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NDVA Rapport du Comité

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CHAPITRE 6 : LE PRINCIPAL ATOUT DES
FORCES CANADIENNES : LEUR EFFECTIF

A.     Qualité de vie

Souvent, les discussions au sujet de l’état de préparation des Forces sont axées sur la formation dispensée aux unités et la capacité des différents appareils d’accomplir les tâches. Pourtant, les compétences, le courage et le dévouement du personnel constituent des ingrédients essentiels à la réussite des missions confiées aux militaires canadiens. Un certain nombre de facteurs influent sur l’état de préparation de l’effectif, dont la qualité de vie, le recrutement et la formation au commandement.

Pour avoir contribué activement ces dernières années aux efforts visant à améliorer la qualité de vie des militaires canadiens et de leur famille, le Comité serait négligeant s’il omettait de souligner l’importance de cet aspect pour garantir un niveau élevé de préparation. Plus la qualité de vie s’améliore, plus il est facile pour les militaires de garder un bon moral et de se dévouer à la tâche, en particulier lorsqu’ils sont déployés à l’étranger pendant de longues périodes afin de recevoir de la formation ou de participer à des  missions de combat ou de maintien de la paix.

Après avoir été directement témoin du mécontentement d’un grand nombre de militaires et de leurs familles durant l’étude de 1998, le Comité est heureux de savoir, comme en font foi de nombreux rapports, que le moral est meilleur depuis, grâce notamment aux projets en faveur de la qualité de vie. Certes, des problèmes persistent, mais des progrès ont été accomplis du côté des salaires et d’autres avantages depuis le milieu des années 1990, lorsque les familles de militaires étaient de plus en plus nombreuses à défrayer la manchette parce qu’elles dépendaient des banques d’alimentation pour joindre les deux bouts.

C’est ainsi par exemple que différentes mesures recommandées par le Comité et d’autres intervenants ont aidé à atténuer les effets du coût élevé de la vie pour les membres de la Marine et autres militaires travaillant sur la côte du Pacifique en comparaison de ceux oeuvrant dans les Maritimes. Comme l’a signalé le contre-amiral (à la retraite) Moore, président de l’Association des Officiers de la Marine du Canada, le moral du personnel des forces navales et autres sur la côte du Pacifique s’est grandement amélioré par rapport à ce qu’il était il y a quatre ou cinq ans57.

D’aucuns pourraient néanmoins ne pas voir comment les projets en faveur de la qualité de vie pourraient être importants pour l’état de préparation. Pourtant, les mesures visant à annihiler ou du moins à réduire les effets d’irritants comme les logements déplorables sur les bases et le coût élevé de la vie dans certaines régions ne peuvent qu’avoir un effet bénéfique sur l’état d’esprit des militaires participant à de la formation ou à des opérations. Les projets favorisant la qualité de vie aident aussi les familles des militaires à accepter les nombreux sacrifices qu’elles doivent consentir, en particulier lorsque l’être aimé est absent pendant de longs déploiements.





























L'officier mécanicien de bord, se sert d'une mitrailleuse légère C6 montée sur la porte de côté d'un Griffon CH‑146, piloté par le 430e Escadron tactique d'hélicoptères de Valcartier.

L’amélioration des conditions de vie et des services offerts aux familles peut aussi inciter un grand nombre de membres des forces à prolonger leur carrière au lieu d’opter pour le secteur civil. Malheureusement, les projets en faveur de la qualité de vie ont peut-être été mis en branle trop tard pour faire changer d’opinion certains membres qui ont pris la décision de quitter l’armée dès qu’ils le pourraient.

L’hémorragie importante de militaires formés et expérimentés subie par l’armée au cours des dernières années a eu et continuera d’avoir pendant un certain temps un impact sur l’état de préparation, compte tenu du temps et de l’argent qu’il faut investir avant qu’une recrue n’atteigne un niveau de formation et d’expérience comparables. Par ailleurs, le rythme des opérations menées durant la dernière décennie a épuisé beaucoup de membres des Forces. Qui plus est, des militaires blessés physiquement ou psychologiquement durant des opérations complexes et souvent risquées ont besoin de soins et d’une attention soutenus.

