Strategies ou tenté de récupérer des fonds auprès de cette entreprise dans le cadre du projet de Système d’inspection du commerce électronique et des expéditions de faible valeur; i) des enquêtes, examens ou audits internes ont-ils été lancés relativement au rendement de GC Strategies ou aux retards liés au Système d’inspection du commerce électronique et des expéditions de faible valeur, et, le cas échéant, (i) combien, (ii) quelles étaient les conclusions, (iii) quelles mesures disciplinaires ou correctives ont été recommandées ou prises; j) à quelle date ou à quelle date prévue le moratoire actuel de l’Agence des services frontaliers du Canada sur les nouveaux participants au Programme des messageries d’expéditions de faible valeur sera-t-il levé?
(Le document est déposé.)
Question no 257 — Chris d'Entremont:
En ce qui concerne l’entrée au Canada de professionnels de la santé formés à l’étranger: a) quel est le nombre (i) de médecins, (ii) d’infirmiers, (iii) d’autres travailleurs de la santé, qui sont entrés au Canada chaque année depuis 2016 par la voie du système Entrée express, ventilé par profession et par province de destination; b) quel est le nombre (i) de médecins, (ii) d’infirmiers, (iii) d’autres travailleurs de la santé, qui sont entrés au Canada chaque année depuis 2016 dans le cadre du Programme des candidats des provinces, ventilé par profession et par province; c) quel est le nombre (i) de médecins, (ii) d’infirmiers, (iii) d’autres travailleurs de la santé, qui ont obtenu un permis de travail au terme d’une étude d’impact sur le marché du travail, chaque année depuis 2016, ventilé par profession et par province d’emploi?
(Le document est déposé.)
Question no 258 — William Stevenson:
En ce qui concerne le Fonds d'incitation à l'action pour le climat, ventilé par province et par année: combien d'argent a été renvoyé par l’intermédiaire du volet de réaménagement des municipalités, des universités, des écoles et des hôpitaux du Fonds d'incitation à l'action pour le climat, ventilé par (i) municipalité, (ii) université, (iii) école, (iv) hôpital?
(Le document est déposé.)
Question no 259 — David McKenzie:
En ce qui concerne tous les biens et services achetés par le gouvernement et ses organismes par l’intermédiaire de Services publics et Approvisionnement Canada depuis le 1er janvier 2024 jusqu’à aujourd’hui: a) quelle est la liste détaillée de toutes les entreprises basées aux États-Unis qui ont obtenu des contrats pendant cette période, y compris, pour chaque contrat, (i) le nom de l’entreprise, (ii) le produit ou service fourni, (iii) la valeur totale du contrat, (iv) la date d’adjudication du contrat, (v) le ministère ou l’organisme pour lequel l’achat a été effectué, (vi) l’État et la ville où l’entreprise a son siège social ou son établissement principal, (vii) si l’achat a été effectué dans le cadre d’un appel d’offres ouvert, du recours à un fournisseur unique ou d’une autre méthode d’approvisionnement, (viii) si une entreprise canadienne a présenté une soumission, (ix) si une entreprise canadienne a été invitée à soumissionner; b) quelle est la liste détaillée de toutes les entreprises ayant leur siège social en République populaire de Chine qui ont obtenu des contrats pendant cette période, y compris, pour chaque contrat, (i) le nom de l’entreprise, (ii) le produit ou service fourni, (iii) la valeur totale du contrat, (iv) la date d’adjudication du contrat, (v) le ministère ou l’organisme pour lequel l’achat a été effectué, (vi) la province et la ville où l’entreprise a son siège social ou son établissement principal, (vii) si l’achat a été effectué dans le cadre d’un appel d’offres ouvert, du recours à un fournisseur unique ou d’une autre méthode d’approvisionnement, (viii) si une entreprise canadienne a présenté une soumission, (ix) si une entreprise canadienne a été invitée à soumissionner; c) quelle est la liste détaillée de tous les contrats accordés pendant la même période à des entreprises canadiennes par l’intermédiaire de Services publics et Approvisionnement Canada, y compris, pour chaque contrat, (i) le nom de l’entreprise, (ii) le produit ou service fourni, (iii) la valeur totale du contrat, (iv) la province ou le territoire où l’entreprise a son siège social ou son établissement principal; d) combien de fois, au cours de cette période, Services publics et Approvisionnement Canada a-t-il donné des contrats à des entreprises établies en République populaire de Chine, même si une entreprise canadienne avait présenté une soumission conforme ou manifesté