Les salles de réunion des comités

La Chambre des communes délègue une bonne partie de son travail à des comités, qui se composent de députés (et de sénateurs, dans le cas des comités mixtes)103. À l’exception des comités pléniers, qui se tiennent dans la salle de séance104, les comités se réunissent à l’extérieur de la Chambre, souvent pendant que la Chambre est en séance. Les salles de comité se trouvaient auparavant essentiellement dans les édifices du Centre, de l’Est et de l’Ouest. Or, avec le temps, en raison de la multiplication du nombre de comités permanents et des travaux de restauration qui ont cours actuellement, les salles de réunion de comité logent également dans d’autres édifices de la cité parlementaire. Ces salles sont équipées d’un système de sonorisation, ainsi que de l’équipement nécessaire pour enregistrer les délibérations et assurer l’interprétation simultanée dans les deux langues officielles. Plusieurs salles sont équipées d’un système de vidéoconférence et de caméras de télévision, qui sont télécommandées à partir de la salle de contrôle adjacente105. Toutes les réunions de comité sont diffusées sur le Web106. Bien que désignées et équipées comme salles de réunion des comités, certaines salles servent à d’autres activités. Les comités peuvent se réunir n’importe où à l’intérieur de la cité parlementaire, sous réserve de certaines conditions107.

Généralement, une salle de réunion comprend plusieurs tables disposées en rectangle. Le président s’assoit au centre à un bout avec le greffier et les autres membres du personnel du comité. Les députés s’assoient de chaque côté ; comme à la Chambre, les députés ministériels s’assoient habituellement à la droite du président et les députés de l’opposition, à sa gauche. Les témoins s’assoient à l’autre bout, face au président. Il y a des tables pour les représentants de la presse, normalement derrière les sièges des témoins ; il y a aussi des places pour les particuliers qui assistent aux délibérations.

Si certains comités semblent préférer se réunir dans une salle plutôt qu’une autre, aucune salle n’est attribuée à un comité en particulier. Dans les premières années après la Confédération, il y avait moins de comités, mais ils comptaient plus de membres, et une bonne partie des travaux se faisait en comités pléniers. Certaines salles étaient réservées aux réunions des comités. Par exemple, celle appelée couramment Salle des chemins de fer (qui accueillait divers comités) était baptisée ainsi parce que c’était le « quartier général » du comité permanent chargé des chemins de fer108. Les comités réservent les salles au fur et à mesure, mais il arrive que le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre établisse des priorités109.