B.     Soins des militaires blessés

Les soins dispensés aux blessés ont été l’une des principales questions que nous avons examinées lors de notre étude de 1998. Or, malgré les améliorations apportées par le ministère de la Défense nationale et les Forces armées canadiennes, il y a encore des raisons de s’inquiéter. Certes, certaines procédures et attitudes au sujet des blessures physiques ont changé, en mieux, et nous espérons que la situation continuera de s’améliorer. En revanche, il faut porter une attention soutenue aux blessures psychologiques et renforcer les soins prodigués au personnel à ce chapitre.

Certains militaires et membres de leur famille ont été grandement ébranlés par le rythme des opérations menées au cours de la dernière décennie et les horreurs dont ils ont été témoins lors de nombreuses missions, notamment en ex-Yougoslavie et au Rwanda. Souvent, les effets du Syndrome de stress post-traumatique (SSPT) et d’autres maladies psychologiques ne se manifestent que des mois, voire des années, après une mission de maintien de la paix ou de combat. C’est pourquoi il est impératif de disposer sur une base continue de programmes de soins efficaces.

Par ailleurs, il est permis de s’interroger sur l’efficacité des programmes offerts par le Ministère et les Forces, et des éléments probants montrent que les attitudes manifestées à l’endroit des militaires aux prises avec le SSPT ou d’autres troubles psychologiques n’aident pas à poser un diagnostic et à dispenser des soins rapidement. Lors de l’enquête réalisée à la suite de la plainte déposée par le caporal Christian McEachern, l’ombudsman du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes a décidé d’examiner globalement de quelle manière les Forces, en tant qu’organisation, réagissaient au SSPT. Le Comité remercie l’ombudsman pour le rapport  qu’il a présenté et les observations qu’il a formulées à partir des renseignements recueillis lors de l’enquête en vue d’aider à mieux faire comprendre les problèmes, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des milieux militaires. On a notamment conclu dans le rapport qu’il y avait probablement beaucoup plus de membres des FC qui souffraient du SSPT que le nombre de cas recensés, car beaucoup hésitaient à demander des soins58.

Cet écart s’explique en partie par le fait que certaines personnes ne s’aperçoivent qu’elles souffrent du SSPT qu’après un certain temps, tandis que d’autres, conscientes de leur état, refusent de demander de l’aide afin de ne pas être stigmatisées par certains de leurs camarades. L’ombudsman précise dans son rapport qu’il est abondamment démontré que le scepticisme existe au sein des Forces armées à l’égard du SSPT. Ce phénomène pourrait expliquer pourquoi des membres atteints du syndrome, dont certains de la Réserve, ont souvent l’impression d’être abandonnés par leur unité. Dans son témoignage devant le Comité et dans différents autres exposés, le lieutenant général (à la retraite) Roméo Dallaire a décrit clairement et franchement les problèmes auxquels il est confronté, et il a montré beaucoup de générosité en aidant d’autres personnes à faire face à la réalité du SSPT.

En revanche, malgré les recommandations formulées par le Comité dans le passé et les engagements pris par le Ministère, il est évident que beaucoup d’autres efforts doivent être déployés pour changer l’attitude de certains militaires au sujet du syndrome et améliorer les programmes de traitement offerts à ceux et celles qui en souffrent. Quand on soigne bien un membre des FC atteint du syndrome, on améliore son état, mais également le niveau de préparation de son unité et des Forces en général. Tellement de temps et d’efforts sont consentis pour la formation des militaires que les unités et les Forces ont beaucoup à gagner à aider les personnes atteintes du SSPT.