son intérêt; e) combien de fois, au cours de cette période, Services publics et Approvisionnement Canada a-t-il donné des contrats à des entreprises basées aux États-Unis, même si une entreprise canadienne avait présenté une soumission conforme ou manifesté son intérêt; f) combien de fournisseurs basés aux États-Unis ont obtenu des contrats pour des biens ou des services qui sont (i) disponibles chez des fournisseurs canadiens, (ii) considérés comme étant de nature délicate, liés à la sécurité ou stratégiques pour les intérêts canadiens, de quelque manière que ce soit; g) combien de fournisseurs basés en République populaire de Chine ont obtenu des contrats pour des biens ou des services qui sont (i) disponibles chez des fournisseurs canadiens, (ii) considérés comme étant de nature délicate, liés à la sécurité ou stratégiques pour les intérêts canadiens, de quelque manière que ce soit; h) quelle est la valeur totale en dollars de tous les contrats accordés (i) à des entreprises basées aux États-Unis, au cours de cette période, ventilé par ministère ou organisme et par code sectoriel du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord, (ii) à des entreprises basées en République populaire de Chine, au cours de cette période, ventilé par ministère ou organisme et par code sectoriel du Système de classification des industries de l’Amérique du Nord; i) quelles sont les constatations, conclusions ou données produites par Services publics et Approvisionnement Canada depuis le 1er janvier 2024, dans le cadre d’analyses internes, de séances d’information ou de rapports au sujet de l’incidence de l’attribution de contrats à des fournisseurs étrangers, y compris des entreprises basées aux États-Unis et en République populaire de Chine, sur les fournisseurs canadiens, l’emploi au Canada ou la capacité industrielle nationale; j) dans combien de cas des contrats précédemment accordés à des fournisseurs canadiens ont été donnés à des entreprises basées aux États-Unis ou en République populaire de Chine; k) pour tous les cas en j), quelle raison a été fournie dans chacun des cas; l) dans combien de cas des contrats ont été donnés à des entreprises établies aux États-Unis ou en République populaire de Chine qui ont finalement sous-traité des travaux à des entreprises canadiennes, et quelle proportion de la valeur du contrat ces contrats de sous-traitance représentaient-ils dans chaque cas?
(Le document est déposé.)
Question no 260 — David McKenzie:
En ce qui concerne l’annonce du Canada indiquant que l’Agence des services frontaliers du Canada embauchera plus de 1 000 employés nouveaux et supplémentaires: a) en date du 15 juin 2025, sur les 1 000 nouveaux employés qui seront embauchés, combien ont été embauchés et sont prêts à entrer en service; b) d’ici quelle date le gouvernement atteindra-t-il son objectif d’embaucher 1 000 employés supplémentaires à l’Agence des services frontaliers du Canada; c) d’ici quelle date les 1 000 nouveaux employés de l’Agence des services frontaliers du Canada seront-ils tous prêts à entrer en service; d) en date du 15 juin 2025, combien de postes équivalents temps plein à l’Agence des services frontaliers du Canada sont vacants, ventilé par (i) région de l’Agence des services frontaliers du Canada, (ii) service ou direction générale de l’Agence des services frontaliers du Canada; e) sur les 1 000 nouveaux employés qui seront embauchés à l’Agence des services frontaliers du Canada, combien devraient être affectés à l’administration centrale de l’Agence des services frontaliers du Canada selon le gouvernement, ventilé par direction générale de l’administration centrale, y compris (i) le bureau de la présidente, (ii) le Groupe interne de la Gestion des cotisations et des recettes de l'Agence des services frontaliers du Canada, (iii) la Direction générale du secteur commercial et des échanges commerciaux, (iv) la Direction générale des communications, affaires parlementaires et publiques, (v) la Direction générale des finances et de la gestion organisationnelle, (vi) la Direction générale des ressources humaines, (vii) Direction générale de l’information, des sciences et de la technologie, (viii) la Direction générale du renseignement et de l’exécution de la loi, (ix) la Direction de la vérification interne et de l’évaluation des programmes, (x) la Direction générale des services juridiques, des recours, des normes et de l’intégrité des programmes, (xi) la Direction générale de la politique stratégique, (xii) la Direction générale des voyageurs?
(Le document est déposé.)