De nouveaux programmes ont été mis sur pied pour aider les militaires et les membres de leur famille à composer avec le SSPT. C’est ainsi par exemple que l’hôpital Sainte-Anne de Sainte-Anne-de-Bellevue au Québec, lequel est administré par le ministère des Anciens combattants, a récemment instauré un programme visant à aider les anciens combattants et les membres des Forces aux prises avec le syndrome. Il est nécessaire d’accorder un soutien continu et des ressources supplémentaires à de tels projets. Nous recommandons donc :

RECOMMANDATION 24

Que le ministère de la Défense nationale, conjointement avec le ministère des Anciens combattants, accorde une grande importance et des fonds supplémentaires aux programmes visant à aider les membres des Forces canadiennes aux prises avec le syndrome de stress post-traumatique et d’autres blessures psychologiques/physiques après avoir participé à des missions de maintien de la paix ou de combat à l’étranger ou à des activités de formation, de sauvetage ou autres au Canada, ce de manière à leur assurer une bonne qualité de vie.

Les soins dispensés pour les blessures physiques ou psychologiques sont importants pour la personne qui subit les effets débilitants et les membres de sa famille qui l’appuient. Toutefois, ils sont tout aussi importants à l’intérieur qu’à l’extérieur des rangs de l’armée. Un militaire qui doute de la volonté des Forces de prendre soin de lui et des membres de sa famille en cas de blessure sera vraisemblablement plus susceptible de quitter l’armée dès qu’il en aura l’occasion. De leur côté, si les civils ont aussi l’impression que les FC ne s’occupent pas de leurs blessés, ils pourraient être moins portés à vouloir servir leur pays ou encourager leurs enfants à le faire. Ces attitudes nuiront à l’état de préparation en raison de leur impact sur le recrutement ou le maintien de l’effectif.

C’est entre autres pour cette raison que les problèmes auxquels sont confrontées les personnes souffrant de ce qu’il a souvent été convenu d’appeler le Syndrome de la guerre du Golfe revêtent une importance particulière. Certains membres qui ont servi dans les Forces armées du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni et d’autres pays pendant la guerre du golfe persique ont vu leur état de santé se dégrader au fil des ans, mais les experts médicaux et scientifiques ont été incapables de cerner clairement toutes les causes.

D’aucuns prétendent qu’il existe un lien entre l’exposition aux obus à uranium appauvri tels ceux utilisés contre les chars et le Syndrome de la guerre du Golfe, pendant que d’autres pensent le contraire. Après avoir examiné brièvement les questions en cause, le Comité ne peut tout simplement pas trancher, parce que les éléments de preuve scientifiques et les déclarations contradictoires sont trop nombreux. En revanche, il est clair qu’il faut prendre tous les moyens possibles pour aider ces personnes et les membres de leur famille à faire face à ces problèmes et qu’il faut approfondir la recherche afin de découvrir les causes des troubles de santé des militaires ayant participé aux opérations lors de la guerre du golfe persique. Nous recommandons donc :

RECOMMANDATION 25

Que le ministère de la Défense nationale et le ministère des Anciens combattants continuent d’approfondir la recherche sur toutes les causes de ce qui est convenu d’appeler le Syndrome de la guerre du Golfe et sur toutes les autres maladies psychologiques et physiques.

Bien qu’il faille disposer de différents programmes pour aider les membres après les missions, il est aussi important de bien préparer les militaires aux conditions et situations qu’ils connaîtront lors des opérations de combat ou de maintien de la paix. De fait, une formation appropriée et la cohésion des unités sont d’autres facteurs qui peuvent faire que l’effectif qui prend la relève lors d’une mission de maintien de la paix ou d’un déploiement se déroulant à un point névralgique à l’étranger est prêt. Les Forces ont déjà essayé d’alléger le fardeau lié aux déploiements outre-mer. C’est ainsi par exemple que la période de service des unités d’hélicoptères Griffon en Bosnie a été réduite à deux mois, au lieu de six, comme c’est généralement le cas des missions à l’étranger. De cette manière, les militaires s’absentent moins longtemps de leur foyer, ce qui ne peut que leur être bénéfique, ainsi qu’à leur famille.

Il n’en demeure pas moins que les rotations de six mois ont été accablantes pour les militaires et leur famille, car beaucoup ont dû participer à un certain nombre de déploiements de cette durée en l’espace de quelques années. Cette situation s’explique en partie par le rythme des opérations, mais aussi par la baisse de l’effectif militaire total. Moins de personnes sont libres pour se partager le fardeau des engagements à long terme. C’est pourquoi le recrutement est important pour la capacité opérationnelle. Il faut à la fois maintenir un bassin suffisant de militaires expérimentés et ajouter des recrues pour compenser les départs.

C.     Recrutement

De fait, le départ massif de militaires expérimentés est certainement l’une des raisons pour lesquelles l’effectif de la Force régulière a chuté en 2001 sous le seuil de 60 000 qui avait été fixé dans le Livre blanc sur la défense en 1994. Déjà qu’à 60 000, la situation était précaire en raison du rythme accéléré des opérations au cours des années 1990. Les Forces, et l’Armée plus particulièrement, ont été débordées, et les problèmes ont été exacerbés quand l’effectif est passé sous la barre des 60 000. La suspension du recrutement pendant quelques années au cours de cette décennie n’a pas aidé non plus, l’arrivée de nouveaux venus étant alors interrompue.

Lorsque le recrutement a repris, les Forces armées ont éprouvé des difficultés croissantes à attirer le nombre requis de recrues. En fait, beaucoup de jeunes Canadiens et Canadiennes optent pour des carrières dans les secteurs privé ou public où ils sont souvent mieux rémunérés et obtiennent plus de chances d’avancement. Les Forces canadiennes doivent travailler encore plus pour attirer de nouveaux candidats, particulièrement ceux possédant les compétences requises en informatique et en gestion pour se servir d’équipement à la fine pointe de la technologie. Évidemment, cela ne signifie nullement que les Forces ne disposent que d’une poignée des éléments les plus brillants du Canada et que les autres membres de leur effectif ne sont pas à la hauteur ou aussi bons que la génération qui les a précédés.

Bien au contraire, le Canada est très chanceux de pouvoir compter sur des soldats compétents et dévoués. Le lieutenant général Mike Jeffery, chef d’état-major de l’Armée de terre, ne s’est pas fait prier pour louanger les jeunes hommes et jeunes femmes qui portent l’uniforme, précisant que sur le plan du moral, des normes éthiques et de l’engagement à accomplir le travail pour la nation, la situation était aussi bonne qu’avant. Il devait ajouter qu’à son avis « …la qualité des soldats que je vois, et en particulier la qualité du commandement, est supérieure à tout ce que j’ai pu voir en près de 37 ans de service59 ». Nos troupes en Afghanistan ont vécu toutes les difficultés liées aux combats, dont le décès tragique de camarades, et elles ont fait preuve du même courage et de la même détermination que leurs prédécesseurs.

En revanche, si les Forces ne peuvent recruter tous les candidats dont elles ont besoin dans la Force régulière et la Réserve, elles ne pourront pas s’acquitter aussi bien de leurs nombreuses missions. Le Canada n’est pas le seul pays au monde à connaître des problèmes de recrutement. Les États-Unis et bien d’autres pays alliés doivent miser sur des campagnes de recrutement et des incitatifs dispendieux pour atteindre leurs quotas de recrues. Des jeunes de différents pays se sont récemment montrés intéressés à servir dans les Forces armées à la suite des attaques du 11 septembre, mais la croissance économique soutenue combinée à l’augmentation des débouchés dans le secteur civil ont freiné ce mouvement.