Question no 261 — Frank Caputo:
En ce qui concerne Service correctionnel Canada, ventilé par année depuis 2019: a) combien de femmes ont participé au programme mère-enfant; b) combien d’enfants ont participé au programme mère-enfant; c) combien de détenues condamnées pour une infraction d’ordre sexuel ont purgé leur peine en tout ou en partie dans un établissement et au niveau de sécurité où le programme est offert?
(Le document est déposé.)
Question no 262 — Frank Caputo:
En ce qui concerne Service correctionnel Canada, ventilé par année depuis 2019: a) combien d’agressions ont eu lieu dans les établissements pour femmes; b) combien d’agressions sexuelles ont eu lieu dans les établissements pour femmes; c) quel pourcentage de ces agressions ont été commises par des détenus transgenres dont le sexe assigné à la naissance était masculin; d) quel pourcentage de ces agressions sexuelles ont été commises par des détenus transgenres dont le sexe assigné à la naissance était masculin; e) combien d’agressions ont été signalées à la police; f) combien d’agressions sexuelles ont été signalées à la police; g) combien d’agressions commises par des détenus transgenres ont été signalées à la police; h) combien d’agressions sexuelles commises par des détenus transgenres ont été signalées à la police?
(Le document est déposé.)
Question no 264 — Frank Caputo:
En ce qui concerne les établissements pour femmes de Service correctionnel Canada, ventilé par année depuis 2019: a) combien de femmes transgenres sont dans des établissements pour femmes, ventilé par peine, y compris (i) cinq ans et moins, (ii) de cinq ans plus un jour à 10 ans, (iii) de 10 ans à perpétuité; b) combien de détenues dans des établissements pour femmes étaient de sexe masculin à la naissance, ventilé par peine, y compris (i) cinq ans et moins, (ii) de cinq ans plus un jour à 10 ans, (iii) de 10 ans à perpétuité?
(Le document est déposé.)
Question no 265 — Christine Normandin:
En ce qui concerne la promotion du Canada, incluant des contributions à des tiers, entre le 1er avril 1995 et le 31 mars 1996: a) quel montant le gouvernement du Canada a-t-il déboursé, ventilé (i) par agence et ministère, (ii) par mois; b) quels sont les détails de toutes les communications et tous les documents d’information internes ou externes entre Option Canada, le Conseil pour l’unité canadienne, Conseil Québec, Coalition des partenaires, Impact 95, le Conseil québécois des gens d'affaires pour le Canada, Génération 18-35 et des représentants du gouvernement fédéral; c) quelles ressources du gouvernement fédéral étaient allouées à la promotion du Canada, ventilées par ministère?
(Le document est déposé.)
Question no 266 — Christine Normandin:
En ce qui concerne l’organisation du rassemblement de l’unité (love-in) en 1995: a) quel financement fut accordé par le gouvernement fédéral pour son organisation, ventilé par ministère; b) quelles ressources furent allouées par le gouvernement fédéral et les sociétés d'État, notamment Via Rail, ventilées par ministère et par société d'État?
(Le document est déposé.)
Question no 267 — Pat Kelly:
En ce qui concerne les prêts remboursables qui ont été accordés par les agences de développement régional et qui sont arrivés à échéance au cours de l’exercice 2024-2025: a) pour chaque agence, combien de prêts sont arrivés à échéance; b) quelle était la valeur totale en dollars des prêts arrivés à échéance; c) combien de prêts ont été remboursés; d) quelle était la valeur totale en dollars des prêts remboursés; e) combien de prêts ont été déclarés en défaut de paiement total, les emprunteurs n’ayant effectué aucun paiement; f) quelle était la valeur totale en dollars des prêts déclarés en défaut de paiement total, les emprunteurs n’ayant effectué aucun paiement; g) combien de prêts ont été déclarés en défaut de paiement partiel, les emprunteurs ayant effectué des paiements partiels; h) quelle était la valeur en dollars des prêts en défaut de paiement partiel, les emprunteurs ayant effectué des paiements partiels?
(Le document est déposé.)
Question no 270 — Pat Kelly:
En ce qui concerne les bâtiments fédéraux inutilisés ou sous-utilisés qui peuvent être convertis en logements, en date du 15 juin 2025: a) combien de logements peuvent être produits en faisant (i) des rénovations intérieures minimales, (ii) des rénovations intérieures importantes (c.-à-d. curage), (iii) des rénovations intérieures et extérieures importantes; b) quel est le coût estimatif par logement dans chacun des cas en a)(i), a)(ii) et a)(iii)?