Des membres du 2e Régiment, Royal Canadian Horse Artillery (2 RCHA), aident à ériger un paramètre de barbelé pour le nouveau camp canadien en ex‑République yougoslave de Macédoine.


Quoiqu’il en soit, les Forces canadiennes ont reconnu qu’elles devaient entreprendre une grande campagne de recrutement en 2001. Les efforts déployés pour réduire l’écart entre le bassin existant et celui souhaité ont obtenu un certain succès, mais probablement qu’il faudra travailler d’arrache-pied au cours des années qui viennent pour attirer de nouveaux candidats. L’Armée en particulier éprouve des difficultés à combattre les pénuries dans certains métiers spécialisés. L’annonce au début de 2002 de l’octroi de primes à la signature pouvant atteindre 40 000 $ afin d’attirer et de garder des jeunes Canadiens possédant des compétences en génie est un autre signe des temps.

La perte de militaires chevronnés subie ces dernières années et les difficultés de recrutement ont un impact à court et à long terme. Il faut du temps pour former les recrues et leur permettre d’acquérir une expérience équivalente à celle que possédaient ceux qui ont récemment quitté les Forces. En outre, à l’instar de tous les autres secteurs de la société, les Forces armées ne seront pas épargnées par le phénomène du vieillissement de la population en général et la retraite d’ici quelques années d’un grand nombre de baby‑boomers.

Pendant que nous nous penchons sur l’état de préparation actuel des Forces canadiennes, nous avons peu de temps pour analyser les effets à long terme de la réduction de la taille de l’armée et les problèmes de recrutement. Le Comité pourrait approfondir ces questions ultérieurement.

D.     Leadership

Le Comité n’a eu qu’un aperçu des questions entourant la mise en valeur des qualités de leadership chez les militaires canadiens, et ce, lors de la séance à laquelle ont témoigné le commandant du Collège des Forces canadiennes à Toronto et le M. Paul Mitchell. Cet aspect est toutefois important pour la capacité opérationnelle des Forces et il mérite qu’on lui consacre plus de temps.

De fait, depuis au moins 1943, le Collège des Forces canadiennes a joué à différentes égards un rôle important au chapitre de l’éducation des officiers supérieurs de l’armée canadienne. Par ailleurs, à la lumière de l’enquête sur la Somalie et des autres événements survenus au cours des années 1990, on met encore plus l’accent sur l’éducation de tous les officiers depuis cinq ans. Dans son rapport présenté au premier ministre en 1997 au sujet du leadership et l’administration dans les Forces canadiennes, le ministre de la Défense nationale de l’époque, Doug Young, a annoncé un train de mesures, y compris des changements de politiques, en vue d’exiger un diplôme universitaire pour les postes d’officier, sauf quand le choix est effectué dans les rangs militaires.

On demandait également dans ce rapport d’examiner le Programme de perfectionnement professionnel des officiers et le programme d’études du Collège militaire royal et du Collège des Forces canadiennes, où les généraux et amiraux, de même que les candidats à ces rangs étudient la conjoncture mondiale et les dossiers de défense. Quelques changements ont été apportés à la suite de cet examen par le truchement d’une stratégie appelée L’officier en 2020. Aux termes de cette stratégie, l’éducation fait partie intégrante du perfectionnement professionnel de tous les officiers, lesquels sont aussi encouragés financièrement à poursuivre leurs études sur une base continue. Quant au programme d’études du Collège des Forces canadiennes, comme cela a été fait ailleurs, il a été davantage axé sur les menaces asymétriques.



57Contre-amiral (à la retraite) Russell Moore, Délibérations, mars 2002.
58Ombudsman du ministère de la Défense nationale et des Forces canadiennes, Rapport au ministre de la Défense nationale, Rapport spécial, Traitement systémique des membres des FC atteints du SSPT, 5 février 2002.
59Lieutenant-général M.K. Jeffery, Délibérations, 17 mai 2001.