(Le document est déposé.)
Question no 271 — Alex Ruff:
En ce qui concerne le laissez-passer « Un Canada fort » du gouvernement, qui donne accès aux parcs et monuments nationaux: a) le gouvernement a-t-il consulté les collectivités près des parcs et monuments nationaux avant d’annoncer cette initiative; b) le cas échéant en a), quand ces consultations ont-elles eu lieu, qui a été consulté, et quels en sont les détails, y compris (i) la date, (ii) les personnes ou groupes consultés, (iii) le nom du parc ou du monument; c) quelles pertes de recettes publiques sont prévues en raison de la mise en œuvre de ce laissez-passer; d) combien chaque parc ou monument perçoit-il en frais d’entrée, ventillé selon (i) la province, (ii) le parc ou monument, (iii) le nombre moyen de visiteurs par an de 2015 à aujourd’hui, (iv) les recettes annuelles du parc ou du monument; e) le gouvernement a-t-il prévu l’afflux estimé de visiteurs et assuré un personnel suffisant pour les parcs; f) comment le gouvernement a-t-il préparé chaque parc en vue de l’afflux potentiel de visiteurs par suite de la mise en place de ce laissez-passer?
(Le document est déposé.)
Question no 272 — Dan Mazier:
En ce qui concerne les demandes de résidence permanente au Canada, depuis janvier 2016, ventilé par année: a) combien de personnes ont présenté une demande avec les codes suivants de la Classification nationale des professions (i) 31102 (Omnipraticiens/omnipraticiennes et médecins en médecine familiale), (ii) 31100 (Spécialistes en médecine clinique et de laboratoire), (iii) 31101 (Spécialistes en chirurgie); b) sur les demandeurs associés à chacun des codes de la Classification nationale des professions en a), combien ont reçu la résidence permanente; c) sur ceux énumérés en b), combien ont été autorisés à pratiquer la médecine au Canada par des organismes de réglementation fédéraux, provinciaux ou territoriaux; d) pour les demandeurs associés à chacun des codes de la Classification nationale des professions en a), quel volet d’immigration a été utilisé?
(Le document est déposé.)
Question no 274 — Rhonda Kirkland:
En ce qui concerne les études d’impact sur le marché du travail, depuis janvier 2016, ventilé par année: a) quel est le nombre total de demandes d’études d’impact sur le marché du travail reçues pour les codes de la Classification nationale des professions (i) 31102 (Omnipraticiens/omnipraticiennes et médecins en médecine familiale), (ii) 31100 (Spécialistes en médecine clinique et de laboratoire), (iii) 31101 (Spécialistes en chirurgie); b) parmi les demandes pour chaque code de la Classification nationale des professions en a), combien ont été (i) refusées, (ii) approuvées; c) quel a été le délai moyen pour obtenir une réponse de refus ou d’approbation d’une demande, pour chacun de ces codes de la Classification nationale des professions?
(Le document est déposé.)
Question no 277 — Chak Au:
En ce qui concerne les 10 biens immobiliers du secteur de l’aliénation des biens immobiliers dans la région de la capitale nationale relevés dans le Rapport 3 de la vérificatrice générale du Canada intitulé « L’utilisation actuelle et future des bureaux fédéraux »: a) quelle est l’adresse exacte de chacun de ces 10 biens immobiliers; b) pour chaque bien immobilier, quelle est sa situation actuelle dans le processus d’aliénation?
(Le document est déposé.)
Question no 278 — Chak Au:
En ce qui concerne les 309 logements construits dans le cadre de l’Initiative des terrains fédéraux dont il est question dans le Rapport 3 de la vérificatrice générale du Canada intitulé « L’utilisation actuelle et future des bureaux fédéraux »: a) où se trouvent exactement (adresse et municipalité) ces 309 logements; b) quel ministère ou organisme ou quelle société d’État était propriétaire de chacun des terrains sur lesquels ces logements ont été construits avant leur transfert ou leur location dans le cadre de l’Initiative; c) quel a été le coût total engagé par le gouvernement, ventilé par ministère, organisme et société d’État?
(Le document est déposé.)
Question no 279 — Chak Au:
En ce qui concerne la construction des installations pour escadrons de chasse, à Cold Lake et à Bagotville, comme indiqué au paragraphe 2.19 du rapport de la vérificatrice générale du Canada intitulé « Assurer la capacité future du Canada en matière d’avions de chasse »: a) quel est le montant total dépensé à ce jour pour la construction de ces installations à Cold Lake et à Bagotville; b) quels sont les détails de tous les contrats, y compris (i) les dates de début et de fin, (ii) les noms des entreprises, (iii) les numéros de dossier, (iv) la nature ou la description des travaux, (v) la valeur des contrats, (vi) s’il s’agit de contrats à fournisseur unique ou accordés à la suite d’un processus d’appel d’offres concurrentiel?
(Le document est déposé.)
Question no 280 — Michael Ma:
En ce qui concerne les mandats spéciaux utilisés pour autoriser les subventions et contributions pendant la dissolution du Parlement en 2025: a) pour chaque cas où un mandat spécial a été utilisé pour autoriser des subventions et des contributions, (i) quelle est la date à laquelle le mandat spécial a été délivré, (ii) quel est le ministère ou l’organisme ayant reçu le financement, (iii) quel est le montant total du financement autorisé, (iv) quelle est la description du programme ou de l’initiative de subventions ou de contributions; b) pour chaque programme ou initiative de subventions et de contributions en a), (i) qui étaient au juste les bénéficiaires des fonds, (ii) quels étaient les montants individuels reçus par chaque bénéficiaire, (iii) quel était l’objet du financement?
(Le document est déposé.)
Question no 281 — Michael Ma:
En ce qui concerne les mandats spéciaux approuvés pendant la dissolution du Parlement en 2025: a) pour chacun des mandats spéciaux approuvés en raison « de l’urgence du paiement et de la nécessité de celui-ci dans l’intérêt public », comme l’affirme le gouvernement, (i) quelle en a été la date d’approbation, (ii) quel ministère ou organisme a reçu les fonds en cause, (iii) à combien s’élevait la somme approuvée, (iv) quelle explication ou justification a-t-on donné, dans le détail, pour affirmer que le paiement était urgent et dans l’intérêt public; b) pour chacun des mandats spéciaux approuvés pour cette raison, en quoi ont consisté, dans le détail, les dépenses effectuées au titre de ce pouvoir, y compris (i) la date, (ii) le montant, (iii) le fournisseur ou bénéficiaire, (iv) la description des biens et des services en cause; c) à combien s’élève la somme totale qui a été approuvée par l’entremise de mandats spéciaux pendant la dissolution du Parlement de 2025, particulièrement en ce qui concerne les paiements urgents et dans l’intérêt public, ventilé par ministère et organisme?
(Le document est déposé.)
Question no 282 — Michael Ma:
En ce qui concerne l’ancienne résidence du consul général du Canada à New York, sise au 550, Park Avenue et actuellement à vendre: a) à quelle date cette propriété a-t-elle été mise en vente; b) à quel prix la propriété est-elle annoncée; c) à combien s’élèvent les frais de condominium totaux qui ont été payés depuis le 1er janvier 2020, ventilé par année; d) combien de visites ont eu lieu depuis que la propriété a été mise en vente et à quelles dates ont-elles eu lieu; e) quel est le nom des agences immobilières chargées de représenter le gouvernement du Canada pour la vente de la propriété; f) combien d’argent a été dépensé jusqu’à présent pour la vente de la propriété, y compris en frais d’administration, d’aménagement intérieur et de courtage immobilier; g) a-t-on dépensé de l’argent depuis le 1er janvier 2020 pour entretenir ou rénover la propriété et, le cas échéant, quels sont les détails de ces dépenses, y compris (i) le montant, (ii) la date, (iii) la description des travaux, (iv) le fournisseur; h) a-t-on reçu des offres jusqu’à maintenant pour la propriété et, le cas échéant, (i) à quelles dates ont-elles été présentées, (ii) à combien s’élèvent-elles, (iii) ont-elles été acceptées ou rejetées; i) combien le gouvernement a-t-il dépensé pour le déménagement vers la nouvelle résidence?
(Le document est déposé.)
Question no 283 — Michael Ma:
En ce qui concerne le crédit 5 du Conseil du Trésor – Dépenses éventuelles pour l’exercice 2024-2025: quelles sommes ont été affectées et dépensées en tout dans le cadre du crédit 5, ventilé par ministère, organisme et société d'État, et, pour chaque ministère, organisme et société d'État, quelle est la (i) raison d’être de la dépense, (ii) somme totale dépensée, (iii) date de la dépense?
(Le document est déposé.)
[Traduction]
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Monsieur le Président, je demande que les autres questions restent au Feuilleton.